Fantasque Time Line

[loic]

J'ai découvert de les Allemands avaient totalement saboté le canal de Corinthe lors de leur retraite de Grèce en octobre 1944 OTL : dynamitage de falaises bordant le canal et de tous les ponts, matériel ferroviaire balancé à l'eau, etc...
Le génie américain mettra plus d'une année à rouvrir le canal à la navigation après la guerre.

FTL, nous n'avons pas mentionné cet épisode qui aura vraisemblablement lieu. La question, c'est quand ?

Plusieurs passages mentionnent le canal :

- appendice juin 1942 Méditerranée (suite à un exposé de Rommel pour imposer de défendre le Péloponnèse) :

[demolitiondan]

Pour moi, c'est un non-sujet. Le canal a probablement été peté par les allemands dès le retour en Grèce. Le transfert sera avancé, au pire ...
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

Oui, c'est un non-sujet en ce que sens que nous n'avons pas appuyé la chrono sur un canal en activité.
Il s'agit juste de serrer deux ou trois boulons, pas plus.

[Anaxagore]

Ce canal est maudit.. peut-être parce que c'est Néron qui a ordonné sa création?

Sinon, pour être constructif je crois que les Allemands attendrons la dernière minute pour saboter le cnal. Tant qu'ils croiront pouvoir rejeter les Alliés à la mer ils n'y toucherons pas.
Etant donner que le 'plus grand stratége et diplomate de tous les temps' dirige personnellement le front (si vous ne voyez pas de qui je veux parler remplacez par 'un moustachu hystérique') et qu'il a un gros faible pour l'offensive sans esprit de recul, il sera probablement d'accord pour faire sauter canal... lorsque les Alliés l'auront déjà franchis.
OTL le sabotage du canal a eut lieu lorsque les Alliés étaient encore loin. Un sabotage sous le nez des Alliés pourrait ne pas se passer aussi bien que voulu.
Je pense que l'on peut faire le parallèle avec ce qui s'est passé à Paris en 44. le moustachu voulait faire sauter les monuments de la ville. Les habitants et les Alliés ne l'ont pas laissé faire.
La même chose devrait logiquement avoir lieu en grêce. La résistance locale est en prise directe avec les Alliés après tout. Si les résistants voient les Allemants commencer à placer des charges de démolition sous les ponts, ils vont prévenir les Alliés et ceux-ci étant à une heure de route vont réagir immédiatement en envoyant des parachutistes, des commandos qui (aidés par les résistants) vont neutraliser les équipes de démolition pendant que le grios des forces alliés vont attaquer à outrance pour prendre les ponts avant qu'ils ne soient détruits.

Cela dit... cela pourrait mal se passer (comme Market garden OTL).
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[DMZ]

Plutôt un épisode à la « pont de Remagen » où les charges mal placées ou défectueuses ne font pas tout sauter ?
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« Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi

[Anaxagore]

[ChtiJef]

D'accord avec l'idée que les Allemands ne toucheront pas au canal tant qu'ils ne seront pas contraints au repli. Reste à déterminer si les Alliés et la Résistance leur en laisseront le temps (imaginez un "Market Garden" version grecque)...

Maintenant, vu qu'OTL, la destruction du canal ne servait déjà pas à grand chose, une chose me frappe : la propension des Allemands, quand ils sont battus, à démolir, dynamiter, faire sauter, incendier tout et n'importe quoi juste avant de partir. Et ça date pas de Gröfalz. Déjà en 18, entre autres, ils avaient inondé les mines du Nord-Pas-de-Calais et détruit les installations au maximum. Intérêt stratégique ? Nul ou très faible.
Impression qu'ils cassent les jouets uniquement pour em...er le monde...
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"Les armes ne doivent pas être utilisées dans des guerres" - Alain Berset, président de la Confédération helvétique

[demolitiondan]

Quand je dis 'dès le retour' c'est évidemment une image ...
OTL, les allemands ont tout ravagé dans leur retraite, détruisant les greniers, fusillant par principe tous les hommes dans les villages, envisageant très très sérieusement de massacrer l'ensemble de ce qu'il restait de notable dans le pays pour plonger la Grèce dans un chaos qui ne pourrait qu'embourber les alliés.
Pas de raisons que ca différent dans l'intention FTL. Les moyens comme le temps manquera simplement. La Grèce s'en sors mieux FTL ... mais à un cout tout de même terrible. Elle s'en sort mieux comme avoir le cancer, c'est mieux qu'avoir le SIDA (mettons ...). Et paradoxalement, il n'est pas impossible que l'après-guerre connaisse un développement fulgurant en Attique et Péloponnèse, que j'esquisse un peu dans la Chrono.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Casus Frankie]

[loic]

Devant le consensus, voici les ajouts en rouge. J'en ai profité pour ajouter des éléments (là aussi OTL) concernant ce même canal lors de l'évacuation de la Grèce en 1941.

1er juillet 1941 Méditerranée (simple rappel)
Grèce continentale – Les troupes allemandes se regroupent entre Le Pirée, Athènes et Mégare pour se préparer à traverser le canal de Corinthe et attaquer la côte est du Péloponnèse.

2 juillet 1941 Méditerranée
Péloponnèse – Les troupes allemandes et italiennes, à présent solidement installées dans la région de Pyrgos, parviennent à couper la route Pyrgos-Patras.
Une tentative de franchissement "à la hussarde" du canal de Corinthe via le pont principal échoue de justesse. L'ouvrage d'art, défendu par des troupes anglaises et de l'ANZAC, est dynamité sous le nez des premiers véhicules allemands qui se présentent. Mais ce bref répit ne changera pas la donne. (*)
En effet, plus au sud, d’autres troupes allemandes réussissent à prendre pied sur la côte nord-est, non loin du site d’Epidaure, et commencent à avancer vers Mycènes et Nauplie malgré de nombreuses attaques aériennes alliées.

(*) OTL, tentative également en échec, malgré l'appui de planeurs et de parachutistes, qui ne sont pas là FTL vu les pertes de la bataille de Corse et la forte présence aérienne alliée.

15 août 1941 Méditerranée
Le génie italien est fier de présenter à son homologue allemand un de ses plus beaux succès : en vingt-cinq jours, le 4ème bataillon du régiment ferroviaire du Regio Esercito a bâti un un pont combiné rail/route pour enjamber le canal de Corinthe, à la place de l'ouvrage détruit par les Britanniques avant leur évacuation.

25 décembre 1942 Méditerranée
Le sort des Italiens réglé, toutes les unités allemandes – 15. et 21. Panzer-Divisions, 1., 3. et 4. Gebirgs-Divisions, éléments de la 22. Luftlande ID – entament un repli hâtif mais bien ordonné du Péloponnèse vers le continent. Des instructions sont également envoyées pour préparer le sabotage du canal de Corinthe et des ports de la côte nord du Péloponnèse. Les dragueurs de mines de la 6. Raümbootsflottille reçoivent l'ordre d'évacuer toutes affaires cessantes vers l'Adriatique via le canal. Leur petite taille, leur vitesse respectable de 19 nœuds et un trajet de nuit devraient leur éviter les mauvaises rencontres avec les vedettes alliées basées à Zante, tandis que leur faible tirant d'eau leur permettra probablement d'échapper aux mines régulièrement semées par l'aviation alliée.

6 janvier 1943 Balkans
Péloponnèse – Les Français percent enfin les dernières défenses allemandes et parviennent à Corinthe. Les armateurs grecs, toujours influents, ont négocié le départ des Allemands : les installations du port, méthodiquement sabotées, seront longtemps inutilisables, mais le reste de la ville a peu souffert. Cependant, si la quasi-totalité du Péloponnèse est à présent entre les mains des Alliés, très peu de soldats allemands se sont laissé prendre au piège. Par ailleurs, conformément aux instructions émises le 25 décembre, le génie allemand a dynamité les ponts sur le canal de Corinthe, provoqué de multiples effondrements des falaises qui le bordent [Note] et jeté à l'eau une bonne quantité de matériel ferroviaire. Les premiers officiers du génie arrivés sur place estiment qu'il y en aura pour des années de travail pour tout remettre en état. Heureusement, le canal n'est en rien indispensable à la logistique alliée et la pose d'un pont Bailey, dont on commence à vanter les qualités, ne devrait poser aucun problème.

[Note] La fragilité des falaises est un problème récurrent du canal, provoquant des glissements de terrain réguliers qui imposent de fréquents travaux de consolidation.

Appendice juin 1943 Balkans (partie en rouge à supprimer)
6. Raümbootsflottille : huit dragueurs de mines de classe R (repliés en Adriatique juste à temps quand les Alliés ont pris le contrôle du Canal de Corinthe)

19 novembre 1943 Balkans (partie en rouge à supprimer)
Athènes [est] et le canal de Corinthe sont en sécurité [...]
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...