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1940 - La France continue la guerre
 
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Novembre 1942 la Revanche. La France reprend la lutte
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solarien



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MessagePosté le: Lun Nov 11, 2024 04:15    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'opération Husky, je mettrai pas de troupes française ou alors en réserves ou en 2-3 ème vague, le temps qu'ils réforme l'armée mais surtout qu'ils récupèrent du matériel moderne et puissent s'entrainer avec.

Par contre, vus qu'il n'y a qu'une courte campagne de Tunisie, et une Corse libre, on peux imaginer une variante de Husky avec un débarquement en Sardaigne, pour :
- Renforcer et sécuriser les liaisons vers la Corse.
- Ouvrir l'accès à la mer Tyrrhénienne et ouvrir d'autre possibilité d'exploitation si il y a un débarquement en Italie.
- Ouvrir la possibilité d'un débarquement en Provence.
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Lun Nov 11, 2024 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois. Husky ne serait pas simplement prendre pieds en italie pour battre la couronne de fer lombarde, ce serait une opération pour prendre le contrôle des mers et s'ouvrir les possibilités vers le futur débarquement de provence. Une vision beaucoup plus large.

Pour la présence de troupes françaises, ce n'est pas problématique. En admettant que Husky RTL ait lieu en mai, cela laisse près de 5 mois, de quoi équiper largement quelques unités, ont peut en former facilement grâce à ce qu'on a sauvé de métropole. Historiquement chaque mois les américains amenaient de quoi équiper une division. Et la ils seront plus rapide pour nous donner du matos.

faudrait que je trouve un ODB de ce qu'il y avait en Sardaigne du coup. Il y a des sites la dessus ? (même si les français ne participent pas fautau moins que je donne quelques infos)
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Jeu Nov 21, 2024 00:17    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou, la question conne du soir, promis elle est gratinée.

Avec les français qui auront une grosse division espagnole, ou un mini corps d'armée ça dépend, est ce qu'ils pourraient demander à Franco genre de permettre le volontariat pour combattre ? Je sais qu'il y avait des centaines de milliers d'espagnols dans des camps pendant l'ère franquiste. Pour une France qui cherche des hommes à tout crin ça serait pas trop mal, et en plus Franco pourrait formuler des exigences en échange non ? Genre ça arrange tout le monde
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loic
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MessagePosté le: Jeu Nov 21, 2024 08:02    Sujet du message: Répondre en citant

Franco est bien trop lié à Hitler et Mussolini.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Dim Déc 15, 2024 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour tout le monde (oui même toi au fond du forum)

Pour vous informer que je continue à bosser sur 1943, je vais bientot écrire, et que je prépare une variante lutte à mort en provence.

J'ai décidé de me faire un petit plaisir et de modifier mon histoire. Finalement ce n'est pas le Strasbourg qui sera torpillé mais deux autres croiseurs (j'ai pas encore décidé lesquels) comme ça l'histoire se terminera sur un duel d'anthologie entre le Vittorio Veneto et le Strasbourg.

bisous bisous
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Sam Jan 04, 2025 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Bonne année tout le monde

Quelques changements, maintenant on a l'Algérie et le Foch atteint à la place du Strasbourg, qui va avoir droit au rumble on the sea. Bien sur c'est complètement scénarisé pour le coup, mais comme cela ne change rien (à part en mal pour les français) c'est pas trop grave.



23h23,
TORPILLES ! Une gerbe d'eau signale l'explosion. L'Algérie et le Foch sont frappés de plein fouet. Les voies d'eaux sont rapidements contenue mais une partie des machines de l'Algérie s'arrêtent à cause du choc. Le navire ralentit gravement....
Le sous marin Atropo vient de larguer ses 4 dernières torpilles. En patrouille la flotte a croisé par malheur son chemin et son capitaine a eu le temps de lancer ce qui lui restait vers deux gros bâtiment. Le navire connaîtra de sérieuses avaries mais s'en sortira. Non sans prévenir de sa position et qu'il a réussit à immobiliser un, peut être deux, grands navires...

00h07, Golfe du lion
La marine continue sa fuite, ordre de l'amiral Auphan. Il laisse les 5e (Tartu, Vauquelin et Kersaint) et 6e divisions (Volta, Indomptable) de contre-torpilleurs ainsi que la 2e division (Marseilleaise, Jean de Vienne) de croiseurs. Le commandement revient à André Marquis qui est présent sur l'Algérie.
Bien que très ralenti le navire n'est pas trop gravement endommagé au final. Les équipes de réparations font leur maximum et estiment que le navire pourra naviguer à 18 noeuds...mais il va falloir encore plusieurs heures.
André marquis se décide à envoyer les hydravions dès que possible pour rallier la Corse et prévenir Romatet, afin de garder le silence radio le plus longtemps possible. En réalité il fait évacuer le journal de bord dans la crainte du pire.


03h52,
L'Algérie repart en avant ! Le moral dans la petite flotille est excellent même si le navire ne peut qu'aller à 13 noeuds pour commencer. Marquis félicite les mécaniciens mais demande à chacun de se préparer au combat qui s'annonce. Il est décidé de poursuivre la route comme convenu, en passant entre les Baléares et la côte Espagnole.

8h02
L'Algérie, le Foch et leur escorte filent maintenent à 15 noeuds dans un silence radio le plus complet afin de ne pas dévoiler la position. Ils approchent de Majorque.

9h12,
Les machines de l'Algérie lâchent les unes après les autres ! Les pompes cessent bientôt de fonctionner et le navire ne parvient plus qu'à se trainer à 8 nœuds. Malgré tout les efforts des mécaniciens le navire est simplement trop endommagé pour repartir.

9h17,
André Marquis sait qu'une force aérienne italienne approche. Après avoir consulté les autres officiers du navire il ordonne par projecteur au reste de la flotte de fuir et d'abandonner le navire, pas le temps pour évacuer l'équipage. Le Foch est rapidement distancé également dans sa fuite, ne pouvant filer à vitesse maximum.
Journal de bord
9h17, situation sans espoir, le navire ne peut pas repartir rapidement. Le préfet André Marquis ordonne à la flotte d'abandonner le navire. Personne dans l'équipage ne pipe. Esprit de sacrifice total. Message du Tartu: Bonne chance.

9h19,
La flotte abandonne l'Algérie à son sort. Un instant André Marquis caresse l'idée de faire demi tour plein nord pour attirer les avions italiens, mais finalement garder l'espoir que les alliés envoient de l'aide via leurs portes avions. Il prend cependant une autre route pour leurrer les italiens quand même.

10h04, Mi chemin entre Barcelone et Palma
Contact ! Les italiens ont trouvés l'Algérie. Un sous marin a été détecté ! Sur le navire Marquis rompt le silence radio et envoie un appel à l'aide à destination des alliés. L'escadre italienne met le cap sur le navire.

10h36,
Les SM italiens gardent leurs distances avec le navire en voyant qu'il est seul. Pendant qu'une partie part à la recherche du reste de la flotte une petite dizaine d'avions se mettent en positions et amorcent leur attaque.
10h 35. Ennemi repéré, tout l'équipage est prêt. Avions italiens nous encerclent. Au moins une dizaine, peut être plus. Le préfet Marquis dit qu'il est satisfait et que notre tâche est qu'ils nous torpillent tous.

10h38,
L'Algérie ouvre le feu de toute ses pièces antiaériennes et aussi de son artillerie lourde. Mais le combat est bien trop inégal. Les italiens ont du mal à faire une bonne approche mais l'inévitable n'est retardé que de quelques minutes.
Ennemis rompt assaut à 13H. 8H une gerbe des canons principaux force deux avions à redresser. 6H la DCA touche un avion.

10h40,
Les SM lancent leurs torpilles. Le navire est incapable de manoeuvrer. En quelques secondes il est atteint par 5 projectiles.
10h42, sommes touchés, navire condamné. DCA encore active.
10h44, Préfet Marquis ordonne l'abandon du navire. Envoie d'un SOS en clair.
10h55, navire prend de plus en plus de gite. Ordre d'évacuer le journal de bord.


10h45,
L'Algérie bascule sur babord et se retourne avant de couler rapidement. Les SM lancent des gilets de sauvetages. Sur les 748 membres d'équipages il n'y aura que 209 survivants. André Marquis n'en fera pas partie.

11h22,
Le reste de l'escadre italienne a trouvé le Foch ! Mais le navire n'est pas aussi lent que l'Algérie et a encore de la ressources. Il amorce des manœuvres évasives tandis que son capitaine émet en clair qu'il est attaqué.

11h26,
La totalité de l'armement du Foch gronde pour repousser les SM. Il a déjà coiffé 5 torpilles mais les avions refont des passes pour l'induire en erreur

11h31,
Le Foch coiffe 2 nouvelles torpilles quand la troisième, atteint d'un dysfonctionnement, se met à avoir un comportement erratique et fait demi tour ! L'équipage horrifié ne peut que voir le projectile défoncer le gouvernail qui est proprement arraché.

11h33,
La vitesse du Foch décroit lentement pas mais il n'est plus manoeuvrable. Le capitaine a décidé de gagner du temps, il a appris qu'une escadrille américaine a survolé le reste de la flotte...

11h35,
Les SM italiens entament leur dernière attaque. Le Foch est entouré de toute part et sa DCA est incapable de défendre tout les cotés.

11h36,
Les SM descendent au ras des flots...

11h37,
Les wildcat américains déboulent ! Mais il n'y a qu'une douzaine de chasseur pour repousser près de 30 torpilleurs ! Les aviateurs américains se battent comme des diables pour gêner l'attaque mais les italiens ne sont pas en reste. Les mitrailleuses défensives répondent. Plusieurs torpilleurs sont atteints, soit par la chasse soit par les murs d'eau des canons principaux !

11h40,
Les torpilleurs larguent leurs projectiles les uns après les autres. Dans un dernier exploit le Foch réussit à coiffer 4 engins avant d'être atteint la ou il avait été torpillé la nuit précédente. S'en est trop pour le navire qui embarque des trombes d'eau.

11h42,
L'ordre d'abandonner le Foch est donné. Les SM de leur coté prennent la fuite. Les américains ne les poursuivent pas et se mettent en protection du bâtiment qui sombre lentement dans les flots.

12h03,
Le Foch coule par tribord. Sur 773 hommes d'équipages 698 sont saufs. Ils seront récupérés des destroyers américains.

12h48,
Les destroyers américains atteignent la dernière localisation du Foch et sauvent les survivants. D'autres navires filent plein nord pour aller secourir ceux de l'Algérie. Plusieurs marins pleurent de joie en voyant enfin, après deux années et demi d'avanie, d'occupation et de solitude, leurs alliés à leur rescousse, malgré les pertes subies.

André Marquis (1883-1942)
Vice-amiral en 1940 il est chargé depuis septembre de la préfecture maritime de Toulon. Bien que ne jouant pas un rôle de premier plan dans la Revanche, il y associe son nom par sa volonté de sauver son escorte et de quasiment se sacrifier avec l'Algérie. Son corps n'a jamais été retrouvé. La France nommera un porte-hélicoptère en son honneur.



Et le duel

15h08,
Les croiseurs Scylla et Delhi se joignent à la ligne française pour le combat, l'honneur de la Royal Navy n'est pas une question. Les destroyers anglo-saxons couvrent les croiseurs et empêchent les destroyers italiens de s'approcher pour les torpiller, mais ceux ci prennent un début d'avantage dans les combats avant que les contre-torpilleurs français ne puissent rétablir l'équilibre.
Le Trieste ouvre le feu sur le Marseillaise et Jean de Vienne tandis que le Gorizia attaque le Scylla et le Delhi. Le Monteccuccoli et le Di Savoia prennent pour cible les destroyers. Mais le vrai combat se fait entre le Vittorio et le Strasbourg soutenu par les croiseurs lourds français

« A Londres j'apprenais que la flotte française engageait le combat contre la flotte italienne. Alors que les marines anglaises et américaines, les plus puissantes du monde, venaient de subir un terrible coup de marteau, voici que la flotte française, cette flotte oubliée ressugit des ombres, s'interposait pour les sauver. Face au cuirassé Vittorio qui avait anéantit successivement le Renown et le Duke of York le Strasbourg, si petit Strasbourg. Et pourtant la France ne fut jamais plus grande qu'en ce moment où, devant les yeux du monde, elle se battait comme jamais elle n'avait combattu. »
Charles de Gaulle, Mémoire de guerres, tome 2, Le Retour.


Le combat entre les cuirassé prend avant même de commencer une dimension mythologique qui n'échappe à absolument personne. L'image qui s'impose est celle d'un unique navire, surpassé, qui défend seul la flotte Alliée face au meilleur navire de l'Axe....

15h09,
Le plus grand duel de la Seconde Guerre Mondiale commence par une salve du Strasbourg sur le Vittorio. Le monstre d'acier doit consacrer une partie de son artillerie aux croiseurs lourds mais il oppose deux de ses tourelles triples au navire français...

15h20,
Le Scylla réussit à atteindre la direction de tir du Gorizia qui en outre doit faire face à une crise. Le croiseur léger Di Savoia vient de se faire crucifier par une attaque massive des torpilles des contres torpilleurs français. Le Gorizia a cependant le plaisir d'atteindre de nouveau le Delhi qui devient la proie des flammes. Le croiseur survivra pourtant à la bataille, en dépit de pertes épouvantables parmi son équipage qui parviendra in extremis à calmer l'incendie plus tard.
Le Vittorio encaisse de nouveaux tirs sur ses tourelles secondaires. Les croiseurs lourds font pleuvoir un enfer sur le cuirassé mais il en faut bien plus pour le couler. Au contraire du Colbert qui se prend une pleine salve d'obus de 381. Le navire est blessé à mort et ne tarde pas à partir à la dérive. Le Dupleix de son coté rompt le combat après avoir encaissé deux obus de 381 qui défoncent ses tourelles. Auphan se retrouve seul avec le Strasbourg face à Iachino...


15h35,
Le combat entre les cuirassés monte crescendo alors que les équipages suent sang et eaux. Dans les entrailles du Strasbourg les marins font de leur mieux alors qu'ils peuvent sentir les gerbes les ondes de chocs des obus.
Le Strasbourg parvient à toucher le Vittorio de trois obus mais le blindage du navire résiste. Un obus de l'italien ricoche sur la tourelle avant du français et va exploser en mer. Les artilleries légères criblent les ceintures blindés sans réussir à les percer. La vitesse des deux navires est équivalente mais le Strasbourg parvient à se maintenir à assez bonne distance pour n'avoir à craindre que l'artillerie principale de son adversaire.
Un nouveau coup heureux du Strasbourg défonce la tourelle centrale du Vittorio qui se retrouve incapable de tirer avec. Mais quelques minutes plus tard c'est à son tour d'encaisser deux obus qui mettent hors d'état trois canons de sa tourelle arrière. Aucun des deux camp ne veut interrompre le combat dont la seule issue semble être la mort pure et simple. Après avoir décrut en précision suite à des manœuvres évasives les canons des deux monstres ciblent à nouveau de plus en plus précisément. Les gerbes d'eaux se rapprochent de plus en plus. Ce n'est qu'une question de minutes avant le coup au but, les deux navires ont déjà beaucoup encaissé.
Depuis sa passerelle Angelo Iachino regarde le Strasbourg. Gabriel Auphan fait de même, serrant les mains et les dents, surmontant sa peur face à la mort qui lui fait face. Il ne sait pas que les combats terrestre tournent en faveur des alliés. Pour ce qu'il en sait la sauvegarde des navires restants est peut être la limite entre la victoire et la défaite. La défaite. Défaite. Après tout ces efforts, après tant de combats. Après avoir surmontés toutes ces épreuves plus dures les unes après les autres. Allaient ils donc perdre à la dernière marche ? La France avait elle surgit des abîmes pour un replonger ? La défaite était elle donc le destin de la nation ? NON ! Jamais ! Pas tant qu'il resterait un souffle de vie dans son...

Une pluie d'eau salée recouvre le Strasbourg. Le Vittorio n'a été qu'à un cheveux de faire mouche. Et il fera mouche au prochain tir. Une paix profonde enveloppe l'âme du contre amiral qui observe presque d'un air détaché le navire qui bientôt signera sa mort. Il est prêt. Le Strasbourg signe d'une ultime salve sa révérence et accueille la gloire immortelle.

Un formidable cri retentit par delà les flots. Le cri de la blessure d'acier, du blindage torturé. Le bruit des explosions et des incendies qui crépitent...


15h38,
Le Vittorio Veneto à prit de plein fouet toute la salve du Strasbourg. Les ponts et les structures du cuirassés sont ravagés, ses outils détruits. Sa précision décroît brutalement. Les rapports d'avaries sont catastrophiques, le navire ne peut plus combattre. Mais il peut encore flotter, il a encore toute sa vitesse et son artillerie imprécise reste menaçante malgré tout. L'amiral Iachino ordonne à la flotte de rompre le combat. Il ne détruira pas la flotte alliée complètement. Qu'importe, la force de débarquement a été couverte et l'Italie a fait payer plus que cher les flottes des nations unies. Il a gagné. Une victoire amère qui signe certes la fin de la marine italienne, mais une victoire quand même. Peut être est ce qu'il y a de mieux à obtenir ?
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Dim Jan 05, 2025 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

Et on est partit pour la nouvelle année RTL ! (et désolé pour les fautes d'orthographes)

Chapitre 1 : Le petit schisme d'occident


Janvier 1943. Les armes sont tues en Afrique pendant qu'en Russie la 6e armée allemande assiégée espère que le magicien d'Hitler, Erich von Lewinski, réussira à maintenir la défense pour lancer une nouvelle opération de sauvetage.
Après la fuite des armées françaises de métropoles en AFN et l'échec du débarquement germano-italien en Tunisie, le maitre du riech a tourné ses forces vers l'URSS. Bombardiers, chasseurs, divisions d'infanteries, divisions blindées, avions de transports. Une douzaine de grandes unités envoyées alimenter les lignes de l'Axe face aux assaux brutaux des soviétique qui menacent de défoncer le front. Après un premier recul en décembre et avoir repoussé in extremis les assauts sur la 8e armée italienne, la défense tient bon pied à pied. L'histoire n'est pas encore écrite et le monde attends avec crainte l'issue de la bataille de Stalingrad.

Mais pas en AFN. L'union presque sacrée qui avait soudé les français suite à la reprise des combats a volé en éclat dès le 29 décembre. Après l'assassinat de Darlan par Bonnier de la Chapelle, le conseil d'empire, composé des hauts officiers des armées, a nommé le général Giraud en tant que chef de la France. La décision semblait logique. Il était après tout le second de Darlan, il était l'interlocuteur privilégié que voulaient les anglais et les américains. Il avait une certaine popularité et a personalité bien vichyste ne pouvait que conquérir une armée qui reste fondamentalement conservatrice, au mieux.
Il y avait un autre candidat potentiel, le chef des armées Jean Edouard Verneau qui en quelques semaines est passé d'inconnus à sauveur de la France. Un candidat qui ne s'est pas présenté au nom du respect de l'autorité civile. Un candidat qui malgré lui, va devoir entrer dans le jeu politique. Le jugement hâtif et l'éxécution encore plus rapide de l'assassin de l'amiral aurait pu passer auprès de l'armée de terre, des colonies ou même des forces françaises libre. La marine par contre...Il y avait bien eu une lettre du contre amiral (bien que de facto chef de la marine) Auphan pour demander une nouvelel enquête plus sérieuse. Le refus poli que Giraud a envoyé, au motif que ce qui est fait est fait et qu'il faut aller de l'avant, n'a absolument pas calmer la marine qui s'est octroyée une gloire nouvelle après la bataille de Tunisie. On disait que Giraud protégeait les anglais, qu'en fait c'était un gaulliste l'assassin, malgré les dénégations de ces derniers. Un florilège de rumeurs qui au final convergeaient vers une idée, une obsession. Le général Giraud cachait la vérité. Au grand désespoir de tous, la marine se mettait en grève et se mit à réclamer la vérité et la démission de Giraud. Celui ci était cependant appuyé par l'armée d'Afrique et le général Noguès plus particulièrement, le général Juin ayant très sagement choisit de ne pas se mêler de cette affaire et de juste maintenir la discipline..il faut se garder d'insulter l'avenir.

Le conflit était encore sous contrôle. Les marins et les soldats en voulaients aux chefs, pas à leurs camarades, pas encore. Et pour ne rien arranger cette situation permettait aux gaullistes de revenir, arguant que De Gaulle lui n'a jamais transigé sur l'intégrité, même aux dépends de la nation. Toujours ennemis de la France, ces hommes avaient finalement pu trouver refuge auprès de l'armée de métropole qui interdisait l'accès des forces de polices à ses quartiers.
Le seul ciment à ce moment n'était autre que le général Verneau, qui soutenait, au nom de l'obéissance, Giraud. Il s'était déjà fait une idée de l'homme, mais cela importait peu. Une seule chose comptait, que la France ait une armée et puisse se battre...

-Vous m'obstaclerez et je vous liquiderais !
-Bien ! Bien ! Je vais lui serrer la main à ce pantin à brosse !

Les relations entre De Gaulle et Churchill s'étaient tendus. La conférence de Alger commençait à peine que déjà ça sentait le fiasco. Il avait fallut user de menace au prime minister pouir obliger le général de brigade à titre provisoire à venir et s'afficher avec Giraud. La situation délicate des FFL plongeait vers le nadir; Roosevelt semblait bien déterminé à détruire de Gaulle, au motif qu'il était un dangereux dictateur en puissance. La bonne blague ! Comme si les vichystes avaient une quelconque notion de démocratie ? Mais il le fallait bien, endurer, jusqu'à attendre le sjours meilleurs qui arriveraient...

Ainsi est la situation de la France aux premiers jours de l'année 1943....



Tout le mois de janvier les manifestations de la marine se poursuivent en AFN. Les marins font régulièrement des marches contre giraud et réclament justice pour l'amiral Darlan.
C'est également un grand jour dans la conférence de Alger. Le général Giraud a en effet pu négocier avec Roosevelt le réarmement français. Sans les gaullistes il va de soi. Le président américain a été largement convaincu par Eisenhower que les français feraient de superbes alliés, et que cela épargnerait du sang américain.
Cet accord, conclut pendant boire selon les généraux américains, ne prévoit pas moins que la mise en place de 25 divisions françaises, dont 5 blindées et une aéroportée. Il prévoit en outre la mise en place d'une aviation de près de 2000 appareils, le tout pour 1944.
Ce plan est totalement irréaliste. D'une part les effectifs français à ce moment ne peuvent pas permettre la mise en place de 25 divisions au format américains. Au mieux 20. Ensuite la composante blindée est bien au dela des capacités humaines de l'armée française à ce stade. Même si le personnel évacué est éduqué et peut assurer la mise en place de formations mécaniques, il est juste impossible d'avoir en même temps une aviation de 2000 appareils. Aviation qui se disperse de surcroit, avec des projets de nombreux groupes pour des missions différentes. Même en tenant compte de tout les pilotes, FFL inclus, et des hommes en formation, c'était innateignable. Seul point positif, la marine française sera modernisée et des navires livrés. Ce plan de réarmement a été planifié par les généraux Noguès et Prioux essentiellement.
Quand Verneau, Romatet et Auphan sont mit au courant du plan de Alger. C'est une surprise totale car les trois hommes étaient en pleine planification de la réorganisation de l'armée française. Les leçons des combats en métropole et en Afrique ont été bien tirés par une armée de métropole qui a soif de réforme, au contraire d'une armée d'afrique qui reste encore à la traine soi dit en passant. La première réaction de Auphan fut de s'étouffer avec son café pendant que Romatet se brulait avec sa cigarette.

L'amiral tourne un regard dur vers ses amis qui essayaient encore de tempérer la crise avec Giraud. Il n'y a pas besoin de mots. Ils savent que non seulement ce plan est irréaliste, mais il obère carrément le futur de l'armée française. Un coup de téléphone pour demander à Bethouart de rencontrer Eisenhower. Les deux hommes sont devenus très proches.

-Mon général ?
-Bethouart. Vous avez été mit au courant du plan de réarmement de Giraud ?
-...Oui monsieur...mais vous comprendrez que je ne pouvais pas...

Verneau coup Bethouart
-Ce n'est pas grave, c'est compliqué. Il faut absolument que vous convainquiez Eisenhower de faire changer cela.
-Monsieur, je ne pourrais pas. Il me faudra des arguments.
-Venez vite, je vous fait préparer ce que nous avons comme ébauche. Et pas un mot à quiconque.
-Oui mon général !

Bethouart va suivre sans le moindre doute les intructions de son supérieur. Il sait qui l'a libéré en novembre et qui l'a maintenu aux arrêts...

Une heure plus tard le vainqueur de Tunisie a rejoint le général américain avec sous le bras une serviette et le plan V pour victoire (ou Verneau pour les plus anti-giraudistes). Il est rapidement reçut et les deux hommes entament la discussion.

-Antoine, vous me sembliez bien affolé au sujet de ce plan de réarmement..
-En effet Ike. C'est tout simplement une bêtise sans nom. Ce plan ne tient compte ni nos capacités actuelles, ni de nos capacités futures, en plus de compromettre notre potentiel.
-Je ne comprends pas. 25 divisions avec une forte composante blindée, vous êtes royalement servit comme on dit.
-Nous n'avons pas les capacités humaines d'entretenir ce genre d'armée, et ce n'est pas ce qui nous sera le plus utile. Si vous me permettez, j'ai ici les ébauches d'un autre plan, préparé sérieusement lui...

Après toute une nuit de discussion, avec le téléphone qui a largement sonné au QG des chefs d'armées, le plan V prend une forme satisfaisante. Eisenhower a choisit de faire confiance aux généraux qui ont combattus. Certes cela contrevient en partie aux ordres du président, mais il saura lui présenter les choses sous les meilleurs auspices.

Le plan V a deux composantes, armée de l'air et armée de terre.

Pour l'armée de l'air le plan prévoit une force aérienne bien plus homogène. 600 chasseurs, 200 avions d'assauts et 200 bombardiers tactiques. 20 groupes de chasses, 10 d'assauts et 10 tactiques. Trois types d'appareils seulement sont retenus. Pour la chasse le NA-73 p51 Mustang. Pour l'assaut le P-47 Republic et pour le bombardement le DB-7, avion déjà présent et qui donne toute satisfaction.
Cette force aérienne fait l'impasse sur la lutte navale et le bombardement lourd, mais l'armée de l'air française ne peut tout simplement pas tout faire. Ce plan ambitieux peut cependant être tenu, la France ayant évacué tout ses pilotes, ses écoles et ses formateurs, en plus d'avoir un vivier jeune et éduqué dans lequel piocher. Cette rationalité plaira beaucoup aux américains qui craignaient, à la faveur du plan Giraud, que les français fassent n'importe quoi.

Coté armée de terre la future armée française comportera 20 divisions, le maximum possible vu l'état de ses effectifs. 16 seront des divisions standardisée. Les français ne veulent pas les motoriser d'office mais garder un pool de camions, ce qui leur a bien réussit en métropole, pour les motoriser quand necessaire. Le but est d'avoir une bonne mobilité tactique, point fort des français alors que les anglo-saxons dépendent un peu trop des routes.
Les quatre autres divisions seront divisées entre deux divisions cuirassés et deux divisions mécanisées d'infanterie. Organisée pour tenir compte des leçons des combats, ces unités sont mieux organisées que celles américaines, qui n'ont pas encore amorcées leurs corrections. Les divisions cuirassés ont prennent pour modèle les DLM françaises de 1940 et les modernisent (pendant longtemps on croire que ce sont les Dcr qui ont inspirés ces nouvelles divisions). Les divisions mécaniques d'infanterie sont elles motorisées avec du matériel de soutient blindée au maximum, artillerie automotrice, half-track. Ces unités constituent le futur coeur moderne de l'armée française, conçut pour damer le pion dans des batailles mobiles et exploiter des percées, voire les créer. La fin de la dispersion des moyens. Ce nouveau corps d'armée n'est pas cependant perçu comme uen nouveauté, mais comme un héritage, que reflète bien son nom. Le Second Corps de Cavalerie (SCC).
Eisenhower présentera ce plan dès que possible au président Roosevelt qu'il saura convaincre. Le vrai problème est Giraud, dirigeant officiel de la France avec Charles de Gaulle qui est mit en minorité depuis le début de la conférence.

Le plan V devait cependant s'avérer bien trop timoré, ce que ne pouvait pas savoir ses concepteurs à ce moment de la guerre. En 1944 ce n'est pas avec 20 divisions que la France libérerait la Provence, mais avec 30. Soutenus par 1000 chasseurs.



-Général de Gaulle.
-Général Verneau.

Les deux hommes se font face en ce 16 janvier. Il n'y a pas de sympathie, bien que leurs combats les rapprochent. Mais il y a du respect tout de même. Et la conscience qu'ils vont devoir s'allier. La conférence de Alger n'est pas encore terminée que déjà on se prépare à l'effacer. Giraud s'avère être une marionette des américains, et la crise qui secoue l'armée prend une tournure intolérable. Les soldats risquent de d'en venir à être ennemis à ce point.
Mais avant de parler de remplacer Giraud, il faut penser à la direction. Verneau ne veut pas diriger, mais il n'est pas question de donner le pouvoir à n'importe qui. De Gaulle prend l'engagement de ne pas mener de vengeance ou de purge, vichy l'ayant formellement condamné à mort. Il ne se substituera pas aux autorités civiles et surtout, pas question de faire un coup contre Giraud. A cette idée le général se récrie. Bien sur que Giraud sera évincé légalement ! Le ton baisse aussi vite qu'il est monté.
Auphan prend ensuite la parole, il a trouvé quelque chose pour forcer Giraud à collaborer avec de Gaulle. Il se trouve que Henri d'Aster et l'Abbé Cordier, deux grands soutients de Giraud, ont été arrêtés le 10 janvier et mit au secret...car ils sont les instigateurs de l'attentats..qui ne visait ni plus ni moins qu'à mettre le comte de paris au pouvoir !

La nouvelle est reçut par le général avec stupéfaction. Devant tant de stupidité s'entend. Mais pourquoi taire la vérité ? Quand on voit l'état dans lequel se déchire l'armée ?
Parce qu'ils ont oeuvrés pour le Putsch d'Alger et qu'ils ont mit Giraud au pouvoir. Ce n'est ni plus ni moins que la légitimité du général qui est cause.

Après un temps de réflexion De Gaulle accepte de s'allier avec Verneau, mais il faut éviter de mettre Giraud trop en difficulté. Il est mine de rien le garant du réarmement par les américain. A la place on divulguera une partie de la vérité, que Bonnier était royaliste. On pourra ainsi disculper de Gaulle et lui redonner une bonne côte.


Les discussions du 20 janvier ont porté sur la suite des opérations. Après avoir envisagé un débarquement en France pour 1943, les alliés sont contraint de trouver autre chose. L'Allemagne reste encore puissante, nottament dans les airs, et on espère beaucoup du bombardement stratégique. Le plus utile serait une opération sur l'Italie. Le régime de Mussolini est affaiblit et son armée a beaucoup souffert. De plus la conquête de la Sicile permettrait de sécuriser un peu mieux la mediterranée et de forcer les allemands à envoyer des force en Italie (qui serait le prochain objectif), ce qui soulagerait les soviétiques.

La principale image qui sera retenue est celle de Giraud et De Gaulle qui se serrent la main à coté de Roosevelt et Churchill. Officiellement voici la France unie. Giraud pour l'occasion fait libérer les derniers gaullistes en gage de bonne volonté, et pour se concilier les anglo-américains qui ont quelques problèmes avec leurs opinions publiques..
La conférence d'Alger s'achève le 21 janvier. Giraud semble en être le grand gagnant...




Cette victoire de Giraud est cependant en trompe l'oeil. La crise est toujours ouverte avec la marine qui n'est absolument pas mise au pas. L'armée de métropole penche plus vers de Gaulle. Le principal soutient de Giraud qu'est l'armée d'Afrique perd rapidement le poids que lui conférait le plan giraud. Il ne faut en effet pas longtemps à Eisenhower pour convaincre Roosevelt de changer en faveur de Verneau. Parfois oublié, ce soutient sans faille de Eisenhower à la France est pourtant l'une des clés des réussites de l'armée française. Sans les combats de novembre et décembre il aurait sans doute été beaucoup moins enthousiaste et fermé à Behtouart.

La divulgation d'un complot royaliste responsable de la mort de Darlan dans les derniers jours de janvier ne va pas améliorer la situation. Verneau est en effet muselé par les américains qui acceptent le plan V à condition que Giraud soit soutenu. De Gaulle de son coté a du mal à réunir des soutient, l'élite civile d'AFN étant avant tout giraudiste. L'idéologie vichyste est très présente et le général de brigade n'a tout simplement pas la légitimité pour renverser Giraud.
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MessagePosté le: Mer Jan 08, 2025 16:25    Sujet du message: Répondre en citant

Février :

Le mois de février voit le début du réorganisement français. Bien que le matériel manque, on décide malgré tout de former des unités, pour l'instant il n'y a de quoi que former 3 divisions. Dans sa volonté de ménager De Gaulle, et de profiter de soldats expérimentés, Verneau fait mettre à niveau en priorité les DFL qui deviennent les 1er et 5e divisions. Si l'armée d'Afrique grince des dents, du coté des métropolitains on les acceuille à bras ouvert.
La réorganisation touche aussi les exilés d'Espagnes. Après avoir penser en faire deux divisions, il a été décidé d'en faire un corps à part entière. La grande majorité des hommes ont l'expérience du feu avec la guerre d'Espagne et l'encadrement espagnol est présent pour les sous officiers, mais il n'y a pas d'officiers de haut rang pour commander. Bien que cela ne pose pas problème, il a été décidé d'aller débaucher les ancien généraux de la guerre d'Espagne à l'étranger. Franco n'appréciera surement pas, mais ce n'est pas comme si son avis comptait....

Chaque jours des milliers d'hommes reviennent de Corse vers l'AFN. La présence anglo américaine est solide avec une aviation de chasse puissante qui maintient la Sardaigne en état de siège. La Corse qui a été mobilisé et fournit 11 000 hommes. Cette conscription bien que difficile passe car avec les victoire française un nouvel enthousiasme se fait jour dans la population.

Le grand évènement politique est le discours du maréchal pétain. Dans un discours radiodiffusé le 9, il déchoit de leurs nationalités Giraud, Verneau, Auphan et Romatet pour avoir trahit la patrie et replongée la France en guerre. Ce discours provoque un sacré émoi car il sacre la volonté du maréchal de collaborer a tout prix. La déception sera grande pour de nombreux militaires et la population, qui epéraient que pétain jouait un double jeu. Son "enlèvement" à Paris avait rehaussé a cote de popularité qui baisse à partir de ce moment pour ne plus jamais remonter. A ceci s'ajoute les terribles exactions allemandes en novembre qui ont marqué au fer rouge la nation.

C'est également le mois départ du Strasbourg ainsi que des navires français endommagés. La flotte française est de nouveau réunie et sous le commandement de Auphan qui entend bien lui faire jouer un rôle de premier plan dans les opérations en mediterannée. Les alliés aussi. Il faut dire que ce théatre reste secondaire du point de vue naval et que l'Italie ne représente plus une menace. Les navires reviendront en juin pour la plupart. Symboliquement c'est le cuirassé Provence qui est le navire amiral, en honneur des combattants tombés en novembre.

A l'est les nouvelles sont encore nébuleuses. Après une dure bataille les allemands ont été repoussés vers Maikop et chassé d'une partie de la steppe du Kouban. Une autre offensive soviétique a repoussé les allemands à l'ouest de Voronej mais les combats font encore rage. La propagande nazie exalte chaque jours les durs combats de Stalingrad...

En somme, rien de nouveau à l'est.
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MessagePosté le: Mer Jan 08, 2025 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

Mars, chapitre 2

Chapitre 2 : AFN, terre de socialisme


L'Allemagne est tombée à Stalingrad. Ce premier mars, après 102 jours de résistance, la 6e armée allemande du général Paulus a rendu les armes. Fait feldmarschall quelques jours plus tot, l'officier n'a pas capitulé, ayant abandonné le commandement à ses subordonnés. 60 000 soldats germaniques sont fait prisonniers dont 1800 officiers et 17 généraux. Après la défaite de l'Axe en Afrique, cette nouvelle victoire, arrachée de haute lutte, signe aux yeux du monde que le Reich ne peut plus gagner la guerre.
C'est pour l'URSS une extraordinaire victoire. Staline est salué comme l'homme de l'année par le Times et le pays fait son retour dans le concert des nations. Les allemands ont été repoussés de 50 a 100 Km à l'ouest. Le mirage pétrolier s'éloigne.
Les conséquences de cette victoire sont considérables. L'alliance de l'Axe est en miette. Le mépris des allemands envers les italiens, qui ont pourtant tenus bon et empêcher l'effondrement du front en souffrant milles morts, l'abandon des 3e et 4e armées roumaines qui pourtant avaient prévenus des préparatifs soviétiques contre elles brise les liens de camaraderie qui existaient encore.
La Roumanie va rapatrier une partie de ses forces, ainsi que la Hongrie qui a sentit le vent du boulet. L'Italie va continuer à maintenir un contingent, mais elle ira s'occuper d'un front secondaire. La Finlande et la Bulgarie cherche à sonder pour des négociations de paix.
En Allemagne même Hitler doit porter le poids de l'échec. La propagande essaye de rejeter la faute sur Goering, mais cela ne suffit plus. Les pertes se font sentir, l'armée à besoin de recruter plus, et il y a l'industrie de guerre à lancer dans la total krieg.
De manière générale, l'état de l'armée allemande n'est pas rassurant. Les panzers accusent leurs retards, les camions manquent. L'aviation, se maintient difficilement à niveau, ayant du faire de gros efforts pour soutenir la défense à l'est où l'aviation rouge a relevé le gant.
Les deux pays sont toutefois épuisés et une longue pause s'intalle sur le front. Coté allemand on a réussit à tenir et à reprendre l'initiative, coté soviétique on se prépare pour une nouvelle année d'opérations avec cette fois le robinet du prêt bail grand ouvert et une armée bien plus compétente. La ligne de front suit un tracé Novorossisk, Maikop, Volgodonsk, Stary Oskol, Orel. Erich von Manstein a accomplit l'une de ses plus belles actions avec son "uppercut". Ayant abandonné Stary Oskol il a ensuite lancé une attaque menée par le II corps SS par le sud est, détruisant les pointes soviétiques qui mençaient d'engloutie le corps italien. Mais ce sera la dernière erreur des soviétiques...


Ce jeudi 5 mars, comme chaque matin a 9h, Leon Blum se lève pour prendre un café aimablement préparé par le personnel de la villa, qui lui apporte les journaux. L'ancien président du conseil admire le panorama de la province de Valladolid. Derrière lui Reynaud et Mandel recommencent une partie de belote pendant que Gamelin et De Lattre parlent militaire. Cela fait maintenant près de quatre mois qu'ils sont..obligement invités...dans l'Espagne de Franco qui ne sait visiblement pas trop sur quel pied danser. Mais nul doute que les évènements à l'est vont...ah ben tient quand on parle du loup. Cette voiture escortée qui arrive ne serait pas celle du Caudilio d'Espagne ?
En fait de Franco, il s'agit de son bras droit, Carerro Blanco. Les cinq français sont invités à l'attendre au salon par leurs..gardiens. Une collation est préparée et un interprète entre, bientot suivit de Carrero qui tout sourire fait de chaleureuses pognées de mains à tout le monde.

-Messieurs, j'ai de bonne nouvelles. Son excellence le chef de l'état estime que la situation internationale est redevenue assez calme pour vous permettre de poursuivre votre voyage vers l'AFN. Les français ne peuvent retenir des soupirs de soulagement. Bien sur il reste quelques détails à régler. Les hommes se regardent et Léon Blum répond.
-Avec plaisir. Serait ce au sujet des..relations franco-espagnoles et de la..situation des..volontaires espagnols en France ?
Blanco a un sourire de connivence. Il est vrai que la question de la légion républicaine pose de sacrées sueurs froides.

-Tout à fait monsieur Blum. Sur le principe le gouvernement espagnol n'est pas contre le volontariat, après tout chacun est libre de défendre légalement la cause qu'il veut. Mais il ne faudrait pas que cela provoque des..troubles une fois la guerre terminée. Blum prend une tasse de café, le temps de réfléchir, puis la repose après une petite gorgée.
-Je suis tout à fait d'accord. Depuis le début de la guerre l'Espagne a une position de neutralité qui lui sied à merveille. Et même si nos...gouvernements ont eu de petites raisons de se méfier l'un l'autre, il faut passer de l'avant. Le gouvernement espagnol légitime peut être certain que tant qu'il maintiendra cette ligne de conduite, sa paix intérieure sera préservée.

Blanco le salue d'un geste de sa propre tasse et passe un doigt dans sa moustache.

-Voila qui est parfait.
-Cependant, si vous me permettez...
-Je vous en prie, nous pouvons tout nous dire.
-le gouvernement légitime de l'Espagne gagnerait du crédit en faisant...quelques gestes. Je vous rassure, rien qui ne vous mette en délicatesse avec l'Allemagne.

Carrero continue avec son sourire poli. On entre dans le vif du sujet
-Des gestes que la France..et ses alliés, pourraient nous retourner...
-Bien sur, il vous faut un accord équitable...

Vous. Le message passe. L'Espagne à le ballon, à elle de marquer des points tout en en concédants assez.

-Un accord équitable concernerait une certaine ouverture aux marchés internationaux, l'Espagne se sont bien seule depuis le retour de la paix. Il faudrait aussi veiller à ce que certains éléments..séditieux...n'aient pas de reconnaissance...gouvernementale..en France. Enfin, les volontaires espagnols coté français ne sauraient répondre à quiconque d'autres que le gouvernement français. L'Espagne, qu'elle que soit sa forme, ne saurait être impliquée dans cette guerre.
-En effet. Cela faciliterait beaucoup les choses si le gouvernement Espagnols était moins étanche dans ses frontières et garantissait un transit rapide et sur vers l'AFN..y compris aux volontaires espagnols...qui bien sur n'auraient aucune raison de rester en Espagne, pour tout le monde.
-Voila quelque chose qui peut aisément s'envisager.
-Je vous remercie. De plus si des espagnols..éventuellement...voudrait combattre aux cotés de la France contre le nazime...Il va de soi que l'Espagne laisserait faire..
-Si bien entendu il ne se batte que pour la France et qu'aucune attitude..anti gouvernementale...n'est permise...
-Tout à fait. Je suis ravi que nous soyons d'accord la dessus monsieur Blanco.
-Moi de même monsieur Blum.
-J'ai une dernière faveur.
-Mais posez la donc.
-Si des civils...de n'importe quelle nationalité...voulaient fuir l'occupation allemande...le gouvernement Espagnol pourrait les acceuillir. Le gouvernement français ne saurait qu'être reconnaissance de ce genre d'action.
-Surtout si ils sont juif n'est ce pas ? Blum tressaille. Ne vous en faites pas, le gouvernement saura aider des réfugiés.

C'est sur ces mots que la conversation se termine. Trois jours plus tard un navire emmène discrètement tout les français en AFN.
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Ven Jan 10, 2025 11:32    Sujet du message: Répondre en citant

Le retour de Blum, Mandel, Daladier, Reynaud, Gamelin (dont vraiment personne ne veut) et De Lattre (qui se taille immédiatement une réputation de héros) provoque, selon les bords politique, la consternation, la joie, ou la gêne.
La consternation car vraiment personne n'attendait leur arrivée, très discrète ils n'ont pas été reconnus en descendant du navire. La joie pour tout ce qui est républicain, gaulliste ou soldats de l'armée de Métropole et marins. Encore une fois le prestige de l'armée en sort grandit et surtout il y a enfin des hommes d'états pour mettre fin au bordel qui pourrit tout. La gêne pour Giraud et les éléments conservateurs de l'armée et de l'AFN. Blum est officiellement aux arrêts et juifs, la dictature vichyste est toujours en cours, Reynaud a renoncé au profit de pétain, Gamelin est au bas mot haït pour son incompétence crasse, et en plus le pouvoir militaro-civil d'Alger se voit d'un coup amputé de sa légitimité...

Mais cela ne dure pas. Rapidement Roosevelt voit dans l'arrivée de ces hommes le moyens de renforcer Giraud et de contrecarer De Gaulle qui partage officiellement le pouvoir avec lui. Sans le vouloir il a va achever de renforcer le chef de la france libre.
A l'insistance de l'ambassasdeur Murphy Giraud met rapidement Blum Mandel et Daladier à des postes importants. Le Taureau du Vaucluse prend en charge les affaires étrangères, Mandel les affaires coloniales et Blum devient vice président du conseil. Du point de vue des américains, tout est parfait. D'une part la présence de personalités démocratiques de premier plan permet de calmer la gronde internationale vis à vis du soutient à un régime vichyste qui bafoue les idéaux des Alliés. D'autre part en associant Blum à Giraud cela permet de rallier les républicains.

Ce que le président américain n'avait pas prévu était la connivence entre De Gaulle et Blum, ainsi la conscience de Daladier et Mandel de la nullité de Giraud. Dans les jours qui suivent les trois échappé du Portalet vont préparer l'éviction de l'écurie américaine...

Eviction qui commence quand la pérenisation de la dictature vichyste explose à la figure du sucesseur de Darlan. Blum et Mandel sont populaires, le premier car il n'a de cesse de rappeler qu'il a réarmé la france, le second est l'héritier de Clémenceau et toujours l'homme de tête de la droite française.
La décision de Giraud le 14 mars de révoquer (ENFIN !) les lois racistes de Vichy provoque un taullé...car il les avait maintenus. Quand le lendemain il fait un nouveau discours qui annonce le retour à la démocratie, lentement, la aussi c'est un échec, car il donne l'impression de n'agir que sous pression et qu'il ne s'agissait en rien d'un projet. L'armée de Métropole prend fait et cause pour le pouvoir civil et se joint aux manifestations de la marine pour réclamer le départ de Giraud, les exilés d'Espagne étant à la pointe pour "sauver l'autre République". Et l'AFN se divise elle même entre l'envie de retourner à un vrai pouvoir civil, conservateur toutefois, et le soutient réel à Giraud qui incarne les valeurs de l'administration.
Dans l'optique de rétablir le prestige de Giraud, Roosevelt qui n'a toujours pas compris que personne ne veut de lui dans le fond, décide de lui préparer une graned tournée triomphale aux Etats Unis pour avril. Il escompte que le soutient de Mandel, Blum et Daladier vont lui permettre d'écarter De Gaulle pour de bon.
Le sort de Giraud est déjà scellé en réalité. Sa popularité réelle fin 1942 s'est envolée avec la fronde la marine et subit le coup de grâce avec le retour des personalités civiles. Il souffre de la comparaison avec le trio de la Revanche. Eux qui ont combattus et risqués leurs vies sont bien plus apprécié que le général qui a fuit la France au lieu de faire son devoir. Et le silence imposé à Verneau ne tient plus avec le retour des personalités civiles et le soutient d'une armée de Métropole contaminé par l'esprit de républicanisme. San parler de la résistance non favorable à De Gaulle qui se réclame de lui. Sans doute le soutient de Verneau aurait pu aider Giraud, sans doute aurait il pu garder le pouvoir si il avait eu plus d'intelligence politique. Mais il n'en avait pas. Le seul espoir qui restait pour lui était le soutient de Roosevelt qui lui accordait spécifiquement le réarmement. Espoir envolé après les accord d'Algers la contre proposition bien plus raisonnable du plan V. Et même Roosevelt ne pouvait pas aller contre tout ses généraux qui voulaient les français à leurs cotés pour la terrible guerre européenne qui commençait à peine.


29 mars.

Le train arrive en sifflant à la gare d'Alger. Un vent frais souffle mais ne fait pas frisonner la garde d'honneur qui attend. Le comité d'acceuil est des plus prestigieux avec Blum, Daladier, De Gaulle et De Lattre qui représente Verneau. Un pas lourd se fait entendre alors que le passager descend. Dans un épais manteau de cuir l'homme en impose, impression renforcée par le econd qu'il porte et lui donne une carrure d'haltérophile. Son regard perçant s'écarquille un instant alors qu'il entend un vibrant "Armamento actual !". Les pontes s'avencent vers lui et lui serrent la main à tour de rôle. De Gaulle un peu plus longtemps, peut être se voit il dans cet homme qui a jadis perdu ? Un des soldats s'avance pour faire l'interprète et rapporte les premiers mots du chef de la France libre. "Bienvenue général Rojo".


"...Et cette défaite qui nous marque encore, nous ne pourrons jamais l'effacer. Mais nous pouvons réclamer une autre victoire mes amis. Une République est tombée, une autre lui survivra. Cette fois nous vaincrons. Ensemble nous porterons le combat chez nos véritables ennemis. Et quand notre première patrie sera libre tout le monde saura que l'Espagne n'a jamais abandonné la lutte pour la liberté. Viva la Republica !"

Vicente Rojo, 31 mar 1943, discours à la légion républicaine.
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MessagePosté le: Dim Fév 02, 2025 14:20    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour tout le monde,

Je suis en train de corriger les brouillons que j'ai posté et j'ai commencé l'opération Husky (les américains prennent plus cher que ce que je croyais, les français s'en sortent bien mieux, et les allemands douillent pas mal quand même). Et j'ai une question vis à vis de l'invasion de l'Italie par l'Allemagne au moment de l'armistice.

Qu'est ce qui fait que dans FTL les italiens réussissent à se défendre à Rome alors que réellement il y a à peine eu bataille à priori ?

Bisous et merci
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MessagePosté le: Dim Fév 02, 2025 17:17    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien l'une des grandes différences entre OTL et FTL, c'est que d'une part, le retournement a lieu 6 mois plus tôt, d'autre part, les allemands sont écartelés entre plusieurs fronts et sont en bien plus mauvaise posture sur le Front de l'Est. De plus, les italiens ayant été bien plus maltraités FTL, ils n'ont pas envoyé de corps expéditionnaire en Italie. Donc FTL, Les allemands doivent consacrer plus de forces au Front de l'Est, à la Grèce, à l'occupation de la France, et les italiens peuvent se consacrer à la défense de l'Italie.

FTL les allemands ne se sont pas investis en Italie autant que dans la réalité, ils n'ont pas envoyé de corps expéditionnaire en Sicile, pas de panzerdivision pour contrer les débarquements alliés en Italie du Sud. En ce qui concerne Rome, les allemands ne sont pas déjà présents autour de la ville et doivent s'y diriger depuis le nord et l'est en traversant la péninsule ce qui permet aux italiens d'installer leurs défenses. Ensuite les allemands ne contrôlent pas immédiatement les aéroports de la région ce qui permet aux alliés d'envoyer des parachutistes renforcer les défenseurs. Enfin, l'absence d'opposition aux débarquements alliés en baie de Salerne leur permet ensuite de remonter rapidement vers Rome avec des forces blindées et mécanisées pour s'opposer aux unités allemandes.
Et puis toute dernière chose, un peu moins décisive, après les très lourdes pertes subies par la Luftwaffe notamment lors de la campagne de Sicile, l'aviation allemande est moins présente ce qui diminue le soutien aérien pour les forces blindées et la puissance des frappes anti-navire contre les convois et les forces d'appui-feu navales alliées.
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MessagePosté le: Dim Fév 02, 2025 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

Merci !

D'accord. Du coup dans l'uchronie RTL on se retrouve avec des italiens et des allemands plus fort qu'historiquement, tant au niveau de l'armée de terre que de l'aviation, car il n'y a pas la campagne de Tunisie qui les éreintes.

Du coup, les italiens sont ils en mesure de mieux tenir contre les allemands ? Ou vont ils se faire défoncer ? (l'ariete et la centauro seront peut être à pleine puissance au moment où j'écris).
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MessagePosté le: Dim Fév 02, 2025 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Monomaker a écrit:
De plus, les italiens ayant été bien plus maltraités FTL, ils n'ont pas envoyé de corps expéditionnaire en Italie.

En Russie
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Monomaker



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MessagePosté le: Lun Fév 03, 2025 02:16    Sujet du message: Répondre en citant

Oui en Russie bien sur!

Mouais, je suis pas convaincu que des troupes italiennes plus fortes changent beaucoup la donne pour des combats à Rome. Peut-être qu'ils tiendront quelques jours de plus mais je ne vois pas les alliés aller débarquer près de Rome pour aller secourir leurs nouveaux "amis". De plus, des italiens plus fort à Rome peut amener les allemands à consacrer plus de forces à la zone justement.

Si le corps expéditionnaire allemand en Sicile peut se replier en Italie du sud, avec d'autres renforts et que tous ces Tedeschi sont plus fort qu'OTL, l'invasion de l'Italie pourrait encore moins bien se passer que dans la réalité. En plus, tu dit que les américains auront douillé. Pourront-ils participer au débarquement en Italie? Et du côté de Tarente, s'il y a plus de forces allemandes, celles-ci peuvent tenter de s'emparer du port contre les paras brits pour le détruire (mais là justement les italiens renforcés peuvent servir à quelque chose). Et à Salerne? Une ou deux panzerdivisions et plus d'avions contre les force d'appui-feu et cela pourrait faire perdre une bonne division aux alliés si ce n'est plus ce qui compliquerait la suite de la campagne.
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