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Front français, Juin 1944
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Le Chat



Inscrit le: 12 Jan 2020
Messages: 559

MessagePosté le: Lun Aoû 05, 2024 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Je relisais juin 44 sur le front français. Une question aux honorables rédacteurs: à plusieurs reprises , les textes parlen des Combat compared A, B ou Réserve pour des DI américaines. Il me semble que ce type de formation était réservé aux DB US. Il me semble que pour les DI, on parle plutôt de régimental combat team.Ou j’ai loupé un truc?
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"Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck)
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Aoû 05, 2024 22:24    Sujet du message: Répondre en citant

Alors les ODB sont pas de moi !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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demolitiondan



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Messages: 12405
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MessagePosté le: Lun Aoû 05, 2024 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

A relecture, ca serait bien la 3e DI Will.
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C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Monomaker



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Messages: 326
Localisation: Nantes

MessagePosté le: Lun Aoû 05, 2024 22:32    Sujet du message: Répondre en citant

Le Chat a écrit:
Je relisais juin 44 sur le front français. Une question aux honorables rédacteurs: à plusieurs reprises , les textes parlen des Combat compared A, B ou Réserve pour des DI américaines. Il me semble que ce type de formation était réservé aux DB US. Il me semble que pour les DI, on parle plutôt de régimental combat team.Ou j’ai loupé un truc?


Oui je l'avais déjà mentionné, je pense que ce sera modifié dans les textes qui seront mis en ligne.
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Heorl



Inscrit le: 19 Mar 2023
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MessagePosté le: Mer Aoû 07, 2024 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Le Chat a écrit:
Je relisais juin 44 sur le front français. Une question aux honorables rédacteurs: à plusieurs reprises , les textes parlen des Combat compared A, B ou Réserve pour des DI américaines. Il me semble que ce type de formation était réservé aux DB US. Il me semble que pour les DI, on parle plutôt de régimental combat team.Ou j’ai loupé un truc?


Oui, erreur de ma part, les DI-US parlent de RCT avec le numéro du régiment. C’est déjà corrigé dans les fichiers.
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"Un sub' qui s'ennuie, c'est un sub' qui fait des conneries"
Les douze maximes de l'adjudant-chef

"There's nothing more dangerous than a second lieutnant with a map"
US Army adage
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Casus Frankie
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Messages: 15197
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 11:03    Sujet du message: Répondre en citant

Retour en France ! Merci Demo Dan et Heorl.

21 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Région de Lorient
– La 9th Infantry de Manton Eddy règne enfin seule – ou presque – sur les ruines de la Festung Lorient de Paul Mahlmann, qu’elle peut à peine prétendre nettoyer. Quant à aller chercher les autres redoutes du secteur, c’est absolument hors de question – Quiberon est hors de portée, Port-Louis encore trop bien fortifiée et vigoureuse. Les FFI locaux en savent quelque chose.
Alors, malgré la pluie, on continue à pilonner un peu les positions de Port-Louis à travers la baie. Une fois la base sous-marine déblayée, on pourra même les allumer à revers, ce qui permettra de dégager l’Armor-Plage de tout risque et ainsi, petit à petit, de resserrer le collet. Mais la tâche s’annonce aussi longue que pénible, alors que l’US Army estime avoir déjà payé bien trop cher ce tas de gravats. Eddy s’en doute déjà, au vu des dernières décisions de Joseph Collins : ce sera assurément l’affaire de quelqu’un d’autre. Seule l’île Saint-Michel lui parait rapidement gagnable sans trop de frais. Elle n’a ni fortification, ni sources. Mais la division ne lancera aucun assaut sous la pluie.

Brest – Tandis la 90th Infantry Tough Ombres (Jay MacKelvie) continue de taper très fort sur la 343. ID d’Erwin Rauch, l’US Navy approche de la rade sous la pluie. L’escadre est cette fois centrée autour des vieux cuirassés Texas, Nevada et Arkansas. D’évidence, George Patton, toujours aussi agacé de cette interminable campagne de Bretagne – ses boys sont presque sur le Rhin, qu’est-ce que le VIIth Corps fiche encore sur l’Atlantique, nom de Dieu ? – a décidé de renouveler l’exercice de Cherbourg, d’évidence réussi. Et tant pis pour les réserves de ces fichus marins, y compris de leur chef, le vice-amiral Morton L. Deyo !
Il est vrai que les défenses de Brest sont un peu plus significatives que celles sur le Cotentin. La batterie Graf Spee, à Keringar, est la plus puissante, avec ses quatre pièces de 28 cm qui portent à près de 28 0000 mètres. Elle est principalement soutenue par l’ancienne batterie française des Rospects, moins puissante (quatre SKC/28 de 15 cm), mais de portée équivalente. Evidemment, l’US Navy ne prévoit pas de faire défiler ses bâtiments sous la gueule de ces canons pour entrer dans la rade… Surtout que les 356 mm et 305 mm des vieux dreadnoughts portent bien moins loin – 22 000 et 12 000 mètres respectivement.
Il faut donc au moins neutraliser ces deux batteries pour permettre à la marine de donner. C’est aujourd’hui la tâche de l’US Army. Après une frappe massive de l’aviation – massive, mais dont la précision est sérieusement réduite par la couverture nuageuse – la 82nd Airborne All American (Matthew Ridgway) s’en prend aux positions côtières. Celles-ci subissent une rude pression, alors même qu’elles sont assiégées depuis déjà plusieurs semaines. Mais, du fait d’une riposte tout aussi massive de l’artillerie allemande (1), l’assaut patine. Et pourtant, en tête, le commandement a placé les 2e et 5e Rangers, qui se sont illustrés en Normandie le mois dernier ! Quant aux nombreux FFI du coin, rassemblés en un régiment autonome de 3 000 combattants, ils aident de leur mieux, bien sûr – mais sans pouvoir grand-chose, hormis servir de guides.
En désespoir de cause, et à la demande personnelle de Collins, le Nevada et le Texas se présentent à la limite de leur portée et ouvrent le feu de leurs 20 tubes de 356 mm, afin de détourner de l’infanterie le tir des batteries allemandes. Ce qui fonctionne : les pièces n° 1 et 2 de la Graf Spee reportent leur attention vers le large. Aveuglées par la fumée, elles ne parviennent toutefois pas à repérer ses adversaires avant trois heures d’observation. Les coups qui suivent se rapprochant dangereusement du Texas, Deyo sonne la retraite. Côté allemand, on n’est pas plus impressionné que cela – les murs de la batterie font 3,5 mètres d’épaisseur ! Et à la nuit tombante, le périmètre défensif n’est toujours pas franchement entamé. L’apéritif pour la prise de Brest s’annonce décidément copieux.

Ile Cézembre (baie de Saint-Malo) – Après plusieurs jours de bombardements incendiaires et de frappes massives (à l’échelle de son bout de terre), l’Oberleutnant Seuss fait le point. Assurément, sa situation est mauvaise. Les blessés graves et les malades (de dysenterie, l’eau est rare et croupie !) s’accumulent. Aujourd’hui, il n’est même plus certain qu’un débarquement – hier voué à l’échec – ne puisse réussir, tant la garnison allemande parait affaiblie. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit démotivée ! De fait, et en dépit de tout, Cézembre refuse encore avec orgueil les offres de reddition. Ce qui agace un peu les Américains, et au moins autant les Français et les Britanniques…

Les Festungen du Nord – Opération Undergo
Calais
– C’est désormais tout le périmètre de la Festung qui est assailli. Profitant de ce que, au sud, la 5th Canadian Armoured (Guy Simonds) fixe l’attention du gros des défenseurs dans les secteurs des usines, la 3rd Canadian Infantry (Rod Keller) perce, franchissant le canal de Calais dans un seul élan jusqu’au cœur de la ville. La couverture ouest de Karl Inhofer est donc crevée. Dans un ultime sursaut, il envoie alors ses dernières réserves repousser les pointes canadiennes, profitant de ce que les blindés de la 4th Canadian Armoured (George Kitching) n’ont pas rallié.
Stratégie gagnante ! Non seulement la progression alliée est stoppée, mais deux compagnies de la 8th Infantry Brigade se retrouvent isolées. Elles ne sont certes pas en danger d’écrasement – la Heer n’en a pas les moyens – mais doivent se concentrer en hérisson autour de la gare SNCF, en attendant de voir. De fait, la situation de la 47. ID – du moins du 115. Grenadier Rgt (car trente kilomètres à l’est, Dunkerque elle, tient toujours !) parait désormais désespérée.

Corvées
Plat pays
– Le VIIIth Corps de Sidney Kirkman entre dans Charleroi, la 59th Infantry Staffordshire (général Lewis Lyne) en pointe. Elle libère ainsi la 3e DI belge (Edmond van Loocke) et permet à la 4e DI (Roger Libbrecht) de se réorienter de Maubeuge jusqu’à Charleroi et vers Namur – mais toujours dans l’optique de tendre une main britannique à la 1ère Division Blindée (Jean-Baptiste Piron).
Bastin et Van Daele sont alors informés par les services de Neil Ritchie que Van Loocke et Libbrecht ne seront pas longtemps retenus. Leurs deux unités vont très vite pouvoir rejoindre leurs corps d’armée, qui à Lierre (près d’Anvers), qui à Louvain (pour enfoncer le coin jusqu’à Dielt et Hasselt et garder le canal Albert), avec les blindés de Piron quand ce sera leur tour de remonter. Les Belges accueillent la nouvelle avec satisfaction, mais trépignent à l’idée de devoir à présent se contenter de couvrir le flanc nord des Britanniques. Ils ont beaucoup d’idées, que leur gouvernement, malgré le désordre entraîné par sa réinstallation à Bruxelles, s’efforce de faire valoir au plus haut niveau.

On ne fait pas deux fois les mêmes erreurs
Ardennes
– La réduction du vaste saillant des Ardennes est en cours. Face à pas moins de deux corps d’armée britanniques – le XIIth Corps (Alfred Reade Godwin-Austen) venant du sud et le Ist Corps (John Crocker) de l’ouest – la Heer ne s’accroche pas. C’est logique : elle ne dispose ici que de troupes de couverture, regroupées au sein du LXXXI. ArmeeKorps (Adolf Kuntzen), lequel pèse désormais moins d’une division.
Peu importe les possibilités tactiques qu’offre le terrain, l’OKW n’a ni les moyens ni la volonté de défendre la forêt des Ardennes. Pas avec tout ce qui se joue sur les flancs, entre Maastricht et le Luxembourg. Les Allemands prévoient donc de se contenter ici d’actions retardatrices, destinées à consolider la défense de la trouée d’Aix-la-Chapelle, escomptant être aidés par l’étirement du front et des lignes de communications adverses jusqu’à l’Hourte, voire carrément jusqu’à l’Amblève selon le cas.
De toute façon, ce n’est pas comme si les Alliés, remontant les traces des panzers de 40, allaient passer par là pour entrer en Allemagne. Et en pratique, la vaste région boisée sur la frontière entre Belgique et France risque bien d’être sacrifiée à la féroce inimitié entre Manstein et Rundstedt – ni l’un ni l’autre ne souhaitant ou ne pouvant mettre des forces au pot commun pour assurer la liaison !

Wacht am Rhein – Hooah, debout petits soldats !
First US Army (Champagne)
– Le VIth US Corps rejoint enfin le combat : progressant par bonds parfaitement préparés et avec une expérience tactique évidente, la 3rd Infantry enlève Sainte-Ménehould aux éclaireurs SS et monte à l’assaut des bois d’Argonne. En l’espace de quelques heures, le 101. schw Pz Abt est débordé par le nombre et doit battre en retraite, non sans y laisser des plumes. Les chasseurs de char allemands n’ont même pas l’occasion de faire chèrement payer leur avance aux GI : les hommes de la Rock of the Marne savent parfaitement comment faire face aux blindés allemands, et ce n’est pas la première fois qu’ils affrontent des Jagdpanzers. La division progresse en faisant tourner ses unités et en nettoyant le terrain au fur et à mesure. Elle doit finalement s’arrêter aux Islettes, où ses véhicules sont pris en enfilade par les défenseurs, mais le mal est fait : une grande unité alliée est désormais dans le dos du I. SS-PzK.
En prime, dans les bois d’Argonne, les GI du VIth Corps font la jonction avec près de 150 rescapés des combats des premiers jours de Wacht am Rhein, sommairement encadrés par les éléments du 5th Ranger laissés en arrière.
L’exploit du jour est signé du Staff Sergeant Audie Murphy : bien que blessé au talon par une mitrailleuse, il a rampé sous le feu jusqu’à un Tiger immobilisé, et l’a définitivement détruit en lançant des grenades à fusil antichar par une trappe laissée ouverte par l’équipage. Cette action lui vaudra la Purple Heart. En 1948, se remémorant les moments vécus à Verdun avec d’autres vétérans, il composera le célèbre poème The crosses bloom on Verdun (2) :
Oh, gather 'round me, comrades
And listen while I speak
Of a war, a war, a war where hell is six feet deep.
Along the river Meuse, the deads of old and the deads of now dance.
Oh how can a soldier sleep?
The going's dim on Verdun. And hell is six feet deep.
Praise be to God for this captured sod that rich with blood does seep.
With yours and mine, like butchered swine's; and hell is six feet deep.
That death awaits there's no debate; no triumph will we reap.
The crosses bloom on Verdun, where hell is six feet deep.

………
Verdun – Dans la ville, le blocage continue : les unités assiégées se retranchent tant bien que mal, malgré leur état d’épuisement et leur niveau de pertes effarant, surtout parmi les cadres. Pas un régiment dans la forteresse assiégée n’a subi moins de 40 % de pertes en à peine une semaine ! Les hommes sont épuisés, manquent de munitions et le moral menace de flancher. La 29th Blue and Gray doit encore lâcher du terrain contre du temps et défend désormais pied à pied la Voie Sacrée. En face, la Hohenstaufen ne peut presser son avantage sur le flanc droit à cause de l’ouvrage de la Falouse, simple point d’appui fortifié mais où la quinzaine d’hommes encore valides de la compagnie antichar du 175th Infantry Rgt (réduit à environ 25 % de sa capacité de combat) réussit tout de même à tenir en respect les chars allemands : le premier est déchenillé par un tir de bazooka et un second, en reculant pour éviter un autre tir, bascule dans le trou creusé par un obus de 380.
La 29th est cependant au bord de la rupture. Un dernier point de résistance est mis en place au niveau du lieu-dit “Moulin Brûlé”, en prenant appui sur les bois alentour. Que les Allemands le dépassent, et la ceinture défensive mise en place par Gerow s’effondre. Cependant, en face, les panzers SS n’en peuvent mais : leur division a elle aussi durement subi ces derniers jours, et dans le ciel, le passage d’une pluie torrentielle à une simple bruine ne fait rien pour le moral… d’autant que chaque soldat sait ce que représente le retour du soleil.
Réciproquement, les Américains constatent avec plaisir dans l’après-midi que la bruine permet les parachutages de vivres et de munitions, et le message de Bradley « Tenez bon, nous arrivons ! » restaure pour de bon le moral de la troupe. Les GI ne lancent pas le [/b]« Cocorico, debout petits soldats ! »[/i] de Verdun la Victorieuse, mais ils ne manquent pas de cris de guerre pour s’encourager – « Hooah boys, hold on ! » fait très bien l’affaire.
Vu l’intrication des positions, ces parachutages de vivres et d’armes ne tombent pas qu’entre des mains américaines. Un bon nombre de caisses tombent chez les Allemands, mais sans qu’ils s’en réjouissent forcément : l’une atterrit brutalement tout près de la voiture de commandement du général Theodor Wisch ! Le chauffeur fait un écart et l’auto heurte de plein fouet un platane dans la combe près de Nantillois, où le patron de la Leibstandarte s’était installé. Wisch est blessé, et les chewing-gums Wrigley des Rations K récupérées dans le cadeau des “Amis” n’améliorent en rien son état. Il est remplacé au pied levé par Wilhelm Mohnke, chef de corps du 26. SS-PzGr Rgt de la Hitlerjugend, qui a été dissous la veille sur ordre de Fritz Witt en raison de l’importance de ses pertes (celles infligées par les Français en mai n’avaient pas encore été compensées !).
………
Au sud de Verdun – Dans la plaine, alors que la 4th Armored s’empare enfin de Triaucourt-en-Argonne, les blindés SS se rassemblent pour tenter de parer un dernier coup… qui ne vient pas. En effet, devant le manque de chemins carrossables pour ses unités blindées, Troy Middleton ne parvient pas à coordonner correctement l’offensive. En effet, l’intendance vient tout juste de rejoindre le front et sur cinq divisions présentes sur les lieux, la 4th Armored n’appartient pas à son XIXth Corps et la 8th Infantry Golden Arrow est engluée dans Bar (MacMahon n’ayant pas assez de talent pour compenser son sale caractère, Middleton est à deux doigts de lui retirer son commandement). Seules la Super Sixth et la Victory (6th et 5th Armored), qui encadrent la 5th Infantry Red Diamond, peuvent attaquer… mais la 6th n’a pas les couloirs de mobilité pour reprendre le contact et la 5th serait alors bien seule !
………
QG de Kesselring (Metz) – C’en est fait de son plan, c’est évident. Et alors que le feld-maréchal ordonne un repli en bon ordre, les messages du 501. SS-schw Pzr Abt annonçant l’arrivée de puissants nouveaux venus cimente sa décision. Verdun est perdue. Encore heureux, soupire Albert le Souriant, que le Führer n’ait pas eu le temps de trop se mêler de cette affaire.

1ère Armée française – Opération Marguerite
Etat-major de la 1ère Armée (Lyon)
– Anders demande à Montagne de pouvoir se rendre dès demain à Paris pour exposer une « proposition des Polonais libres, certes intéressée, mais intéressante pour les ambitions françaises », proposition qui lui aurait été communiquée par « des contacts bien placés ». Montagne, qui n’est pas tombé de la dernière pluie, soupçonne que les discussions sur la 3e Armée sont arrivées jusqu’à des oreilles polonaises… Il donne son accord. Après tout, rien de mauvais ne pourrait en sortir, n’est-ce pas ?

IIe Corps d’Armée polonais (Lorraine) – L’artillerie polonaise s’est déployée sur les hauteurs près de Nancy et domine bien vite son adversaire, dont les obus sont rationnés. Une fois les tubes allemands plus ou moins neutralisée, les colonnes polonaises entrent dans la ville et en chassent les forces de couverture laissées sur place. Arrivés devant le palais des Ducs, les Polonais transmettent le message « Stanislas est libéré » et la population laisse éclater sa joie, qui déteint sur les soldats au drapeau blanc et rouge. les Polonais, Nancy, capitale d’un roi de Pologne, c’est déjà un peu de Pologne libérée.
La ville ne connaîtra que peu de règlements de comptes : les Polonais veillent au grain ! Après l’Albanie, désarmer des FFI un peu trop chatouilleux est un jeu d’enfant pour ces vétérans. Pas encore de prise d’armes sur la place Stanislas, cependant : la ville est toujours sous la menace de l’artillerie allemande depuis le plateau de Malzéville et la butte Sainte-Geneviève. Les écoutes laissent même penser qu’il y a encore du gros calibre caché derrière les collines.
A Bainville-sur-Madon, le fort Pellissier tient depuis 36 heures. Il se rend enfin – assailli par des blindés par l’arrière, sans défenses extérieures ni protection des falaises environnantes, cette reddition était inévitable. Quelques Landsers restent confinés dans les caves, tant pis, une section les attendra à la sortie quand ils comprendront que leur résistance est vaine. Sans l’appui du fort, les dernières unités de manœuvre allemandes dans la vallée de la Moselle se retirent par le plateau de Ludres pour éviter la capture. Le fleuve est franchi à Neuves-Maisons et les colonnes polonaises remontent sur Nancy ou poursuivent vers l’est. Messein, Viterne, Neuves-Maisons et Chavigny sont libérées presque sans combat, à l’exception de l’élimination de petits groupes retardateurs. De même pour Ludres et son plateau, dominant le sud de la région nancéienne.
Sur le conseil des Français, Anders décide alors, pour la poursuite, de passer la Meurthe en amont de Nancy, à Laneuveville-devant-Nancy, et d’envelopper le dispositif allemand par le sud. Pour cela, il lui faut d’abord reposer, rassembler et réapprovisionner ses troupes – ce qui devrait demander 48 heures ou un peu moins.
En effet, il reste trop de points d’appui allemands devant Nancy : l’aérodrome de Nancy-Essey, le château et la ferme de Pixerécourt, les pentes du plateau de Malzéville, le Pain de Sucre d’Agincourt, la butte Sainte-Geneviève et la position de Cercueil, une sorte de longue colline basse (plus basse que les autres reliefs du secteur).
Au nord de Nancy, sur la rive gauche, la batterie de l’Éperon, annexe du fort de Frouard, tient pour un temps la confluence Meurthe/Moselle sous son feu. Un assaut de blindés et de sapeurs la fait taire, malgré les tirs d’appui de l’autre rive. La coupure des communications avec ces soutiens et la mauvaise évacuation des gaz de combustion obligent la garnison à capituler dans la soirée, épargnant aux sapeurs polonais une sale besogne.
Pour percer au sud, il faudra peut-être l’aide de la 14e et de la 19e DI française, voire d’éléments de la 1ère DB présente sur la Moselle et à Mirecourt. Demander ne coûte rien, après tout. Si une des divisions d’infanterie défend la rivière, l’autre, avec un appui blindé, pourrait flanc-garder et appuyer la manœuvre polonaise.

IIIe Corps d’Armée (Lorraine) – De Lattre, une fois n'est pas coutume, fait la tournée des popotes pour constater de ses yeux l’état de ses hommes. Et le résultat est surprenant : certes, la fatigue matérielle et humaine est évidente, mais les hommes ont la rage de vaincre ! L’armée allemande semble à l’agonie et ils ont senti le goût du sang, ils en sont presque à demander à participer à la curée. Ce que demande Montagne semble donc faisable. En pointe, la 1ère DB, appuyée par la 19e DI, mènera la progression vers Saverne.

Ier Corps d’Armée (Vesoul) – Alphonse Juin commence à sonder le dispositif allemand à la frontière entre Vosges et Haute-Saône. Le constat est sans appel : les Landsers en face de lui ne sont pas de taille face à ses hommes, pour la plupart des alpins expérimentés et les plus grands spécialistes de la guerre en montagne des armées alliées. Cependant, il faudra compter avec les fortifications érigées par l’Occupant, les nombreux points d’appui et évidemment l’attrition que provoque un milieu impitoyable comme la montagne. En revanche, nous sommes dès aujourd’hui en été et si quelques bandes blanches neigeuses sont toujours présentes sur le Ballon d’Alsace, le froid sera absent des opérations.

IVe Corps d’Armée (Alsace) – Après quelques coups de sonde, le 2e RSA prend la mesure de son adversaire : la 600. ID, bien qu’étiquetée division, n’a ni l’effectif ni la puissance de feu pour vaincre les spahis. Cependant, les cavaliers ne peuvent s’emparer seuls de Mulhouse, il leur faut un appui plus puissant et de la masse. Ils se contentent alors de se répandre dans la plaine d’Alsace, contournant la ville. Un escadron se retrouve même à Thann, en coin dans le dispositif du LXXXV. AK.
A Mulhouse, Erich Straube se rend à l’évidence, alors même que le téléphone est coupé avec Belfort et que les liaisons radios ne fonctionnent qu’imparfaitement en raison de la distance et des collines : les Français sont en train d’encercler son corps. Et c’est effectivement ce qui se passe lorsqu’à Boron, Gustav Wilke est capturé avec une grande partie de l’état-major de sa 5. Fallschirmjäger, quand la Brigade Gonfréville emporte les positions des parachutistes allemands et perce jusqu’au PC. En effet, la division a perdu une bonne partie de ses véhicules dans la fuite de Montbéliard, et Wilke, incapable de fuir, est fait prisonnier, mais la tête haute : fait rare parmi les généraux allemands, il a toujours fait respecter une discipline de fer parmi ses hommes, même lors du court siège de Montbéliard – les habitants eux-mêmes ont pu témoigner de l’exécution de deux caporaux qui s’étaient livrés au pillage.
La 5. FJD est décapitée et chacun des commandants tactiques se rend à l’évidence : il faut fuir vers le nord. La route de Mulhouse est ouverte pour la 3e DB, alors que la 10e DI reprend sa place sur le front. Dans la nuit, apprenant la capture de Wilke, Hans Kroh en profite pour regarnir sa 2. FJD, fusionnant dans les faits les deux unités et retrouvant ainsi un effectif presque normal. Sans en aviser le baron von Hirschberg, toujours enfermé dans les fortifications à l’est de Belfort, les parachutistes allemands abandonnent un terrain évidemment perdu et remontent jusqu’à Burnhaupt, semant la confusion parmi les spahis qu’ils prennent ainsi de flanc sans l’avoir voulu.
Dans Belfort, von Hirschberg sent bien qu’à peine envoyé sur le Front Ouest, il va devoir jouer les agneaux sacrificiels pour permettre à d’autres de se battre plus longtemps. Non seulement il perd le contact avec Kroh, mais également avec Franz Krech, de la 39. ID, qui s’est replié dans la vallée de la Moselle par la vallée de Lepuix. Il a repositionné son unité sur le Rossberg, et prépare un autre repli sur la ligne de crête suivante : le Hartsmannwillerkopf.

Stratégie alliée
Et maintenant ?
Conférence du SHAFE, Grand Trianon (Versailles), 14h00
– A présent que les enjeux et les souhaits de chacun ont été clarifiés et que certaines positions ont été négociées au plus haut niveau, les discussions interalliées reprennent. Dans une ambiance pas beaucoup moins pesante qu’auparavant, mais avec beaucoup moins de tension. Présage, sans doute, que l’on va pouvoir conclure : le général Houdemon, 1er adjoint du SACEUR, qui était jusque-là resté à Londres pour tenir la maison, est présent, entre son chef direct et ses compatriotes.
Eisenhower ouvre bien sûr la conférence : « Messieurs, où en sommes-nous ? ».
Bedell Smith : « Le gouvernement des Etats-Unis a l’honneur d’informer par ma voix ses alliés qu’il maintient sa position sur Downfall. »
Frère, d’une voix strictement mesurée : « Le gouvernement français soutient la mise en œuvre de Déluge… Downfall. »
Claude Auchinleck, enfin, une pointe de regret dans la voix : « Nous nous rangeons donc à l’avis majoritaire. »
Silence, répit. Mais Sir Claude reprend : « Toutefois, une analyse renouvelée de nos plans de bataille tend à démontrer que ceux-ci ne sont pas strictement antagonistes. L’US Army et l’armée française se préparent pour Downfall et réorganisent leur commandement, fort bien. Le 21th AAG mène déjà de son côté des opérations d’importance contre les forteresses de la Manche. D’autres opérations sont prévues, si nécessaire, dans la région d’Anvers, en préambule à une action vers Aix-la-Chapelle. »
Les Britanniques ont donc paru reculer… mais c’était pour mieux sauter !
Bedell Smith : « Et donc, éventuellement, demain ou après-demain, un Undertone déclenché plus tard avec vos moyens, en totale autonomie ? »
– Eventuellement. Après tout, si c’est possible !
sourit Brooke.
– Au fond, c’est un arrangement comparable à celui trouvé pour le 18th AAG ! souffle Frère en français à ses compatriotes.
– Vous réalisez que, dans cette configuration comme dans toute autre, l’US Army ne détachera aucune force pour soutenir cette opération ? reprend Bedell Smith.
– Nous le comprenons et nous l’acceptons.
– Seuls les Canadiens seront avec vous… Et les Belges ?
– Je ne doute pas que nos alliés belges continuent de tenir leur rang.

Ce qui est peut-être, pour un Britannique, l’expression d’une faible crainte de voir justement les Belges tenir… un peu trop bien leur rang !
– Bon. Qu’en pense le commandant en chef ? demande Bedell Smith à Eisenhower.
– J’en pense que nous en avons pour deux mois avant de pouvoir lancer Downfall. D’ici là, nos amis britanniques auront tout le temps de préparer leurs propres actions. Si tout le monde en est satisfait, je propose une pause autour d’un café. Il pleut dehors, mais le spectacle du parc reste agréable.
Ainsi sera-t-il. L’alliance est un combat, certes – mais après tout, l’important reste de ramer dans la même direction.


Notes
1- Trois des quatre 280 mm peuvent tirer vers l’intérieur des terres, leur casemate n’ayant pas été achevée.
2 – Il sera plus tard adapté en chanson par le groupe suédois Sabaton dans son album Heroes en 2014. Ce groupe produira deux autres chansons sur Verdun : Fields of Verdun, sur la bataille de la Grande Guerre (album The Great War, 2019), et Ol’ Blood’n Guts, sur le calvaire des soldats américains encerclés dans la ville en juin 1944 (album Coat of Arms, 2010).
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Joukov6



Inscrit le: 29 Mar 2010
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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 11:22    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
L’exploit du jour est signé du Staff Sergeant Audie Murphy : bien que blessé au talon par une mitrailleuse, il a rampé sous le feu jusqu’à un Tiger immobilisé, et l’a définitivement détruit en lançant des grenades à fusil antichar par une trappe laissée ouverte par l’équipage. Cette action lui vaudra la Purple Heart.

La Purple Heart est une médaille donnée lorsque l'on est blessé en combattant pour les USA ou un de ses alliés (et il n'y a pas besoin qu'une personne recommande le possible récipiendaire, si tu remplis aux conditions la médaille t'es dû), cela me parait un peu léger comme seule récompense pour avoir traversé le champ de bataille en rampant à cause d'une blessure pour aller détruire un char lourd ennemi sous le feu.
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Wings



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Exact, pour l'US Army ce serait soit la Medal of Honor ou la Distinguished Service Cross.

D'ailleurs la 9th Infantry devrait se bouger pour aller libérer Quimper, la Pointe Saint-Mathieu etc qui doivent etre totalement libres d'Allemands.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Nancy, là où je susi nés... d'ailleurs je suis né à Essey (plutôt que Nancy même) et vosi que les Allemands s'y accrochent encore. Essayez de ne pas rasez le coin..; ironniquement, mes parents habitaient Malzéville..; un autre lieu de résistance allemande. Ils n'en veulent ou quoi? Laughing
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
ce qui permettra de dégager l’Armor-Plage


Je ne sais pas à l'époque mais aujourd'hui c'est Larmor - Plage.

Citation:
qui portent à près de 28 0000 mètres


28.000, c'est déjà pas mal !

Citation:
Aveuglées par la fumée, elles ne parviennent toutefois pas à repérer leurs adversaires avant trois heures d’observation.


D
Citation:
e fait, la situation de la 47. ID – du moins du 115. Grenadier Rgt (car trente kilomètres à l’est, dans Dunkerque, elle tient toujours !) parait désormais désespérée.


Citation:
Bastin et Van Daele sont alors informés par les services de Neil Ritchie que Van Loocke et Libbrecht ne seront plus longtemps retenus.


@+
Capu
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Le Chat



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

Quelqu’un a-t-il pensé à décorer les routes européennes ? Entre l’Ukraine, les Balkans et la France, elles commencent à avoir un palmarès en officiers généraux mis hors de combat (tout camps confondus) que leurs envieraient bien des snipers ….
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John92



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 13:57    Sujet du message: Répondre en citant


21 juin

Brest

La batterie Graf Spee, à Keringar, est la plus puissante, avec ses quatre pièces de 28 cm qui portent à près de 28 0000 mètres. Elle est principalement soutenue par l’ancienne batterie française des Rospects, moins puissante (quatre SKC/28 de 15 cm), mais de portée équivalente.

Verdun – Dans la ville, le blocage continue : les unités assiégées se retranchent tant bien que mal, malgré leur état d’épuisement et leur niveau de pertes effarant, surtout parmi les cadres. Pas un régiment dans la forteresse assiégée n’a subi moins de 40 % de pertes en à peine une semaine ! Les hommes sont épuisés ( au bout du rouleau, n’en peuvent plus ?), manquent de munitions et le moral menace de flancher.

… la compagnie antichar du 175th Infantry Rgt (réduit à environ 25 % de sa capacité de combat) réussit tout de même à tenir en respect les chars allemands : le premier est déchenillé par un tir de bazooka et un second, en reculant pour éviter un autre tir, bascule dans le trou creusé par un obus de 380 (en terrestre, 380 ?).
La 29th est cependant au bord de la rupture. Un dernier point de résistance est mis en place au niveau du lieu-dit “Moulin Brûlé”, en prenant appui sur les bois alentour. Que les Allemands le dépassent, et la ceinture défensive mise en place (établie ?) par Gerow s’effondre.

Vu l’intrication des positions, ces parachutages de vivres et d’armes ne tombent (parviennent ?) pas qu’entre des mains américaines. Un bon nombre de caisses tombent chez les Allemands, …

Au sud de Verdun
..
En effet , devant le manque de chemins carrossables pour ses unités blindées, Troy Middleton ne parvient pas à coordonner correctement l’offensive. En effet , l’intendance vient tout juste de rejoindre le front et sur cinq divisions présentes sur les lieux, …

IIe Corps d’Armée polonais (Lorraine) – L’artillerie polonaise s’est déployée sur les hauteurs près de Nancy et domine bien vite son adversaire, dont les obus sont rationnés. Une fois les tubes allemands plus ou moins neutralisée, les colonnes polonaises entrent dans la ville et en chassent les forces de couverture laissées sur place. Arrivés devant le palais des Ducs, les Polonais transmettent le message « Stanislas est libéré » et la population laisse éclater sa joie, qui déteint sur les soldats au drapeau blanc et rouge. les Polonais (Les ?), Nancy, capitale d’un roi de Pologne, c’est déjà un peu de Pologne libérée.
La ville ne connaîtra que peu de règlements de comptes : les Polonais veillent au grain !

La coupure des communications avec ces (ses) soutiens et la mauvaise évacuation des gaz de combustion obligent la garnison à capituler dans la soirée, épargnant aux sapeurs polonais une sale besogne.
Pour percer au sud, il faudra peut-être l’aide de la 14e et de la 19e DI française, voire d’éléments de la 1ère DB présente sur la Moselle et à Mirecourt. Demander ne coûte rien, après tout. Si une des divisions d’infanterie défend la rivière, l’autre, avec un appui blindé, pourrait flanc-garder et appuyer la manœuvre polonaise .

IIIe Corps d’Armée (Lorraine) – De Lattre, une fois n'est pas coutume, fait la tournée des popotes pour constater de ses yeux l’état de ses hommes (la troupe ?). Et le résultat est surprenant : certes, la fatigue matérielle et humaine est évidente, mais les hommes ont la rage de vaincre !

IVe Corps d’Armée (Alsace)

En effet, la division a perdu une bonne partie de ses véhicules dans la fuite de Montbéliard, et Wilke, incapable de fuir (s’échapper ?), est fait prisonnier, mais la tête haute : …

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mikey1983



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

So much for TTL's version of Wacht am Rhein, which ultimately did not amount to much. The OKW is about to be confronted by a far bigger worry than Verdun in 24 hours or so. After this, the question is not whether the Allied armies will reach the west bank of the Rhine but how soon.
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patzekiller



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 14:10    Sujet du message: Répondre en citant

Joukov6 a écrit:
Casus Frankie a écrit:
L’exploit du jour est signé du Staff Sergeant Audie Murphy : bien que blessé au talon par une mitrailleuse, il a rampé sous le feu jusqu’à un Tiger immobilisé, et l’a définitivement détruit en lançant des grenades à fusil antichar par une trappe laissée ouverte par l’équipage. Cette action lui vaudra la Purple Heart.

La Purple Heart est une médaille donnée lorsque l'on est blessé en combattant pour les USA ou un de ses alliés (et il n'y a pas besoin qu'une personne recommande le possible récipiendaire, si tu remplis aux conditions la médaille t'es dû), cela me parait un peu léger comme seule récompense pour avoir traversé le champ de bataille en rampant à cause d'une blessure pour aller détruire un char lourd ennemi sous le feu.


je me suis fait la même remarque. je pense que pour une telle action, sur recommandation, une bronze star, voire une silver star serait plus indiquée.
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ChtiJef



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MessagePosté le: Jeu Aoû 29, 2024 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
Joukov6 a écrit:
Casus Frankie a écrit:
L’exploit du jour est signé du Staff Sergeant Audie Murphy : bien que blessé au talon par une mitrailleuse, il a rampé sous le feu jusqu’à un Tiger immobilisé, et l’a définitivement détruit en lançant des grenades à fusil antichar par une trappe laissée ouverte par l’équipage. Cette action lui vaudra la Purple Heart.

La Purple Heart est une médaille donnée lorsque l'on est blessé en combattant pour les USA ou un de ses alliés (et il n'y a pas besoin qu'une personne recommande le possible récipiendaire, si tu remplis aux conditions la médaille t'es dû), cela me parait un peu léger comme seule récompense pour avoir traversé le champ de bataille en rampant à cause d'une blessure pour aller détruire un char lourd ennemi sous le feu.


je me suis fait la même remarque. je pense que pour une telle action, sur recommandation, une bronze star, voire une silver star serait plus indiquée.
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