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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10215 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mar Aoû 27, 2024 09:18 Sujet du message: |
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Bon rassurez moi. Les choses sont belles et claires ? _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010 Messages: 10484
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Posté le: Mar Aoû 27, 2024 09:20 Sujet du message: |
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Si par 'les choses sont claires' tu veux dire 'ça sent le sapin pour les Nazis', oui c'est clair _________________ Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14114 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 10:29 Sujet du message: |
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30 juin 3/3
Etat revenant
Contre-offensive sur Banská Bystrica – L’orgueil de l’insurgé
Slovaquie insurgée – Au matin de ce dernier jour de juin, avant que le soleil ne se lève et sans qu’aucune préparation d’artillerie ait été menée (avec quelles pièces et quelles munitions, d’ailleurs ?), les forces… soviéto-slovaques sortent de leurs positions du barrage de Slovenská Ľupča pour sauter à la gorge de leurs adversaires… slovaco-allemands.
Comme prévu, si certaines unités de la Garde Hlinka offrent une résistance… timorée et se replient souvent sans vraiment livrer combat , les troupes encadrées par les territoriaux allemands et – surtout – les SS des Dirlewanger ou Wittenmayer se montrent plus volontaires. Podkonice est dégagé par les parachutistes de la 211e Brigade (Vasily Glazkov), à un certain prix. Le 4e Groupement tactique Moray (colonel Mikuláš Markus) et le 3e GT Gerlach (colonel Pavol Kuna) chargent ensuite dans la vallée, avec le soutien des quelques chars et du train blindé Masaryk. Plusieurs La-5 FN du commandant František Fajtl montrent même le bout de leur nez gris.
Tout ceci parait fonctionner – en dépit d’erreurs de coordination et de fautes tactiques parfois grossières, l’Axe cède assez facilement ses positions jusqu’à Šalková, sans aucun doute de crainte d’être débordé par sa gauche. Puis la résistance se raidit, appuyée par d’intenses tirs d’armes automatiques. Faute d’un soutien suffisant – les blindés manquent d’obus ou sont éliminés par des antichars (des 37 mm certes, mais ça suffit encore ici…) – il faut aller déloger les défenseurs de leurs points d’appui “à la main” et un par un. Ce qui coûte cher et laisse toujours le temps à l’ennemi de se replier.
Les vétérans tombent ou – plus sagement – baissent la tête. Les conscrits à peine formés hésitent. Le Masaryk tire quelques obus. Mais l’assaut patine à l’entrée de Banská Bystrica, alors même que Hermann Höfle ne souhaite pourtant pas s’y accrocher par principe.
C’est que l’Allemand n’est pas fou non plus ! Ses forces peuvent bien saigner les insurgés bolcheviques, elles restent en nette infériorité numérique. Et les auxiliaires slovaques font preuve pour la plupart d’un manque total de fiabilité. Bons à massacrer du civil, à rapiner et à boire, sans doute – mais pas plus ! Et dire qu’on a pensé un temps en faire une vraie division Waffen-SS… Bref, en cas d’effort prolongé, et au vu de l’étendue des manœuvres de débordement en cours par le nord – Nemce paraît prise – et par le sud – Čerín serait menacée – Höfle n’aura pas d’autre solution que de se retirer vers les gorges les plus proches pour raccourcir son front.
Anabase en Slovaquie – Opération Ferdinand
Hauteurs autour de Poniky, au sud du barrage de Slovenská Ľupča – La petite guerre tant redoutée par Miguel et décrite avec soin par Henri Morel de Foucaucourt se déroule en vraie grandeur sur la ligne de front. En défense, les gardes-chasse allemands ne manquent pas d’imagination : bien que bousculés et courant parfois devant les parachutistes tchèques et les Français, ils multiplient les pièges, mines, embuscades et coups de main particulièrement pénibles – lesquels font perdre beaucoup de temps et coûtent toujours trop de sang.
Devant le groupe de Foucaucourt – qui a pris la tête, question d’honneur – les hommes de la 2e Brigade aéroportée (Lt-colonel Jaroslav Vedral-Sázavský) tombent les uns après les autres, sans gloire ni utilité. « Des amateurs ! Je le savais. Premier engagement, premier tir, premier mort ! Comme dirait Miguel – Ponerse negro ! »
Ledit Miguel n’est pas bien loin. Dans la boue à moitié sèche d’un vallon au nord d’Oravce, il progresse en rampant sous les tirs – qui ne le visent pas, il le sait, mais paraissent toujours le viser ! – en direction de ce nid de mitrailleuse, avec son fusil-mitrailleur devant lui. A sa droite, le petit Slovaque marmonne sa phrase fétiche : « Takže môj priateľ, ešte žiješ? Ziješ, žiješ… »
Miguel soupire : « Oui gamin, on s’en sortira. Et même qu’on va arriver à Dúbravica ce soir. Pour ce que ça change… »
Hongrie soumise
Sauve qui peut
Budapest – A présent qu’il est certain que Budapest sera, dès juillet, tout près de la ligne de front, le gouvernement Croix-Fléchées sollicite formellement de son grand ami teuton le moyen de s’installer en un lieu moins exposé, pour d’évidentes raisons d’efficacité.
L’ambassadeur Edmund Veesenmayer, qui se retient de sourire – ce genre de repli est décidément à la mode, il va falloir ouvrir des hôtels… – promet de transmettre au plus vite la requête à Berlin. Et il ne manquera pas de le faire… à ses conditions, car il tient à conserver sa poignée de nervis sous la main, en territoire supposément hongrois. Soprom serait bien – non loin de Vienne, à la frontière allemande… Sans ces foutus Britanniques, on aurait envisagé Szombathely !
Mauvaise ambiance
Budapest – Le collet se resserre petit à petit sur le ghetto et sur ses multiples “annexes” – qui ne sont jamais, du point de vue des Croix-Fléchées, qu’autant d’abris officieux pour les parasites qui s’y trouvent. Abandonnant petit à petit toute convenance et alors même que, sur le front, la situation s’aggrave, le régime tient désormais le pari de régler par la force le cas du “ghetto international”. Les exactions s’y multiplient – plusieurs immeubles sont perquisitionnés en dépit de leur statut diplomatique, et des centaines de réfugiés reconduits au ghetto “officiel” par des miliciens considérant que tant de faux passeports circulent qu’il n’est plus très utile de s’en préoccuper… Par ailleurs, les Croix-Fléchées exercent une pression toujours plus forte sur le chargé d’affaires espagnol Angel Sanz-Briz, qui les a beaucoup agacés avec ses drôles d’idées. Le diplomate est chaque jour plus… cordialement invité à disparaitre vers Madrid .
Et ce n’est peut-être que le début. Car l’énervement monte dans les rangs des apprentis nazis ! Les plus observateurs d’entre eux remarquent que le Danube coule toujours fort, non loin du quartier protégé… Il sera toujours temps ensuite de régler le cas du vrai ghetto, une fois purgées toutes les contingences internes et externes.
Enfants soldats – La porte est close
Budapest, Akácfa utca – « Aujourd’hui est le dernier jour où nous sommes censés déménager et quitter le ghetto. Notre problème reste entier. Bouger où ? Comment ? A cause du manque d’essence, il est impossible de louer un camion (quant à en emprunter un, nous avons vu où cela nous a mené). Nous devons donc trouver des carrioles à chevaux pour déplacer nos meubles.
Pour organiser tout cela et solliciter un délai de grâce, Mère se rend au bureau de la municipalité qui nous a transmis l’ordre d’éviction. Plusieurs adresses nous sont proposées sur l’avenue Andrássy : des appartements ayant appartenu à des juifs, avocats, médecins, etc. J’accompagne Mère sur place. Elle fait un véritable scandale en refusant d’accepter le moindre bien juif et exige un appartement vacant, autrement nous ne bougerons pas.
Scène ignoble, mais où mon uniforme nous aide quelque peu. Je présente ma carte militaire de cadet. On me rappelle que je dois me présenter tous les jours au commandement du district pour affectation, faute de quoi je serai considéré comme déserteur.
Quoiqu’il en soit, un fait demeure : il n’y a pas d’appartements vacants à Budapest ! Le mieux qu’ils puissent nous offrir est un appartement bombardé, partiellement rénové, dans le quartier d’Óbuda, sans eau ni électricité. L’adresse est au bloc “Városi Házak”, le même où se trouve l’appartement intact des parents de ma mère !
Grand-père est le directeur médical de l’Hôpital MABI, du côté Pest. Grand-mère y est hospitalisée, en train de se remettre d’une intervention mineure. De ce fait, en ce moment, leur appartement est quasiment inoccupé. Nous pourrions stocker nos meubles dans le local inhabitable et vivre dans l’élégant logis de mes grands-parents jusqu’à… jusqu’à ce que tout ça soit fini.
Ma mère accepte donc. Elle obtient même un chèque pour nous aider à payer le déménagement. Oui, mais avec quel moyen de transport ? Nous obtenons très difficilement un délai de grâce jusqu’au 7 juillet.
Retour au soir. Les portes sont bien fermées. Il nous faut produire des passes spéciaux pour aller et venir sans difficulté. Partout, des milliers de juifs déplacés vadrouillent avec leurs valises et baluchons, à la recherche d’un local ou dans l’attente qu’on leur assigne un nouveau logis. Trois ou quatre familles s’entassent dans un appartement comme le nôtre. Des cohortes entières de miliciens crient et les bousculent jusqu’aux premières lueurs de l’aube… »
(Boy Soldier – Budapest 1944, par Ervin Iván Galántay, Militaria 2007)
Notes
1- Certes, de nombreuses recrues de la Garde se sont engagées par haine antisémite ou anticommuniste, mais plus souvent encore pour des raisons bassement pécuniaires : la solde offerte est de 800 à 1 500 couronnes par mois, payables en trois fois chaque mois, avec en plus maintien du salaire de l’ancien emploi ! Evidemment, il ne faut pas attendre de performances éclatantes de la part de ces mercenaires de bas étage.
2- Sanz-Briz a envoyé missive sur missive au ministère hongrois des Affaires étrangères, demandant des enquêtes pour chaque atrocité commise (ce qui faisait beaucoup…) et exigeant un train spécial pour évacuer ses protégés. Il s’agissait assurément de tenter (d’une manière très naïve) de mettre le régime en difficulté pour l’obliger à des concessions. |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3385 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 10:37 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | Hongrie soumise
Sauve qui peut
Budapest – A présent qu’il est certain que Budapest sera, dès juillet, tout près de la ligne de front, le gouvernement Croix-Fléchées sollicite formellement de son grand ami teuton le moyen de s’installer en un lieu moins exposé, pour d’évidentes raisons d’efficacité.
L’ambassadeur Edmund Veesenmayer, qui se retient de sourire – ce genre de repli est décidément à la mode, il va falloir ouvrir des hôtels… |
Bonne idée! Comme nom, je propose le Grand Budapest Hotel, ça sonne bien. _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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John92
Inscrit le: 27 Nov 2021 Messages: 1155 Localisation: Ile de France
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 10:53 Sujet du message: |
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30 juin 3/3
Etat revenant
Contre-offensive sur Banská Bystrica – L’orgueil de l’insurgé
Slovaquie insurgée –
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Comme prévu, si certaines unités de la Garde Hlinka offrent une résistance… timorée et se replient souvent sans vraiment livrer combat (note 1 ?) , les troupes encadrées par les territoriaux allemands …
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Mauvaise ambiance
Budapest –
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Le diplomate est chaque jour plus… cordialement invité à disparaitre vers Madrid (note 2 ? ) .
… _________________ Ne pas confondre facilité et simplicité |
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Wings
Inscrit le: 11 Mar 2022 Messages: 555 Localisation: U.S.A
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 11:16 Sujet du message: |
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La fin du front russe, du coup sur la suite, on bascule sur le chaos des Balkans ou l'effervescence du front ouest ? _________________ "It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II |
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Jilos
Inscrit le: 29 Déc 2019 Messages: 137 Localisation: Soissons
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 12:00 Sujet du message: |
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Le mois de juin étant achevé sur le front russe, j'ai mis à jour la carte mai-août 44 sur le site. Merci de me signaler les éventuelles corrections à faire.
Une première remarque : les flèches rouges (avances soviétiques) en territoire de l'Axe marquent les avancée de corps blindés soviétiques sans que le terrain soit contrôlé dans leur sillage. Il y en a un certain nombre, car ils traversent des zones abandonnées par les Allemands, fréquentes dans ce contexte où ces derniers reculent rapidement sans que les Soviétiques parviennent toujours à leur coller au train. Je précise que, sur mes cartes, "contrôlé par" signifie "contrôlé en dernier par". Les zones vides de troupe sont trop peu définies et trop mouvantes pour que je puisse les faire figurer comme tels.
Une deuxième remarque : du côté des Balkans, c'est évidemment incomplet puisque la chrono s'arrête au 13 juin. Je modifierai ça quand elle aura atteint le 30 juin dans ce secteur. J'attends avec impatience, comme d'habitude (dure vie que celle du fan de la FTL... ). |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10215 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 12:17 Sujet du message: |
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Dure la vie du rédacteur ! _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Le Chat
Inscrit le: 12 Jan 2020 Messages: 307
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 12:20 Sujet du message: |
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La porte est close : la famille de notre "sympathique" conscrit hongrois a-t-elle obtenir un logement rue de la pierre d'Erech ? _________________ "Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck) |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10215 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 12:24 Sujet du message: |
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Oh ce n'est que le début, crois moi. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10215 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 13:47 Sujet du message: |
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Jilos, pas de flèche Doppelkopf au fait ? _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Jilos
Inscrit le: 29 Déc 2019 Messages: 137 Localisation: Soissons
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 14:20 Sujet du message: |
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Si, bien sûr ! J'ai corrigé cet oubli : Doppelkopf est ajouté sur la carte. |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10215 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 14:22 Sujet du message: |
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Maintenant que j'y pense, tu peux arrondir le saillant britannique et rajouter le bout de Banat pris par les serbes si tu le souhaite. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Jilos
Inscrit le: 29 Déc 2019 Messages: 137 Localisation: Soissons
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 16:24 Sujet du message: |
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Bah, je vais attendre la chrono des Balkans, ce sera plus précis. |
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Moshe
Inscrit le: 03 Juin 2020 Messages: 289 Localisation: Lille
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Posté le: Mer Aoû 28, 2024 19:14 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | ...ešte žiješ? Ziješ, žiješ... |
Alors, en Tchèque, z et ž sont deux lettres différentes (avec deux entrées différentes au dictionnaire, et deux positions différentes dans l'alphabet), donc la majuscule doit impérativement contenir le haček. Žiješ, et pas Ziješ... |
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