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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 13306 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 14:03 Sujet du message: Grand Déménagement Aérien |
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Ce qui suit est un texte d'Etienne, qui a voulu mettre en scène le Déménagement de certains matériels aéronautiques.
14 juin 1940
Châteauroux-Déols, usine de la SNCASO (ex-Bloch), 12h30 – C’est la pause du déjeuner, et le personnel écoute distraitement la radio, quand les oreilles se tendent, à la voix inhabituelle et impétueuse du tout nouveau ministre de la Guerre. A la fin du discours, bouche bée, les hommes se regardent, oubliant leur repas.
– Eh bin, l’est pas finie c’te foutue guerre, commente un tôlier…
– Ouais, mais au moins ça va changer… fait un autre.
– Peut-être, mais ça ne va pas changer grand’chose pour nous, grogne le contremaître. On continue d’évacuer sur Bordeaux, les Boches ne sont pas très loin… Z’avez fini de réparer la remorque du prototype qu’est arrivé de Villacoublay ?
– Çui qu’a pas d’hélice ? Hélas ! C’est là qu’est l’os !
Le chef fronce les sourcils, pas le moment de plaisanter.
– Oui, chef, ou presque… Mais avec quoi on va la tirer, cette remorque, on n’a plus de camion suffisamment costaud, ils ont tous été réquisitionnés, et celui avec lequel ils sont arrivés est complètement mort, l’a coulé une bielle !
Le contremaître se gratte la tête. Pas la peine d’aller voir dans les bureaux, ingénieurs et cadres ont déjà plié bagages, en ne laissant que la consigne : « Evacuez le maximum », facile à dire…
– Y’a le tracteur de piste, suggère un gars.
– C’te barcasse ? Y grimpe pas à plus de 25 km/h, l’est pas près d’arriver, le bestiau !
En effet, mais c’est le seul engin disponible capable de tirer l’avion et sa remorque. Force est donc de préparer le convoyage, en emmenant assez de carburant et deux mécanos connaissant la mécanique automobile, au cas où.
Pendant ce temps, la DAT de l’usine poursuit ses patrouilles. Il y a deux patrouilles (qui se complètent), l’une à Déols même, l’autre à la Martinerie, un peu plus loin, au CIB, Centre d’Instruction au Bombardement. Les pilotes de Déols sont généralement des essayeurs-réceptionnaires du CRAS et de la SNCASO qui s’ajoutent à quelques réservistes et à un ou deux d’active “dépaysés”, tandis qu’au CIB, on a mixé instructeurs, élèves et Polonais qui ont pu fuir leur pays. Ce 14 juin, le lieutenant Desmazières, qui a scoré un Heinkel 111 le 24 mai, fait sa patrouille aux commandes d’un 155, pour le déverminer. L’avion sera convoyé à Mérignac dans la soirée.
22h30 – Une étrange procession quitte Déols : une vieille Vivaquatre noire précédant au ralenti un étonnant tracteur avec une remorque bâchée, sur laquelle on devine la forme d’un avion monomoteur, entre divers fûts et caisses. La route sera longue, la nuit aussi.
16 juin
Bordeaux-Mérignac – Dans un hangar, trois “blouses blanches” et deux hommes en costume, évacués du SAAMB et de l’usine SNCASO de Suresnes et Courbevoie, discutent en détaillant le grand quadrimoteur bi-dérive stocké là depuis près d’un mois après une tentative avortée de départ vers l’Afrique, la roulette de queue s’étant inopinément retirée dans ses pénates lors du roulage. La priorité des gens de l’usine de Bacalan étant la production des MB-152, puis 155, l’appareil a un peu été délaissé, quoique réparé, mais l’annonce du Déménagement a fait prendre conscience aux autorités et responsables de l’importance capitale de la logistique, et le sauvetage du beau SO.161 se voit ainsi remise à l’ordre du jour, vu l’urgence de la situation. Les hauts responsables pensent d’ailleurs que le SO.161 pourra participer à l’évacuation, mais là, ils rêvent un peu… Comme toujours.
La mise au point de l’appareil est loin d’être achevée et les avis divergent quant à la route à suivre pour l’Afrique du Nord. Au large du Portugal, vers Casablanca (où sera débarqué le matériel évacué de Bordeaux), ou vers Alger, via Perpignan? Le deuxième route est plus sûre pour la mécanique (moins d’eau à survoler !), mais le terrain d’Alger-Maison Blanche est un peu court… On finira par trancher pour une route Bordeaux-Toulouse-Perpignan-Alger-Oran, qui laissera des possibilités d’atterrissage en cas d’incident mécanique. On décidera ultérieurement de continuer sur Casa, s’il faut s’installer là-bas. Pour le moment, on n’est pas trop sûr du comportement des Espagnols de Franco.
L’ingénieur responsable du projet, Jean Béziaud, grommelle : « Va falloir reprendre les calculs et plans en Afrique, mais en attendant, bloquez-moi cette roulette en position sortie, et avec des contrefiches solides, il ne faut pas répéter l’incident. » Tandis que des mécanos s’exécutent, la discussion s’oriente sur le chargement – point trop n’en faut, pour un avion dont les tests d’aptitude n’ont pas encore été faits. On convient d’embarquer une autre copie des liasses des différents avions évacuables, et seulement quelques pièces de rechange. L’ingénieur Béziaud accompagnera l’équipage de convoyage, en fait celui des essais : le pilote René Le Bail et le mécano Vaudequin notamment, peu de gens connaissant suffisamment la machine. Un radio et un navigateur complèteront.
Un autre équipage emmènera le cousin du SO.161, le SO.162, bombardier quadrimoteur conçu par l’ingénieur Servanty, rapatrié lui aussi de la Région Parisienne. Avec les trois MB.160, eux aussi quadrimoteurs, mais refusés par Air Afrique pour leurs moteurs pas assez performants et mal refroidis, ça fera cinq beaux avions de transport modernes, à condition de finir les mises au point et aménagements, voire de changer de GMP pour les 160. Pour ceux-ci, deux sont déjà en Algérie, à Alger et Oran, mais le dernier est encore à Toulouse, où l’on peine à lui trouver un équipage qualifié, du moins au complet. Il faudrait un copilote, même ne connaissant pas la machine, et un navigateur… Tiens ? Qui vient d’arriver dans ce Tiger Moth de couleur… peu banale ?
Tarbes, usine Hispano-Suiza – Dans un immense bureau bien vide, le directeur général lit et relit la note qu’il a reçue le matin même… Soupirant, il appelle sa secrétaire et lui demande de convoquer sur-le-champ les cadres de la nouvelle usine.
– Messieurs, le ministre de la Guerre vient de nous envoyer une note stipulant l’évacuation, je cite, « de tout ce qui est possible » vers l’Afrique du Nord.
– Quoi ? Mais on vient juste d’emménager ici !
– Certes, mais il semblerait que l’on considère en Haut Lieu qu’il ne sera pas possible de contenir l’avance allemande. Le Gouvernement va s’installer à Alger, où nous devons les suivre afin de permettre la poursuite du combat. Soyons positifs : tout le matériel et les stocks de pièces n’ont pas encore été déballés, il y aura moins de travail, il suffira de les remettre sur des wagons. Pour le reste, priorité aux stocks de produits finis [les pièces reçues des sous-traitants], aux assemblages en cours, puis remballage des machines neuves. Tout partira par le train, direction Bordeaux, Bayonne, Marseille ou Perpignan, je n’ai pas encore de consigne ferme à ce sujet. Côté personnel, ne partiront que les volontaires, mais la note précise qu’il serait préférable que les cadres le soient… volontaires.
– Et nos familles ?
– Rien n’est précisé à ce sujet, mais comme les places risquent d’être comptées, c’est à vous de choisir, et surtout de vous débrouiller.
Le Contrôleur Qualité, Serge Legrand, bougonne : « J’ai toujours rêvé d’aller au Sahara, mais j’ai jamais pensé que ce serait dans ces conditions ! » Son collègue, le dessinateur Jean Petit, lui réplique que l’Afrique du Nord n’est pas qu’un désert : il y aura de quoi passer du bon temps à Alger, voire à Oran ou à Constantine, à Tunis ou au Maroc… Pas la peine de lui faire un dessin, n’est-ce pas ?
Limoges et Lyon, usines Gnome & Rhône – La même note que chez Hispano suscite bien des commentaires, assez proches de ceux que l’on entend à Tarbes, car les préoccupations sont les mêmes. Cependant, à Limoges, la perspective d’une évacuation était déjà dans les esprits, vu l’avance rapide des forces allemandes, et on commençait déjà à s’organiser en fonction de cette éventualité.
Le directeur, M. Delarivière, s’empare du téléphone et appelle un ami, Alphonse Dubord, qui se trouve être chef de gare de la ville. A-t-il reçu lui aussi des consignes d’évacuation ? Et lui est-il possible d’envoyer d’urgence chez Gnome & Rhône un convoi de wagons, si possible à plateaux bâchés, afin de charger plus facilement à quai de l’usine avec leurs grues de levage ? La réponse est positive sur les deux points, le grand Alphonse ayant justement reçu comme mission d’aider à l’évacuation de l’usine limousine. D’ailleurs, dit-il, le précédent convoi normal de moteurs finis à destination de Bordeaux a été dérouté sur Marseille.
Deux heures plus tard à peine, une vingtaine de wagons arrivent, poussés par une antique petite loco de manœuvre qui immobilise son convoi le long du quai. Commence alors le chargement. Heureusement, pour accélérer la cadence, on a eu l’idée de poser les bâtis d’assemblage des moteurs directement sur le plancher des caisses de transport en bois : il sera donc possible d’emporter les moteurs en cours de construction ; consigne est donnée de remplir les caisses avec les pièces restant à monter pour chacun des moteurs, bien emballées évidemment. Après les en-cours, suivront les stocks de pièces détachées et pour finir, si on a le temps, les perceuses, fraiseuses et tours.
………
A Lyon, le problème est un peu différent. Pour l’atelier d’assemblage, c’est similaire. Mais pour les forges, fonderies et fraiseuses géantes (qui usinent les vilebrequins, entre autres), c’est une autre paire de manches : leur poids les rend quasi intransportables, surtout dans ces conditions de guerre et de précipitation. De ce fait, consigne est donnée de faire tourner les machines en question à fond, jusqu’au dernier moment possible, afin de constituer un stock de pièces transportables.
Tout le monde acquiesce, et la discussion porte sur ce qu’il conviendra de faire aux machines afin de les rendre inutilisables par les Allemands. Personne n’a envie d’user d’explosifs (d’autant plus que ce n’est pas le domaine des gens de l’usine), et cela embête chacun de démolir l’outil de travail, on s’habitue à ces petites choses-là… Pour les fraiseuses, quelqu’un suggère d’emmener les équipages mobiles seulement ; il serait étonnant que les envahisseurs refabriquent des pièces aussi spécifiques. Adopté à l’unanimité. Mais pour les forges, la fonderie ?
– Elles sont vieilles, trop grosses, plus adaptées… Autant les détruire, on les remplacera après par ce qui était prévu en 36, émet le directeur.
Là, on est loin d’obtenir un accord : « Du matériel comme ça, on n’en fait plus ! » Une idée pour les forges : peut-on ôter les pistons de l’hydraulique ? A voir… « On peut aussi noyer les corps de chauffe, et on demande aux militaires de laisser quelques obus dedans, s’ils remettent en action, ça leur pètera à la gueule ! »
Ces discussions se poursuivront plusieurs jours durant, mais pendant ce temps, ici aussi, la SNCF est appelée pour fournir d’urgence de quoi faire un ou plusieurs convois.
Bagnères-de-Bigorre, bureaux d’études Dewoitine – Le directeur des Ateliers Prototypes, Paul Quoix, discute de la situation et des consignes reçues avec les ingénieurs Castello et Legrix, responsables respectifs des projets D.551 et HD.780
– Nous avons reçu un ordre d’évacuation immédiate des prototypes sur l’Algérie. Or, je viens d’apprendre que l’on doit nous livrer cinq 12Y51 cet après-midi ! A votre avis, essayons-nous de les installer pour acheminer les avions en vol, ou embarquons-nous simplement le tout par train et bateau ?
Pour Castello, il n’y a pas à hésiter : trois D.551 attendent leur moteur de bâti ferme, ils ont été préparés selon ce qui avait été fait pour le D.550, avec un Y45 et une maquette bois. Bref, « Y’a plus qu’à serrer les boulons, brancher les durites et appeler Marcel pour qu’il fasse les essais ! »
L’optimisme de l’ingénieur contraste avec la réserve de son collègue. Le HD.780 n’est pas totalement achevé, étant moins prioritaire, et même si l’on y monte un moteur, ce qui est faisable, il n’est pas sûr que l’on puisse le démarrer. Qui plus est, pour les essais, il faudra bien un plan d’eau. A l’origine, Berre était prévu pour cela, mais aura-t-on les essayeurs prévus ? Pour Legrix, il serait plus sage d’embarquer l’hydravion pour Alger et de finir les travaux là-bas. Le directeur suit les avis des deux ingénieurs, mais conseille tout de même à Castello de se contenter dans un premier temps de faire voler un seul appareil.
Lui aussi va devoir appeler la SNCF pour un ou plusieurs convois, entre les gabarits des deux types, les cellules des prototypes du chasseur terrestre, plus la cellule complète de l’hydravion, il va y avoir du travail !
Non loin de Poitiers – En faction à un croisement à l’est de la ville, des gendarmes voient arriver l’étrange convoi du Bloch 157, qui a mis plus d’une journée pour faire les 120 km depuis Châteauroux.
– Où allez-vous ?
– Bordeaux.
– Z’avez une autorisation officielle ?
– Elle est sous la bâche, notre autorisation, c’est un prototype d’avion qu’on déménage pour échapper aux Boches !
Incrédules, les gendarmes veulent se faire montrer des pièces, « Bin non, c’est secret-défense ! », consultent les divers papiers que leur montrent les convoyeurs harassés, mais déterminés à passer. Finalement, ils leur ouvrent la route, en souriant devant la lenteur de l’appareillage : « Z’êtes pas rendus, à cette vitesse… »
Quelques kilomètres plus loin, sur une route parallèle à la N10 et moins engorgée par le trafic des réfugiés grâce aux déviations de la maréchaussée, un convoi de camions militaires les double. Son chef, un jeune capitaine d’artillerie, les arrête et leur pose également la question de leur destination, et reçoit la même réponse. Moue dubitative de l’officier : « Vous n’y arriverez jamais comme ça, les Schleus finiront par vous rattraper… Un de mes camions n’est pas trop chargé, il peut prendre votre remorque en attelage, et vous grimpez là où vous trouvez de la place. » Ainsi pris en charge (et sans ordres !), le trajet se terminera à Bacalan sans autre problème important que quelques alertes aériennes bien vite passées.
Le jeune officier sera chaudement félicité et remercié par les gens de la SNCASO, ravis de récupérer leur précieux MB-157. Bien sûr, il se fera tout aussi chaudement remonter les bretelles par son colonel, pour avoir agi sans ordre.
Dernière édition par Casus Frankie le Sam Sep 17, 2016 19:06; édité 1 fois |
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egdltp
Inscrit le: 07 Jan 2011 Messages: 462 Localisation: Cher
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 14:11 Sujet du message: |
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Bravo Etienne, tu vas finir par démontrer comment l'industrie de l'aviation va redémarrer en AFN ... |
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Etienne

Inscrit le: 18 Juil 2016 Messages: 2764 Localisation: Faches Thumesnil (59)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 15:05 Sujet du message: |
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Attends, ça n'est pas fini...
Frank, je t'envoie deux autres fichiers pour le 17 & 18 juin, peut-être mieux de les passer avant celui du 21?
J'ai eu un peu tendance à papillonner sur diverses choses, pas encore l'habitude d'écrire... |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 13306 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 15:24 Sujet du message: |
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Etienne a écrit: | Frank, je t'envoie deux autres fichiers pour le 17 & 18 juin, peut-être mieux de les passer avant celui du 21 ? |
C'est en effet préférable !
Il me semblait que tu m'avais dit que tu avais terminé. _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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Etienne

Inscrit le: 18 Juil 2016 Messages: 2764 Localisation: Faches Thumesnil (59)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 15:32 Sujet du message: |
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Terminé ce que j'ai commencé, oui.
Mais j'ai eu d'autres idées depuis...
Et initialement, j'avais mis le 21 à la date du 18, mais j'ai vu que ça ne collait pas avec la chrono et les annexes.
Donc je bouche les trous.  |
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Wil the Coyote

Inscrit le: 10 Mai 2012 Messages: 1896 Localisation: Tournai (Belgique)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 16:04 Sujet du message: |
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Y aurait pas moyen de faire un petit quequechose pour le R38? _________________ Horum omnium fortissimi sunt Belgae |
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Etienne

Inscrit le: 18 Juil 2016 Messages: 2764 Localisation: Faches Thumesnil (59)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 16:10 Sujet du message: |
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Ah, ça doit être possible de l'évacuer, mais il faudrait un peu plus d'infos, notamment les pilotes "possible" |
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patzekiller

Inscrit le: 17 Oct 2006 Messages: 3898 Localisation: I'am back
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Wil the Coyote

Inscrit le: 10 Mai 2012 Messages: 1896 Localisation: Tournai (Belgique)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 16:58 Sujet du message: |
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Etienne a écrit: | Ah, ça doit être possible de l'évacuer, mais il faudrait un peu plus d'infos, notamment les pilotes "possible" |
Je peut y regarder.... pour le pilote _________________ Horum omnium fortissimi sunt Belgae |
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Wil the Coyote

Inscrit le: 10 Mai 2012 Messages: 1896 Localisation: Tournai (Belgique)
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 17:05 Sujet du message: |
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Nom : Paul Ghislain BURNIAT
Naissance/Décès : Waulsort, le 17 février 1907 / le 07 juin 1967, près de Bilbao
Adresse : Rue Louis Huguet 14 à Saint-Servais (Namur)
Activité en mai 40 : SABCA (Construction Aéronautique)
Rôle : pilote d'essai
En mai 1940, il est à Bordeaux avec le R-38 OO-ATK _________________ Horum omnium fortissimi sunt Belgae |
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Etienne

Inscrit le: 18 Juil 2016 Messages: 2764 Localisation: Faches Thumesnil (59)
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Merlock

Inscrit le: 19 Oct 2006 Messages: 2401
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Posté le: Ven Sep 16, 2016 17:14 Sujet du message: |
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Etienne a écrit: | Ah, ça doit être possible de l'évacuer |
Il frise les 1000 km de distance franchissable, donc un passage de la Méditerranée est possible... _________________ "Le journalisme moderne... justifie son existence grâce au grand principe darwinien de la survivance du plus vulgaire." (Oscar Wilde). |
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Hendryk

Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 2926 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Sep 17, 2016 08:27 Sujet du message: |
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En tant que fan d'aviation et de questions logistiques, j'approuve doublement. _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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Etienne

Inscrit le: 18 Juil 2016 Messages: 2764 Localisation: Faches Thumesnil (59)
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Posté le: Sam Sep 17, 2016 08:48 Sujet du message: |
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Merlock a écrit: |
Il frise les 1000 km de distance franchissable, donc un passage de la Méditerranée est possible... |
Pas d'un coup, mais un ravitaillement est possible à Perpignan.
Bon, c'est un sujet Belge, mais si vous voulez que je m'en occupe, pas de souci, de toute façon, étant Lillois, j'ai des ascendances... |
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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 8199 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Sam Sep 17, 2016 12:58 Sujet du message: |
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Au pire, il peut passer par la Corse. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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