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Faim et rationnement
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 11:52    Sujet du message: Faim et rationnement Répondre en citant

Ce petit texte de TYLER évoque un sujet moins glamour que les batailles navales, mais qu'il fallait au moins signaler dans la FTL.


1941-1942 : l’Hiver de la Faim en France occupée
Si dès l’intronisation du gouvernement Laval, au mois d’août 1940, le cabinet comprenait un ministère du Ravitaillement, celui-ci ne devait prendra ses premières véritables mesures qu’à partir de janvier 1941. En effet, le premier titulaire du poste, Max Bonnafous, était aussi ministre de l’Agriculture et consacrait l’essentiel de ses efforts à tenter de s’opposer aux exigences allemandes quant à la livraison d’indemnités en nature, ou à ne leur obéir qu’avec une lenteur toute administrative, ce qui revenait au même pour l’Occupant, pressé qu’il était d’approvisionner gratuitement les garde-manger allemands. Ces réticences lui valurent, au printemps 1941, d’être remercié sans phrases et de voir son ministère coupé en deux et confié à des personnalités plus dociles : le Ravitaillement à Pierre Pucheu et l’Agriculture à Jean-Pierre Mourer (dont la principale préoccupation était d’assurer l’autonomie de l’Alsace, de préférence dans un cadre germanique !).
Les premières mesures significatives concernant le Ravitaillement furent cependant prises dès les premiers jours de 1941, avec la délivrance à partir du 2 janvier des premières « cartes d’alimentation » – que chacun appella évidemment cartes de rationnement. Du point de vue des Français de base, le rôle principal du ministère du Ravitaillement était en effet non de ravitailler, mais de rationner !
La liste des denrées alimentaires touchées s’allongea avec les mois. Le 2 janvier, seuls le pain, les pâtes alimentaires et le sucre étaient touchés, mais dès le 18 février, c’était le tour du beurre, du fromage, de la viande et de la charcuterie, des œufs et de l’huile. En juin, c’était le poisson frais, en juillet, les pommes de terre, le lait et le vin, en août, les légumes secs et la triperie. A certains moments, les légumes frais furent touchés eux aussi.
Fin janvier 1941, la vente du chocolat, du thé et du café était réglementée. Seuls des mélanges agréés comportant une part de plus en plus forte de succédanés pouvaient être vendus. Le café était en général remplacé par la chicorée ou l’orge grillée. La confiserie était interdite, mais, politique nataliste aidant, les mères de famille qui mettent au monde des jumeaux avaient droit à 1,5 kg de dragées !
………
Janvier 1941 fut aussi le mois de la mise en place de tickets de rationnement pour le charbon, selon les besoins des ménages, leur équipement (ou non) en gaz ou électricité pour cuisiner et la présence de vieillard ou d’enfant au foyer.
En février 1941, on rationna les vêtements et autres textiles. Au dessus de 17 ans, aucun bon d’achat n’était délivré, sauf en cas de mariage, grossesse, deuil ou retour de captivité. Une réglementation sévère régissait le volume de la matière première livrée aux fabricants d’habits et les lots d’habits distribués aux commerçants. Pour faire face à la pénurie, des ersatz de tissu très divers firent leur apparition : fabriqués avec de la fougère, des poils de lapin, des crins d’acétate et même des cheveux, dont un décret de janvier 1942 ordonna la récupération.
………
Au cours du premier hiver d’Occupation, les Français avaient encore eu droit à des rations raisonnables : 450 g de beurre et 1 kilo de viande par mois, 350 g de pain par jour. Mais ces quantités allaient diminuer jusqu’à atteindre 150 g de beurre et 400 g de viande par mois et 275 g de pain par jour au début de 1942. Et ce pain était à base d’un mélange de farines où le maïs, la fève, le seigle et l’orge le disputaient au blé, mélange parfois additionné de brisures de riz.
Encore fallait-il trouver des aliments à échanger contre les tickets de rationnement. Le manque de produits était parfois tel que de nombreux coupons n’étaient pas utilisés ! Du coup, faire la queue devint une nécessité, une sujétion, ou parfois un métier : on pouvait gagner 4 à 5 francs de l’heure en remplaçant une personne dans une file d’attente. Par ailleurs, on cultiva à domicile tout ce qui était possible, dans les cours des immeubles, dans des bacs sur les balcons, voire sur les rebords des fenêtres…
Mais ces pauvres roues de secours n’empêchèrent pas que l’hiver 1941-1942 passât à la postérité comme l’Hiver de la Faim.
En effet, la production agricole était gravement atteinte. Rien n’était trop beau pour faire l’éloge de la figure traditionnelle du paysan – le slogan de Laval « la terre, elle, ne ment pas » devint un credo répété jusqu’à usure – mais la réalité était tout autre. Entre les morts, les prisonniers en Allemagne, les blessés graves et les “déménagés”, on estimait qu’il manquait 900 000 agriculteurs par rapport à la situation à l’été 39. La bataille de France s’était poursuivie sur la plus grande partie du territoire, laissant ses stigmates un peu partout. Et la défiance quasi viscérale d’une grande majorité de la population des campagnes envers toute institution lavaliste empêchait ou limitait les transferts de production agricole vers les grandes villes, malgré les opérations de réquisition comme celle qui devait provoquer le massacre de Tulle.
Pire, à la lenteur administrative traditionnelle (encore accrue durant l’Occupation par de nombreuses grèves du zèle) s’ajoutait une lourdeur inédite. C’est ainsi que l’approvisionnement d’une ville était placé au niveau régional sous l’autorité du préfet de région (les régions avaient été créées début 1941), mais rien ne pouvait se faire sans l’accord du préfet de département, du secrétariat d’état aux départements, du directeur départemental du ravitaillement et du directeur régional du ravitaillement. En fonction des régions, tout ravitaillement de quelque importance était encadré militairement par les forces du Ministère de l’Intérieur de Doriot… ou de Darnand. Et bien sûr, à l’arrivée, les Gardes Economiques de Déat mettaient leur marque sur l’opération : sous couvert de contrôles, ils décidaient d’entreposer certaines marchandises parfois pendant des mois, quitte à les laisser pourrir, jusqu’à ce que les autorités locales viennent les réclamer, moyennant compensations financières et autres avantages. Le cas des lots de “Colis de solidarité” envoyés aux villes par les campagnes pendant l’hiver 41-42 est emblématique. Le NEF estimait que 600 000 de ces colis seraient expédiés – en réalité, le chiffre ne dépassera pas les 150 000. Encore la plupart arrivèrent-ils au printemps.
Manque de main d’œuvre, réquisitions massives (de l’occupant et des différentes officines gouvernementales), lourdeur administrative, se combinèrent pour donner des résultats catastrophiques avec l’inefficacité chronique et criante du gouvernement Laval. En effet, si les dissensions entre Laval, Doriot et Déat paralysaient déjà de nombreux secteurs de la vie quotidienne, l’action de Mourer était carrément nocive pour l’agriculture. Et les conséquences de ce dérèglement institutionnel généralisé furent encore aggravées par les difficultés économiques liées à la réforme – ou à la guerre – monétaire menée par Alger.
La combinaison de ces facteurs devait aboutir – conséquence trop prévisible – à la grande catastrophe sanitaire que fut l’Hiver de la Faim en France (mais aussi en Europe). La ration moyenne des Français tomba bien en dessous des besoins théoriques. L’Hiver de la Faim fit plusieurs dizaines de milliers de morts durant les six premiers mois de 1942. Plusieurs années plus tard, les conséquences sanitaires se faisaient toujours sentir…
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Merlock



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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 11:58    Sujet du message: Répondre en citant

Nettement moins glamour, en effet! mais très "ambiance", brrrr!! Shocked
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Anaxagore



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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 14:34    Sujet du message: Répondre en citant

Bien pire que l'OTL, au moins Vichy ne laissait pas mourrir les bons français ( les mauvais c'est une autre histoire).

Je sens que cela va se payer très cher au cours des procès de la fin (faim) de la guerre je vois les titres des journaux : "Pas de pitié pour les affameurs" " Les Français demandent une peine exemplaire". " Ceux qui ont volé le pain de la bouche des Français". Etc...

Dans ce même registre, il ne faut pas oublier le rationnement des produits pharmaceutiques et chimiques. Particulièrement les premiers, leur pénurie à causer la mort de nombreux français en OTL. Là aussi leur manque devrait être plus criant (déménagement d'usines et de réserves de produits divers en AFN ; destructions diverses etc...). On pourrait voir l'apparition d'épidémies choléra, peste (!), scorbut (joint à la difficulté de trouver des produits frais) grippe...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
On pourrait voir l'apparition d'épidémies choléra, peste (!), scorbut (joint à la difficulté de trouver des produits frais) grippe...


Pas d'affollement - choléra et peste dépendent de l'hygiène générale, qui n'est pas trop en danger (il y a toujours le tout à l'égout dans les villes).
Scorbut, oui peut-être, dans certaines régions.
Grippe : pas de vaccin à l'époque, de toute façon... Mais elle est redoutable sur des organismes affaiblis par le manque de nourriture.

En revanche, comme OTL, on observera ces années là une quasi disparition des cirrhoses du foie et, par la suite, un "trou" correspndant à ces années des cancers du poumon, bronchites chroniques, etc...
Hé oui : plus de tabac, beaucoup moins d'alcool...
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Casus Frankie

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Anaxagore



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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

Il faudra que je fouille mais j'ai quelque part deux ou trois recettes de chimie pour obtenir des produits chimiques introuvables pour cause de rationnement à partir de substances usuelles. Cela pourrait être utile pour des récitas sur le quotidien des français.

Sinon, l'essence était rationnée. Mais il était possible d'en obtenir pour certains véhicules prioritaires, comme les ambulances qui n'étaient pas trop contrôlées. En gros, ceux-ci recevaient ce qu'ils demandaient. Aussi ces privilégiés revendaient au marché noir une partie du carburant. Pour éviter cela, les autorités mélangeaient le carburant à colorant inactif. Tout véhicules contrôlé avec de l'essence coloré et non essentiel risquait gros ! Cependant il existait une méthode très simple pour se débarrasser du colorant. Les masques à gaz que de nombreux français avaient acheté, reçu, confectionné etc... pendant la drôle de guerre étaient conçu autour d'un filtre... qui s'était révélé très efficace pour décolorer l'essence. Idée Système D !
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Menon-Marec



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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

Petit problème: le rationnement date de mars 1940, et quelque chose me dit qu'il sera aussi sévère en AFN qu'en Métropole, si ce n'est pire, au moins jusqu'à la mi-41, après le Grand Déménagement.
Par contre, il n'y a pas lieu de gloser sur les risques sanitaires, sauf sur deux points bien documentés, l'accélération des tuberculoses (évidemment plus crucial dans les camps de prisonniers, et bien pire encore pour les déportés), et le ralentissement de la croissance des enfants et adolescents (et des bébés à naître: je sais de quoi je parle, étant né en 1943).
Pour le reste, oui les Français ont eu faim en OTL - et ils n'auront pas davantage faim en FTL, car la densité de l'occupation allemande et l'inefficacité de l'administration Laval ne permettront certainement pas aux Allemands d'accroître les pillages. Et, quitte à décevoir Emmanuel Leroy-Ladurie et à peiner les mânes d'Ambroise Paré, on ne verra pas en France, ni OTL ni FTL, d'aménorrhées de famine...
Amts ainsi que l'on écrit à l'AFP.
M-M.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

L'aggravation de la situation FTL serait liée à l'extension (dans le temps et l'espace) des combats en 40 et au plus grand nombre de bras manquants dans l'agriculture.
Pour la tuberculose, oui bien sûr - mais en effet, surtout dans les camps.
Les carences chez l'enfant : oui évidemment !
Quant aux aménorrhées de famine (celles qu'on voit chez les anorectiques mentales)... ? Peut-être, en petit nombre.
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Casus Frankie

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Archibald



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Messages: 9239

MessagePosté le: Lun Juil 11, 2011 17:45    Sujet du message: Répondre en citant

Texte glaçant. On a l'estomac qui se contracte et des frissons rien que de lire !
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Didi



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Messages: 34

MessagePosté le: Mar Juil 12, 2011 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

A noter que la France métropolitaine ne bénéficiera pas des phosphates nord africains en FTL.
Par ailleurs, les allemands n'attaquant qu'en 42 et allant beaucoup moins loin en Union Soviétique, ils auront moins de possibilité d'affamer l'Est pour leurs propres besoins et risquent en conséquence de pressurer encore plus l'Ouest occupé.
Aussi j'aurais tendance à penser que la situation sera pire qu'en OTL.

Par contre, pour l'Afrique du Nord, les besoins sont nettement plus importants, mais il y a la possibilité d'importer d'Amérique (puis plus tard, il y aura les effets des investissements dans l'agriculture, mais j'imagine que ce sera plus pour 42-43.
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patrikev



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Messages: 1774

MessagePosté le: Mar Juil 12, 2011 19:41    Sujet du message: Répondre en citant

La peste et le choléra sont à craindre en AFN où il y a des foyers endémiques, mais pas trop en Europe qui est très isolée. Le typhus, lui, devrait poser de graves problèmes, surtout pour les prisonniers en Allemagne et surtout pendant la débâcle finale (nous n'en sommes pas là).

En Allemagne, les problèmes de ravitaillement ne se poseront qu'à partir de Barbarossa: jusqu'en mai 42, le Reich peut importer du blé soviétique. Dans les pays occupés, ce sera évidemment beaucoup plus dur.

Le ravitaillement à partir de l'Amérique par des navires neutres a existé OTL pour les prisonniers de guerre occidentaux et pour la Grèce (voir chrono Balkans), il peut prendre un peu plus d'ampleur FTL, mais il n'y a pas de doute que l'Europe vivra des heures très sombres.
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Benoit XVII



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2011 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai quelques problèmes avec ce texte. Le sujet a d'ailleurs déjà été élaboré précédemment.

L'hiver 1940-41 sera dramatique, car la poursuite des combats, l'exode massif des populations des zones céréalières et les destructions systématiques des infrastructures de transport, vont considérablement entraver les moissons en août-septembre 1940.

Par contre l'hiver 41-42 devrait comparativement mieux se dérouler (ce qui est d'ailleurs conforme à ce qui s'est déroulé historiquement): les autorités du NEF et la population se seront mieux organisées, les circuits du marché noir auront été mis en place, le report de Barbarossa va ralentir les besoins en personnel de l'armée et de l'industrie allemandes, etc.

Je verrais donc: hiver 40-41 dramatique, avec émeutes de la faim, grèves ,etc; hiver 41-42 relativement plus clément; hiver 42-43 à nouveau plus difficile et hiver 43-44 dramatique à nouveau avec les combats qui ont repris sur le sol français, campagnes de bombardement des Alliés sur les infrastructures de transport, effondrement de l'administration de la NEF, pillages systématiques des Allemands, etc.
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Xgentis



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Messages: 127
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MessagePosté le: Lun Jan 09, 2012 16:40    Sujet du message: Répondre en citant

Quand est-il de la situation alimentaire en Belgique sachant qu'elle depend d'importation?
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Abraham



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MessagePosté le: Jeu Juil 23, 2015 09:05    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais gardé quelques liens sur le rationnement durant la guerre 39-45,je les mets en lien,si ça peut servir pour un autre texte.

Ce site donne quelques explications et indications sur le rationnement en France durant la 2° G.M (il y a aussi sur la 1° G.M):

http://www.nithart.com/fr39-45.htm

Ce site est sur le rationnement en Angleterre durant la WW2:

http://www.primaryhomeworkhelp.co.uk/war/rationing.htm
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Dimitri Jerzmanowski



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MessagePosté le: Mar Juil 28, 2015 09:49    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais vu une sorte de documentaire sur la BBC,c'était une reconstitution de la vie des civils britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale notamment les alertes aériennes et le rationnement avec des produits/marques de l'époque quand elle existaient encore,c'était pas mal.
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sting01



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MessagePosté le: Mer Juil 29, 2015 07:15    Sujet du message: Répondre en citant

Un temoignage de premiere main, de la bouche de Jean Nohain un dimanche au alentour de 15.00 au debut des annees 60 : Manger de la vache enragee vous nous dites? Moi, Monsieur, comme des millions de francais je l'ai faits, litteralement, en 40!

Je crois d'ailleur que ceci a ete mis dans la compilation faites sur Jean Nohain (toujouts trouvable avec Winmx).
_________________
La can can-can, cancouillote,
c'est pas fait pour les francois.

Anscarides je suis ne,
heritier de la Comte je serai.
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