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Asie-Pacifique, Juin 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 11:19    Sujet du message: Asie-Pacifique, Juin 1944 Répondre en citant

Hé oui, malgré divers problèmes, les uns familiaux, les autres bassement matériels, d'autres encore tristement pathologiques, le travail continue.
Voici donc TOUT le mois de juin 1944 en Asie-Pacifique, grâce aux travaux de (par ordre alphabétique) Anaxagore, Capu Rossu, Hendryk, Patzekiller, Wings. Si j'en oublie, désolé !
J'ai essayé de tout coudre ensemble, s'il y a une bêtise, c'est ma faute. En parlant de bêtise, je compte sur les lecteurs attentifs pour me signaler, par exemple, que tel ou tel destroyer (c'est surtout vrai pour les Japonais) est en double exemplaire, etc.

_________________
Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

1er juin
Campagne du Pacifique Nord
Fortune de guerre
Ile Matua, Kouriles
– Le sous-marin américain USS Herring (Lt -Cdr David Zabriskie) est pris à partie par des batteries côtières de l’île Matua et détruit. Le sous-marin avait coulé deux escorteurs les jours précédents, mais les 60 hommes d’équipage ne pourront jamais fêter ces victoires chez eux…

Campagne d’Indonésie
Opération T-Go contre Timor
Brunei
– Le nouveau commandant en chef de la Flotte Combinée, l’amiral Soemu Toyoda, a plusieurs sujets d’inquiétude, bien qu’il n’en laisse rien paraitre aux officiers de son état-major.
Le premier d’entre eux, même si Tokyo refuse de l’admettre, est que l’initiative des futures opérations appartient désormais à l’ennemi. Où les Américains vont-ils frapper ? Les Mariannes ? Les Philippines ? Les îles Kouriles ou même Hokkaido ?
Autre problème : une escadre franco-britannique a pris Timor, d’où des avions ont commencé à harceler Java, Sumatra et leurs précieuses ressources en pétrole et caoutchouc.
Troisième sujet d’inquiétude : les îles entre la Nouvelle-Guinée et les Philippines ont été envahies par l’ennemi – Américains et Australiens. Il apparaît chaque jour davantage que cette invasion a réussi, et qu’il pourrait bien s’agir d’un prélude à l’invasion des Philippines. Les tentatives de secourir ces îles ont lamentablement échoué – il semble même impossible d’évacuer les survivants de leurs garnisons. Et bien sûr, l’Armée en profite pour accuser la Marine, malgré les pertes qu’elle a subies, de manquer de solidarité.
Quant au dernier sujet – le plus important : avec quels moyens faire face à ces menaces ? La « bataille décisive » prônée par son prédécesseur à la tête de la Flotte Combinée a laissé celle-ci exsangue. Elle ne peut plus aligner que quatre cuirassés, les Yamato, Musashi, Hyuga et Yamashiro, et le Kido Butai est tout aussi démuni. Les trois porte-avions survivants de l’opération A-Go, les grands Shokaku et Hiryu et le petit Zuiho, ont reçu le renfort, aux mois d’avril et mai, de deux nouvelles unités, le grand Taiho et le petit Nisshin (1). Mais il n’a pas été encore possible de donner à ces cinq bâtiments les deux cent soixante-quinze appareils – et surtout les deux cent soixante-quinze pilotes ! – qui constituent leur dotation théorique.
Le problème est bien pire sur le plan humain sur le plan matériel. Lors de l’opération A-Go, une centaine d’équipages seulement ont survécu aux coups des Hellcat et de la DCA américaine. Si les jeunes recrues destinées à regonfler les effectifs de l’aviation embarquée sont pleines de bonnes volonté et animées de l’esprit des guerriers du Bushido, leurs pilotes n’ont qu’un nombre d’heures de vol très insuffisant et beaucoup n’ont jamais, lors de leur trop brève formation, accompli un seul appontage. Il faut donc tout leur apprendre pour maitriser la délicate technique du décollage et surtout celle de l’appontage sur un pont d’envol qui peut être un peu (voire beaucoup) chahuté par les éléments. Et à ces lacunes s’ajoute bien sûr leur manque d’expérience aux tactiques de combat !
………
Tokyo – Au Grand Quartier Général Impérial, les officiers ont leurs propres soucis. Dans le Sud-Est asiatique, le Tennô a été chassé de la Birmanie et de Timor, non sans avoir infligé des pertes importantes aux Colonialistes, bien sûr. Hélas, au-delà des affirmations grandiloquentes pour les besoins de la propagande, il faut désormais faire face à une double menace : à l’ouest contre la Malaisie et Singapour et à l’est contre les champs pétrolifères et les productions de caoutchouc de Java, Sumatra et de l’Indonésie. La perte ou la neutralisation de ces dernières constituerait un coup très dur pour l’industrie de guerre de l’Empire et, même si l’idée n’est jamais évoquée, impliquerait une défaite totale à court terme.
Au mois d’avril, pour aider à la défense de ce secteur vital, l’amiral Toyoda a déployé dans le sud de la mer de Chine Méridionale les deux vieux cuirassés Hyuga et Yamashiro de la 2e Division (2) du vice-amiral Nishimura Shoji, pavillon sur le Yamashiro. Avec l’appui de l’escadron du contre-amiral Nakawago Ko, croiseur léger Yubari (3) et six destroyers de classe Kagero (4), les Akigumo, Amatsukaze, Hagikaze, Hayashio, Kagero, Shiranui, cette force navale est basée en baie de Brunei, au nord de l’Indonésie. Elle est censée défendre la barrière indonésienne contre toute flotte ennemie qui pénétrerait en mer de Java. Bien sûr, si cette flotte comprenait des porte-avions, le Kido Butai viendrait soutenir l’escadre japonaise. Personne ne s’est hasardé à demander comment les navires de Nishimura Shoji tiendraient face à l’aviation embarquée ennemie durant les deux jours et demi que mettront les porte-avions japonais pour rallier depuis la baie de Manille.
Mais la menace aérienne risque fort de devenir plus sérieuse. Si l’Eastern Bomber Command n’a jusqu’ici basé que des Wellington sur l’aérodrome de Dili, il paraît évident que des unités de Halifax viendront bientôt s’y ajouter, pour entreprendre des raids dans le genre des bombardements de Ploesti. Cette perspective alarme les responsables japonais et le Premier ministre Tojo ordonne d’y mettre fin. Le GQG Impérial enjoint à l’état-major de la Marine de détruire cette force aérienne ennemie, l’aérodrome d’où elle opère et le port par lequel les Alliés lui font parvenir son ravitaillement en essence et munitions.
Comme toujours dans l’Empire, l’ordre est formulé avec mille circonvolutions pour avoir l’air d’une simple requête, afin que le destinataire ne perde pas la face en recevant un ordre comminatoire. Ce qui n’empêche pas l’EM de la Flotte Combinée de se mettre de suite au travail pour organiser un bombardement de Dili, opération qui prendra le nom de T-Go. Comme le niveau d’entraînement des nouveaux pilotes est insuffisant, il n’est pas question d’envisager une attaque aérienne, surtout que l’amiral Toyoda estime que le Kido Butai est son seul espoir de freiner l’armada américaine dans ses futures campagnes. L’opération contre Dili sera le fait de la 2e Division de cuirassés et de son escorte rapprochée.
Le plan est simple, l’escadre de Nishimura Shoji contournera l’Indonésie par le nord, traversera les mers des Célèbes, des Moluques et de Banda pour atteindre un point, codé point “A”, à 120 nautiques dans le 340 de son objectif, le 7 juin à 19h00. De là, elle marchera à 23 nœuds pour être devant Dili à minuit après avoir emprunté le détroit séparant les îles de Palau Alor et Palau Atauro. Elle ouvrira le feu à 10 000 mètres en se guidant sur des feux allumés sur certains amers autour de Dili par quelques détachements du Tennô qui se sont repliés dans la jungle. A 03h00, l’escadre se repliera vers le point “A”, d’où elle se dirigera vers la baie de Brunei.
Afin de lui apporter un appui éloigné, le Kido Butai détachera de Manille trois porte-avions sous les ordres du vice-amiral Kakuta. Cette force naviguera 300 nautiques derrière la force d’attaque et ne devra en aucun cas pénétrer en mer de Banda. La nuit de l’attaque, elle croisera au nord des îles Sula (d’ouest en est, Pulau Peleng, Pulau Tallabu, Pulau Mangoli, Pulau Pagama et Pulau Obi), qui séparent la mer des Moluques de la mer de Banda. Les Shokaku, Hiryu et Zuiho disposent à ce moment de 70 A6M5 mod.64 Reisen (Zéro), 48 D4Y Suisei (Judy) et 49 B6N Tenzan (Jill), soit 167 appareils sur les 185 de leur dotation théorique seulement. Cependant, cette couverture ne devrait être rien de plus qu’un entraînement en conditions réelles d’opérations : l’effet de surprise jouant, la réaction des Colonialistes ne devrait pas être importante.

Campagne du Pacifique Sud-Ouest
Biak et Noemfoor
Biak
– Un régiment de la 38th Infantry attaque les retranchements japonais de tous les côtés tandis que les hommes d’un autre prennent les plus hautes collines d’assaut. Les défenseurs succombent sous le nombre. La fin est proche…
………
Noemfoor – Les derniers Japonais de la “poche de la mangrove” sont enfin mis hors de combat.

Opération Cornwall
Mer de Corail
– Le commandant du Duke of York est pour l’instant satisfait : son escorte hollando-française se comporte mieux que ce qu’il craignait. Après tout, deux des navires bataves sont des classe N de fabrication britannique… Et les Hollandais parlent un excellent anglais. Certes, l’officier de liaison français à bord du Duke a un affreux accent… yankee (attrapé lors de la campagne de Guadalcanal), mais il faut bien que les Froggies se singularisent !

Campagne de Malaisie
Opération Stoker
Kuala Lumpur –
Ce n’est pas la première fois que les sirènes de la défense civile sonnent, mais l’effet de surprise joue à plein. En effet, les agresseurs ne sont autres que les B-24 de la 10th Air Force basés aux Andaman, et ils arrivent par le sud-ouest pour bombarder l’aérodrome au nord de la ville, alors que les défenseurs du 64e Sentai patrouillent plus au nord. Cantonnés jusqu’alors à des missions au-dessus de Sumatra, face à un faible 24e Sentai, les Liberator profitent de la montée en puissance de l’USAAF dans ce secteur pour réorienter leur campagne aérienne dans le cadre de Stoker. Les deux rives de l’entonnoir de Malacca vont être maintenant la cible de raids réguliers.
Pour cette attaque, les B-24 sont escortés de leurs habituels chiens de garde à double queue des 449th et 459th FS, mais également des quatre premiers exemplaires de Thunderbolt du 90th FS. Avec ce rééquipement, tout le 80th FG qui va voler sur le chasseur Republic.

Nouveaux matériels
Birmanie
– Le Sqn 113 est retiré du front pour rééquipement. En ligne en Europe dès 1942, le Spitfire V devient aussi sur le théâtre CBI un appareil de seconde ligne, bien qu’il puisse encore soutenir la comparaison avec le Ki-43. Ceux du squadron rejoignent le pool de réserve, tandis que mécanos et pilotes s’envolent pour Bombay où, avec les hommes du Sqn 135 (jusqu’alors sur Hurricane II), ils vont eux aussi découvrir le Thunderbolt.
L’arrivée du P-47 sur ce front répond au besoin de trouver un successeur aux Spit V et aux Hurricane II vieillissants, besoin non satisfait par les Spitfire VIII, excellents combattants mais au rayon d’action encore un peu court sur ce théâtre. Les premiers exemplaires du nouveau chasseur ont été versés à la 73rd OTU, maintenant dirigée par l’as n° 1 de Birmanie, le Group Captain Franck “Chota” Carey. Ils serviront à former les pilotes des nouveaux wings destinés à ce front.

Campagne d’Indochine
Mines
Base Epervier (Dien-Bien-Phu)
– La grande case est dressée en bordure d’une des pistes de la base Epervier. Les murs sont couverts de cartes détaillées de l’Indochine et surtout du Tonkin. Plusieurs tableaux noirs sont couverts de schémas à base de flèches (pour les mouvements) et de croix (pour les objectifs). Pour les pilotes, chaque mission commence ici.
Lorsque la porte s’ouvre, les hommes, assis sur des sièges improvisés, se lèvent avec ensemble. Ils portent ce qui sert de tenue de vol par cette chaleur. Deux officiers entrent. Le premier est en uniforme de l’Armée de l’Air, mais le second a une tenue peu répandue en ces lieux : c’est un marin… de l’US Navy, qui plus est.
Le capitaine Garnier désigne le nouveau venu à ses hommes : « Messieurs, permettez-moi de vous présenter le lieutenant de vaisseau Thibodeau. »
Ce dernier, un Cajun de la Nouvelle-Orléans, est un de ces descendants des Acadiens qui ont survécu au “Grand Dérangement” – l’exode des colons français du Canada qui, ayant refusé de prêter allégeance au roi d’Angleterre, avaient trouvé refuge dans les bayous de Louisiane.
– Bonjour mes amis, je serais votre instructeur pour les jours à venir. Je m’en vais vous apprendre comment poser un piège à rat pour détruire les vilaines souris d’acier qui arrivent de la mer, le mât enguenillé d’une meatball !
Les hommes sourient en écoutant le nouvel arrivant, avec son langage suranné et surtout son accent, celui des paysans poitevins du XVIIe siècle, enraciné si profondément que l’interdiction de parler français en Louisiane, en vigueur depuis 1916, n’a pas suffi à l’éteindre.
– Pour continuer les présentations, laissez-moi vous faire découvrir votre nouvelle arme.
Il ouvre un tube de carton d’où il sort une affiche roulée qu’il épingle au mur. Il s’agit d’un schéma technique intitulé en gras « Mark 12 mod. I » avec, en plus petit : « Aircraft-Laid Magnetic Ground Mine ». La mine marine représentée ressemble à une sorte de torpille, divisée en trois sections.
– Comme on vous l’a sans doute déjà expliqué, votre nouvelle mission consiste à miner les approches maritimes utilisées par l’ennemi pour ravitailler le Tonkin. Vous utiliserez pour cela une mine de fond, c’est à dire une mine à flottabilité négative conçue pour reposer sur le fond. La Mark 12 modèle I dérive d’une mine utilisée par les sous-marins depuis les années vingt. Ses dimensions sont de 52,8 cm de diamètre et 239,4 cm de long et son poids est de 655 kg – j’ai pris la peine de traduire tout ça en système métrique rien que pour vous. Elle est conçue pour être délivrée par avion. Vous voyez la section arrière ?
Il pose le doigt sur le tiers correspondant à la “poupe” de la torpille.
– Elle contient un parachute. La mine sera installée sur vos B-25 exactement comme une bombe classique. Vos missions ressembleront à vos missions de bombardement à basse altitude, avec seulement deux particularités. Vos cibles seront des zones de haut fond maritime ou des fleuves, et il n’y aura pas d’explosion… pas tout de suite du moins ! Intéressons-nous justement à l’explosif.
Thibaudeau indique la partie avant de la mine cylindrique.
– Cette masse grise, c’est 499 kg de TNT. Et là, au milieu, c’est le puits du détonateur.
L’officier ouvre une petite valise qu’il a posée sur la table et en sort un cylindre métallique ainsi qu’un gros flacon en verre.
– Le voici. C’est un système très sûr. Lorsque vous êtes en vol, le détonateur occupe le haut du puits et donc ne touche pas l’explosif. Il faut la pression d’au moins six brasses d’eau pour que le détonateur descende dans le puits. C’est la première sécurité. La seconde, c’est cela.
Il renverse le flacon dans sa main et montre un épais disque blanc percé d’un trou en son centre.
– C’est un bouchon soluble : il fond dans l’eau. Tant qu’il est en place, le détonateur ne peut être amorcé. Intéressons-nous maintenant à la partie centrale. Elle est occupée par un détecteur magnétique de conception très simple. Une aiguille aimantée ferme un circuit électrique si une masse métallique importante s’approche assez près. Vous voyez ici un autre puits, c’est celui du minuteur. Parce que la mine peut – si on le souhaite – être réglée pour ne s’amorcer qu’après un temps donné.
Thibodeau sort un autre cylindre métallique de sa valise, guère différent du premier.
– Le cylindre du minuteur est semblable à celui du détonateur. Le minuteur ne s’enfonce dans le puits que si la mine repose par au moins six brasses de fond. Le bouchon soluble le maintient en place jusqu’à ce qu’il soit fondu par l’eau de mer, de sorte qu’un choc ne puisse pas le pousser au fond du puits alors que la mine est encore accrochée sous l’avion.
L’officier sourit aux pilotes qui l’écoutent, très intéressés.
– Parlons maintenant du profil de votre mission. Miner les voies maritimes est une méthode très efficace pour briser l’adversaire sans le combattre directement. D’abord parce que vous pouvez détruire des ennemis sans vous mettre en danger. Contrairement à un bombardement, il ne s’agit pas d’attaquer mais de poser un piège qui se déclenchera plus tard. En fait, la peur des mines est presque aussi efficace que les mines elles-mêmes. Pour se défendre de cette menace, il faut installer préventivement des guetteurs, puis faire venir des dragueurs de mines, qui sont des navires spécialisés, remplis d’équipements onéreux et dont les équipages sont longs à former. Tout cela pour contrer des engins jetables à usage unique et qui, comme vous venez de le voir, ne sont guère compliqués à construire. La Mark 12 est d’ailleurs une vieillerie, actuellement, l’US Navy utilise plutôt la Mark 25.
Certains pilotes grimacent – comme d’habitude, on leur refile du matériel périmé que plus personne n’utilise. Feignant de ne rien remarquer, Thibodeau continue son exposé.
– Vous partirez comme pour une mission de bombardement classique. Arrivés sur votre objectif, vous descendrez à basse altitude pour lâcher les mines. Chacun de vous en emportant une, vous aurez pour tâche de les répartir de manière à former un champ de mines. Celles-ci doivent être assez proches pour saturer une zone donnée, mais assez éloignées les unes des autres pour que la détonation d’une mine n’entraîne pas celle des autres par sympathie.
Il est aussi très important que vos missions soient accompagnées de diversions. La découverte d’un champ de mines par l’ennemi doit se faire lors de la perte d’un navire. N’oubliez pas que les mines sont aussi une arme psychologique : la découverte prématurée d’un champ lui fait perdre la moitié de son efficacité. Nous commencerons par poser des mines à l’est du phare de Hon Dau pour paralyser le trafic maritime à destination de Haiphong. Ce port recevra aussi des mines, ainsi que les principaux bras du fleuve Rouge.

C'est une nouvelle forme de guerre aérienne qui va commencer en Extrême-Orient. Plus discrète, mais non moins redoutable.

La guerre sino-japonaise
Opération Ichi-Go
Vallée de la Rivière des Perles (Togo-2), 03h00
– Les lieutenants-généraux Sakai et Uchida lancent leurs 17e et 70e Divisions à l’assaut de Huizhou, alors que leur train logistique, malmené par l’aviation américaine, a du mal à les ravitailler. C’est un pari risqué, mais les Japonais ont appris par leurs reconnaissances que les forces chinoises sont en train de se retrancher dans la ville et ne veulent pas leur laisser trop de temps pour le faire. Surtout, il s’agit là du seul obstacle de taille avant Canton, où ils espèrent laver l’honneur de l’Armée, souillé par la perte du grand port chinois un mois plus tôt.
A l’intérieur du périmètre allié, la journée précédente s’est passée en préparatifs fébriles, et on s’attend à une attaque nocturne, selon la tradition japonaise. Un réseau de tranchées a été hâtivement creusé à l’est de la ville, couvert par l’artillerie organique de la 38e Division chinoise, qui a été entièrement rééquipée avec du matériel américain, notamment avec des obusiers M101 de 105 mm ; quelques bunkers sommaires ont été érigés sur les axes probables de l’attaque. La 41e DI-US, au fur et à mesure de son arrivée, s’est positionnée en travers des accès de la vieille ville. Enfin, les forces des 1ère et 5e Armées chinoises, dont le potentiel est très affaibli, sont disposées en arc de cercle à l’ouest de la ville, pour éviter toute prise à revers et servir de réserve, au cas où.
Malgré la vigilance des guetteurs chinois, les premiers groupes de combat japonais ont pratiquement atteint les avant-postes quand l’alerte est donnée. Aussitôt, les mortiers chinois et américains inondent le champ de bataille de fusées éclairantes et l’artillerie ouvre le feu – son tir est intense mais imprécis. Aucun des deux camps n’a eu le temps de vraiment reprendre son souffle avant le combat, mais tous deux se battent avec une énergie farouche. Les soldats de la 38e Division constituent un corps d’élite selon les critères chinois, de surcroît aguerri par les opérations en Birmanie ; son chef, le général Sun Liren, impose une stricte discipline aux officiers comme aux simples soldats. « Mes hommes me suivraient partout, a-t-il dit à Lucien Bodard, qui a obtenu la veille une brève interview. Quand nous étions en Birmanie, je leur aurais ordonné de traverser la Salween à la nage qu’ils l’auraient fait. » C’est la première fois que la 38e Division se bat sur le sol chinois, et ses soldats brûlent de faire payer chèrement chaque mètre carré aux envahisseurs nippons. Quand l’élan des attaquants les porte au contact, la bataille dégénère en une mêlée confuse où l’enchevêtrement des forces empêche tout soutien d’artillerie efficace de part et d’autre.
Bodard, profitant du fait que ni les Américains ni les Chinois ne se soucient particulièrement de lui, s’est rapproché au plus près des premières lignes dès le début de l’attaque. Il témoignera peu après : « Une fois de plus, c’est à l’arme individuelle que l’engagement se joue, et même souvent à l’arme blanche ! Quand les Garand puis les “trench guns” (très appréciés par les hommes de Sun depuis qu’ils ont constaté leur efficacité sur le front birman) tombent à court de munitions ; quand, en face, on n’a plus rien pour recharger les Arisaka ; quand la dernière grenade a été jetée ; alors, on lance une imprécation et on sort son sabre. Le ta-tao chinois n’est pas, contrairement au katana japonais, une arme d’aristocrate raffiné : c’est un gros hachoir de boucher, moins fait pour les démonstrations d’escrime que pour tailler son adversaire en pièces. A côté de moi, un soldat entre soudain dans une transe meurtrière et, arrachant sa vareuse, il bondit torse nu de la tranchée, son sabre tenu à deux mains. Dans la confusion, je le perds aussitôt de vue. Lorsque, quelques instants plus tard, un bras coupé tombe mollement à mes pieds, je décide que j’en ai assez vu pour cette nuit et repars, courbé en deux, vers la relative sécurité de l’arrière, la main crispée sur mon Colt M1911. » A l’aube, constatant que l’assaut a échoué, les chefs des 17e et 70e Divisions ordonnent un repli tactique.
………
Au nord de Shenzhen, la 23e Armée a profité de ce que l’aviation américaine était engagée contre les forces arrivant de Shantou pour progresser de quelques kilomètres, mais la défense chinoise s’est raidie avec l’appui de 11 P-40, six P-38 et cinq B-25 de la CAF. Sept Ki-43 accourus de Hong Kong ont abattu deux Warhawk, mais n’ont pu empêcher les Lightning et les Mitchell de faire des ravages parmi les troupes japonaises. Celles-ci poursuivent malgré tout leur attaque, mais subissent de lourdes pertes en tentant de forcer les lignes chinoises sur la crête des collines Tanglang et finissent par renoncer.
………
Province du Jiangxi (Togo-1) – Au cours de la nuit, la 34e Division japonaise se replie vers Wuhan. Si elle n’a pas réussi à franchir la ligne Jiugong, elle a néanmoins atteint son véritable objectif, qui était de fixer l’attention de l’état-major chinois sur ce front pendant que les deux autres phases de l’opération Ichi-Go démarraient.


Notes
1- Le Nisshin, au départ porte-hydravions, a été reconverti en porte-avions, capacité d’emport : 30 avions.
2- Hyuga : en service en avril 1918, refondu en 1937. 39 657 t, 25,3 nds – X x 356 mm (la tourelle V a été enlevée à la suite de l’explosion accidentelle d’un des canons le 5 mai 1942), XVI x 140 mm, XII x 127 mm AA, XX x 25 mm AA, 1 catapulte et 3 hydravions Type 95 Nakajima E8N “Dave”.
Yamashiro : en service en mars 1917, refondu en 1935. 39 154 t, 24,7 nds – XII x 356 mm, XIV x 140 mm, VIII x 127 mm AA, XVI x 25 mm AA, 1 catapulte et 3 hydravions Type 95 Nakajima E8N “Dave”.
3- Yubari : mis en service en juillet 1923, refondu en 1943. 3 141 t, 33 nds – IV x 140 mm, II x 127 mm AA, XI x 25 mm AA, IV TLT de 610 mm avec une recharge.
4- Classe “Kagero” : mis en service en 1939, refondus en 1943. 2 490 t, 35 nds – IV x 127 mm, XIV x 25 mm AA, VIII TLT de 610 mm avec une recharge.
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 12:46    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Avec l’appui de l’escadron du contre-amiral Nakawago Ko, croiseur léger Yubari (3)

Entre les opérations A-Go et T-Go, on pourra le surnommer le Go Go Yubari.
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houps



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 13:42    Sujet du message: Répondre en citant

1er juin
Campagne du Pacifique Nord
Fortune de guerre
Campagne d’Indonésie
Opération T-Go contre Timor
Brunei


"....Si les jeunes recrues destinées à regonfler les effectifs de l’aviation embarquée sont pleines de bonnes volonté et animées de l’esprit des guerriers du Bushido, leurs pilotes n’ont qu’un nombre d’heures de vol très insuffisant et beaucoup n’ont jamais, lors de leur trop brève formation, accompli un seul appontage."

Bon, là, c'est singulier, il ne s'agit donc pas (pas encore) de leurs dernières volontés, mais bien de leur bonne volonté.

Ensuite, petite répétition d'un terme technique propre aux marins (qui s'y entendent, question propreté ) :

"... leurs pilotes n’ont qu’un nombre d’heures de vol très insuffisant et beaucoup n’ont jamais, lors de leur trop brève formation, accompli un seul appontage. Il faut donc tout leur apprendre pour maitriser la délicate technique du décollage et surtout celle de l’appontage sur un pont d’envol qui peut être un peu (voire beaucoup) chahuté par les éléments. Et à ces lacunes s’ajoute bien sûr leur manque d’expérience aux tactiques de combat !.."

A moins de refondre la phrase, peut-on dire " et surtout celle du retour sur..." ?
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FREGATON



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Entre les opérations A-Go et T-Go, on pourra le surnommer le Go Go Yubari.

Ce n'est pas ma marque préférée, je suis plutôt Wild Bill que de Kill Bill:
https://pbs.twimg.com/media/GHIjPfQXIAEvjkE?format=jpg&name=900x900

Ceci dit, un grand merci aux auteurs pour ce retour vers les mers du sud, les cocotiers, les parfums de jasmin, la lourde moiteur du soir, les effluves enivrantes des épices...
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils.
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John92



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 14:47    Sujet du message: Répondre en citant


Le sous-marin
américain USS Herring (Lt -Cdr David Zabriskie) est pris à partie par des batteries côtières de l’île Matua et détruit. Le sous-marin (Il ?)
avait coulé deux escorteurs les jours précédents, mais les 60 hommes d’équipage ne pourront jamais fêter ces victoires chez eux…

Le problème est bien pire sur le plan humain et (à ajouter ? )
sur le plan matériel. Lors de l’opération A-Go, une centaine d’équipages seulement ont survécu aux coups des Hellcat et de la DCA américaine. Si les jeunes recrues destinées à regonfler les effectifs de l’aviation embarquée sont pleines de bonnes volonté et animées de l’esprit des guerriers du Bushido, leurs pilotes n’ont qu’un nombre d’heures de vol très insuffisant et beaucoup n’ont jamais, lors de leur trop brève formation, accompli un seul appontage
. Il faut donc tout leur apprendre pour maitriser la délicate technique du décollage et surtout celle de l’appontage sur un pont d’envol qui peut être un peu …

Elle ouvrira le feu à 10 000 mètres en se guidant sur des feux allumés sur certains amers autour de Dili par quelques détachements du Tennô qui se sont repliés
dans la jungle. A 03h00, l’escadre se repliera (rejoindra ?? )
vers le point “A”, d’où elle se dirigera vers la baie de Brunei.

Pour cette attaque, les B-24 sont escortés de leurs habituels chiens de garde à double queue des 449th et 459th FS, mais également des quatre premiers exemplaires de Thunderbolt du 90th FS. Avec ce rééquipement, tout le 80th FG qui va (2 possibilités : 1. C’est tout le 80th FG qui va … 2. Tout le 80th FG va … )
voler sur le chasseur Republic.

– Le cylindre du minuteur est semblable à celui du détonateur. Le minuteur ne s’enfonce dans le puits que si la mine repose par au moins six brasses de fond. Le bouchon soluble le maintient en place jusqu’à ce qu’il soit fondu (dissous ??) par l’eau de mer, de sorte qu’un choc ne puisse pas le pousser au fond du puits alors que la mine est encore accrochée sous l’avion.

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Ne pas confondre facilité et simplicité
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Archibald



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 14:49    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Avec l’appui de l’escadron du contre-amiral Nakawago Ko, croiseur léger Yubari (3)

Entre les opérations A-Go et T-Go, on pourra le surnommer le Go Go Yubari.


Punaise fallait la faire celle là.

https://www.youtube.com/watch?v=3v9BPxHBogs

Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 14:55    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
Ceci dit, un grand merci aux auteurs pour ce retour vers les mers du sud, les cocotiers, les parfums de jasmin, la lourde moiteur du soir, les effluves enivrantes des épices...


C'est un plaisir !…
Mais attends-toi à avoir du mal à discerner le jasmin et les épices au milieu de l'odeur du sang et des explosifs… Cool
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Casus Frankie

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loic
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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 15:26    Sujet du message: Répondre en citant

Heureux de voir ce front redémarrer !

Une suggestion :
Citation:
Mais il n’a pas été encore possible de donner à ces cinq bâtiments les deux cent soixante-quinze appareils – et surtout les deux cent soixante-quinze pilotes ! – qui constituent leur dotation théorique.
Le problème est en effet bien pire sur le plan humain sur le plan matériel.

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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 15:32    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Bodard, profitant du fait que ni les Américains ni les Chinois ne se soucient particulièrement de lui, s’est rapproché au plus près des premières lignes dès le début de l’attaque.

Lucien Bodard OTL, avec le général de Lattre de Tassigny.



Casus Frankie a écrit:
Le ta-tao chinois n’est pas, contrairement au katana japonais, une arme d’aristocrate raffiné : c’est un gros hachoir de boucher, moins fait pour les démonstrations d’escrime que pour tailler son adversaire en pièces.

Un exemplaire que j'ai vu au Musée de l'Armée de la République de Chine à Taipei:


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With Iron and Fire disponible en livre!
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FREGATON



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Notes
1- Le Nisshin, au départ porte-hydravions, a été reconverti en porte-avions, capacité d’emport : 30 avions.

Pour info, c'est une conversion FTL et il est dans la galerie:
https://1940lafrancecontinue.org/images/?q=image/475-1944-cvl-nisshin-ftl
L'original:
https://en.wikipedia.org/wiki/Japanese_seaplane_carrier_Nisshin#/media/File:Fig_of_japanese_seaplane_carrier_Nisshin_1942.png
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Finen



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Messages: 1952

MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 15:49    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Hendryk a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Avec l’appui de l’escadron du contre-amiral Nakawago Ko, croiseur léger Yubari (3)

Entre les opérations A-Go et T-Go, on pourra le surnommer le Go Go Yubari.


Punaise fallait la faire celle là.

https://www.youtube.com/watch?v=3v9BPxHBogs

Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle


J'ai un instant cru que l'animal sur le sabre était un lapin!!
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houps



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:


Ceci dit, un grand merci aux auteurs pour ce retour vers les mers du sud, les cocotiers, les parfums de jasmin, la lourde moiteur du soir, les effluves enivrantes des épices...


L'Orient mystérieux, ses délices, son charme...
https://www.youtube.com/watch?v=hAoyhigx-Ik
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Volkmar



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Messages: 479

MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 18:17    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Heureux de voir ce front redémarrer !

Une suggestion :
Citation:
Mais il n’a pas été encore possible de donner à ces cinq bâtiments les deux cent soixante-quinze appareils – et surtout les deux cent soixante-quinze pilotes ! – qui constituent leur dotation théorique.
Le problème est en effet bien pire sur le plan humain QUE sur le plan matériel.



Il y manque d'ailleurs un "que"
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Wings



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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2024 19:15    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques soucis: on peut pas remonter des destroyers du fond de l'eau.
Akigumo - Coulé a Biak
Hayashio - Coulé a Tassafaronga
Kagero - Coulé au large de Kolombangara

Donc il faut leur trouver des remplacants.

Je peux proposer les Isokaze et Maikaze (ce sont les seuls Kagero pas encore coulés de dispo). Et en 3e remplacant, le Naganami (classe Yugumo).
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"It takes the Navy three years to build a ship. It will take three hundred years to build a new tradition. The evacuation will continue." Sir Andrew Cunningham, Mai 1941
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