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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Sep 23, 2025 14:08 Sujet du message: Asie-Pacifique, Août 1944 |
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Bon – dans ce qui suit [sur tout le mois d'août en Asie-Pacifique], il y a des textes de Patzekiller, mais aussi de Wings, d'Anaxagore, de Hendryk, de Wil Coyote, de Loïc, de Capu Rossu, et il est bien possible que j'en oublie !
J'ai essayé de tout faire tenir ensemble…
1er août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Khota Bharu – Le port et, un peu plus loin, l’aérodrome de cette ville frontalière sont à nouveau pris à partie par les Wellington des Sqn 215, 216 et 1st BVAS. Cependant, le radar japonais a signalé l’approche des gros bimoteurs et plusieurs Ki 45 ont décollé. Les bombardiers arrivent cependant à bombarde leurs objectifs, mais deux des leurs sont abattus. La chasse de nuit japonaise, bien qu’encore balbutiante, devient de plus en plus gênante dans ce secteur. A la radio, la Rose de Tokyo vante les exploits des Dragons de Malaisie, affirmant que ces chasseurs ont réussi à abattre pas moins de 20 bombardiers ennemis et promettant la mort aux prochains assaillants.
Au sein des squadrons alliés, on sait que l’époque où les opérations nocturnes étaient des “milk runs” est désormais révolue. Un rapport envoyé à Londres demande des renforts et les moyens de lutter contre cette nouvelle menace.
Campagne d’Indonésie
Opération Stoker
Sumatra – Alors que, toute la journée, la côte sud de l’île est la cible des B-25 et des P-38 basés aux Andaman, les Burma Banshee mènent un sweep au-delà de Medan, sur la côte nord de l’île, sans rencontrer d’opposition. Depuis quelque temps déjà, les rapports notent la disparition du 24e Sentai. A Bombay, on est fort satisfait de la tournure que prennent les choses. En effet, une des conditions préalables au retour de la Navy dans “l’entonnoir” était de nettoyer les côtes de toute présence aérienne menaçante : cela semble aujourd’hui chose faite, du moins pour la rive ouest. L’aviation de l’Armée impériale a cependant encore des crocs sur la rive malaise, comme en témoignent les pertes subies lors d’Iceberg. Il va falloir s’en occuper promptement.
Campagne du Pacifique Sud
Dernière marche avant les Philippines
Hollandia [Aujourd'hui Jayapura] (Nouvelle-Guinée) – Une conférence interalliée capitale réunit les principaux acteurs du théâtre Pacifique autour de Chester Nimitz, CinCPac, venu de Pearl Harbor pour l’occasion. Sont aussi présents le général Wainwright, commandant en chef des troupes alliées sur ce théâtre, et les généraux Smith (chef de l’Amphibious Corps), Geiger (Marine Corps) et Kenney (forces aériennes alliées), ainsi que les amiraux Halsey, Spruance, Lockwood, Mitscher et Oldendorf.
Mais s’il y a beaucoup d’Américains, deux autres Alliés sont représentés. Le général Thomas Blamey (commandant en chef des forces australiennes) est accompagné des généraux Berryman (IInd ANZAC Corps), Bridgeford (3rd Australian Infantry), Savige (New Guinea Force) et Workman (1st Fijian Infantry), ainsi que de l’amiral John Collins (Australian Pacific Squadron). Enfin, les Pays-Bas sont représentés par les généraux Breemouer (2e Division du KNIL) et Van Oyen (commandant en chef des Armées néerlandaises en Indo-Pacifique), ainsi que par l’amiral Conrad Helfrich (ABDAF-Float).
Le premier point de l’ordre du jour est la situation en Nouvelle-Guinée. Les forces japonaises se sont retranchées à l’extrémité est de l’ile, sauf pour une grosse poche aux environs d’Aitape, sur la côte nord. On ne va pas aller gaspiller des hommes et du matériel pour aller les chercher. Wainwright et Blamey s’accordent sur la fin des opérations offensives en Nouvelle-Guinée. Seules des reconnaissances en force seront organisées, réduisant progressivement le périmètre japonais.
Tous les regards sont à présents tournés vers les Philippines et les opérations nécessaires avant de s’en prendre à elles. Après la chute de Saipan, Guam, Tinian et Morotai, les avis divergent. Halsey voudrait bien attaquer Palau, prendre Koror, Angaur et Peleliu. Cependant, avec la prise de Timor et la présence accrue de forces européennes dans la zone, les impératifs politiques ont changé.
Nimitz et Van Oyen désignent Manado, à la pointe nord de l’île de Sulawesi (la longue île indonésienne à l’est de Bornéo). Cette ville a 70 000 habitants et dispose de plusieurs terrains d’aviation. De plus, la ville voisine, Bitoeng possède des facilités pouvant déjà accueillir des sous-marins, ce qui permettrait de ravitailler les navires opérant autour des Philippines et de Tawi-Tawi. De plus, cela fermerait définitivement la mer des Moluques aux Japonais, qui auraient dès lors d’énormes difficultés pour ravitailler Java. En effet, depuis la libération de l’Indochine, leurs convois doivent longer la cote de Palawan et de Bornéo et font de belles cibles pour les sous-marins alliés. Couper la route du détroit de Macassar et de la mer des Moluques rendrait le ravitaillement de Java et même de Singapour extrêmement périlleux.
De plus, l’argument politique est massif. Depuis la conquête de Timor, la KNIL a pu développer ses capacités de renseignements et créer un réseau d’informateurs dans la région. Et si la présence japonaise était naguère tolérée sur Sulawesi, cette île est à présent devenue une des capitales de la Résistance locale, avec Ambon. Celle-ci est tellement infestée de guérillas que les Japonais ont dû y envoyer des renforts, de Sulawesi justement. S’emparer de l’extrémité nord de Sulawesi isolerait ainsi Halmahera, empêchant les raids vers Morotai, argument auquel Nimitz et Wainwright ne sont pas insensibles. De plus, le lieutenant Van Daalen et le lieutenant De Jong ont pu organiser sur Sulawesi un important groupe de Résistance, bien soutenu depuis Timor. Ces soldats qui ont échappé à la capture par les Japonais en 1942 ont pu organiser un groupe d’environ 1 500 combattants, dont l’aide sera cruciale pour reprendre Manado.
Malgré les protestations d’Halsey, Nimitz approuve le projet de Van Oyen, qui reçoit également le soutien des Australiens et de l’amiral Lockwood. Reste à trouver un nom pour l’opération. « Si on trace une ligne vers notre objectif final, muse Wainwright… « Voyons, Hollandia, Sansapor, Morotai, Manado… Manille ! Cela dessine un uppercut. Je propose donc : opération Uppercut ! » Nom accepté par tous.
On ne va pas lésiner sur les moyens. Le général Kenney fera parler la poudre avec ses bombardiers, qui vont bombarder Ambon, Manado, Halmahera, Mindanao et Palau pendant plusieurs semaines. Il s’agit de disperser les défenseurs et de les faire s’interroger quant à la cible de la prochaine opération alliée. De fait, tout le commandement japonais s’attendra à ce que Peleliu soit l’objectif !
Les squadrons de Kenney vont recevoir le renfort de plusieurs groupes alliés, qui vont se rebaser à Manado sitôt les terrains locaux contrôlés. Cette “Manado Air Force” comprendra les Sqn 30 RAAF (Beaufighter), Sqn 2 RAAF (B-25), Sqn 75 RAAF (P-40), Sqn 20 RNZAF (F4U Corsair) et Sqn 120 KLu (P-40). Ces formations viendront d’Aitape, Morotai, Hollandia et Port Moresby une fois la zone sécurisée.
Pour les unités terrestres affectées à Uppercut, les Américains vont mettre le paquet. Wainwright confie au IIIrd Amphibious Corps (Holland M. Smith) la tache de sécuriser Manado et ses terrains d’aviation. Le général Roy S. Geiger commandera les troupes au sol, soit deux divisions : la 1st Marine Blue Diamond (William H. Rupertus) et la 81st Infantry Wildcat (Paul Mueller), qui devra aussi sécuriser l’île de Sangihe, toute proche.
La tâche de libérer Bitoeng sera confiée aux Australiens. La 3rd Division Lae (William Bridgeford) a montré sa valeur à Noemfoor. La 1st Australian Parachute Brigade sera chargée de s’emparer de l’aérodrome de Manado et de le tenir avant l’arrivée des Marines. Les paras iront ensuite soutenir les efforts des hommes de Bridgeford vers le sud. La 2e Division du KNIL, formée à partir de jeunes Hollandais évacués d’Indonésie et jugés trop tendres pour les opérations au Timor et d’Indonésiens (et même de Portugais !) venus du Timor libéré, sera débarquée dans un second temps. C’est elle qui devra continuer les opérations sur Sulawesi. Enfin, le 1st Fijian Infantry Regiment débarquera sur l’ile de Lembeh, afin de neutraliser les positions japonaises en face de Bitoeng. On espère que la Résistance locale jouera un rôle important.
En tout, plus de 80 000 hommes (47 000 Américains, 22 000 Australiens, 10 000 Néerlandais et Indonésiens et 3 000 Fidjiens, Samoans et Tongiens) vont participer à Uppercut. En face, les services de renseignement américains s’attendent à ce que les Japonais alignent 20 à 30 000 hommes. Leur estimation la plus basse n’est pas fausse, les Japonais alignent bien 20 000 hommes… mais pour toute l’île de Sulawesi. La région de Manado ne compte pas plus de 10 000 soldats, dont la plupart n’ont jamais vu le feu…
La date du début de l’opération est décidée : le débarquement aura lieu le 15 août. Les unités seront activées et acheminées à partir du 4 août (notamment la 1st Marine Division, stationnée à Guadalcanal).
Enfin, tout ce monde recevra un soutien naval. Cette tâche sera confiée à la 3rd Fleet (Halsey), et plus particulièrement à la Task Force 38 (Mark Mitscher). Soit une dizaine de grands porte-avions et six ou sept porte-avions légers ! Par ailleurs, l’opération verra le premier engagement de l’Australian Pacific Squadron et les sous-marins néerlandais (chargés de patrouiller autour de Manado) recevront le soutien des sous-marins de l’amiral Lockwood en cas de sortie (improbable) de la flotte japonaise.
A la fin de la réunion, Wainwright espère bien débarquer aux Philippines avant octobre !
Interdiction navale et aérienne
Mer de Banda – En patrouille au large de Sulawesi, le sous-marin hollandais HrMs O-21 repère un petit convoi japonais se dirigeant vers Manado. Le sous-marin décoche une salve qui frappe le transport de troupes Seia Maru, qui assurait la liaison Macassar-Manado. Le navire coule, emportant 58 soldats et 22 marins.
Plus tard dans la journée et dans la même région, des B-25 Américains opérant de Morotai coulent le transport auxiliaire Sekino Maru.
Campagne du Pacifique Central
Interdiction navale et aérienne
Au large de Yangjiang – Naviguant aux premières lueurs du jour en direction de Hainan, le cargo Tientsin Maru est surpris par des B-25 belges opérant de Canton. Le navire est touché par deux bombes et coule lentement ; trois membres d’équipage sont tués.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – L’artillerie de la 41e DI-US et celle de la 38e Division chinoise continuent de marteler méthodiquement les positions japonaises sur l’île de Hong Kong. Une amélioration momentanée des conditions météorologiques permet même de faire intervenir les bombardiers : 21 B-24 du 68e Composite Wing, volant à 2 000 mètres d’altitude seulement, interviennent peu avant midi, puis, après avoir été refaire provision de bombes à Canton, renouvellent l’opération cinq heures plus tard. Seule une DCA clairsemée leur répond. Le premier raid s’effectue sans pertes, mais au deuxième, un Liberator malchanceux s’écrase en mer dans Port Shelter – seuls trois des membres d’équipage parviennent à l’évacuer à temps.
Au sol, les Alliés achèvent la constitution de deux nouvelles flottilles improvisées, l’une à Tsim Sha Tsui et l’autre à Junk Bay – pour l’essentiel des esquifs civils que les vétérans des opérations Dragon et Overlord trouveraient risibles, mais qui, heureusement, n’auront qu’un bras de mer d’un kilomètre de largeur à traverser.
Pilonnées sans relâche par les obus et les bombes, les forces japonaises se préparent à l’inévitable débarquement allié du mieux qu’elles peuvent. De son QG récemment installé dans la caserne de Mount Austin, le lieutenant-général Tanaka ne commande plus qu’à quelques milliers d’hommes : la 8e Brigade d’Infanterie indépendante, les 592e, 595e et 597e Bataillons de la 131e Division, et une poussière d’unités plus ou moins décimées… Tout ce qui reste de la 23e Armée après plus de cinq mois de combats !
Badachu, côté belge
Junk Bay (Hong Kong) – Les membres du 1er Bataillon de la 1ère Brigade de la Force Publique observent la constitution d’une flotte de débarquement pour le moins originale. Des jonques et autres esquifs civils…
– Nous allons vraiment grimper là-dessus, mon lieutenant ? demande le sergent N’Zulu.
– Oui Donatien, répond le lieutenant Van Himpe. Heureusement, ce n’est pas la mer du Nord que nous devons traverser ! Il n’y a qu’un kilomètre à faire. Comment vont tes hommes ?
– Ils attendent, mon lieutenant. Pas trop rassurés, mais on verra…
– Et tes exilés du 9e de Ligne, qui n’aimaient pas entendre parler français ?
– Ils ont compris que les Japonais ne faisaient pas la différence entre un Flamand et un Wallon ! Et puis…
– Et puis ?
– Le fait d’être dans un bataillon qui mélange le français et le flamand avec pas mal de swahili les fait réfléchir !
Un peu plus loin, le soldat Devrieze, originaire d’Anvers, qui fait à présent partie de la section de N’Zulu, observe le bras de mer. Quelle connerie il avait faite, plus d’un an avant, dans ce pub anglais ! Et cette connerie l’a envoyé à l’autre bout du monde alors qu’en ce moment, des copains plus malins rentrent à la maison. Le colonel du 9e de Ligne avait été très sévère… Mais après un an passé à lutter contre la jungle et contre les Japonais, des vrais zots fanatiques, Devrieze avait eu le temps de réfléchir.
Van Hoijdonck, un exalté du VNV, devait son affection en Asie à cette orientation politique. Il avait insulté les Wallons durant tout le trajet entre l’Angleterre et l’Inde. Sa tête quand il avait vu qu’il serait commandé par un Congolais ! Ça avait failli mal finir. Mais il s’était bien vite calmé quand il avait découvert la jungle. Le sergent N’Zulu avait fait de lui l’éclaireur de la section et au bout d’une semaine, Van Hoijdonck était devenu nettement plus calme. Un brave ket, finalement, ce sergent !
Et puis… Il y avait eu le premier contact avec les Japonais. L’horreur ! En Europe, on se tuait, mais pas comme ça ! Il comprenait pourquoi on leur disait de garder une dernière grenade ou une dernière balle pour soi, au cas où… Deux fois, ils en étaient venus au corps à corps. Il avait fallu se dégager à coups de baïonnette, en sentant le souffle de l’ennemi quand vous lui enfonciez l’arme dans le corps. Van Hoijdonck en était mort… Tout ça pour avoir écouté la propagande nationaliste !
C’est certain, s’il s’en sort vivant et qu’il revoit le pays, Devrieze n’écoutera plus ces politiciens qui veulent détruire la Belgique. En plus, il avait vu le respect des autres nations, des Anglais, des Indiens, des Français, des Vietnamiens, envers les Belgo-Congolais. Ça, il ne l’oublierait pas !
– Qu’est-ce que tu regardes, Fonske ? interroge le caporal Tommelein.
– La mer ! Je pense que demain on va prendre le bateau, répond Devrieze. Enfin, si on peut appeler ça un bateau !
– Au moins l’artillerie et l’aviation font le boulot, ça tire depuis ce matin… Ça doit les secouer, là-bas.
– Parce que tu trouves que l’artillerie et l’aviation, ça a souvent gêné les Japonais ?
– Non, en effet…
2 août
Campagnes de Malaisie et d’Indonésie
Opération Mary
Khota Bharu – A la suite des pertes subies la veille par le Far East Bomber Command, la mission d’interdiction navale du jour a été déprogrammée. A la place, les escadrilles indiennes (Sqn 2 RIAF, Sqn 3 et 4 BVAS) s’en prennent aux terrains autour de Khota Baru pour traquer les “Nick” du 21e Sentai.
Arrivant à basse altitude, les attaquants ne laissent qu’un préavis des plus réduits aux défenseurs japonais, qui se retrouvent en infériorité numérique face aux Banshee indiens. Quatre Ki-45 sont abattus contre un seul bimoteur allié. Deux des Beaumont sont abattus par la DCA, mais les appareils birmans accomplissent efficacement leur mission. Le Sqn 3 commence par neutraliser les postes de tir ennemis à la parafrag, permettant au Sqn 4 de cibler efficacement la piste principale et les installations. Pendant ce temps, le Sqn 3 se regroupe pour une passe au 20 mm, tandis que les autres Beaumont mitraillent les pistes de desserrement repérées à quelques kilomètres de là.
Opération Stoker
Penang – Ce port du nord de la Malaisie est attaqué par les B-24 du 7th BG, escorté par les P-47 du 33rd FG. Prévenus par leur radar, les Nakajima Ki-44 Shoki (Tojo) du 3e chutai du 50e Sentai ont eu le temps de décoller et de s’assurer l’avantage de l’altitude. Ils ont aussi fait appel au 2e chutai, basé 80 kilomètres au sud.
Bénéficiant de l’avantage d’altitude et de vitesse, les Shoki du 3e chutai peuvent abattre deux B-24 lors de leur première passe, avant d’essayer de se regrouper pour faire face aux P-47 qui les poursuivent, tandis qu’arrivent du sud les chasseurs du 2e chutai. Mais les B-24 ne vont pas se retrouver seuls face à ces nouveaux adversaires, car une trentaine d’autres Thunderbolt, anglais ceux-ci (Sqn 113 et 135), interviennent. Ces renforts, malgré leur retard, surprennent totalement les Japonais, qui doivent combattre en infériorité numérique et en ordre dispersé. Six Ki-44 sont abattus contre deux P-47, les bombardiers accomplissant leur mission sans autre perte.
Interdiction navale
Balikpapan – A l’entrée du port indonésien, le cargo Toso Maru n° 1 est coulé par le sous-marin britannique HMS Strongbow. Cependant, le cargo était parti de Singapour à vide : les pertes matérielles (en dehors du navire lui-même !) sont négligeables.
Campagne du Pacifique Central
Interdiction navale
Au large de Nagoya – Même dans les eaux japonaises, les navires ne sont pas en sécurité. A seulement 1 900 mètres des côtes, le cargo Konei Maru (ex-Furiere Consolini italien) est torpillé par l’USS Tautog et coule. Onze marins sont tués.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Prévu pour aujourd’hui, le débarquement allié sur l’île de Hong Kong doit être reporté pour cause de météo exécrable, laquelle empêche également l’intervention de l’aviation. L’artillerie, elle, continue son pilonnage.
3 août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Kuala Lumpur – Cette nuit, les ateliers de réparations de la gare de triage sont la cible de plus de cinquante Halifax des Sqn 458, 462, 544 et 624. D’abord, les Mosquito du Sqn 544 marquent la zone et bientôt un vrombissement puissant, devenu bien trop familier aux habitants, grandit dans les ténèbres. Alors que les bombardiers approchent, un éclair illumine le ciel. Les Toryu du 21e Sentai s’essaient à une nouvelle technique : quelques-uns ont grimpé pour lâcher de très haut des fusées éclairantes afin de permettre aux autres d’apercevoir les bombardiers. Mais un seul Halifax est endommagé – il ralliera le sud de la Birmanie sur deux moteurs, avec plusieurs blessés à bord. Cependant, en dépit de ce que peuvent dire certains équipages à peine arrivés d’Europe, la Malaisie est de moins en moins une destination touristique.
Campagne d’Indonésie
Opération Stoker
Sumatra – Tout le 80th FG mène un nouveau sweep le long de la côte nord de l’île. Cependant, il doit se contenter de mitrailler des objectifs d’opportunité. Le départ du 24e Sentai a laissé une supériorité aérienne totale aux Alliés dans ce secteur.
Campagne du Pacifique Sud
Interdiction navale
Mer des Moluques – L’activité contre Sulawesi continue, que ce soit en mer ou sur terre. Aujourd’hui, le poseur de filets auxiliaire Seiko Maru a la mauvaise idée de tenter de relier de jour Pulau Taliabu et Halmahera. Le sous-marin HrMs O-21, vigilant, ne lui laisse aucune chance. 58 passagers et membres d’équipage sont tués.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Au petit matin, le temps à peu près calme et relativement découvert permet à l’opération amphibie alliée de commencer. Sous une couverture aérienne fournie par les B-25 de la CAFP et du 68e Composite Wing et par des P-38 de la ROCAF, les premiers éléments de la 11e East African Division débarquent à Bowrington, tandis que la 41e DI-US et la Force Publique traversent le détroit de Lei Yue Mun pour s’emparer d’Aldrich Bay.
L’artillerie japonaise ne peut guère menacer la noria de jonques, péniches et barcasses variées. Elle est en effet réduite à quelques batteries de canons de campagne qui, dès qu’elles se dévoilent, se retrouvent prises pour cibles par les avions d’appui au sol alliés.
Le fort de Lei Yue Mun, bâti par les Britanniques à la fin du XIXe siècle et à présent occupé par une garnison japonaise, concentre l’attention de l’artillerie de la 38e Division chinoise, qui fait taire les quelques canons qui y restaient. En effet, les pièces lourdes du fort avaient été envoyées renforcer la ligne Kin-Yama. L’artillerie de la 38e Division sera d’ailleurs la seule participation chinoise à la prise de l’île – façon pour Tchang de signifier que, puisque les Britanniques tiennent à ce bout de terre, ils n’ont qu’à s’en occuper, avec leurs amis occidentaux. Les soldats chinois ont fait leur devoir en participant à la prise de Kowloon !
Cependant, dès que les soldats britanniques, américains et belges ont pris pied sur l’île, ils doivent faire face à un feu nourri d’armes légères et de mortiers. Plusieurs heures de combats sanglants sont nécessaires pour sécuriser les têtes de pont.
Badachu, côté belge
Junk Bay (Hong Kong) – La section du sergent N’Zulu a embarqué sur une jonque qui traverse le détroit de Lei Yue Mun. A l’avant, on a installé une .50 pour couvrir le débarquement. En l’air, les Mustang de la CAFP veillent au grain. Devrieze tient son BAR fermement – tout en essayant de ne pas vomir… Il observe Aldrich Bay, leur destination, qui se rapproche…
Soudain, la jonque touche terre, les hommes débarquent en pataugeant et sont tout de suite pris sous un feu d’armes légères. L’assaut est sanglant. Comme à leur habitude, les Japonais se font tuer sur place. Il faut réduire chaque point d’appui à coups de grenade.
Les hommes de Gilliaert doivent prendre le fort de Lei Yue Mun. Le commandant du bataillon a été clair : il faut dégager le chemin pour les lance-flammes. Ce n’est qu’avec ça qu’on délogera les Japs des épais murs du fort ! |
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le poireau

Inscrit le: 15 Déc 2015 Messages: 1572 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Sep 23, 2025 15:34 Sujet du message: |
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Petites précisions que je voudrais formuler concernant l'organisation et le commandement des forces alliées dans le Pacifique suite à des discussions que l'on a pu avoir en interne.
Tout d'abord le positionnement de Chester Nimitz dont la fonction de CINCPAC recouvre en réalité un double commandement : Nimitz est à la fois le commandant de la Flotte du Pacifique (c'est à dire de l'ensemble des moyens de l'US Navy dans le Pacifique) et le commandant-en-chef du théâtre d'opération Pacifique (c'est à dire le chef de l'ensemble des forces armées américaines, Navy et Army confondues, dans le Pacifique). Ceci en fait plus ou moins le pendant d'Eisenhower. Il n'y a pas FTL de théâtres Pacifique central et Pacifique sud-ouest distincts mais bien un seul et unique PTO (tout comme il n'y a à la même date qu'un seul et unique ETO).
De ce fait Jonathan Wainwright n'est pas exactement le commandant en chef des forces alliées sur le théâtre (comme pouvait l'être MacArthur OTL), il est en réalité le commandant de la 6th Army U.S. (qui regroupe certes à cette date l'ensemble des forces terrestres américaines du sud Pacifique).
Il y a un grand absent dans le texte : Walter Krueger. C'est en fait lui qui dirige l'état-major qui coordonne l'action de l'ensemble des forces alliées du Pacifique sud-ouest. En toute logique le commandement d'Uppercut devrait lui échoir.
Compte tenu des opérations en cours en Chine et de celles en préparation aux Philippines, il manque assurèment un échelon dans la chaîne de commandement américaine : celui d'un véritable commandant des forces de l'US Army sur le PTO qui pourrait coordonner l'ensemble des moyens et des opérations et agir en adjoint de Nimitz. Mais celui-ci sera bientôt désigné. _________________ “Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon) |
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Wings

Inscrit le: 11 Mar 2022 Messages: 913 Localisation: U.S.A
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Posté le: Mar Sep 23, 2025 15:34 Sujet du message: |
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Petites corrections pour le 1er Aout et la Conférence d'Hollandia:
- Appeler Hollandia Jayapura est un peu tot, je ne veux pas trop révéler de choses, mais le nom d'Hollandia perdurera plus longtemps qu'OTL.
- La 3rd Infantry Division (AUS) est nommée Messines-Lae.
- Le régiment parachutiste qui sera engagé sera l'un de ceux de la 11th Airborne Division "Arctic Angels" (Joseph M. Swing), et non pas l'Australian Parachute Brigade qui combat en ce moment a Hong Kong. _________________ "It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Sep 23, 2025 15:42 Sujet du message: |
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1) Jayapura : j'ignorais, je corrige en conséquence.
2) Messine : pourquoi donc, en FTL ?
3) Noté, je précise. _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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Wings

Inscrit le: 11 Mar 2022 Messages: 913 Localisation: U.S.A
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Posté le: Mar Sep 23, 2025 15:50 Sujet du message: |
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Messines avec un S. Lieu des haut-faits de la 3rd Australian Division pendant...la 1ere GM!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Messines_(1917) _________________ "It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II |
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Monomaker

Inscrit le: 04 Juin 2023 Messages: 327 Localisation: Nantes
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 01:15 Sujet du message: |
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| Casus Frankie a écrit: | 1er août
Campagne du Pacifique Sud
Dernière marche avant les Philippines
Hollandia [Aujourd'hui Jayapura] (Nouvelle-Guinée) –
Le premier point de l’ordre du jour est la situation en Nouvelle-Guinée. Les forces japonaises se sont retranchées à l’extrémité est de l’ile, sauf pour une grosse poche aux environs d’Aitape, sur la côte nord. On ne va pas aller gaspiller des hommes et du matériel pour aller les chercher.
Cette ville a 70 000 habitants et dispose de plusieurs terrains d’aviation. De plus, la ville voisine, Bitoeng possède des facilités pouvant déjà accueillir des sous-marins, ce qui permettrait de ravitailler les navires opérant autour des Philippines et de Tawi-Tawi. De plus, cela fermerait définitivement la mer des Moluques aux Japonais, qui auraient dès lors d’énormes difficultés pour ravitailler Java. En effet, depuis la libération de l’Indochine, leurs convois doivent longer la cote de Palawan et de Bornéo et font de belles cibles pour les sous-marins alliés. Couper la route du détroit de Macassar et de la mer des Moluques rendrait le ravitaillement de Java et même de Singapour extrêmement périlleux. |
- à l'extrémité ouest
- mauvaise traduction de l'anglais, à remplacer par infrastructures portuaires
- C'est très exagéré de dire que la fermeture de la mer des Moluques va créer des énormes difficultés pour ravitailler Java. Le passage entre Halmahera et Sulawesi n'est pas du tout une route maritime importante pour les japonais surtout pour ravitailler Java, une des rares destinations intéressantes étant Céram et ses champs pétrolifères. Ensuite la libération de l'Indochine ne va pas obliger les convois à longer la côte de Palawan et de Bornéo car ils pourront traverser la mer de Chine méridonale en traversant les archipels des Spratley, des Natuna et des Riau pour aller vers Singapour (voir les 2 grosses lignes rouges au milieu de la South China Sea avec celle plus fine logeant Bornéo). Enfin, ce n'est pas parce que les alliés vont contrôler Menado que le détroit de Makassar sera automatiquement coupé, cela demandera du temps et ne se fera pas en un claquement de doigts. Et quand bien même le détroit serait coupé que le ravitaillement de Java et de Singapour ne sera pas extrêmement périlleux mais juste un peu plus périlleux.
- Makassar
Sinon pourquoi les australiens se sont-ils mis à accoler des noms à leurs divisions ? Je n'ai pas souvenir qu'il l'ai fait OTL. |
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JPBWEB

Inscrit le: 26 Mar 2010 Messages: 5163 Localisation: Thailande
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 03:58 Sujet du message: |
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| Wings a écrit: | Messines avec un S. Lieu des haut-faits de la 3rd Australian Division pendant...la 1ere GM!
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Messines (en néerlandais Mesen) est une ville située dans la Région flamande de Belgique, en Province de Flandre-Occidentale (région du Westhoek).
Il s'agit d'une des communes flamandes offrant des facilités linguistiques à sa minorité francophone. _________________ "L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10476 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 07:44 Sujet du message: |
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| Citation: | | Les bombardiers arrivent cependant à bombarder leurs objectifs |
Coquille + redite
| Citation: | Prévenus par leur radar, les Nakajima Ki-44 Shoki (Tojo) du 3e chutai du 50e Sentai ont eu le temps de décoller et de s’assurer l’avantage de l’altitude. Ils ont aussi fait appel au 2e chutai, basé 80 kilomètres au sud.
Bénéficiant de l’avantage d’altitude et de vitesse, les Shoki du 3e chutai peuvent abattre deux B-24 lors de leur première passe, avant d’essayer de se regrouper pour faire face aux P-47 qui les poursuivent, tandis qu’arrivent du sud les chasseurs du 2e chutai. |
chutai => Chutai _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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John92
Inscrit le: 27 Nov 2021 Messages: 1469 Localisation: Ile de France
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 08:52 Sujet du message: |
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1er août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Khota Bharu [/b]–
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Les bombardiers arrivent cependant à bombarde leurs objectifs, mais deux des leurs sont abattus (descendus). La chasse de nuit japonaise, bien qu’encore balbutiante, devient de plus en plus gênante dans ce secteur. A la radio, la Rose de Tokyo vante les exploits des Dragons de Malaisie, affirmant que ces chasseurs ont réussi à abattre pas moins de 20 bombardiers ennemis et promettant la mort aux prochains assaillants.
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Campagne du Pacifique Sud
Dernière marche avant les Philippines
Hollandia [Aujourd'hui Jayapura] (Nouvelle-Guinée) –
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On ne va pas aller (à supprimer ?) gaspiller des hommes et du matériel pour aller les chercher.
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Cette ville a 70 000 habitants et dispose de plusieurs terrains d’aviation. De plus, la ville voisine, Bitoeng possède des facilités pouvant déjà accueillir des sous-marins, ce qui permettrait de ravitailler (d’approvisionner ?) les navires opérant autour des Philippines et de Tawi-Tawi. De plus, cela fermerait définitivement la mer des Moluques aux Japonais, qui auraient dès lors d’énormes difficultés pour ravitailler Java. En effet, depuis la libération de l’Indochine, leurs convois doivent longer la cote de Palawan et de Bornéo et font de belles cibles pour les sous-marins alliés. Couper la route du détroit de Macassar et de la mer des Moluques rendrait le ravitaillement de Java et même de Singapour extrêmement périlleux.
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Reste à trouver un nom pour l’opération. « Si on trace une ligne vers notre objectif final, muse ( ????) Wainwright… « Voyons, Hollandia, Sansapor, Morotai, Manado… Manille ! Cela dessine un uppercut. Je propose donc : opération Uppercut ! » Nom accepté par tous.
On ne va pas lésiner sur les moyens. Le général Kenney fera parler la poudre avec ses bombardiers , qui vont bombarder (s’en prendront à/attaqueront/harcèleront ?) Ambon, Manado, Halmahera, Mindanao et Palau pendant plusieurs semaines. Il s’agit de disperser les défenseurs et de les faire s’interroger quant à la cible de la prochaine opération alliée. De fait, tout le commandement japonais s’attendra à ce que Peleliu soit l’objectif !
Les squadrons de Kenney vont recevoir (recevront ? ) le renfort de plusieurs groupes alliés, qui vont (iront – variant de précédent - ) se rebaser à Manado sitôt les terrains locaux contrôlés.
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La 2e Division du KNIL, formée à partir de jeunes Hollandais évacués d’Indonésie et jugés trop tendres pour les opérations au Timor et d’Indonésiens (et même de Portugais !) venus du Timor libéré, sera débarquée (interviendra/sera engagée ? ) dans un second temps. C’est elle qui devra continuer les opérations sur Sulawesi. Enfin, le 1st Fijian Infantry Regiment débarquera sur l’ile de Lembeh, afin de neutraliser les positions japonaises en face de Bitoeng.
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Enfin, tout ce monde recevra un soutien naval. Cette tâche sera confiée à la 3rd Fleet (Halsey), et plus particulièrement à la Task Force 38 (Mark Mitscher). Soit une dizaine de grands porte-avions et six ou sept porte-avions légers ! Par ailleurs, l’opération verra le premier engagement de l’Australian Pacific Squadron et les sous-marins néerlandais (chargés de patrouiller autour de Manado) recevront le soutien (l’appui/le renfort ?) des sous-marins de l’amiral Lockwood en cas de sortie (improbable) de la flotte japonaise.
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Interdiction navale et aérienne
Mer de Banda –
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Le navire coule (sombre), emportant 58 soldats et 22 marins.
Plus tard dans la journée et dans la même région, des B-25 Américains opérant de Morotai coulent (envoient par le fond – variante du précédent - ) le transport auxiliaire Sekino Maru.
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Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – L’artillerie de la 41e DI-US et celle de la 38e Division chinoise continuent de marteler méthodiquement les positions japonaises sur l’île de Hong Kong. Une amélioration momentanée des conditions météorologiques permet même de faire intervenir (sortir/décoller ?) les bombardiers : 21 B-24 du 68e Composite Wing, volant à 2 000 mètres d’altitude seulement, interviennent peu avant midi, puis, après avoir été refaire provision de bombes à Canton, renouvellent l’opération cinq heures plus tard.
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2 août
Campagnes de Malaisie et d’Indonésie
Opération Mary
Khota Bharu –
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Quatre Ki-45 sont abattus contre un seul bimoteur allié. Deux des Beaumont sont abattus (descendus ?) par la DCA, mais les appareils birmans accomplissent efficacement leur mission.
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Opération Stoker
Penang – Ce port du nord de la Malaisie est attaqué par les B-24 du 7th BG, escorté (escortés ?) par les P-47 du 33rd FG.
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Interdiction navale
Balikpapan – A l’entrée du port indonésien, le cargo Toso Maru n° 1 est coulé par le sous-marin britannique HMS Strongbow. Cependant, le cargo (il ?) était parti de Singapour à vide : les pertes matérielles (en dehors du navire lui-même !) sont négligeables.
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Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong –
…
Les soldats chinois ont fait leur devoir en participant à la prise de Kowloon !
Cependant, dès que les soldats (troupes ?) britanniques, américains et belges ont pris pied sur l’île, ils doivent faire face à un feu nourri d’armes légères et de mortiers.
… _________________ Ne pas confondre facilité et simplicité |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 09:15 Sujet du message: |
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Curieusement, Makassar (orthographe anglaise) est plutôt employé lorsqu'il s'agit de la ville, et Macassar (orthographe française) lorsqu'il s'agit du détroit (du moins dans les références françaises).
En Nouvelle-Guinée, les Japonais sont bel et bien retranchés d'une part autour d'Aitape et d'autre part plus à l'est, sur la côte nord-est.
Il est en effet exagéré de dire que le ravitaillement de Java est totalement bloqué par la prise de Manado, mais il est très gêné. D'autant plus que par l'ouest, les conditions créées par la reprise de l'Indochine forcent les navires japonais à longer la côte de Bornéo… ou, c'est vrai, à passer au milieu de la mer de Chine du Sud, mais ce trajet est tout autant dangereux dans les conditions FTL de 44. _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 12:18 Sujet du message: |
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4 août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Taiping – L’aérodrome de cette petite ville, qui sert de base au 2e Chutai du 50e Sentai, est ciblé ce soir par les Wellington basés à Rangoon.
Rangoon – Pendant ce temps, les Ki-21 “Sally” des 14e et 62e Sentai mènent un raid contre la capitale birmane. Ayant quitté la Birmanie au début de l’année, les bombardiers nippons se sont rebasés dans ce qui reste de l’Indochine japonaise, près de Haiphong. Deux Beaufighter NF du Sqn 176 peuvent abattre un appareil, mais un des aérodromes où sont déployés les Halifax est bombardé. Les projectiles endommagent les pistes et les bâtiments ; un Halifax est détruit et plusieurs sont endommagés.
Opération Stoker
Ipoh – La 10th Air Force n’a vraiment pas apprécié la réaction du 50e Sentai quelques jours auparavant. Aussi un vaste sweep est-il organisé contre la côte de Malaisie afin d’aller défier les chasseurs japonais dans leur antre. Le sweep regroupe l’ensemble du 33rd FG, renforcé des P-47 du 1st ACG, des P-38 des 449th et 459th FS et des P-47 des Sqn 113 et 135 britanniques, ce qui représente plus de 150 chasseurs.
Si les 1er et 2e Chutai ont eu le temps de se regrouper pour affronter la menace et ont été renforcés par des éléments du 64e Sentai, ils sont malgré tout débordés par la puissance des appareils alliés et la qualité de leurs pilotes. Pour comble de malchance, le 3e Chutai, venant de Penang, 80 kilomètres au nord, arrive en retard pour se jeter dans des combats comme peu de pilotes japonais en ont vécus. Le commandant Kawamoto, du 50e Sentai, qui consacrera bien plus tard un ouvrage à la bataille de Malaisie, parlera de cette bataille comme d’un affrontement titanesque, auquel les pilotes japonais participaient avec un mélange d’incrédulité et de fatalisme : « Régulièrement, lorsque les sirènes hurlaient, annonçant l’arrivée d’un raid ennemi, nous montions dans nos appareils avec la même appréhension qu’un samouraï allant livrer son dernier combat. Les plus jeunes étaient gagnés par une excitation teintée de peur, mais ils essayaient de ne rien laisser paraitre. Les chasseurs alliés étaient comme la mer, une vague après l’autre : ils échouaient devant le rempart que nous dressions, mais les vagues sont infinies, éternelles et finissent par saper n’importe quel rempart. On en abattait dix, il en revenait dix et cent le lendemain. Il semblait que tout cela n’aurait jamais de fin… ».
Bilan de la journée : 15 appareils japonais perdus, dont six par le seul 3e Chutai, contre huit avions alliés abattus (quatre pilotes récupérés). Le major Glenn (459th FS) a remporté sa 10e victoire.
Plus au sud, les Mitchell, couverts par les Spitfire de Campbell Bay, se contentent d’aller confirmer le fait que les défenses de Sabang sont quasiment en état de mort clinique.
Campagne du Pacifique Central
Interdiction navale et aérienne
Au large de Chichi-jima (îles Bonin) – Les Américains ont définitivement envahi les eaux japonaises. C’est ainsi qu’en plein nuit, un convoi à destination de Chichijima, escorté par un seul destroyer et des chasseurs de sous-marins, est intercepté par un croiseur léger et des destroyers américains qui doivent aller bombarder l’île. Le destroyer Matsu tente de s’interposer en se sacrifiant, mais il est exécuté par le feu des destroyers Cogswell, Ingersoll et Knapp. Le vice-amiral Takahashi disparaît avec le bâtiment et presque tout son équipage. Ce sacrifice a été utile, puisque l’USS Mobile et ses équipiers ne coulent que deux transports, le Tonegawa Maru et l’Unkai Maru n° 7, et le charbonnier Ryoku Maru.
Plus au nord, le sous-marin USS Sealion (Cdr Thomas Reich), chargé de couvrir la petite escadre, rencontre le patrouilleur Miyagi Maru, retardé par une panne et accompagné du patrouilleur Zensho Maru. Le Sealion décoche aussitôt deux torpilles qui causent la perte du Miyagi Maru. Le Zensho Maru tente de contre-attaquer, mais reçoit lui-même une torpille et coule à son tour.
A Iwo Jima, les transports T-4 et T-133 sont détruits par des attaques aériennes.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Ayant sécurisé Bowrington au cours de la nuit, la 11e East African se scinde en trident : la 25e Brigade s’engage dans Wan Chai, la 21e Brigade contourne Causeway Bay vers North Point, et la 26e Brigade avance plein sud vers Wong Nai Chung Gap. La 21e Brigade progresse sans problème majeur et atteint rapidement son objectif, mais il n’en est pas de même pour les deux autres. La 25e fait face à une résistance déterminée qui l’oblige à combattre âprement pour chaque mètre dans un environnement urbain transformé en champ de ruines, et la 26e constate que les Japonais ont fait le meilleur usage des fortifications bâties par les Britanniques sur le site de Wong Nai Chung Gap. A se demander comment elles ont si vite cédé, en décembre 1941…
La 41e DI-US, quant à elle, parvient à prendre le contrôle de Taikoo malgré une résistance japonaise acharnée. Elle peut progresser vers le sud, atteignant Tai Tam Reservoir à la tombée de la nuit. Enfin, la Force Publique, après avoir rencontré quelques difficultés pour venir à bout des défenseurs du fort de Lei Yue Mun, parvient à avancer de deux kilomètres jusqu’à Tai Tam Gap.
Les Belges en Chine…
Île de Hong Kong – Les drapeaux britannique et belge flottent sur le fort de Lei Yue Mun. Ceux qui l’ont pris ne sont pas près d’oublier cette nuit et surtout cette odeur, qui mélange celle des produits utilisés pour les lance-flammes et celle des corps brûlés ! Comment peut-on sortir d’un tel combat sans en garder des traces à jamais, s’interroge le lieutenant Van Himpe. La radio le sort de sa réflexion…
– Nous devons avancer vers Tai Tam Gap. Lucien, signale à la 1ère section qu’elle ouvre la route !
………
L’avance de la section du sergent N’Zulu est lente et prudente. Certes, ce n’est plus la jungle, mais ce n’est pas une raison pour se croire à la parade. La preuve, les Japonais ouvrent le feu ! Pendant que Devrieze couvre avec son Bar, le radio rend compte.
– Baker 1, ici Baker 3, nous sommes au contact.
– Baker 3, ici Baker 1, Baker 4 vous rejoint !
– Reçu !
Encore une lutte à mort ! Depuis le début de sa campagne asiatique, Devrieze n’a vu qu’un seul prisonnier japonais, et encore, c’était un Coréen, paraît-il… Soudain, un cri assourdissant vient de sa gauche – « Banzai ! » Il tente de se retourner, le Japonais est sur lui, fusil pointé pour le coup de baïonnette, quand un choc sourd se fait entendre et l’homme tombe, la tête pratiquement séparée du corps – un jet de sang inonde Devrieze. Son équipier, Désiré M’Bongo, brandit encore sa machette : « Désolé, j’étais en train de recharger, j’ai utilisé ce que j’avais sous la main. »
– Tu as bien fait, répond Devrieze en soupirant. Tu as bien fait.
5 août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Archipel de Riau – Au nord des récifs Sembuni, un vol de quatre Beaumont du Sqn 84, escorté par deux Beaufighter du Sqn 27, tombe nez à nez avec un gros hydravion H6K en patrouille ASM. L’appareil japonais s’enfuit, un moteur en feu, mais il a eu le temps d’appeler à l’aide. Et voici que surgissent trois Zéro du 256e Kokutai, basés à Kuching. Les Japonais essaient en effet de maintenir une CAP aussi loin que possible sur les routes qui vont de Singapour à Kuching, à Hong Kong et à Hanoi. Au tour des Anglais de s’enfuir, les Beaumont couverts par les Beaufighter. Aucune perte ne sera à déplorer d’un côté ni de l’autre, un Beaumont devant cependant se dérouter sur Nam Can en raison d’une fuite de carburant.
Opération Stoker
Îles Andaman – Le général Moritake Tanabe, patron de la 25e Armée, a tancé vertement ses subordonnés et leur a ordonné de monter une opération contre les bases des Andaman, source de tant d’ennuis. Le 1er Dokuritsu Sentai va donc attaquer les îles de Car Nicobar et Great Nicobar avec vingt-deux Ki-21. L’escorte du raid est fournie par deux Chutai du 77e Sentai (jusque-là relativement épargné car positionné sur la côte orientale de la Malaisie) et un Chutai du 64e.
Le raid est repéré, mais trop tard pour que les Spitfire chargés de défendre les îles puissent se positionner correctement au-dessus de Campbell Bay. Avec l’avantage de l’altitude, les Japonais ne perdent que quatre Ki-44, contre six Spitfire. Cependant, si les Ki-21 peuvent endommager les pistes et plusieurs appareils au sol, cinq sont perdus du fait de la chasse ou de la DCA. Basés dans les îles plus au nord, les Américains ont bénéficié d’un préavis supplémentaire et les puissants Thunderbolt du 80th FG ont eu le temps de grimper à haute altitude avant d’affronter leurs adversaires sur le chemin du retour. Ils perdent quatre des leurs, mais abattent quatre Ki-44 et surtout sept Ki-21 ! Le 1er Dokuritsu Sentai a subi une véritable saignée.
Rangoon – De nouveaux renforts continuent d’arriver en Birmanie. Aujourd’hui, c’est le tour du Sqn 460, sur Halifax. Une fois de plus, les personnels de ce squadron sont en majorité des Australiens, qui quittent le front européen pour se rapprocher de leur pays.
Campagne du Pacifique Central
Interdiction navale et aérienne
Au large de Fukuoka – Le vraquier Shonan Maru a la mauvaise surprise de tomber sur le sous-marin américain USS Amberjack. Heureusement pour son équipage, le navire n’encaisse qu’une torpille et coule lentement – tous les marins, sauf quatre, peuvent se sauver.
Iwo Jima – Cette fois, l’île est attaquée par des appareils embarqués. Dans la rade, le transport Hinko Maru est détruit. Un peu plus loin, des appareils de l’USS Bunker Hill trouvent le pauvre transport T-2, qui est promptement envoyé par le fond.
Golfe de Davao – Des B-25 Américains prennent pour cible la ville et le port de Davao, faisant de gros dégâts au transport Yayoi Maru qui doit être abandonné. Deux B-25 sont abattus par la DCA, mais leurs équipages parachutent vers la ville de Santa Cruz et sont récupérés par les guérillas. Le transport auxiliaire Shirohama Maru est quant a lui coulé dans la rade, tout comme le pétrolier Tsurumi Maru.
Campagne d’Indonésie
Au large de Java – Le sous-marin HMS Tudor, en patrouille au large du port de Batavia, tombe sur un petit convoi légèrement défendu. Le cargo Shiretoko Maru est envoyé par le fond.
Sulawesi – Le blocus de l’île continue. Le pétrolier Tsurumi Maru est ainsi torpillé et coulé par le sous-marin USS Angler.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Toute la journée, les combats font rage entre la 26e Brigade de la 11e East African et les défenseurs de Wong Nai Chung Gap. Une tentative de la CAFP pour apporter un soutien aérien aux Britanniques doit être interrompue après les premières passes de mitraillage par les P-51 belges quand l’arrivée d’un typhon fait chuter la visibilité et provoque de violentes bourrasques. Un P-51 s’écrase même à l’atterrissage, tuant son pilote.
La 41e DI-US, qui ne fait face qu’à des éléments retardateurs, atteint Repulse Bay dans l’après-midi, mais c’est pour y trouver un périmètre retranché japonais centré sur le Repulse Bay Hotel, que les occupants utilisaient comme hôpital militaire et qu’ils ont hâtivement converti en bunker. Réticents à s’engager dans cette zone, les Américains demandent un soutien d’artillerie, lequel va pilonner le bâtiment toute la nuit, alors que le typhon se déchaîne.
La Force Publique, de son côté, atteint Red Hill, où elle prend position pour la nuit.
Les Belges en Chine…
Île de Hong Kong – La progression devient moins chaotique pour les Belgo-Congolais. La résistance des Japonais se fait plus importante vers l’ouest de leur position. L’objectif baptisé Red Hill est atteint en fin de journée. Les hommes adoptent des positions défensives. Des sacs de grenades sont distribués ainsi qu’une grande quantité de fusées éclairantes. On connait la tendance des Japonais à attaquer la nuit…
– A quoi penses-tu, Fonske ?
– Je me demande si j’arriverai encore à dormir normalement quand tout ce brol sera fini.
– Bonne question… Nous devrons réapprendre à profiter de la vie, je crois.
6 août
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Archipel de Riau – La 11F et la 17F tirent à nouveau un bon numéro quand une formation de quatre “Michel” escortés de quatre “Bof” repèrent au petit matin le Toba Maru, en retard sur son horaire. Touché par une bombe mais surtout par deux near-miss juste au niveau de la ligne de flottaison, le navire arrivera à gagner Kuching avec le pont à moins d’un mètre de l’eau (3). Les appareils français repartent sans pertes, en dépit de l’arrivée tardive sur les lieux de Zéro du 256e Kokutai.
Opération Stoker
Sitiawan – Le port de cette ville côtière au sud-ouest d’Ipoh est la cible des B-24 du 7th BG accompagnés des Jug du 33rd FG. L’aviation de l’Armée impériale réagit par l’intermédiaire du 2e Chutai du 64e Sentai et du 1er Chutai du 50e Sentai, qui ont eu le temps de positionner en renfort des Ki-44 et quelques Ki-61. Un bombardier est perdu ainsi que deux P-47… contre cinq appareils japonais.
Au sol, les dégâts sont modérés, les nuages gênant considérablement la visée. Une bonne partie des bombes tombent dans l’estuaire ou sur la rive opposée au port.
Opération Grey
Timor – Après un long vol, le premier des Halifax III destinés à moderniser les squadrons de bombardement de l’île se pose. Les quadrimoteurs sont affectés au Sqn 99, qui au passage devient le Sqn 99 RAAF. Le choix s’est porté sur le modèle III, car celui-ci est équipé d’un moteur en étoile Bristol, mieux connu des mécanos australiens.
Campagne d’Indonésie
Interdiction navale et aérienne
Au large de Pontianak (Bornéo) – Le HMS Taurus effectue sa dernière patrouille sous les couleurs britanniques. En effet, le navire doit être transféré à la marine néerlandaise sous le nom de HrMs Dolfijn. Les Hollandaises doivent en effet harceler le trafic japonais dans l’arc de Banda et surtout dans la mer des Célèbes, alors que les sous-marins américains commencent à remonter vers le nord.
Pour le moment cependant, le sous-marin reste britannique. Son commandant, le Lt-Cdr Mervyn Wingfield, est expérimenté, mais sa carrière a été… mouvementée. En 1941, l’HMS Umpire, qu’il commandait, avait été éperonné et coulé par accident ; Wingfield était tombé à la mer et s’en était sorti de justesse (4). En 1942, avec le HMS Sturgeon, il fut pris pour cible par des avions alliés près des Shetland, et ne coula qu’un seul navire, le cargo Boltenhagen (3 235 GRT), au large du Flekkefjord. Il prit ensuite le commandement du HMS Taurus en septembre 1942. En Méditerranée, il fut plus chanceux, coulant quatre navires de l’Axe, mais aussi un cargo espagnol et un petit caboteur portugais, confondu avec un Italien dans la nuit noire. Envoyé à Port-Blair mi-1943, le Taurus ne put couler que des caïques et le Hokuan Maru I-Go (558 GRT), au large de Penang.
Aujourd’hui, il attaque un convoi se dirigeant vers l’est, mais ses torpilles ratent les transports. Cependant, un escorteur, le PB-111, ex-USS Hopewell, est frappé et coule assez rapidement, emportant 77 membres d’équipage sur 128. Quant au Taurus, il rentrera à Port-Blair sans encombre.
Campagne du Pacifique Sud
Guerre sous-marine
Manado (Sulawesi) – Les attaques contre le port ne cessent pas. Aujourd’hui, venant de Timor, ce sont des Néerlandais qui bombardent, escortés par des Australiens. Le cargo Uwajima Maru n° 15, isolé dans la baie, est pris pour cible et coulé. Le Zuisho Maru, endommagé, doit être sabordé.
Au large de Luzon – Malgré les efforts de la Marine nippone pour escorter les navires de l’Armée, le ravitaillement des Philippines est extrêmement dangereux. Aujourd’hui, c’est le convoi SAMA-16 qui croise la route du sous-marin USS Angler, qui remontait du golfe de Davao. Le cargo Siroganesan Maru est coulé, emportant avec lui 62 soldats et membres d’équipage.
Campagne du Pacifique Central
Guerre sous-marine
Au large de Nagasaki – Le sous-marin USS Croaker est en patrouille au sud de Kyushu lorsqu’il aperçoit un convoi à destination d’Okinawa. Le capitaine, John E. Lee, se met en position et décoche une salve qui touche et coule le Delagoa Maru. Seuls cinq membres d’équipage perdent la vie.
Détroit de Tsushima – Même entre la Corée et le Japon, les convois japonais ne sont pas en sécurité. Preuve en est aujourd’hui : le convoi Busan-Fukuoka est attaqué par le sous-marin USS Apogon. L’Apogon parvient à envoyer un transport, le Fukuju Maru, par le fond. Vingt-huit membres d’équipage sont tués.
Golfe de Siam – Le ravitaillement pour Singapour arrive au compte-gouttes, et pour cause, il faut se méfier des appareils alliés basés en Indochine ! Mais aujourd’hui, la menace ne vient pas des airs mais de sous les mers pour le convoi SAGA-15. En patrouille, le sous-marin HMS Thétis parvient à se mettre en position et décoche quatre torpilles, dont trois touchent. Le transport Madras Maru prend deux torpilles et coule, emportant avec lui plus de 600 soldats. La dernière torpille vient se loger dans le flanc du kaibokan Ishigaki, qui, gravement endommagé, va tout de même tenter de lancer quelques grenades avant de couler avec la perte de 167 marins. Le Thétis, quant à lui, repart sans casse.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Alors que des cataractes continuent de se déverser du ciel et qu’un vent violent oblige à se plier en deux si l’on veut avancer contre lui, la 26e Brigade de la 11e East African vient à bout des derniers défenseurs de Wong Nai Chung Gap. Ces derniers leur causent aujourd’hui moins de difficultés que le typhon !
De leur côté, les Américains achèvent de s’emparer de Repulse Bay en lançant une attaque sur un point précis chaque fois que le vent tombe. Ainsi, lambeau par lambeau, ils s’emparent de tout le retranchement. L’hôtel lui-même, très endommagé par l’artillerie les jours précédents, est abattu par des charges déposées par des sapeurs sous le couvert des trombes d’eau qui les dissimulent à la vue des défenseurs.
Les Belges en Chine…
Île de Hong Kong – Les hommes du lieutenant Van Himpe se dirigent maintenant vers le fort Stanley. Il drache des trombes d’eau… C’est impressionnant, même pour les Belges, c’est dire ! Mais grâce à ce déluge, la progression reste discrète : avec la pluie, les Japonais ne peuvent pas observer grand-chose. On arrive en vue du fort, qu’on commence à investir discrètement. Puis moins discrètement ! De nouveau il faut y aller à la grenade et au lance-flamme…
Gilliaert observe la progression sur la carte : « Il s’agit du dernier point de résistance ennemi de ce côté de l’île. Faite parvenir aux troupes des grenades supplémentaires ! Les Japs ne vont pas se rendre, ils vont certainement lancer encore une de leurs charges suicides. »
………
La nuit, les Belgo-Congolais gardent leurs positions. Devrieze et M’Bongo tentent du mieux possible de s’abriter dans leur trou et observent. Le lieutenant vient les voir…
– Faites attentions à vous, mon lieutenant, les Japonais ne sont pas loin.
– Je sais, mais je me dois de faire le tour ! Ça va les gars ?
– On est trempés… Ça pue, il fait nuit, et les Japs vont certainement encore une fois faire leur connerie habituelle de mourir inutilement en essayant de nous tuer… mais à part ça tout va bien, mon lieutenant, sourit Devrieze.
– Remarquez, ça pourrait être pire !
– Je vois pas comment !
– Nous pourrions être dans la jungle !
– Ah, là-dessus je suis d’accord, sourit Devrieze.
– Bon, je passe au trou d’à côté…
Au moment où le lieutenant se hisse hors du trou et s’apprête à faire un bond, Devrieze aperçoit une ombre et le plaque au sol en hurlant : « Nooonnn ! ». A ce moment, M’Bongo dégoupille une grenade et la balance sur des Japonais qui s’étaient glissés dans les positions de la compagnie. L’explosion déclenche une série d’autres explosions, de coups de fusil et de rafales de mitrailleuse.
Quand ça se calme, Devrieze se tourne vers le lieutenant : « Vous allez bien, mon lieutenant ? » – « Oui, grâce à vous, Devrieze. Merci. »
Notes
3- Après six mois de réparations de fortune, le cargo reprendra la mer pour rallier Keelung. Manque de chance, il sera détruit là-bas lors d’un raid aérien alors qu’il commençait à peine son déchargement.
4- La collision fit 22 morts dans l’équipage de l’Umpire. Seize marins purent s’échapper du sous-marin coulé à 24 mètres de profondeur, en sortant par la trappe de secours et en utilisant le système DSEA pour nager vers la surface.
Dernière édition par Casus Frankie le Mer Sep 24, 2025 12:28; édité 2 fois |
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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10476 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 12:24 Sujet du message: |
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| Casus Frankie a écrit: | | Curieusement, Makassar (orthographe anglaise) est plutôt employé lorsqu'il s'agit de la ville, et Macassar (orthographe française) lorsqu'il s'agit du détroit (du moins dans les références françaises). |
Nous avons employé "Makassar" partout, sauf dans l'annexe des pertes de la MN de Capu Rossu. On le sait, les marins sont des gens à part . _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10476 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 12:36 Sujet du message: |
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| Citation: | Au large de Chichi-jima (îles Bonin)
un convoi à destination de Chichijima
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Comme on écrit "Iwo Jima", ne faudrait-il pas écrire "Chichi Jima" ?
| Citation: | Golfe de Davao – Des B-25 Américains prennent pour cible la ville et le port de Davao, faisant de gros dégâts au transport Yayoi Maru qui doit être abandonné. Deux B-25 sont abattus par la DCA, mais leurs équipages parachutent vers la ville de Santa Cruz et sont récupérés par les guérillas. Le transport auxiliaire Shirohama Maru est quant a lui coulé dans la rade, tout comme le pétrolier Tsurumi Maru.
Sulawesi – Le blocus de l’île continue. Le pétrolier Tsurumi Maru est ainsi torpillé et coulé par le sous-marin USS Angler. |
Doublon
| Citation: | le sous-marin HMS Thétis
Le Thétis, quant à lui, repart sans casse. |
S'il est angliche, c'est sans accent. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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le poireau

Inscrit le: 15 Déc 2015 Messages: 1572 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 13:42 Sujet du message: |
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Alors petit problème de doublon dans les orbats mais FTL le 33rd Fighter Group n’a jamais quitté le théâtre méditerranéen/européen et ne peut donc être déployé au sein de la Tenth Air Force !
Je suggérerais de le remplacer par le 51st FG qui doit déjà être en Chine ou bien, si il faut vraiment un groupe de chasse sur P-51 de plus, par le 15th FG (qui à cette date OTL est toujours basé à Hawaï mais qui compte tenu des circonstances et des divergences de la FTL pourrait très bien avoir été déjà déployé opérationnellement quelque part sur le PTO, comme le 18th FG de la même 7th AF l’avait été auparavant). _________________ “Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon) |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Sep 24, 2025 14:11 Sujet du message: |
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Les doublons (j'en ait enlevé plusieurs, pas tous hélas) s'expliquent par les divers auteurs…
Je vais prendre le 15th FG (sur P-47) pour la Birmanie.
Ah, Chichi-jima ! Alors, les noms donnés à ces îles (Chichi-truc fait partie des l'archipel Ogasawara, dont une partie est connue comme "îles Bonin") ont une histoire bizarre et embrouillée.
Aujourd'hui, les îles (jima = île) ont un nom local, qui est devenu leur nom officiel pour le gouvernement japonais, mais on continue de leur donner leur nom "international"… qui est en fait le nom donné par la Marine impériale avant la 2e GM, les officiers japonais prononçant "jima" le kanji que les locaux prononçaient "to".
Ce sont les films Mémoires de nos Pères et Lettres d'Iwo Jima qui ont poussé les Japonais à remplacer "jima" par "to" sur les cartes.
Donc, officiellement, il faudrait dire "la bataille d'Iwoto" et non "d'Iwo Jima". Je me demande si Iwoto aurait autant inspiré les cinéastes ?
Quoi qu'il en soit, si on trouve partout "Iwo Jima", la graphie la plus courante pour Chichi est "Chichi-jima" ( )
Ah, oui - Chichi-jima veut dire "île-père" - il y a deux autres îles dans la chaîne d'îles dite "de Chichijima" (oui, sans trait d'union) : grand frère-jima et petit frère-jima. Cette chaîne fait partie des îles Ogasawara, qui font elles-mêmes partie de l'archipel Ogasawara. Non je n'ai pas fait de doublon, plaignez-vous aux géographes nippons.
(On apprend plein de choses grâce à la FTL, pas vrai ?)
(PS - OK, je généralise Makassar) _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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