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Le Front Russe, Mai 1944
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Hendryk



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MessagePosté le: Ven Avr 28, 2023 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
Le Rhin déjà menacé le 29 mai ?

Sur le front français, dès les Alliés à Lyon, les Allemands comprennent l'imminence du danger pour la frontière occidentale du Reich. Dans la chrono du 21 avril:

Citation:
Mais Guderian est inflexible : « J’insiste sur l’impératif de contrer les Français, Herr Feld-maréchal ! S’ils parviennent à sortir du goulet rhodanien, ils menaceront directement le Rhin et les frontières du Reich ! En revanche, vous pouvez vous permettre de reculer dans le sud-ouest, où vous avez encore de la profondeur stratégique. »

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Archibald



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MessagePosté le: Ven Avr 28, 2023 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Imberator a écrit:
Le Rhin déjà menacé le 29 mai ?

Sur le front français, dès les Alliés à Lyon, les Allemands comprennent l'imminence du danger pour la frontière occidentale du Reich. Dans la chrono du 21 avril:

Citation:
Mais Guderian est inflexible : « J’insiste sur l’impératif de contrer les Français, Herr Feld-maréchal ! S’ils parviennent à sortir du goulet rhodanien, ils menaceront directement le Rhin et les frontières du Reich ! En revanche, vous pouvez vous permettre de reculer dans le sud-ouest, où vous avez encore de la profondeur stratégique. »


Ah ça c'est sur - le temps qu'ils remontent de Pau a Mont de Marsan puis à Bordeaux, sans aucune A63 ni A65... sont pas sorti du trou, les fachos ! ni les alliés a leur poursuite, d'ailleurs.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Avr 28, 2023 21:05    Sujet du message: Répondre en citant

Bon ! Il est vendredi 22 heures, et je fini enfin ma semaine. Quelques photos pour fêter ca ?

Le Potez 63-11 Hongrois ... Le parallèle avec Sedan est évident.



La présentation de la STAVKA très inspirée de ...


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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Avr 28, 2023 22:43    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Ah ça c'est sur - le temps qu'ils remontent de Pau a Mont de Marsan puis à Bordeaux, sans aucune A63 ni A65... sont pas sorti du trou, les fachos ! ni les alliés a leur poursuite, d'ailleurs.


Au 11 mai (dernier épisode posté de la Chrono pour la France) le front sud-ouest suit la Dordogne.
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Casus Frankie

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Imberator



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 04:24    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
La présentation de la STAVKA très inspirée de ...


C'est dans Octopussy (un James Bond époque Roger Moore) non ?
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 08:45    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sombre présage
Au-dessus de la Galicie et de la Transylvanie – Tandis que la bataille continue partout en Transylvanie et que l’armée allemande multiplie les demandes d’appui auprès de la Honvèd hongroise comme de la Magyar Királyi Honvéd Légierő, le commandement hongrois dépêche plusieurs appareils de reconnaissances au-dessus des Carpates – ne serait-ce que pour savoir vers quoi il envoie sa 1ère (et unique) Armée.
Les appareils qui prennent l’air sont les Junkers 88 de la 1ère Escadrille de reconnaissance à longue portée, les Fw 189 et Heinkel 46 du 3e Groupe de reconnaissance à courte portée pour éclairer le chemin des troupes… et aussi, à un échelon intermédiaire, deux ou trois appareils de prise qu’on envoie au-delà des lignes allemandes. Parmi eux, on trouve notamment un Potez 63-11, anciennement français, puis roumain, puis hongrois, dont le camouflage en cellules comme les insignes dix fois repeints ne suffissent pas à lui donner une allure moderne. Et en plus, l’appareil n’a pas d’escorte !

Volant malgré tout 3 000 mètres au-dessus de Vatra Dornier, le vénérable bimoteur parvient jusqu’à Bicaz, en suivant la piste d’immenses colonnes de blindés soviétiques, qui remontent sans doute jusqu’à Piatra Neamț.

C’est alors que sa chance l’abandonne : un MiG 11 tout neuf de l’Escadre Franche-Comté, en transfert depuis Rzeszow vers la Pologne (il avait été retardé la veille par un petit ennui mécanique) lui tombe dessus et l’expédie s’écraser à flanc de montagne. « Chacun son tour ! » conclut sobrement le capitaine Jean Maridor, tandis que son chasseur redresse pour filer vers le nord…


Citation:
Le parallèle avec Sedan est évident.


Bravo ! Oui en effet. Une poignée de Potez français avaient vu la même chose en effet (en gras) dès le 11 mai 1940. Un foutu embouteillage de 160 km long: les panzers en plein marasme sur les chemins forestiers des Ardennes.

C'est une de ces ironies de 40 comme il y en a eu des douzaines... a peine croyable avec le recul.

On nous rabâche encore et toujours à longueur de médias ce cliché comme quoi
- les vieux débris séniles de l'EM avaient décrété les Ardennes infranchissables, et donc pas étendu la ligne Maginot.
-Et que von Manstein les à pris déculottés, que le coup de faucille était du génie, etc.

Sauf que...

Les Ardennes étaient quand même un peu infranchissable: leurs chemins forestiers, pas un cadeau pour des panzers de 40 tonnes. Surtout 7 divisions soit un bon milliers de véhicules: rien que ça !

Et voilà l'invincible Sickle Cut, supposé coup de poignard fulgurant et génial...
... transformé en embouteillage monstre
... 160 km de long (!)
... dès le 11 mai (!)
... en plein jour (!)
... repéré par une poignée de Potez !

Une grosse cible colossale pour un bombardement comme à la parade, même avec la flak meurtrière. Au pire, on fout le feu à la forêt à l'incendiaire, ça les ralentis encore plus: ça plus les chasseurs ardennais plus la cavalerie de Prioux... ben non.

Les pilotes des Potez ramènent cette véritable bombe: le Sickle Cut, les Ardennes... l'embouteillage surtout.

Et l'information se perd en route, ou alors Gamelin a Vincennes l'ignore superbement (il avait aussi ignoré les belges, les suisses et le Vatican qui disaient la même chose, et le renseignement: il n'était plus à un près)

Misère... Rolling Eyes
Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall Brick wall d'oh! Drapeau blanc Drapeau blanc Drapeau blanc Drapeau blanc Drapeau blanc
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

30 mai
Mer Baltique
Loups rouges
Port de Kronstadt
– Dans la lignée des très récentes décisions relatives à la Pologne et à la Prusse orientale, la Flotte du Drapeau rouge en Baltique reçoit l’ordre d’intensifier ses attaques du trafic fasciste. Toutefois, attendu que les grandes unités de la flotte de surface sont encore jugées trop faibles (le Tirpitz rôde et on ne saurait risquer les croiseurs récents), cette action ne pourra être que les fait des Loups rouges – ou, parfois, des vedettes rapides. Heureusement, une vingtaine de submersibles sont disponibles actuellement, de classes diverses avec des équipages d’expérience très inégale.
Parmi eux, on trouve le S-13 (classe Stalinets) du capitaine de 3e classe Alexander Marinesko. Marin depuis dix-huit ans, sous-marinier depuis dix, Marinesko a remporté de nombreuses victoires contre des pétroliers ou des transports sur la côte balte… Mais son dossier comporte aussi une foule de punitions pour « boisson pendant le service », absences non autorisées et autres « comportements problématiques » avec les épouses de certains de ses camarades, voire même avec des Finlandaises qu’il a introduit en terrain militaire. A l’ouest, on le qualifierait sans doute – de façon un peu romantique – de corsaire à l’ancienne…
L’amiral Tributs, lui, le ferait volontiers juger pour désertion ! Mais de crainte – selon la légende – d’une mutinerie de tout l’équipage du S-13 en cas de débarquement forcé de son chef, il décide plutôt de l’envoyer en mission au long cours devant les ports allemands de la côte balte. Avec un peu de chance, il reviendra avec un beau succès… ou il se fera tuer.

L’art d’utiliser les Slovaques
Dukla-Carpates
3e Front Ukrainien
– Ivan Koniev ne pousse pas beaucoup plus ses hommes que la veille, maintenant qu’il commence à avoir une vision claire de ce qu’on attendra de lui le mois prochain. Aussi, en dépit des cordiales invitations de certains – évidemment envoyés par Joukov – il préfère laisser ses subordonnés souffler en leur ordonnant simplement d’étudier une future offensive de dégagement sur Prešov, à exécuter avant le 15 juin. Une procrastination qui ne dérangera personne… à moins, bien sûr, qu’un élément étranger inattendu ne vienne bouleverser ce bel équilibre.

La Hongrie, coûte que coûte
Bricolage
OKH, bunker Maybach I (20 km au sud de Berlin), 01h30
– Günther von Kluge n’a pas vraiment réussi à trouver le sommeil dans la chambre humide, chaude et pire qu’austère qu’on lui a affectée. Il n’est donc pas vraiment dérangé – mais pas moins fatigué, voire carrément sur les nerfs – quand le responsable de garde toque à sa porte pour l’informer qu’on le demande « dans le bureau du Führer, dans les plus brefs délais ». Le temps de rajuster sa cravate et sa Croix de Chevalier, de passer les mains sur ses cernes et un peigne dans ses (rares) cheveux à la recherche d’une prestance quelque peu perdue, et le FeldMarschall sort dans le couloir pour suivre l’Obersturmbannführer Richard Schulze – la nouvelle ordonnance du Guide, qui a remplacé feu Otto Günsche, tué lors de l’attentat du 15 mars.
Quand Kluge arrive dans la pièce qui sert de bureau à Hitler, l’ambiance y est déjà lourde, voire carrément menaçante, dénuée de toute chaleur humaine. Hitler est là, assis, retranché pourrait-on dire, derrière son bureau, les mains sur les accoudoirs, avec un rictus peut-être douloureux. Il considère la carte – enfin, quelque chose sur la carte – et lâche immédiatement à Kluge, qui le salue, bras levé : « Pour commencer, je vous fais part de ma décision de démettre le général Hollidt de ses fonctions. »
Kluge claque des talons, salue à nouveau mais répond immédiatement. « Mon Führer, je crains que cette nuit ne soit pas le bon moment pour cela. On ne change pas un général au milieu d’une bataille. »
– Allez dire ça aux Français ! Ils ont changé trois fois de généraux en trois mois, il y a quatre ans.
– Ce qui ne les a pas beaucoup aidés.
– Ils n’ont pas l’air si mal aujourd’hui… Bon, j’accepte de surseoir à ma décision jusqu’à la fin des opérations. Votre manœuvre de repli puis de contre-attaque… Je la valide – ce sera l’opération Südwall. Le mur sud – nous nous sommes compris ? Et pour qu’elle ait une chance raisonnable de réussir, je vous autorise aussi à déplacer deux des quatre divisions blindées de Hongrie vers la Transylvanie.
– Jawöhl ! Mais je crains que cela ne suffise pas.
– Je sais… Guderian, qu’avons-nous d’autre sous la main dans le coin ?
– Pas grand-chose je le crains, mon Führer. Sauf à rappeler des divisions en transfert vers la France.
– Hors de question ! La garde au Rhin est vitale pour le Reich… Rappelez plutôt le III. PanzerKorps.
– Mais mon Führer, il vient à peine de partir de Slovaquie pour la Vistule !
– Je le sais parfaitement, Kluge ! Vous préférez que nous fassions descendre un PanzerKorps de la Vistule ?

Guderian n’est pas moins scandalisé que son confrère : « Mon Führer, les récents transferts vers le front ouest ont laissé le HG Mitte dans un état de faiblesse inquiétant. Il a besoin du III. PzK ! Certes, l’ennemi a subi une défaite, mais les renseignements nous parvenant de Pologne quant aux concentrations de troupes…
– C’est du bluff ! Les renseignements ! L’espionnage ! L’Abwehr, ce nid de traîtres et de dégénérés cosmopolites ! Donnez-moi une seule fois où ils ne se sont pas trompés !
– Mon Führer, pas besoin d’être espion professionnel pour lire des clichés d’avions de reconnaissance.
– Et les armées censées débarquer dans le Pas-de-Calais, elles n’étaient pas sur vos photos peut-être ? Les Slaves n’ont pas les moyens d’accumuler aussi vite pareilles forces. C’est impossible, la manœuvre est tellement grossière que ça en devient insultant ! Vos millions d’hommes, vos milliers de chars et vos dizaines de milliers de pièces d’artillerie n’existent pas, sinon dans les manigances de ce marionnettiste de Staline qui réussit à vous rouler. C’est la plus grande imposture depuis Gengis Khan !

Après cette tirade, le silence retombe dans la pièce avec la tension qui y était montée. A l’évidence, le Guide est très fatigué. Mieux vaut conclure…
– Donc, le III. PanzerKorps de Rudolf von Waldenfels fait demi-tour cette nuit. Et je vous accorde aussi une des Divisions de Volkgrenadiers qui se battent en Slovaquie. Je vous fais une fleur – normalement, elles auraient dû partir toutes les deux vers le Rhin. Et le ReichFührer-SS m’a aussi fait savoir qu’il mettait deux nouvelles divisions à disposition : pour la Slovaquie et pour la Hongrie justement. Avec ça, vous aurez de quoi arrêter les Rouges.
Ce n’était évidemment pas une question. « Zum Befehl, mein Führer. »
– Vous repartez demain matin première heure pour la Transylvanie. Puisque vous ne voulez pas que je vous débarrasse de Hollidt pour l’instant, j’attends de vous que vous le surveilliez de très près. Vous êtes responsable de lui, compris ?
– Jawöhl, mein Führer.
– Parfait, maintenant allez dormir. Vous avez du travail demain. Et moi aussi.

………
Aéroport de Tempelhof, Berlin, 08h30 – Le maréchal Günther von Kluge reprend l’avion pour les Carpates, ayant gagné en un seul voyage : le droit de manœuvrer comme proposé, trois divisions blindées qui lui appartenaient il y a encore une semaine et trois divisions d’infanterie de qualité incertaine. C’est peu… Mais c’est toujours mieux que rien. Au moins, on lui fait encore assez confiance pour mener la bataille. Qu’il la gagne, et il reviendra peut-être dans les bonnes grâces du Guide Suprême. Qu’il la perde… Mieux vaut ne pas en parler.
Secoué par les vents, légèrement escorté mais sans rencontrer personne, le Siebel 204 atterrit à Debrecen un peu après midi. Il faut encore que Kluge aille en voiture jusqu’à Cluj-Napoca pour donner ses ordres à Heinrici avant la soirée.

Opération Cluj-Debrecen
2e Front Ukrainien
– Pendant que de grandes manœuvres se trament à l’arrière, d’autres encore plus grandes manœuvres se déroulent sur le front. Dans la vallée de la Dorna, le 2e Corps Blindé (Ivan Lazarev) cavale librement ou presque et prend finalement Vatra Dornei avant midi, effaçant ainsi la sanglante défaite d’octobre dernier. Sans s’attarder, les T-34/85 traversent la vieille Dorna-Watra teutonne (1) et poursuivent vers le sud-ouest, visant assurément le col de Tihuța où se retranche la 94. ID de Georg Pfeiffer… ou plutôt, où elle espère se retrancher, attendu qu’elle n’y est pas encore arrivée à cette heure ! Et de fait, sa queue de colonne est rattrapée, aux environs de Poiana Stampei, par les blindés soviétiques – lesquels lui taillent des croupières et repoussent de nombreux Landsers vers la tourbière de Tinovul, avant de devoir enfin ralentir aux abords de Căsoi… Logique, car la vallée s’efface ici, et que le terrain utilisable se rétrécit autour du seul chemin praticable entre les marais ! Mais Ivan Lazarev n’est pas inquiet : son adversaire est en déroute et lui-même est suivi par la 47e Armée de Filipp Zhmachenko. Alors, il peut se permettre de passer en force, le cas échéant…
Sur sa droite, Leonty Cheremisov n’a pas encore ce luxe… De fait, sa 16e Armée reste coincée en terrain difficile à l’ouest de Fluturica, et commence à peine à remonter la route sinueuse et boisée du col de Prislop, d’où il espère chasser 88. ID d’ici demain soir… au mieux. La formation de Cheremisov est fatiguée, faut-il le préciser, et elle doit aussi se garder sur son flanc droit, en envoyant des éléments jusqu’au col de Prislop afin de faire face à une improbable mais toujours possible contre-attaque hongroise.
Vers Gheorgheni, la situation se dégrade toujours plus fort pour la Heer. Soumise aux nombreuses morsures de l’aviation soviétique, en infériorité numérique (mais aussi qualitative !) face au 8e Corps Mécanisé de Vladimir Baskakov, la 14. PanzerGrenadier d’Erich Schneider – qui n’a que des StuG III et des Jadgpanzer IV à opposer à des T-34/85 ou des SU-85 – perd pied peu à peu, en dépit des raids réguliers de la 103 vadászrepülő-ezred József (colonel Heppes Aladár et major József Kovács). L’aviation hongroise fait ce qu’elle peut – c’est-à-dire… pas beaucoup, et sans pouvoir, le plus souvent, se coordonner avec le sol. La division allemande se retire ainsi de Borzont vers le col de Bucin, en perdant le contact sur sa gauche avec la 320. ID (Georg-Wilhelm Postel) comme la 328. ID (Joachim von Tresckow), toujours soumises aux assauts de la 38e Armée de Kyrill Moskalenko – l’une dans Gheorgheni et l’autre un peu au nord. La prise de Lăpușna, dans la soirée, par un régiment motorisé de Baskakov, acte cette rupture. Désormais, la 14. PzGr lutte seule pour défendre la route du col, donc de l’ouest. Quant aux deux divisions d’infanterie, elles n’ont plus désormais qu’une unique voie de salut : la vallée de la Mureș, par Toplița et jusqu’à Deda, avant qu’il ne soit trop tard !
Evidemment, dans ce chaos, l’ordre de repli général lancé dans la nuit par Holditt apporte un soulagement, même si c’est un nouveau signe de l’effondrement en cours. L’infanterie décroche vers le nord-ouest, décimée, épuisée, démoralisée d’avoir tant combattu pour rien et dans l’incertitude quant à l’avenir. Mais le plus menaçant pour les Allemands est sans doute l’arrivée près de Gheorgheni, au cœur de la nuit, des premiers éléments du 16e Corps Blindé (Andrei Getman), en tête de la 5e Armée de Chars de Kravchenko ! Mais cela, bien sûr, la Heer l’ignore…
Et les blindés rouges foncent vers le sud et Miercurea Ciuc – un passage qu’on a signalé comme non défendu. De fait, la 306. ID de Karl-Erik Köhler, qui achève vers minuit de descendre du col de Ghimeș, n’a sans doute pas prévu de s’y accrocher, mais plus simplement d’y passer la nuit, en détruisant tout le matériel intransportable, avant de poursuivre vers Odorheiu Secuiesc. Le tout tandis que le L. ArmeeKorps (Wilhelm Wegener) quitte en hâte ses positions pourtant occupées la veille à peine pour filer vers Sfântu Gheorghe.
………
4e Front Ukrainien – Après avoir tant donné ces derniers jours – et même ces dernières semaines – la 9e Armée de Vasily Glagolev montre logiquement quelques signes de faiblesse, entre fatigue, étirement et usure logistique. Après Moacșa, aux approches du carrefour stratégique de Reci – près duquel court le Râul Negru – ses pointes sont arrêtées net par des éléments de la 20. PzGr de Georg Jauer. Les Kampfgruppen de celle-ci n’ont pas été repérés par l’aviation, du fait du retour de la pluie dans ce secteur du front.
Jauer sait que c’est ici qu’il lui faut livrer sa bataille – dans un goulet d’étranglement (9 kilomètres… c’est peu, pour cette région), coupé de surcroît par un cours d’eau et des bois humides. En outre, sa droite est désormais assurée par la 83. ID (Theodor Scherer), qui descend à toute vitesse depuis la passe de Buzău vers le col du même nom. Même si cette division est poursuivie – par bonheur, assez mollement – par une 62e Armée (Vladimir Kolpakchi) empêtrée dans les reliefs et les éléments retardateurs semés par Scherer.
Et ça marche. La Heer paraît pouvoir tenir. La 339. ID de Wolfgang Lange semble enfin réussir à se reformer en un régiment qui pourra, demain peut-être, retourner au front avec le L. AK descendant du nord. Mais les ordres qui tombent dans la nuit annulent ce fol espoir – repli général vers Brașov ! Une ville en pleine évacuation en ce moment même… et vers laquelle se dirige d’ailleurs aussi une 95. ID (Gustav Gihr) repoussée à la pointe des baïonnettes depuis le col de Bratocea par une 6e Armée de la Garde (Pavel Batov) très agressive et dominant largement son adversaire. Au soir, on signale déjà des accrochages vers Gârcini, dans les faubourgs de Săcele, soit à la sortie de la vallée du Tărlung. Cependant, Gihr espère que la configuration des lieux (2) permettra de gagner du temps, au moins jusqu’à demain… Le temps, par exemple, pour la 342. ID (Heinrich Nickel) de fuir la vallée de la Prahova – à minuit, elle a déjà reculé jusqu’à Bușteni, abandonnant sans le savoir à l’adversaire le château familial d’un aviateur valeureux, descendant de l’auguste dynastie byzantine des Cantacuzène…
Dans la trouée de Bran, le VI. ArmeeKorps de Horst von Mellenthin, qui tenait toujours avec un relatif succès ses positions autour de Rucăr, commence lui aussi à reculer dans la nuit, vers le col de Rucăr-Bran pour commencer, puis sans doute dès demain matin assez vite vers la passe de Bran. Une petite trouée jugée de tout temps stratégique, où se dresse un château du XIIIe siècle transformé en hôpital militaire, résidence jadis royale que le mythe vouera plus tard à une certaine célébrité…
Quoi qu’il en soit, constatant ce recul inattendu, les 3e et 4e Armées roumaines (Petre Dumitrescu, Gheorghe Avramescu) essaient de poursuivre, bien sûr – mais dans de mauvaises conditions et avec des moyens improvisés voire insuffisants, cette tentative ne rencontrera pas grand succès.
………
Des Roumains chez les Soviets
Le bal des maudits
« La forêt du val de l’Argeșel ne nous réussit pas. Dispersés comme nos adversaires, peu soutenus et dans connaissant mal la géographie des lieux, nous avançons tels des aveugles : à tâtons, dans la direction visée, avec fermeté, mais en nous cognant à bien des meubles !
Parfois, une mitrailleuse fasciste fait entendre au loin un sifflement de scie circulaire, et nous perdons deux camarades sans rien pouvoir y faire. Parfois, c’est nous – guidés par le lieutenant Hasdeu – qui tombons presque par hasard sur le flanc d’une position retranchée à laquelle nous ne laissons aucune chance. Les hasards de la guerre… Le même que celui qui m’avait poussé dans le bon camp, à dire vrai !
Une certitude toutefois nous guidait : nous avancions. Plus vite encore que nos compatriotes en terrain moins difficile ! Mais pas assez cependant, pour empêcher l’adversaire de filer. Car, comme nous l’apprendrions dans la nuit de la bouche du lieutenant-commissaire Palariar : “Victoire, les fascistes foutent le camp !” »

(Adieu mon pays… encore une fois, Vasil Gravil, Gallimard 1957)
………
Dans la vallée de l’Olt, le XXX. ArmeeKorps (Philipp Kleffel), lui, ne peut pas décrocher brutalement : il est au-delà de la ligne d’arrêt actée par Kluge tôt ce matin. Il continue donc de ferrailler en vain pour essayer de pincer la 14e Armée de Valerian Frolov. Celui-ci fait monter sans arrêt des hommes, des moyens et des engins – dont plusieurs dizaines de blindés supposer aller renforcer le 12e Corps Mécanisé et qui se retrouvent coincés au milieu de cette cohue. De toute façon, Dimitri Ryabyshev est toujours coincé à Greblești face à la 13. Panzer d’Helmutt von der Chevallerie – s’ils ne peuvent pas le soutenir directement, ses renforts se montreront utiles ici ! Tout ceci rend la position de la 215. ID (Bruno Frankewitz) – au sud, vers Racovița – pour le moins compliquée. Quant à celle de la 12. Luftwaffen-Feld-Division (Herbert Kettner) et de la 225. ID (Ernst Riße), isolées à Mlăceni et Sălătrucu, elle devient carrément intenable.
Et finalement, dans la soirée, Kleffel obtient de son chef, Reinhardt – lequel sait bien qu’en ce moment, le HG B a beaucoup d’autres soucis que la vallée de l’Olt – l’autorisation d’arrêter les frais. Profitant de ce que le saillant soviétique est encore très étroit et fragile, les divisions allemandes commencent à remonter vers le col de Turnu Roșu. Qui en suivant simplement la vallée sous le couvert des Panzers, qui en arpentant les chemins de campagne vers Câineni, parallèlement aux lignes soviétiques – et parfois sous leur feu. Le tout, bien sûr, en abandonnant derrière soi matériels et blessés intransportables.

Prolétaires aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
Chasses
Łomża
« Les premiers jours furent consacrés à un farniente délicieux : gueuletons, promenades digestives, exercices de troc.
J’étais devenu un spécialiste du troc. Un jour, Matras me demande : « J’ai là deux chemises ADA, un caleçon long collant type “Manuel 1942” et une paire de chaussettes. Que puis-espérer tirer de tout cela ? »
La fièvre des gueuletons l’avait gagné lui aussi. Je lui réponds : « Mon capitaine, vous pouvez en tirer deux litres de Samagon (sorte de vodka, faite chez l’habitant avec de la betterave et du blé), un canard, deux douzaines d’œufs et deux poulets ! »
La base du troc était d’une part la roubachka (chemise) et de l’autre le litre de Samagon. La cour de notre cantonnement ressemblait à la fois à un souk algérien et à une foire en Bresse tant se mêlait le pittoresque de la couleur aux piaillements des volailles.
Des cuisiniers de grande classe se révélaient parmi nous. Il y avait des spécialistes du poulet à la broche, d’autres du canard rôti, d’autres du ragoût. Grâce au Samagon, les soirées n’étaient jamais monotones, coupées de farces et de chansons.
Et pour éviter tout risque d’ennui, la chasse à l’homme était la distraction active de ces vacances. Parfois, le matin, des mécaniciens organisaient de telles chasses, auxquelles prenaient part Pierrot, Casaneuve, Miquel, Challe et moi. Dès qu’une bande d’Allemands était signalée dans les forêts voisines, nous nous transformions en commando de choc. Mitraillette au poing, grenades à la ceinture, notre fidèle TT à la hanche, nous progressions dans les profondeurs des nombreuses forêts polonaises. Nous cherchions, en général, les carrefours de plusieurs sentes forestières, où nous nous dissimulions dans les fourrés, le doigt sur la détente, attendant le crépuscule, car les Allemands ne se déplaçaient que la nuit.
Les heures alors passaient, sinistres et lugubres. Pendant longtemps, il n’y avait que le bruit du vent dans les branches, le craquement des sapins, le cri de quelque renard, le hululement d’un hibou. Et puis, juste au moment où on allait s’assoupir, quelque chose d’anormal se passait. C’était en général un craquement, différent des autres. Un froissement de l’herbe. Une petite musique à part dans la grande symphonie nocturne de la forêt : pas étouffés, chuchotements, choc d’une arme contre un bidon, juron à moitié retenu.
Dans la nuit, des ombres se dessinent. Il va être difficile de faire des prisonniers. Au commandement, dix mitraillettes crépitent. Des hurlements. Des hommes qui tombent. Nous tirons au hasard. Quelques coups de feu nous répondent. Puis le silence retombe et c’est l’attente du jour. Parfois, il y a des cadavres, parfois il n’y en a pas. Mais toujours, de larges trainées de sang sur la mousse indiquent que nous avons touché juste et les mécanos soviétiques concluent en nous disant : « Karacho Rabot ! » (Bon boulot). »

(Capitaine François de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. J’ai Lu, 1996)



Etat revenant
Œil du cyclone
Slovaquie insurgée
– Situation douloureusement calme et banale dans le carré de l’insurrection. Les Slovaques, objectivement plus nombreux que leurs adversaires mais ayant aussi beaucoup plus de lignes à couvrir, constatent avec effroi que, lors de chaque engagement ou presque, les forces allemandes démontrent désormais qu’elles possèdent un avantage considérable, en armement, en expérience – voire même en moral. Et face à ce sombre tableau, Ján Golian et sa 1ère Armée tchécoslovaque ne peut rien faire, sinon organiser quelques contre-attaques coûteuses, de peu d’ampleur et surtout sans aucune perspective.
………
Slovaquie occupée – Hermann Höfle constate avec plaisir que sa stratégie fonctionne : la bête se débat, la tête prise dans le collet. Alors bien sûr, il reste la contrariété du départ en cours des deux divisions de VolksGrenadiers. La SS-Panzergrenadier Brigade Horst-Wessel d’August Trabandt, n’arrivera pas avant le 12 juin. Mais Höfle n’est pas pressé. Initialement, il avait prévu de lancer son assaut final le 2 juin, il patientera deux semaines, voilà tout…

Pologne désolée
Début de guerre civile ?
Brest-Litovsk
– Les éléments légalistes du nouveau gouvernement polonais se retrouvent dans une situation décidément chaque jour un peu plus difficile. Les contacts avec les éléments échappant à son autorité – dont les Forces Armées Nationales du colonel Spirydion Koiszewski “Topor” – n’ont rien donné pour l’heure. Pourtant, Stanisław Mikołajczyk, le président Władysław Sikorski… et à peu près tous ceux qui ne sont pas “du Comité” (de Lublin) – comme on le souffle discrètement et avec mépris – savent bien que demain, l’avenir de la Pologne indépendante passe par l’unité. Pour le bien de la Nation et, éventuellement, contre l’URSS.
Il faut donc toujours tâcher de rallier toutes les bonnes volontés patriotes. Dans ce contexte, le général Léopold Okulicki – nouveau chef de l’AK et homme raisonnable mais certes pas naïf (3) – reçoit l’ordre de reformer son organisation en deux zones. La zone Zachód (Ouest), d’abord, encore sous occupation allemande, est vouée comme de coutume à la guérilla et au renseignement, en collaboration avec l’Armée Rouge. Mais il y a aussi la seconde zone : la NSZ-Wschód (Est), confiée au colonel Wacław Świeciński. Cette dernière a officiellement pour rôle d’organiser la conscription des éléments de l’Armée Secrète en territoire libéré, pour ensuite les enrégimenter. Dans les faits, elle est surtout supposée servir de base arrière à une éventuelle reprise de la lutte politique, sinon armée, à moyenne échéance.
Vu que le gouvernement polonais entretient désormais – évidemment ! – les relations les plus cordiales avec le gouvernement soviétique, ce dernier laisse faire. Ce n’est pas comme si les Polonais avaient rompu les relations avec eux et les traitaient en occupants, n’est-ce pas ? Mais dans les faits, personne n’est dupe. Et d’ailleurs, comme pour prouver quelque chose, l’Armée Rouge fait don aujourd’hui d’un bataillon de SU-85 à la 1ère Armée polonaise – leurs équipages seront formés par des instructeurs soviétiques, et composés évidemment d’éléments soigneusement choisis…


Notes
1- NDE – L’histoire locale retiendra que les Soviétiques ont consciencieusement ravagé en passant le casino, construit en 1898 par le défunt empire austro-hongrois et qui servait auparavant d’établissement balnéaire. Il est vrai que l’édifice accueillait alors un poste de commandement allemand… Par la suite réparé, transformé en Maison des Travailleurs – après avoir servi de chambrée à plusieurs généraux pendant l’occupation soviétique ! – l’institution ne survivra pas à la chute de la Roumanie communiste. Pillé, abandonné, objet de plusieurs litiges juridiques, il est aujourd’hui question de le restaurer avec l’aide de fonds européens.
2- Le relief local est raide et la vallée étroite (850 mètres à peine) – on y édifiera un barrage dans les années 70.
3- Il aura notamment déclaré que « comparées aux méthodes du NKVD, celles de la Gestapo tiennent du jeu d’enfant ».
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FREGATON



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Parmi eux, on trouve le S-13 (classe Stalinets) du capitaine de 3e classe Alexander Marinesko.

Capitaine de 3e rang plutôt (капитан 3-го ранга/kapitan tretiego ranga)? Equivalent capitaine de corvette.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 15:33    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
C’est la plus grande imposture depuis Gengis Khan !


Citation ... Et dans les mêmes circonstances en plus ...

Le chateau des Cantacuzino - faut que j'y passe absolument quand j'irai en Roumanie. Amusant - je viens de me rendre compte qu'il a servi dans la série 'Mercredi' de la famille Adams, le truc à la mode là ...



Après je dis pas, l'intérieur avec la galerie des ancêtres, ca a de la gueule.

Attends, c'est un hôtel ????? Et ca coute ... tiens, y a pas le prix. Un oubli sans doute...



Et le chateau de Bran - totalement pas celui de Dracula, mais bon le marketing ...



Alexander Marinesko ...



Citation:
Mais Höfle n’est pas pressé. Initialement, il avait prévu de lancer son assaut final le 2 juin, il patientera deux semaines, voilà tout


Gros changement FTL - les slovaques gagnent 2 semaines ...

Citation:
« comparées aux méthodes du NKVD, celles de la Gestapo tiennent du jeu d’enfant ».


Vrai citation OTL, dans un contexte de 45.
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 16:21    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le relief local est raide et la vallée étroite


On dirait une citation del Gringo...
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Anaxagore



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Mais Dracula a bien vécu dans ce château, quel rabas joie... quoi? Combien de temps ?... euh... une nuit? Ouais et l'office du tourisme local l'a renomé château de Dracula à cause de ça... ben c'est justifié non?

Je connais bien ce château parce que j'ai écris un roman qui s'y déroulait il y a quelques années, j'ai donc appris l'histoire de la région et du chateau lui-même.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 20:24    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sur sa droite, Leonty Cheremisov n’a pas encore ce luxe… De fait, sa 16e Armée reste coincée en terrain difficile à l’ouest de Fluturica, et commence à peine à remonter la route sinueuse et boisée du col de Rotunda, d’où il espère chasser 88. ID d’ici demain soir… au mieux. La formation de Cheremisov est fatiguée, faut-il le préciser, et elle doit aussi se garder sur son flanc droit, en envoyant des éléments jusqu’au col de Prislop afin de faire face à une improbable mais toujours possible contre-attaque hongroise.


M'enfin, quelle grossière erreur. Deux fois le col de Prislop. Qui écrit des korneries pareilles.
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houps



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 20:58    Sujet du message: Répondre en citant

Joyeux Premier Mai ! (en avance)
En guise de muguet :

30 mai
Mer Baltique
Loups rouges
Port de Kronstadt

"...Mais son dossier comporte aussi une foule de punitions pour « boisson pendant le service », absences non autorisées et autres « comportements problématiques » avec les épouses de certains de ses camarades, voire même avec des Finlandaises qu’il a introduit en terrain militaire."

Sans vouloir être scabreux, "introduites"

4e Front Ukrainien

"...Dans la trouée de Bran, le VI. ArmeeKorps de Horst von Mellenthin, qui tenait toujours avec un relatif succès ses positions autour de Rucăr, commence lui aussi à reculer dans la nuit, vers le col de Rucăr-Bran pour commencer, puis sans doute dès demain matin assez vite vers la passe de Bran... "
"... vers le col de Rucăr-Bran dans un premier temps"

Des Roumains chez les Soviets

"...Celui-ci fait monter sans arrêt des hommes, des moyens et des engins – dont plusieurs dizaines de blindés supposer aller renforcer le 12e Corps Mécanisé...
supposés

"...et qui se retrouvent coincés au milieu de cette cohue. De toute façon, Dimitri Ryabyshev est toujours coincé à Greblești face à la 13. Panzer d’Helmutt von der Chevallerie –

"enchevêtrés dans cette cohue"
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Imberator



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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
Sauf que...

Les Ardennes étaient quand même un peu infranchissable: leurs chemins forestiers, pas un cadeau pour des panzers de 40 tonnes.

Les plus gros chars alignés par la Wehrmacht à l'époque, les panzers IV, n’atteignent pas 23 tonnes (des Ausf. F pour les plus lourds d'entre eux pesant 22,3 tonnes il me semble).
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Avr 29, 2023 22:18    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Houps.
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