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Le Front Russe, Juillet 1944
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John92



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 14:06    Sujet du message: Répondre en citant


Suite du 1er juillet……[/color]

Ober Kommando des Heeres
Au pied du mur
Chancellerie (Berlin), assez tôt le matin


Sujet du jour, donc : l’effondrement en cours du HG Mitte, contre lequel il avait pourtant mis personnellement en garde Hitler en juin. La conséquence de la réalisation de cette prophétie digne de Cassandre est claire : il faut replier d’urgence (est urgent de replier ?) la 4. Panzerarmee de von der Chevallerie derrière la Warta et la Vistule, sur une ligne de Kalisz à Bydgoszcz qu’il faudra sûrement prolonger jusqu’à Dantzig, tant il est évident que la 2. Armee de Carl Hilpert ne représente plus rien. Au sud, Hausser doit sortir sa 1. SS-Panzerarmee du pétrin où il patauge par pure fierté – Katowice est déjà perdue, inutile de s’illusionner ! – pour se retirer (repositionner ?) sur la droite de Chevallerie entre Kalisz et Ostrau, s’appuyant sur les forces récemment arrivées en Silésie pour reprendre son souffle, avant de reformer sa ligne puis de se décaler vers le nord à côté de la 4. PanzerArmee.

… Et quand bien même le Führer n’a plus, depuis le 15 mars, sa supposée maîtrise passée, rien n’est venu à ce jour de (à supprimer ??) corroborer cette version.
Un fait demeure, cependant. Si Hitler veut bien accepter l’évacuation de Litzmannstadt et le repli de la 1. SS-Panzerarmee en Silésie, il n’envisage absolument pas à cette heure d’acter une simple manœuvre de repli (redéploiement ?) « qui serait dangereusement passive (5) ».

Le Führer a bien été génial il y a quatre ans, quand il l’a (Humm, c’est pas Manstien ?? mais connaissant Démo, il a autre chose en tête mais quoi ?) écouté face aux Franco-Britanniques…

La Hongrie, coûte que coûte
Après Schwabenwall
– La course au Danube et l’opération Doppelkopf
Front de la 8. Armee, Hongrie et Slovaquie –

Ceux-ci capturent les fonderies MAVAG dans un état assez (suffisamment ? -simple suggestion -) correct pour qu’on puisse envisager de relancer un jour leur production (6).

Mais si la 8. Armee n’a pas prévu de camper ici, Walter Weiss doit cependant envisager de faire halte très bientôt – ne serait-ce que pour maintenir la cohérence de ses forces (troupes ??). Et puis, il faut aider à consolider la Festung Budapest, tout en offrant à la 11. Armee comme à la force Doppelkopf le temps nécessaire à son repli.

La 3e Armée (Mikhail Shumilov) a pris le relais de Vlassov vers Košice. Et, sur le flanc droit, la 61e armée (Pavel Batov) approche de Východná et s’engage vers Hranovnica – autre voie d’accès non défendue vers le Réduit Slovaque.
Sur la rive sud de la Tisza, la 5e Armée de la Garde (Vyacheslav Tsvetaev) et la 10e Armée (Vasily Popov) ont pris (saisi ?) Kisvárda et Vásárosnamény et avancent de concert vers Nyíregyháza, en avant d’un 2e Front Ukrainien …

Front de la 11. Armee, à l’ouest des monts Apuseni, dans la grande plaine

Et la (à ajouter ?)14e Armée (Valerian Frolov) poursuit seule sa marche vers l’ouest jusqu’à Nădlac, en longeant soigneusement les barbelés capitalistes.

Pologne désolée
Libération ?
Cracovie


Plus étonnant encore : les frontovikis font preuve ici d’une forme de… modération, même selon leurs standards, tous soviétiques (tout soviétique ???).

Dans son livre 44, l’année de la victoire (à mettre entre « » si c’est le titre de l’ouvrage ?), il écrira d’ailleurs à ce sujet : …

Presse combattante
Sainte fureur rouge
Sur le front, vers la Prusse orientale






(simple question : pourquoi la numérotation des notes est repartie sur 1 ? )
1er juillet 1944
Pologne écrasée
Dernier sang
Katowice


…, le Staatssekretär für das Sicherheitswesen Koppe – secrétaire d’Etat d’un Gouvernement général désormais aussi mort et enterré que ses victimes – n’est sans douteguère (doute guère – manque un espace - ) concurrencé en matière de crimes que par feu Kube, …

Nuit et Brouillard
Camp de Kulmhof (2) (Chelmno)


Le “Palace” de la ville (3) a même été démoli en mars 1943, remplacé par d’autres installations plus modernes et efficientes – à Auschwitz ( techniquement Auschwitz n’est « qu’un » camp de concentration ; le centre d’extermination qui le jouxte c’est Birkenau donc peut être écrire « Auschwitz-Birkenau » ??) et Lublin-Majdanek justement.

Anabase en Slovaquie – Opération Ferdinand
Environs de Čerín


Arrivé au pied du château, il faut bien admettre que celui-ci est peut-être encore occupé. Las d’attendre des ordres, le sergent Balaguer décide de prendre les devants. La bâtisse rectangulaire, cernée de quatre grosses tours rondes, n’est accessible que par le double escalier donnant sur l’entrée principale. Une position forte, donc, qu’on ne s’attend pas à voir prise comme ça ! Tant pis. « ¡ Adelante ! »
Et le cri de guerre du POUM, « ¡ No pasaran ! », déferle dans la vénérable bâtisse (demeure) ?, chaque pièce encaissant sa grenade. En haut de l’escalier principal, une terrasse, vide. Encore plus haut, un (autre )escalier baroque en bois (cette fois ), qui craque sous les pas espagnols et mène à un grenier mansardé.

Tchéco et Slovaquie
Ambitions
8 Porchester Gate (Londres)


Nouvelles salves de décrets émis (publiés ?) par le Hrad, en prévision de l’arrivée prochaine et tant attendue du nouveau gouvernement à Košice. Il s’agit d’offrir à cette nouvelle autorité – absolument pas élue, faut-il le rappeler – les moyens d’émettre elle-même un ensemble de propositions formant lois …

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 19:12    Sujet du message: Répondre en citant

@ John - Merci pour Birkenau.
Pour les appels de note, je fais ce que je peux, puisque le logiciel du site ne les inclut pas automatiquement. Confused



2 juillet
Opération Oder
Siegfried
Prusse orientale – Front de la Baltique
– Situation calme sur le flanc gauche, toujours tenu par le XXVI. ArmeeKorps (Kurt Spitzer), lequel ne voit pour l’heure aucun adversaire débouler vers lui sous la pluie. De fait, instruite de ses précédentes tentatives de poursuite le long de la Baltique, l’Armée Rouge – et plus particulièrement son chef dans ce secteur, le maréchal Rodion Malinovski – ne s’attend pas à des miracles ici. Pas avec un adversaire qui a pu se retirer de la sorte. Malinovski ne pousse donc pas à l’excès ses subordonnés. Lesquels vont avancer, bien sûr, et très vite – mais d’une manière ordonnée, afin d’apporter un effort utile au bénéfice du secteur d’Insterburg [Chernyakhovsk], où le fasciste parait aussi en voie de se rétablir.
Sur les rives du Niémen, la 4e Armée (Nikolai Gusev) et le 12e Corps Blindé (Vasily Butkov) se déploient donc avec maîtrise, sur un vaste arc de cercle allant de Slavsk à Zhilino, orienté d’évidence vers Taplacken. Demain, ils reprendront leur progression. En attendant, des sapeurs déminent, d’autres construisent des ponts et les escadrons avancés font de la reconnaissance.
Sur leur droite, la 7e Armée (Alexey Krutikov) atteint l’Inster [Instruch] pour se porter vers Peleninkai, en appui probable d’un côté ou de l’autre selon les opportunités. Ce faisant, elle force au repli la 206. ID (Alfons Hitter) jusqu’à Privol’noe, pour couvrir son flanc comme celui de ses camarades.
Autour d’Insterburg, la 42e Armée (Ivan Morozov) repart à l’attaque, face à la 226. Volksgrenadier (Franz Sensfuß), mais surtout à la 21. ID (Gerhard Matzky). L’artillerie n’étant pas encore arrivée et l’aviation restant collée au sol, les frontovikis et les blindés qui les accompagnent patinent assez vite dans la boue. Bien sûr, ils avancent du carrefour de Kalgen jusqu’aux faubourgs de la ville, et dans les bois à l’est de Yarki (9). Mais ça manque tout de même de percée décisive. Pas de quoi bousculer le fasciste !
Pendant ce temps, la 11. ID (Siegfried Thomaschki) passe sur l’arrière du front pour se porter en urgence vers Volodarovka, où la 59. VGD (Rudolf Sperl) et ce qui reste de la 1. LFD (Rudolf Petrauschke) reculent toujours pied à pied face au 15e Corps Blindé (Fiodor Rudkine), redoutable mais isolé. Faute de soutien et d’infanterie en nombre suffisant, celui-ci ne parvient décidément pas à exploiter ! Les parachutistes du 2e Corps Aéroporté (M. Tikhonov) sont certes aussi valeureux que compétents – mais à eux seuls, ils sont quand même un peu légers pour percer jusqu’à Königsberg. Tandis que ses T-34 zigzaguent entre Insterburg et Nordenbork – quand ils ne s’embourbent pas – Rudkine sent bien que sa situation est sans perspective. Pire, elle est dangereuse, avec ce flot croissant d’infanterie fasciste qui déboule du nord. Il faudrait sans doute se retirer vers le secteur de Novostroevo, au moins provisoirement. Mais pour cela, bien sûr, il faut en avoir reçu l’ordre. Un ordre qu’il n’ira pas solliciter. Pour l’instant, donc, il s’acharne, perdant encore quelques engins face aux Panzerfaust et aux StuG III du 184. StuG Abt (major Ernst Schmidt), sans rien faire de décisif.
Enfin, sur le flanc droit allemand, autour de Perlswalde, la 64. Volksgrenadier (Fritz Warnecke) et le 185. StuG Abt (Major Fritz Glossner) continuent de subir sans trop de dégâts ni de reculs les assauts d’une 7e Armée de la Garde (Nikolai Berzarine), décidément bien isolée et sans perspective.
Et comme, plus au sud, tout est sous contrôle pour le XXXVIII. ArmeeKorps (Kurt Herzog), le 505. schw. Pz. Abt (Hauptmann Werner Freiherr von Beschwitz) reçoit même l’ordre de se porter au nord, afin de consolider le front face aux engins à l’étoile rouge.

Prusse orientale et Pologne – 1er Front Biélorusse – La bataille autour de Schildeck se poursuit, entre le 6e Corps Mécanisé (V.V. Koshelev) et le XLI. PanzerKorps (Hellmuth Weidling). Le second peut désormais commencer à compter sur le concours de plus en plus actif de la 167. ID (Hans Hüttner) et de la 267. ID (Otto Drescher), qui profitent des bois et de la pluie pour souffler et semblent désormais en bonne voie de reformation. Calé sur ses positions même pas sécurisées d’Osterode in Ostpreußen, sans possibilité de déborder (en raison des lacs environnants), sans soutien aérien, Koshelev ne progresse pas beaucoup aujourd’hui. Néanmoins, la 3e Armée de la Garde (Ivan Zakharkine), qui arrive en fin de journée, pourra commencer à l’assister demain. Dans l’intervalle, patience et sang !
Même chose pour la 1ère Armée de la Garde (Ivan Chistiakov) – laquelle commence à perdre logiquement son élan, tandis que la ligne de front se cale entre Kurki et Jedwabno, quelque part le long de la route vers Ortelsburg.
Reste donc pour Kyrill Meretskov le flanc gauche de son Front, lequel progresse toujours bien. Ayant réussi à percer en terrain difficile la veille, le 10e Corps Blindé (Alexei Popov) court sus au XLVII. PanzerKorps (Hans von Funck), qui esquive et se retire de Rosenberg in Westpreußen vers Marienburg. Popov taille droit – il estime qu’il est couvert sur sa gauche par le 2e Front Biélorusse de Konstantin Rokossovski, qui aurait déjà atteint l’ultime tournant de la Vistule. Et il a raison ! Du coup, sans opposition ou presque – quelques déserteurs, trainards et autres paniqués – les T-34 de Popov atteignent les rives du grand fleuve à hauteur de Dusocin dans la soirée, coupant la route Graudenz-Marienwerder. Ils sèment une panique indescriptible chez les autorités visiblement défaillantes du Reichsgau Wartheland, comme chez les colons qui fuient vers l’ouest, livrés à eux même et stupéfaits de voir la masse bolchevique débarquer “chez eux”, alors qu’on leur assure à la radio que tout se passe bien.
Derrière les chars, les Polonais de J. “Radoslaw” Mazurkiewicz nettoient le terrain et avancent. Ils savent parfaitement ce que les nazis ont fait ici depuis 1939 – notamment l’Einsatzgruppe V du Standartenfürer Ernst Damzog, pour ne citer que lui (il est en tête d’une liste assez fournie). Et sans partager leurs méthodes, ils ont tout de même quelques comptes à régler.

Vers la Poméranie – 2e Front Biélorusse – Les forces du flanc droit du 2e Front Biélorusse atteignent les unes après les autres la rive est de la Vistule. Après la 15e Armée (Georgiy Zakharov) la veille à Toruń – toujours en cours de sécurisation – et tandis que le 13e Corps Blindé (Boris Bakharov) remonte vers Chełmno pour traverser au nord de Bydgoszcz, le 14e Corps Blindé (Ivan Kirichenko) puis la 3e Armée de Choc (Mikhaïl Purkayev) poussent à travers champ jusqu’à Radzyń Chełmiński – en direction de Graudenz, qu’ils devraient atteindre le lendemain sans rencontrer d’opposition sérieuse. Ensuite, il faudra faire immédiatement monter des munitions et du matériel, pour passer le fleuve et avancer vers Konitz puis Dantzig. De fait, Prusse orientale ou pas, Konstantin Rokossovski n’envisage qu’une chose : aller de l’avant. Et l’ordre de Moscou ne vient toujours pas !
Le maréchal ne risque pourtant pas d’être incité à la prudence par tout ce qui se passe sur son flanc gauche. Ayant achevé de sécuriser Kutno, la 63e Armée (Vasiliy Kuznetsov) progresse vers Włocławek et Brześć Kujawski – deux villes qui ne devraient cependant être atteintes que demain matin. Moins du fait de la résistance adverse – inexistante : le peu qu’il reste du LXXII. ArmeeKorps (Anton Grasser) passe en ce moment la Warthe à Koło en espérant disparaître aux yeux de l’adversaire – que du fait d’une fatigue légitime et d’une dispersion liée au terrain.
A Łódź – feu Litzmannstadt (10) – la situation se décante logiquement après « la belle retraite bien maîtrisée » (comme dit Radio Berlin) de la veille. La 54e Armée (Sergei Roginski) et la 2e Armée de la Garde (Leonid Govorov) nettoient avec vigueur (voire brutalité…) les ruines de la ville de tous les Landsers qui n’ont pas fui assez vite. Regroupés autour de la 367. ID (Adolf Fischer), les survivants les plus valeureux se regroupent pour un baroud d’honneur à la gare de Łódź-Widzew. Un bref baroud d’honneur. Matraqués de tous les côtés, arrosés au lance-flammes, manquant de munitions, les défenseurs du Reich sont impitoyablement exterminés avant la fin de la journée. Adolf Fischer est pris – il sera condamné et pendu pour crimes de guerre en 1946. Et le drapeau rouge flotte sur les cendres…
La ville si souvent martyre (depuis l’insurrection de 1830, déjà !) a eu contre elle d’être sur le chemin des Russes et de compter (jusqu’à récemment) une forte minorité juive (11) et une quasi-majorité allemande. Au sortir du conflit, entièrement pillée, elle ne comptera même plus la moitié de sa population, avec un tissu industriel en ruine. En attendant, on crée des camps à sa périphérie – les n° 135, 163 et 168, pour commencer (12).
Côté allemand, c’est désormais la course à la Warthe. Couvert par le XLVI. PanzerKorps (Franz Westhoven) – qui fait front une fois encore avec courage, près de Wola Flaszczyna, face au 1er Corps Mécanisé de la Garde (Mitrofan Zinkovich) – le LXIII. ArmeeKorps (Ernst Dehner) atteint Poddębice, avec sur ses talons les débris de la 92. ID (Max Reinwald), donc du LXII. ArmeeKorps (Carl Rodenburg). Derrière, déboule aussi la 29e Armée (Alexander Gorbatov), tandis que la 2e Armée de Choc (Kuzma Galitsky) frappe depuis la droite et Parzęczew.
Le XL. PanzerKorps (Eberhard Rodt) improvise de son côté une défense d’Uniejów à Poddębice, sur la Pista et la Ner, avec une fois encore la 22. Panzer (Hermann von Oppeln-Bronikowski) en première ligne. Une unité désormais famélique et dont le chef, déjà connu pour être porté sur la bouteille, consomme de plus en plus d’alcool (et de cigares), conséquence logique du stress considérable qu’il encaisse. De fait, il risque fort d’être tourné par Zinkovich !
C’est dans ce contexte de catastrophe, où des masses de Landsers paniqués fuient en désordre par tous les moyens sur des routes encombrées, que les dernières forces de l’Armia Krajowa se lancent dans la fournaise. Ce sont les 25e et 26e DI (Lt-Col. Wincenty Mischke “Henryk” et colonel Michał Stempkowski “Barbara”), de feu les districts de Radom-Kielce et de Łódź, accompagnées de la Force de secours “Czeslaw” (colonel Gwido Kawiński “Czeslaw”). Soit un peu moins de 8 000 combattants (dont près de deux cents parachutistes de la brigade Stanisław Sosabowski), mal armés, dispersés, sans artillerie ni antichars et sous-alimentés. Rien qui puisse transformer la débâcle en déroute. Mais assez pour faire un mauvais sort à tous les égarés !
Les corps allemands rallient finalement en boîtant le secteur d’Uniejów pour atteindre la Warta, qu’ils entreprennent de traverser tout de suite avant que l’artillerie rouge ne les y contraigne. La nuit n’est pas finie… Mais au sud, le 7e Corps Blindé (Alexei Panfilov) commence déjà à passer lui-même la Warta à Zamoście, en meilleur ordre que l’ennemi, grâce aux bons conseils de ses nouveaux éclaireurs polonais.

Au-delà de la Vistule – 3e Front Biélorusse – La 18. Panzer (Erwin Menny) est désormais en pleine retraite vers la Warta – direction Osjaków, Wieluń et la ligne de défense de la Silésie. C’est sans doute à cette heure sa seule chance de survie… A sa poursuite, la 3e Armée de Chars (Pavel Rybalko) est désormais bien déployée à Szczerców – le 18e Corps Blindé (Alexei Burdeiny) s’est décalé sur la droite pour céder la place au 2e Corps Mécanisé (Vasily Volsky) au centre et au 2e Corps Blindé de la Garde (Ivan Vovchenko) sur la gauche.
Les blindés soviétiques repartent à l’assaut et culbutent la formation en train de traverser à Osjaków. L’action qui suit, sous une pluie battante, est particulièrement confuse et brutale… mais elle paie. La Panzerdivision se disloque : moins du tiers de son effectif peut rejoindre la rive ouest – encore la poursuite soviétique n’est-elle interrompue que par l’intervention déterminée des hommes de la 108. Panzerbrigade (Oberst Friedrich-Heinrich Musculus), qui réussit à faire sauter les ponts. Du coup, Menny lui-même est fait prisonnier, faute de moyens de traverser ! Mais les Rouges ne renoncent pas : leurs engins cherchent déjà un gué où puissent plonger leurs chenilles, sans égards pour les risques (les Tiger du 501. schw. Pz Abt rodent…), tandis que les sapeurs arrivent. Ce sont ceux de Rybalko – et derrière, ceux de la 10e Armée de la Garde (Vasily Chuikov), de la 64e Armée (Mikhail Sharokine) et du 1er Corps Blindé (Porfiry Chanchibadze), formant une immense colonne de Gomulin à Grobla.
Plus au sud, la 107. Panzerbrigade (Major Fritz von Maltzahn) et le 905. StuG Abt (Major Jobst Veit Braun) peuvent encore, eux, espérer échapper à un sort funeste. Leur unique adversaire, la 4e Armée de la Garde (Ivan Muzychenko), ne dispose pas des moyens motorisés suffisants pour les prendre de vitesse ou leur couper la route. Les deux unités passent donc la Warta à Działoszyn et sont dans la soirée en vue de Rudniki – soit de l’ancienne frontière allemande de 1939, ou presque ! Pas vraiment un retour en vainqueur…
Même sentiment pour le Panzerkorps GrossDeutschland de Walter Hornlein et ses compagnons de lutte. Laissant à la Fallschirm-Panzer Hermann-Göring (Paul Konrath) le soin de contenir la vague asiatique pendant 24 heures (pas plus…) avec les quelques Löwe du 102. SS-schw. Pz Abt (Anton Laackmann), le gros du Panzerkorps se scinde en deux colonnes vers Krzepice et Lubliniec. Pas exactement à côté, mais il faut en profiter tant que les Rouges semblent encore stoppés à Kattowitz. Direction sud pour la Panzerdivision GrossDeutschland (Hasso von Manteuffel), direction nord pour la 104. Panzerbrigade (Oberst Kurt Gehrke) et le 508. schw. Pz Abt (Major Helmut Hudel). Derrière, la division d’élite de la Luftwaffe fait front. D’abord contre le 21e Corps Blindé de Kukushkine. Puis contre le reste de la 1ère Armée de Chars (Mikhail Katukov) : le 1er Corps Blindé de la Garde (Trofim Tanachichine) et le 1er Corps Mécanisé (Mikhail Solomatin).
Dans ce combat mené sous la pluie – donc sans intervention de l’aviation – et dans des conditions favorables (on voit venir l’ennemi, et de loin…), l’acier allemand fait merveille. Mais l’art de la manœuvre soviétique est aujourd’hui bien au point : l’obstacle est vite repéré et cadré, et on entreprend de le déborder par le nord – Rędziny – et le sud – Poczesna. La Hermann-Göring va devoir choisir : être enveloppée ou fuir… Et de fait, pendant que Laackmann aligne les T-34 à coups de 88 mm, Konrath prépare déjà la retraite.
De son côté, Katukov arpente sans complexe les positions le long de la ligne de feu, visitant les points chauds, prodiguant des conseils (autoritaires) – plaisantant aussi. A son ami le général Dremov, il lance : « Vous ne pourriez pas le croire, Ivan Fedorovich, mais aujourd’hui le camarade Nikitine [de son entourage] est né une seconde fois : une salve d’obus lui est tombée dessus mais n’a pas explosé. Il n’a pas échappé à la mort, il lui a roulé devant ! » Dremov : « Vous le savez bien, nous faisons tous cela, et pas qu’aujourd’hui. Depuis Minsk, autour de Kiev et dans les plaines d’Ukraine. Le poète Alexei Surkov avait raison : les braves ont peur des balles. »
Katukov se veut serein. Ce n’est qu’une question de temps. Au pire, le 11e Corps Mécanisé (Viktor Obukhov) arrive de Janów, tandis que la 8e Armée de la Garde (Sergei Trofimenko) doit se trouver du côté de Przyrów. Ça ira !

Entre les Carpates, la Vistule et la Dunajec – 3e Front d’Ukraine – A présent que Cracovie est bel et bien nettoyée et que Kattowitz parait en passe de subir le même sort, le maréchal Ivan Koniev ne voit plus de raisons de prendre des gants. Pas avec l’adversaire qui s’effondre partout devant lui.
Il émet donc l’ordre suivant : « La situation issue de l’action agressive de nos armées blindées s’est révélée favorable. Dans la région d’Oppeln, l’ennemi n’a que peu de réserves. J’ordonne :
1 – que le commandant de la 4e Armée de Chars [Lelioushenko] s’empare d’Oppeln par une manœuvre d’enveloppement depuis le sud, au plus tard le 07-07.
2 – que le commandant de la 1ère Armée de Chars de la Garde [Bogdanov] frappe agressivement en direction de la ville de Neisse depuis le sud, en coopération avec la 4e Armée de Chars, afin de prendre Oppeln. »

Ainsi donc, d’un seul trait de plume – probablement validé par la Stavka, voire par… plus haut – Koniev décide de changer la conception d’Oder et de frapper la Silésie sans attendre que Joukov puisse menacer Breslau. Certes, son infanterie ne pourra pas soutenir immédiatement l’effort – les 5e Armée (M.I. Potapov), 3e Corps Aéroporté (V.A. Glazunov) et 9e Armée de la Garde (N.P. Pukhov) dépassent à peine Katowice à hauteur de Siewierz. Mais dans le fond, le maréchal ne prend pas un si grand risque sur ses flancs. Le 3e Front Biélorusse ferraille sur sa droite. Quant à sa gauche – ce ne sont pas les forces du secteur d’Ostrau qui vont l’arrêter. S’il y avait quelque chose là-bas, tout est parti depuis longtemps défendre la Slovaquie et le Danube !
De fait, l’Armée Rouge s’attend à devoir affronter une unique seconde ligne improvisée, à défaire une fois pour toute et de face. Et il faut avouer que ce calcul n’est pas inexact…
Pendant que Potapov nettoie Zawiercie des traces de la Waffen-SS, la 3. SS-Panzer Totenkopf (Hermann Priess) bat en retraite vers Lubliniec. Elle part se positionner sur la droite de la 103. Panzerbrigade (Oberst Treuhaupt) et du 232. StuG Abt (Hauptmann Paul Franke). Celles-ci tâchent de se regrouper autour de Zawadzkie, soit au nord du point fort de Strzelce Opolskie, défendu par la 23. Panzer (Nikolaus von Vormann), elle-même soutenue par la 5. SS-Panzer Wiking (Herbert-Otto Gille). La Wehrmacht a donc concentré ici pas moins de trois divisions blindées, plus une Panzerbrigade. Cela semble impressionnant ! Mais l’ensemble ne pèse pas plus de 120 engins opérationnels, soit moins du quart des forces de Koniev…
La partie qui va commencer s’annonce donc brutale. Les T-34 se mettent en marche pour se déployer sur leurs nouvelles lignes de départ. Près de Pyskowice pour les troupes de Lelioushenko, qui doivent démarrer en premier. Autour de Rudziniec pour celles de Bogdanov, qui partiront ensuite. Derrière, la 4e Armée de Choc (Ivan Maslennikov) continue de massacrer du fuyard dans Katowice, dans une ambiance… perfectible, mais il faut bien que le frontoviki évacue un peu ses frustrations. Le quartier Śródmieście est en flammes – pourtant, il n’était pas contesté par l’ennemi ! Peu importe… Quant à la 5e Armée de Choc (Ivan Chernyakovsky), elle ralliera le secteur de Cracovie sous 72 heures.

Notes
9- Où se trouve aujourd’hui un important cimetière militaire.
10- Rebaptisée ainsi en l’honneur du Generalleutnant Karl Litzmann, mort en 1915 en tentant de prendre Łódź à l’empire russe. Il y a gagné la médaille Pour le Mérite – en français, cette décoration datant de Frédéric II.
11- Les Juifs de Litzmannstadt furent parmi les derniers à être exterminés – à la fin de l’hiver 1943-44, à Chelmno. C’est qu’avant, ils faisaient tourner des usines indispensables au Reich.
12- Łódź redeviendra un centre de production majeur, doublé d’une ville universitaire et son centre culturel vaut d’être visité. L’Histoire a retenue qu’elle aurait pu servir de capitale provisoire, à la place de Cracovie.


Dernière édition par Casus Frankie le Lun Jan 06, 2025 15:10; édité 1 fois
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 19:26    Sujet du message: Répondre en citant

Récit magistral, on a parfaitement la sensation que le front allemand est en train de s'effondrer.

D'ailleurs, est-ce une impression, ou tous les belligérants commencent à se trouver à court d'infanterie? On savait déjà que c'est un problème pour les Français et les Allemands, mais il semble que les Soviétiques manquent un peu de fantassins?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 19:33    Sujet du message: Répondre en citant

C'est surtout que je mentionne essentiellement les unités de tête, pour éviter d'allourdir un récit déjà bien chargé. Après, Koniev est un peu étiré, oui. Et Rokossovski aussi. Mais c'est normal : en fait l'armée rouge à défoncé les lignes allemandes d'un grand coup d'épaule à cinq et n'est pas loin de traverser le salon, emportée dans son élan. Les ailes en miettes, restent les 1SSPZA et 4PZA au centre qui ont pu reculer .. pour l'instant.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 19:39    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
D'ailleurs, est-ce une impression, ou tous les belligérants commencent à se trouver à court d'infanterie? On savait déjà que c'est un problème pour les Français et les Allemands, mais il semble que les Soviétiques manquent un peu de fantassins?


Et les Anglais aussi ! En fait, tout le monde sauf les Américains. Et encore.
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John92



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 19:47    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

Et les Anglais aussi ! En fait, tout le monde sauf les Américains. Et encore.

D'après J. Lopez (que j'ai un peu relu pendant ces vacances), les Américains ont volontairement limité les divisions d'infanterie pour privilégier l'aviation et le support (de mémoire 1 fantassin US pour 12 enrolés).
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 20:17    Sujet du message: Répondre en citant

M'est avis que les Allemands arriveront à court d'hommes avant les Russes.
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John92



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 20:37    Sujet du message: Répondre en citant

(Désolé, je l’ai raté : manque tous les renvois de notes)

2 juillet
Opération Oder
Siegfried
Prusse orientale – Front de la Baltique


L’artillerie n’étant pas encore arrivée et l’aviation restant collée (clouée – simple suggestion ou alors collée à la boue ?-) au sol, les frontovikis et les blindés qui les accompagnent patinent assez vite dans la boue.

Prusse orientale et Pologne – 1er Front Biélorusse – La bataille autour de Schildeck se poursuit, entre le 6e Corps Mécanisé (V.V. Koshelev) et le XLI. PanzerKorps (Hellmuth Weidling). Le second peut désormais commencer à compter sur le concours de plus en plus actif de la 167. ID (Hans Hüttner) et de la 267. ID (Otto Drescher), qui profitent des bois et de la pluie pour souffler et semblent désormais (maintenant/à supprimer ?) en bonne voie de reformation.

Néanmoins, la 3e Armée de la Garde (Ivan Zakharkine), qui arrive en fin de journée, pourra commencer à l’assister (l’assister ?) demain. Dans l’intervalle, patience et sang !
Même chose pour la 1ère Armée de la Garde (Ivan Chistiakov) – laquelle commence à perdre logiquement son élan, tandis que la ligne de front se cale entre Kurki et Jedwabno, …

PanzerKorps (Hans von Funck), qui esquive et se retire de Rosenberg in Westpreußen vers Marienburg. Popov taille droit – il estime qu’il est couvert sur sa gauche par le 2e Front Biélorusse de Konstantin Rokossovski, qui aurait déjà atteint ( ) l’ultime tournant de la Vistule. Et il a raison ! Du coup, sans opposition ou presque – quelques déserteurs, trainards et autres paniqués – les T-34 de Popov atteignent (touchent/arrivent sur ?) les rives du grand fleuve à hauteur de Dusocin dans la soirée, …

Vers la Poméranie – 2e Front Biélorusse

Regroupés (Rameutés ?) autour de la 367. ID (Adolf Fischer), les survivants les plus valeureux se regroupent (rassemblent – variante - ) pour un baroud d’honneur à la gare de Łódź-Widzew.

Au-delà de la Vistule – 3e Front Biélorusse – La 18. Panzer (Erwin Menny) est désormais en pleine retraite vers la Warta – direction Osjaków, Wieluń et la ligne de défense de la Silésie. C’est sans doute à cette heure sa seule chance de survie… A sa poursuite, la 3e Armée de Chars (Pavel Rybalko) est désormais (maintenant ?) bien déployée à Szczerców – …

Mais les Rouges ne renoncent pas : leurs engins cherchent déjà un gué où ils (à ajouter ?) puissent plonger leurs chenilles, sans égards pour les risques …

Dans ce combat mené sous la pluie – donc sans intervention de l’aviation – et dans des conditions favorables (on voit venir l’ennemi, et de loin…) (Humm … sous la pluie, voir venir l’ennemi de loin ?), l’acier allemand fait merveille.

Elle part se positionner sur la droite de la 103. Panzerbrigade (Oberst Treuhaupt) et du 232. StuG Abt (Hauptmann Paul Franke). Celles-ci (Ceux-ci ? La 103 et le 232 – et comme nous ne sommes pas passés à l’écriture inclusive, le masculin l’emporte – Variantes : Ces derniers Ou ; qui ) tâchent de se regrouper autour de Zawadzkie, …


Notes

12- Łódź redeviendra un centre de production majeur, doublé d’une ville universitaire et son centre culturel vaut d’être visité. L’Histoire a retenue (retenu ??) qu’elle aurait pu servir de capitale provisoire, à la place de Cracovie.
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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Slavsk = Heinrichswalde
Zhilino = Schillen
Peleninkai = Strigengrund
Privol'noe = Neunassau
Yarki = N'existait pas, Goldbach est la ville la plus proche
Volodarovka = Schwalbental
Novostroevo = Trempen
Kurki = Kurkau
Jedwabno = Gedwangen
Zawadzkie = Andreashütte
Strzelce Opolskie = Groß Strehlitz

Il manque aussi les notes (9), (10), (11) et (12)
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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai cru voir Pavel Batov à la tête de deux armées différentes.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 23:17    Sujet du message: Répondre en citant

La masse de la 6e Armée de la Garde (Pavel Batov) et 61e armée ... Pavel Belov. Y a à corriger
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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2025 01:39    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Voilà. Casus a posté le 1er juillet en entier. C'était un jour, ouais ... Lequel représente une semaine de boulot. Mais après tout, les événements ne sont pas si énormes ... on parle juste de décrire l'ensemble des opérations sur 1400 km de front, impliquant 4 groupes d'armées allemands contre 8 fronts soviétiques. Une paille !

Il me donne parfois l'image d'écrire une pyramide à chaque nouveau démarrage de journée ...



Donc, ne vous étonnez pas. Et je ne vous cache pas que des retours - des encouragements allez ! - pour Casus et moi (le pauvre supporte ma logorrhée depuis des années) seraient les bienvenues.

Et pour ceux que ca intéresse, voilà le détail du château de Dolná Mičiná. Oui messieurs (mesdames ?), la documentation et le souci du détail !

https://www.hrady-zamky.sk/en/dolna-micina/


Bravo et mes sincères félicitations à tous !
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Anaxagore



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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2025 09:14    Sujet du message: Répondre en citant

Rien que ce mois sur ce front va être l'équivalent... du Seigneur des Anneaux en terme d'épaisseur!
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2025 10:06    Sujet du message: Répondre en citant

A 1200 pages depuis janvier 44 et autant en 43, on doit déjà pas être loin.
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Hendryk



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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2025 10:09    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
A 1200 pages depuis janvier 44 et autant en 43, on doit déjà pas être loin.

Largement de quoi faire un spin-off de la FTL. Il n'y aurait pas moyen de le publier indépendamment?
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