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patzekiller

Inscrit le: 17 Oct 2006 Messages: 4053 Localisation: I'am back
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Posté le: Jeu Nov 28, 2024 18:59 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | Bien entendu, les renforts navals arrivant à Trincomalee sont leur nouvelle version, et non pas un doublon. |
je te fais confiance pour réorganiser tout ça avec juste qq précisions
en vue d'octobre et de dracula (cf également le scénar que loic a du te transférer)
l'épisode du valiant précipite un peu les chose, surtout que le renown a/va regagner la homefleet
TF100 : pas de modif normalement
TF 61 le QE à la place du renown
TF 67 : l'anson dans une version downgradée arrivera toute fin septembre et ira directement sur dracula, en attendant la TF 67 doit pouvoir faire avec un BB de moins _________________ www.strategikon.info
www.frogofwar.org |
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Hendryk

Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3582 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Nov 28, 2024 19:55 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: |
Les spectateurs locaux, et surtout les spectatrices, ne perdent pas une miette de ce spectacle inhabituel ! Comme l’avait écrit W.H. Auden à l’occasion d’un match entre marins britanniques et américains au même endroit en 1938 : « Ces hommes poilus, roses comme de la viande et aux fesses puissantes, ont dû sembler des géants brutaux et féroces aux frêles spectatrices cantonaises à la taille de guêpe, qui, timides, s’inclinaient telles des fleurs et souriaient, radieuses. » |
Au passage, je ne saurais trop recommander Journey to a War de Auden et Isherwood pour un témoignage sur le vif dans la Chine en guerre. _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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Monomaker

Inscrit le: 04 Juin 2023 Messages: 188 Localisation: Nantes
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Posté le: Jeu Nov 28, 2024 21:34 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | En fait, si l'on considère que les Américains connaissent à peu près la date de départ de l'I-29 de Lorient, ils savent que le sous-marin va passer par là… en juillet. C'est flou !
Mais ce qui est sûr, c'est que le "wolfpack" chasse dans le coin, et qu'il est aux aguets, alors que l'équipage de l'I-29 ne songe qu'à rentrer à la maison et doit être quelque peu usé par le voyage… Une destruction mutuelle me semble peu probable ! |
Je ne parlais pas des messages de la Kriegsmarine, mais de l'itinéraire que l'I-29 envoie en partant de Singapour. Quant au wolfpack, le Sawfish et les autres partent chasser le cargo au sud de Takao le 18 juillet. L'idée, c'est que l'I-29 et le Sawfish se rencontrent quand l'américain revient se placer dans le détroit de Balintang. Et puis, oui les japonais veulent rentrer à la maison, mais il y a une différence entre rencontrer un sous-marin en embuscade et une rencontre par hasard au milieu de la nuit où les 2 sous-marins sont surpris. Et Kinashi est un des rares as japonais de la sous-marinade nippone. Moi je dis c'est possible. |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14496 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 11:47 Sujet du message: |
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Fin du mois, avec un triste épisode signé, vous l'aurez reconnu, Capu Rossu.
Pour le reste, je le rappelle : Hendryk pour la Chine, Anaxagore pour l'Indochine, Patzekiller pour l'Océan Indien et le Pacifique S-O, Wings pour le Pacifique Central.
30 juillet
Campagne de l’océan Indien
Un carénage désastreux
Trincomalee (Ceylan) – Tous les marins le savent, le séjour d’un bâtiment dans les eaux chaudes des tropiques ou de l’équateur est synonyme d’accroissement rapide de la salissure de la coque. Salissure qui entraîne une diminution de la vitesse du navire de quelques nœuds. Rien de bien grave : un passage sur slip, sur un dock flottant ou en cale sèche remédie à ce désagrément par un bon grattage de la coque, voire une bonne couche de peinture sur les œuvres vives (6). C’est actuellement le cas du dreadnought HMS Valiant, pour lequel on a programmé ce jour un passage sur le dock AFD 23 (7).
08h00 – Le Valiant se présente devant l’entrée du dock, qui a été immergé de façon que la quille du cuirassé vienne se positionner au-dessus des tins. Pour obtenir la bonne immersion (le Valiant cale 9,16 m), les opérateurs de la salle de pompage ont rempli les water-ballasts d’une importante quantité d’eau.
Les accores une fois en place pour maintenir le bâtiment droit, le vidage des ballasts peut commencer. Comme pour tous les bâtiments de guerre de silhouette classique, le centre du navire, où se trouve l’ensemble des appareils propulsifs et évaporatoires, est plus lourd que les extrémités. Aussi les opérateurs commencent par vider les ballasts centraux, afin que l’ensemble dock et cuirassé s’élève. Cependant, par suite d’un problème de communication qui n’a jamais été élucidé, ils ignorent que les munitions de 15 pouces des quatre tourelles de l’artillerie principale n’ont pas été débarquées, comme le veut l’usage (8).
Le processus de pompage enclenché, les opérateurs montent sur le passavant situé au-dessus de la salle de contrôle. Au fur et à mesure que l’eau des ballasts centraux est évacuée, les poids de l’avant et de l’arrière, auxquels s’ajoute le poids de l’eau des ballasts correspondants et celui des munitions, commencent à faire fléchir la structure du dock. Outre le personnel du dock, l’amiral Sir Bruce Fraser (9), commandant l’Eastern Fleet, et le commander Alan Cross, chef mécanicien du HMS Queen Elizabeth, sont présents. Cross, qui a tenu à être là pour se familiariser avec les contrôles et procédures, car son bâtiment doit succéder au Valiant sur le dock, se rend rapidement compte que le relevage du dock et du dreadnought ne se passe pas comme il devrait. Il se précipite dans la salle de contrôle pour faire arrêter le processus, mais a la surprise de la trouver vide de tout personnel ! Remontant sur le passavant et jugeant que la situation s’aggrave, Cross s’adresse en ces termes à l’amiral Sir Bruce Fraser : « Si vous voulez partir dignement, je pense que nous devrions partir maintenant, Sir ! ». Sans s’émouvoir, l’amiral répond : « Nonsense, Cross, nonsense !» et continue à arpenter le passavant.
Quelques instants plus tard, le fléchissement des extrémités continue à augmenter. Fraser et Cross embarquent alors en hâte dans leur vedette. Celle-ci s’est à peine écartée du dock qu’un sinistre craquement se fait entendre : le dock vient de se rompre en deux parties qui commencent à couler, entraînant le Valiant ! Sous les yeux ébahis des témoins qui observaient la mise sur dock du dreadnought depuis les autres bâtiments présents sur rade ou de diverses embarcations à proximité, une des grues de manœuvre des matériels, mal bloquée, commence à rouler sur ses rails. Prenant de la vitesse au fur et à mesure que sa partie du dock s’incline, elle termine sa course par un magnifique plongeon digne des Jeux Olympiques. Enfin, les deux moitiés du dock heurtent violemment le fond et le choc se répercute dans tout le dreadnought.
Par chance, les pertes humaines se réduisent à une vingtaine de blessés légers à bord du Valiant, des hommes projetés à terre ou contre des cloisons ou du matériel. Le personnel du dock, lui, en est quitte pour un bain forcé avant d’être recueilli par la dizaine d’embarcations qui assistaient au premier passage sur le dock d’une grosse unité.
« L’enquête diligentée par le commandement de la base de Trincomalee mit en évidence le non-respect des procédures : l’ingénieur des Constructions Navales chargé des manœuvres du dock ne s’était pas enquis de façon précise des conditions dans lesquelles se trouvaient le bâtiment à caréner, et une partie de son personnel a abandonné son poste. L’ingénieur fut sévèrement sanctionné, tandis que le personnel de la chambre de contrôle était blâmé.
Les jours suivants, les inspections des scaphandriers montrèrent que le dreadnought avait subi de graves avaries : les hélices intérieures et le gouvernail bâbord étaient coincés dans la demi-épave du dock et les doubles fonds en arrière de la tourelle Y (la plus en arrière des quatre tourelles de 15 pouces) étaient écrasés et présentaient des brèches par où l’eau pénétrait, noyant plusieurs doubles-fonds. Par chance, une des chaudières du Valiant était encore en pression et permet aux pompes d’étaler cette entrée d’eau avant que d’autres compartiments ne soient noyés.
Le 14 août, les plongeurs dégagèrent les deux hélices et le gouvernail et colmatèrent les brèches des doubles-fonds. Le vidage de ces compartiments et de ceux noyés par communication permit de remettre le Valiant dans ses lignes d’eau.
Les scaphandriers purent alors inspecter soigneusement arbres porte-hélice, hélices et gouvernails. Leur rapport fut consternant : les deux arbres centraux sont tordus et désalignés, ce qui entraînait une entrée d’eau par les presse-étoupes et le noyage des tunnels d’arbres, noyage contenu dans les tunnels par la fermeture des portes étanches spécifiques. Ils découvrirent aussi que les chaises d’arbre étaient rompues : les deux arbres touchés n’étaient plus tenus. Enfin, les ailes des hélices correspondantes étaient fissurées, présentaient des déformations, ou les deux. La mèche du gouvernail bâbord était tordue et celui-ci ne pouvait plus être manœuvré. A ces avaries externes s’ajoutaient celles recensées par les officiers mécaniciens du bord à l’intérieur : le bâti de plusieurs machines auxiliaires était fendu ou les goujons les fixant sur leur bâti étaient rompus. Dans d’autres locaux, certains appareils n’avaient pas supporté le contrecoup du choc : ainsi, beaucoup des lampes des équipements radio et radar avaient été cassées.
Le 25 août, le Valiant prit pourtant la mer pour gagner Alexandrie, où il pourrait passer en cale sèche pour réparations définitives. La traversée, avec seulement les deux hélices extérieures et le gouvernail tribord, se fit sous escorte et à une vitesse maximale de 8 nœuds, pour ménager la partie arrière de la quille et des doubles-fonds. Après une traversée sans incident et un ravitaillement à mazout à Aden, le dreadnought se présenta le 12 septembre devant les passes de Suez… où il s’échoua : les deux hélices centrales, dépourvues des fixations que représentaient les chaises d’arbres, s’enfonçaient profondément dans le sable. Le Lt-Cdr Peter Keeble, plongeur expérimenté et expert en sauvetage, entreprit, avec une équipe de plongeurs dotée des meilleurs chalumeaux sous-marins, de couper les deux arbres au plus près des presse-étoupes.
Après trois semaines de ce long labeur, le Valiant reprit la mer le 2 octobre pour rallier la Grande-Bretagne. Cependant, craignant que le dreadnought s’échoue dans le canal, Leurs Seigneuries ordonnèrent que le cuirassé contourne l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance, soit deux mois de mer monotones.
Désarmé dès son arrivée à Plymouth le 1er décembre, le Valiant entra à l’arsenal de Devonport, mais l’âge du bâtiment et la fin de la guerre firent que les réparations s’éternisèrent. Elles se réduisirent à la réfection des fonds pour assurer la sécurité du bâtiment. Le remplacement des arbres centraux et de leurs hélices fut abandonné, de même que celui du gouvernail bâbord : il n’était pas prévu que le dreadnought reprenne un jour la mer.
Embossé à Plymouth, le Valiant dépendait désormais de l’établissement HMS Imperieuse, au sein duquel il devint ponton-école au bénéfice de l’Ecole des Mécaniciens et Chauffeurs, avant sa démolition dans un chantier écossais en 1948.
Quant à l’AFD 23, son épave ne fut pas renflouée (10). »
Extrait d’un article publié dans la revue Warship International vol. 12, n° 4, 1975, par le capitaine de vaisseau (C.R.) Jean Guiglini.
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Singapour – Tandis que les Wellington retournent au-dessus de Kuala Lumpur, les Halifax reviennent, eux, au-dessus du port de Singapour et de différentes positions d’artillerie de l’île. Pendant que les projectiles tombent, les Japonais ne restent pas les bras ballants et font décoller les Ki-45 du 21e Sentai. Si, à Kuala Lumpur, les Toryu font à nouveau chou blanc, à Singapour, le Sqn 624 perd un Halifax à la suite d’une collision avec un Toryu, sans que l’on sache si s’agit d’un accident ou d’un éperonnage.
A leur retour, les équipages britanniques apprennent l’arrivée prochaine de renforts : un nouveau squadron de bombardiers, mais également un de Beaufighter NF.
Opération Stoker
Dumai – C’est avec appréhension que les Liberator du 7th BG reviennent au-dessus de ce port, dont les renseignements disent qu’il sert de porte d’entrée au ravitaillement de Sumatra. Une escorte renforcée a donc été prévue. Le 33rd FG est donc accompagné des 5th et 6th FS du 1st ACG pour cette mission à longue distance, ce qui représente une soixantaine de chasseurs pour autant de bombardiers. Dans les airs, les Ki-44 du 87e Sentai attendent leurs adversaires de pied ferme, mais à haute altitude, la puissance du Jug peut s’exprimer pleinement. Les Japonais perdent cinq appareils, contre un Liberator et deux chasseurs côté américain. Au sol, les installations portuaires sont touchées – hélas, comme d’habitude, beaucoup de projectiles tombent à plusieurs centaines de mètres de la cible, occasionnant des victimes civiles.
Plus au nord, les Spifire des Sqn 136 et 152 passent la journée en mission Rhubarb. Rien de particulier à signaler en dehors de mitraillages de véhicules, assez peu nombreux d’ailleurs : les Japonais de l’île commencent à prendre l’habitude d’effectuer leurs déplacements de nuit.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – La météo est vraiment trop mauvaise pour que les avions bombardent les forces japonaises occupant encore l’île de Hong Kong, mais la pluie n’a jamais empêché un canon de tirer. Aussi, l’artillerie de la 41st Infantry et de la 38e Division chinoise commence un pilonnage de harcèlement pour affaiblir les défenses ennemies et priver de repos les défenseurs.
31 juillet
Campagne du Pacifique Central
Guerre sous-marine
Détroit de Luzon – Les “Wolfpacks” américains sont plus que jamais actifs dans cette zone où le trafic maritime est très dense. Et aujourd’hui, ils ont avoir quelque chose de gros à se mettre sous la dent. Un convoi de 17 transports et six escorteurs (6 pétroliers, 11 cargos, 1 destroyer, 1 destroyer d’escorte, 2 dragueurs de mines, 1 aviso et 1 chasseur de sous-marins) traverse le détroit. Venant de Moji, au Japon, il se dirige vers Miri, à Bornéo. Mais il y a dans cette sone trois sous-marins, les USS Hammerhead (John Martin), Parche (Lawson Ramage) et Steelhead (David Whelchel). Trois prédateurs affamés !
Vers 03h30, le Parche coule le transport de troupes Koei Maru – 850 soldats sur 1 050 sont perdus. Le Parche torpille ensuite le pétrolier Ogura Maru – l’équipage de celui-ci a cinq morts, mais le navire ne coule pas. Qu’à cela ne tienne, le Parche envoie le transport Yoshino Maru par le fond, avec 3 500 des 5 063 hommes qu’il transportait.
Puis c’est au tour du Steelhead de toucher le transport Dakar Maru, mais le capitaine de ce dernier parvient à s’échouer sur un récif pour éviter de couler. Enragé, le Steelhead envoie deux torpilles vers le transport Fuso Maru – touché, ce dernier tente lui aussi de s’échouer, mais sans succès. Il coule, emportant avec lui 1 054 des 4 500 soldats à bord.
Le Parche revient alors à la charge et coule le Manko Maru. Les pertes sont de 855 hommes sur les 3 500 à bord.
Enfin, le Hammerhead complète le massacre en torpillant l’aviso Kazan Maru, qui sombre avec tout son équipage.
Ce véritable massacre ne se termine pas là. Averti de la présence du convoi et profitant de la pluie battante pour naviguer en surface, le HMS Thorough se permet d’envoyer par le fond le transport Ayayuki Maru – 3 500 soldats de plus sont perdus.
Le bilan humain pour le Japon est terrible. Plus de 10 000 soldats sont perdus, en plus d’environ 3 000 marins, autres passagers et servants des canons de DCA. Des tonnes de pétrole, munitions, chars, wagons, véhicules et équipement militaire sont également envoyées par le fond.
C’est un désastre pour l’Armée japonaise, qui reprochera à la Marine de ne pas avoir fait plus pour protéger le convoi. La Marine ne pourra que grincer des dents. Elle n’a pas assez de navires, et encore moins de pétrole. Les convois ne sont que légèrement escortés, car c’est tout ce qu’elle peut investir dans cette protection. Néanmoins, elle promet de faire mieux la prochaine fois, et redouble de vigilance dans la zone du détroit de Luzon.
Campagne de Malaisie
Opération Mary
Dans “l’entonnoir” (détroit de Malacca) – Le PB4Y-1 Privateer Bunny est en patrouille depuis maintenant plus d’une heure dans ce secteur dangereux lorsque l’un des observateurs avertit de la présence d’un gros appareil japonais à 11 heures, bas. Le pilote américain ne se pose pas de question et change de cap pour engager le combat contre ce qui s’avère être un hydravion H8K “Emily”. Chacun des protagonistes fait feu de toutes ses armes, mais à ce jeu, le Liberator de la Navy a l’avantage et surtout, le Japonais a une structure beaucoup plus fragile que celle de l’Américain.
Deux moteurs en flammes, l’hydravion japonais tente d’amerrir, mais capote sur une mer formée. Privateer Bunny rentre à Tavoy et fait avant de se poser un passage bas au-dessus de la piste, battant des ailes (sans aller jusqu’à tenter un tonneau…) et tirant une fusée rouge pour signaler sa victoire. Celle-ci sera dignement fêtée au mess le soir même (11).
Opération Stoker
Malaisie – Alors que les B-25 basés au Andaman écument toute la journée sans escorte la côte nord de Sumatra, le 80th FG, en compagnie des P-38 des 449th et 459th FS, a monté un sweep en direction de la région d’Alor Setar. Voyant ces adversaires arriver, le 50e Sentai a eu le temps de positionner une quarantaine d’appareils. Le combat s’engage, mais les pilotes de l’IJA, même bien placés, affrontent presque 70 chasseurs.
Les Japonais perdent sept avions contre quatre aux Américains. Le major Philip Aldair (89th FS), dont c’est le deuxième tour d’opération, obtient sa quatrième victoire. Après son triplé du début du mois, le lieutenant Hammer, du 90th FS, marque un doublé et devient un as.
Birmanie – Les renforts britanniques affluent en Birmanie. Tout d’abord, les pistes de l’extrême sud du pays voient le retour du Sqn 113, accompagné du Sqn 135 et équipés tous deux d’un nouveau matériel : le P-47. L’allonge de cet appareil devrait permettre de discuter un peu plus sérieusement avec les Japonais des 50e et 77e Sentai, qui gardent la frontière nord de la Malaisie.
A Mergui se posent les Beaufighter NF du Sqn 176, très attendu par les équipages de bombardiers. Ce squadron, commandé par le Sqn-Leader Etherton, se morfondait dans les régions de Rangoon, d’Imphal et de Mandalay avant de recevoir des ordres de marche vers le front qui ont réjoui plus d’un équipage.
Guerre sino-japonaise
Opération Badachu
Hong Kong – Conscients que la percée de Tai Po va rendre intenable la position des défenseurs de la ligne Kin-Yama, le lieutenant-général Tanaka ordonne leur repli vers Tsim Sha Tsui, à l’exception des troupes retranchées dans la redoute Shing Mun, sacrifiées pour couvrir la retraite de leurs camarades.
A Sham Shui Po, la pression de la 11th EA Division, soutenue en particulier par les Mustang IC de la CAFP, qui bravent le temps exécrable au prix de la vie de deux pilotes, finit par faire craquer les vestiges des 40e et 68e Divisions japonaises. Les troupes du Commonwealth progressent lentement mais inexorablement vers le sud dans les ruines de Kowloon. A la tombée de la nuit, elles sont rejointes par les avant-gardes de la 41st Infantry, qui achève de sécuriser le district de Sha Tin.
De Badachu à Dracula
Hong Kong – La 252nd Armoured Brigade (12) et la Force W (13) prennent aujourd’hui la route avec le patron de la CEFC, le général Geoffrey Scoones, pour être remises à la disposition du commandement allié en Malaisie en vue de l’opération Dracula.
La 11th East African Division (14), elle, doit rester sur place, car il est prévu qu’elle devienne la garnison de Hong Kong reconquise. Son chef, le général Fowkes, est nommé à titre provisoire gouverneur militaire du territoire, en attendant de voir cette promotion rendue définitive une fois l’île de Hong Kong rendue à la Couronne.
Notes
6-On appelle “œuvres vives” les parties de la coque sous la ligne de flottaison, par opposition aux “œuvres mortes”, au-dessus de cette ligne.
7- AFD est le sigle de Admiralty Floating Dock (Dock Flottant de l’Amirauté). Ce dock vient juste d’être livré à la base de Trincomalee.
8- Le débarquement des munitions, fusées enlevées, et des cônes des torpilles est une pratique mise en place par la Marine française après la catastrophe du cuirassé Iéna à Toulon en 1907. Toutes les marines ont pris des dispositions similaires dans les années qui ont suivi.
9- L’amiral Sir Bruce Fraser est le vainqueur de la bataille de la mer de Barents en février 1943 (voir la rubrique Europe du Nord de ce mois).
10- Elle deviendra après la guerre un site de plongée célèbre, mais accessible uniquement par le club de plongée du Sober Island Resort, complexe hôtelier appartenant à… la marine sri-lankaise, et géré par elle.
11- Le nom et le nose-art du Privateer Bunny auraient inspiré Fritz Freleng, réalisateur du dessin animé sorti sous le titre Buccaneer Bunny en 1948.
12- Un bataillon sur M5 Stuart (le 13th Duke of Connaught’s Own Lancers), un bataillon sur Valentine (le 5th King Edward VII’s Own Lancers, ou Probyn’s Horse), un bataillon sur M4 Sherman 1A (le 9th Royal Deccan Horse), plus un bataillon d’infanterie mécanisée (le 2/4th Bombay Grenadiers), le 15th Field Regiment, RA et le 32nd Field Squadron, Indian Engineers.
13- 1er Bataillon de Parachutistes australien avec ses appuis (génie et artillerie de campagne), 154e Bataillon de Gurkhas (aérotransporté) et n°1 Commando britannique (aérotransporté).
14- 21st, 25th et 26th EA Brigades, 5th King’s African Rifles (rec.), 302nd, 303rd et 304th EA Field Artillery Rgt, éléments du génie et des transmissions, etc. |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010 Messages: 10960
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:04 Sujet du message: |
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C'st gentil de rappeler que j'ai écris une bonne partie des textes sur l'Indochine... mais là il n'y aucun texte de moi.  _________________ Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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houps

Inscrit le: 01 Mai 2017 Messages: 1987 Localisation: Dans le Sud, peuchère !
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:08 Sujet du message: |
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30 juillet
Campagne de l’océan Indien
Un carénage désastreux
Trincomalee (Ceylan)
08h00 "...Quelques instants plus tard, le fléchissement des extrémités continue à augmenter...."
Je suggère " s'amplifie"
..."Celle-ci s’est à peine écartée du dock qu’un sinistre craquement se fait entendre ... Je propose une suppression pure et simple
31 juillet
Campagne du Pacifique Central
Guerre sous-marine
Détroit de Luzon
"...Mais il y a dans cette sone trois sous-marins, les USS Hammerhead (John Martin), Parche (Lawson Ramage) et Steelhead (David Whelchel). Trois prédateurs affamés !..."
Sut ! comme s'exclamait Haddock dans Coke en stock.. _________________ Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie. |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 11041 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:12 Sujet du message: |
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C'est inspiré d'où, le Valiant ? _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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FREGATON

Inscrit le: 06 Avr 2007 Messages: 4630 Localisation: La Baule
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:14 Sujet du message: |
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Citation: | un triste épisode signé, vous l'aurez reconnu, Capu Rossu. |
Eh oui démasqué! De même que le commander Allan Cross, CHENG (Chief Engineer) du HMS Queen Elizabeth...
Sinon, c'est OTL, mais bel exemple de l'application de la "Loi de Murphy" sur une bête erreur aux conséquences insoupçonnables...  _________________ La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils. |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14496 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:49 Sujet du message: |
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@ Anaxagore : pas dans ces 2 jours, mais en Juillet 42, oui !
@ Houps : C'est Szüt, pas Sut ! si je ne m'abuse…
@ Demo Dan : c'est OTL !
@ Fregaton : c'est moi qui ai trouvé le nom du CHENG…  _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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JPBWEB

Inscrit le: 26 Mar 2010 Messages: 4517 Localisation: Thailande
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 12:54 Sujet du message: |
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demolitiondan a écrit: | C'est inspiré d'où, le Valiant ? |
C'est OTL (8 août 1944). Si ma mémoire est bonne, c'est le Richelieu qui devait prendre place dans le dock flottant, opportunité que son commandant déclina prudemment. Comme le Richelieu était une beaucoup plus grosse bête que le Valiant, on frémit de penser à ce qui aurait pu se passer. _________________ "L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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John92
Inscrit le: 27 Nov 2021 Messages: 1287 Localisation: Ile de France
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 13:17 Sujet du message: |
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30 juillet
Campagne de l’océan Indien
Un carénage désastreux
Trincomalee (Ceylan) –
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C’est actuellement le cas du dreadnought HMS Valiant , pour lequel on a programmé ce jour un passage sur le dock AFD 23 (7).
08h00 – Le Valiant (Il ?) se présente devant l’entrée du dock, qui a été immergé de façon que la quille du cuirassé vienne se positionner au-dessus des tins. Pour obtenir la bonne immersion ( le Valiant) cale 9,16 m), ...
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« ...
... et une partie de son personnel a abandonné son poste. L’ingénieur fut sévèrement sanctionné, tandis que le personnel (les hommes/opérateurs ?) de la chambre de contrôle était blâmé.
Les jours suivants, les inspections des scaphandriers montrèrent que le dreadnought avait subi de graves avaries : les hélices intérieures et le gouvernail bâbord étaient coincés dans la demi-épave du dock et les doubles fonds en arrière de la tourelle Y (la plus en arrière (proche de la poupe ?) des quatre tourelles de 15 pouces) étaient écrasés et présentaient des brèches par où l’eau pénétrait, noyant plusieurs doubles-fonds. Par chance, une des chaudières du Valiant était encore en pression et permet (permit) aux pompes d’étaler cette entrée d’eau avant que d’autres compartiments ne soient noyés.
...
Leur rapport fut consternant : les deux arbres centraux sont (étaient) tordus et désalignés, ...
...
La traversée , avec seulement les deux hélices extérieures et le gouvernail tribord, se fit sous escorte et à une vitesse maximale de 8 nœuds, pour ménager la partie arrière de la quille et des doubles-fonds. Après une traversée (un voyage/périple ?) sans incident et un ravitaillement à (en ?) mazout à Aden, le dreadnought se présenta le 12 septembre devant les passes de Suez… où il s’échoua : les deux hélices centrales, dépourvues des fixations que représentaient les chaises d’arbres, s’enfonçaient profondément dans le sable. Le Lt-Cdr Peter Keeble, plongeur expérimenté et expert en sauvetage, entreprit, avec une équipe de plongeurs (scaphandriers ?) dotée des meilleurs chalumeaux sous-marins, de couper les deux arbres au plus près des presse-étoupes.
...
Désarmé dès son arrivée à Plymouth le 1er décembre, le Valiant entra à l’arsenal de Devonport, mais l’âge du bâtiment et la fin de la guerre firent que les réparations s’éternisèrent. Elles se réduisirent à la réfection des fonds pour assurer la sécurité du bâtiment (navire ?).
... »
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31 juillet
Campagne du Pacifique Central
Guerre sous-marine
Détroit de Luzon –
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Vers 03h30, le Parche coule le transport de troupes Koei Maru – 850 soldats sur 1 050 sont perdus. Le Parche torpille ensuite le pétrolier Ogura Maru – l’équipage de celui-ci a cinq morts, mais le navire ne coule (sombre) pas. Qu’à cela ne tienne, le Parche envoie le transport Yoshino Maru par le fond, avec 3 500 des 5 063 hommes qu’il transportait.
Puis c’est au tour du Steelhead de toucher le transport Dakar Maru, mais le capitaine de ce dernier parvient à s’échouer sur un récif pour éviter de couler. Enragé, le Steelhead envoie (expédie/adresse ?) deux torpilles vers le transport Fuso Maru – touché, ce dernier tente lui aussi de s’échouer, mais sans succès. Il coule , emportant avec lui 1 054 des 4 500 soldats à bord.
Le Parche revient alors à la charge et coule (envoie par le fond ?) le Manko Maru. Les pertes sont de 855 hommes sur les 3 500 à bord.
Enfin, le Hammerhead complète le massacre en torpillant l’aviso Kazan Maru, qui sombre avec tout son équipage.
Ce véritable massacre ne se termine pas là. Averti de la présence du convoi et profitant de la pluie battante pour naviguer en surface, le HMS Thorough se permet d’envoyer par le fond (de couler ?) le transport Ayayuki Maru – 3 500 soldats de plus sont perdus.
Le bilan humain pour le Japon est terrible. Plus de 10 000 soldats sont perdus, en plus d’environ 3 000 marins, autres passagers et servants des canons de DCA. Des tonnes de pétrole, munitions, chars, wagons, véhicules et équipement militaire sont également envoyées par le fond .
C’est un désastre pour l’Armée japonaise, qui reprochera à la Marine de ne pas avoir fait plus pour protéger le convoi. La Marine (Cette dernière ?) ne pourra que grincer des dents.
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Campagne de Malaisie
Opération Mary
Dans “l’entonnoir” (détroit de Malacca) – Le PB4Y-1 Privateer Bunny est en patrouille depuis maintenant plus d’une heure dans ce secteur dangereux lorsque l’un des observateurs avertit de (signala – “avertit de” prêtant à confusion) la présence d’un gros appareil japonais à 11 heures, bas.
Le pilote américain ne se pose pas de question et change de cap pour engager le combat contre ce qui s’avère être un hydravion H8K “Emily”. Chacun des protagonistes fait feu de toutes ses armes, mais à ce jeu, le Liberator de la Navy a l’avantage et surtout, le Japonais a une structure beaucoup plus fragile que celle de l’Américain.
Deux moteurs en flammes, l’hydravion japonais (à supprimer : le B24 n’étant pas un hydravion) tente d’amerrir, mais capote sur une mer formée.
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Birmanie –
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A Mergui se posent les Beaufighter NF du Sqn 176, très attendu (attendus ?) par les équipages de bombardiers. Ce squadron, commandé par le Sqn-Leader Etherton, se morfondait dans les régions de Rangoon, d’Imphal et de Mandalay avant de recevoir des ordres de marche vers le front qui ont réjoui plus d’un équipage .
De Badachu à Dracula
Hong Kong –
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La 11th East African Division (14), elle, doit rester sur place, car il est prévu qu’elle devienne la garnison de Hong Kong reconquise. Son chef, le général Fowkes, est nommé à titre provisoire gouverneur militaire du territoire, en attendant de voir cette promotion rendue définitive une fois l’île de Hong Kong (à supprimer ?) rendue à la Couronne. _________________ Ne pas confondre facilité et simplicité |
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Wings

Inscrit le: 11 Mar 2022 Messages: 679 Localisation: U.S.A
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 16:30 Sujet du message: |
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 _________________ "It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
"Let me soar! [...] I need no great host, just [Tyene]" - Nymeria Sand, AFFC II |
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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9826 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 19:10 Sujet du message: |
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Pour l'affaire du Valiant, c'est moi qui ai suggéré de reprendre l'épisode, il n'y a pas de raison que les British s'en tirent sans égratignures .
Capu a brillamment repris l'ébauche de texte du terrien que je suis. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Dernière édition par loic le Ven Nov 29, 2024 19:29; édité 1 fois |
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Hendryk

Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3582 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 19:18 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | – Des patates douces ? Cela ne peut durer, ce bazar ! Et pourquoi pas des ignames tant que tu y es ? Enfin, vas-y, si tu penses tirer ton plan comme ça.
Finalement, la formule s’avère concluante !
– Vous voyez, sergent, j’ai ajouté une chapelure de miettes de vieux pain et de paprika, et ça marche très bien ! |
L'idée, ici, c'est que les frites de patates douces sont inventées quelques décennies plus tôt qu'OTL. _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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Le Chat

Inscrit le: 12 Jan 2020 Messages: 385
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Posté le: Ven Nov 29, 2024 19:27 Sujet du message: |
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Hendryk a écrit: | Casus Frankie a écrit: | – Des patates douces ? Cela ne peut durer, ce bazar ! Et pourquoi pas des ignames tant que tu y es ? Enfin, vas-y, si tu penses tirer ton plan comme ça.
Finalement, la formule s’avère concluante !
– Vous voyez, sergent, j’ai ajouté une chapelure de miettes de vieux pain et de paprika, et ça marche très bien ! |
L'idée, ici, c'est que les frites de patates douces sont inventées quelques décennies plus tôt qu'OTL. |
Une des nombreuses preuves du tournant bénéfique qu'aurait pu prendre l'Histoire si elle avait suivi notre time line !  _________________ "Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck) |
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