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"Fabrice à Waterloo", Mai 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

En ce qui me concerne, merci d'imaginer que je suis face à un puzzle de 12 000 pièces, avec des pièces en double, des pièces en trop et des pièces qui manquent, plus un modèle de bonne qualité mais imprécis… D'où ces quelques problèmes…


11 mai
Le journal de Jacques Lelong
Enfin !
Omaha beach
– « La France. Je rêvais depuis tant de mois d’y remettre les pieds, de fouler à nouveau sa terre.
Depuis plusieurs semaines, nous étions en Angleterre. Nous avions laissé nos blindés en Algérie, on nous avait dit qu’on en retrouverait des neufs chez les Anglais. Nous avions accosté de nuit sans savoir vraiment où nous étions et l’on nous avait immédiatement fait quitter le port dans des camions bâchés. Nous avions très peu roulé avant de nous retrouver dans un camp sommaire. Le lendemain matin, c’est-à-dire une poignée d’heures de mauvais sommeil plus tard, nous avions appris que nous étions près de Liverpool et, effectivement, des Taureau flambants neufs nous attendaient. Ceux que nous avions laissé en Algérie allaient servir à rééquiper des unités américaines dans le Midi, tandis qu’eux nous fournissaient des engins de remplacement, équipés du canon français dont, paraît-il, ils avaient acquis la licence.
Nous avions appris par les journaux le lancement d’une grande opération dans le sud de la France. Mais pour nous, ça semblait se trainer et les rumeurs les plus folles allaient bon train depuis le débarquement dans le Pas-de-Calais avec la 4e DB, jusqu’à une opération sur les côtes de Belgique.
Ensuite, nous sommes partis pour la région de Ramsgate, à l’est de Londres. Là, nous avons été étonnés du degré de liberté que l’on nous laissait (encore qu’on ait vite fait le tour des troquets du coin). Damien a même réussi à prendre le train pour aller passer la journée à Londres.
Puis, il y a un peu plus d’une semaine, consignés, avec la Prévôté qui s’est mise à patrouiller avec une sévérité qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors – Damien est revenu de justesse après avoir fait le mur. Il y a quelques jours, nous avons compris la raison de ce soudain changement : Overlord, le second Débarquement ! Et ça allait bientôt être notre tour. Enfin, il y a deux jours, les huiles nous ont convoqués pour nous apprendre notre future mission, avec obligation de ne pas en parler à nos équipages et nos sections avant d’être en mer. Nous avons fini par embarquer (en marche arrière) sur nos BDIC…
Enfin, nous avons débarqué en Normandie, sur une longue plage que les Américains ont rebaptisé Omaha, un peu au nord de Formigny. C’est étrange : l’endroit fut le site d’un des derniers affrontements de la guerre de Cent Ans, qui mit fin également à l’époque à une occupation. Je me suis désigné pour guider notre Taureau La Mousson lors de la descente du BDIC, afin qu’il ne s’embourbe pas. En fait, je voulais surtout être le premier de notre petite équipe à fouler le sol de la patrie. Finalement, sur le moment, ça ne m’a rien fait, trop concentré que j’étais sur les manœuvres du char. Ce n’est que plus tard, lorsque j’ai repensé à Elle et à toute notre histoire que j’ai tenté de retenir des larmes. »


PS - Je vous rappelle qu'à ce moment, "Elle" (que Jacques croit morte… et qui le croit mort) est en cavale en Bavière avec Karl-Friedrich Richter après avoir descendu deux gestapistes qui venaient arrêter le susdit pour participation à Walkyrie.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

14 mai
Le journal de Jacques Lelong
L’odeur de la poudre
Normandie
– Nous appréhendions tous ces premiers combats et je dois dire qu’au final, la peur n’a duré que le temps du premier contact. Elle s’est évanouie totalement avec l’éjection de la première douille. Depuis la veille, le chef d’escadron nous avait annoncé l’arrivée d’une Panzer Division. Certains chefs de section âgés, ayant sans doute connu la Corse ou la Grèce, sont simplement restés silencieux, ils nous ont regardés, nous autres les jeunes, et ont simplement hoché la tête. Leur regard était déterminé et on pouvait y lire la confiance de ceux qui ont survécu. Le chef d’escadron conclut en s’adressant à nous plus spécifiquement : « Faites le travail pour lequel vous avez été formés et tout se passera bien ! ». A suivi le bla-bla habituel sur les codes radio et les fumigènes pour marquer les objectifs pour l’aviation (bleu), si ce n’est que nous y portons plus attention que d’habitude, les troupes avec lesquelles nous travaillons étant américaines.
Pour un tankiste, le terrain en Normandie est cauchemardesque. Dans ce qu’ils nomment le bocage, les possibilités de manœuvre sont plus que réduites. Heureusement, le 2e Génie suit juste derrière et nous ouvre des passages dans les haies à grands coups de Tank-Dozer, ou en utilisant un bricolage qui consiste à monter une ou deux Bangalore sur l’avant du char, qui peut ainsi l’avancer sans risque au cœur de la haie avant de créer le passage. Pour notre premier combat, nous avons eu l’avantage de pouvoir embusquer la Mousson dans une de ces haies lorsque les Schleus sont arrivés.
« Objectif 400 mètres, le Panzer de tête, perforant, vas-y Damien, mets-y son compte ! ». Le vacarme du départ du coup, la vue de l’objectif touché dans l’épiscope, le bruit de la douille qui tombe dans l’odeur âcre des fumées, l’ennemi qui commence à brûler, et voilà, nous avions perdu notre pucelage.
Au cours de la journée, nous avons encore tiré à plusieurs reprises, détruisant un transport chenillé, deux autres camions, et deux ou trois Pak des panzergrenadiers qui nous faisaient face. Nous avons également beaucoup utilisé les mitrailleuses. La compagnie a aussi eu des pertes. Bref nous nous sommes installés dans notre routine guerrière.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:12    Sujet du message: Répondre en citant

16 mai
Des lettres pour les Pyrénées
Modestie
En Normandie, France
– Cher Papa, chère Maman,
Quel drôle de sentiment… Je vous écris enfin la lettre dont j’ai rêvé depuis presque quatre ans : c’est en effet ma première lettre du sol de France, signe de mon retour, prémices de la fin de la guerre et de la Libération désormais proche. Et pourtant je n’arrive pas à être complètement joyeux, car me revoici au cœur de la guerre et de ses horreurs.
Je vous écris depuis un bivouac, quelque part dans la forêt normande (je ne suis plus un bleu, je sais qu’il ne sert à rien de vous dire trop précisément où je suis, la censure ne le laissera pas passer…). Ma division est en France depuis une dizaine de jours déjà, et c’est mon premier moment de repos. Nous avons été débarqués sur les plages libérées par nos alliés, marquées par les destructions des combats des jours précédents. Nous avons été regroupés dans l’intérieur du pays, prêts à être engagés.
Ma compagnie a passé quelques heures dans une ferme détruite, auprès d’un fermier avec qui nous avons partagé cigarettes américaines et bouteilles de cidre. On pensait qu’il serait content de voir des soldats français, mais il semblait surtout triste, fataliste et résigné devant la reprise des combats dans sa région : il m’a raconté qu’en 1940 déjà, les destructions opérées soit par les armées françaises en retraite, soit par les combats avec les colonnes allemandes, avaient tué une partie de son cheptel et endommagé ses champs, compromettant la récolte annuelle, mais que la pire conséquence avait été la destruction systématique des ponts dans la région, qui avait considérablement gêné la reprise du commerce (et les ventes de ses produits agricoles dans les villes) pendant le restant de l’année. Puis la guerre lui avait pris un cousin et un neveu, le premier mobilisé en 39 et tombé en Grèce en 41, l’autre fusillé par l’Occupant l’année dernière. Et le hasard ramenait les combats dans sa région pour le frapper à nouveau : les Allemands en retraite ont volé ou abattu une partie de son troupeau, l’arrivée des Américains après un déluge d’obus a complété les destructions. Pour comprendre son triste sort, il me suffisait de regarder autour de moi : le corps de ferme défiguré par les impacts de balles sur les murs et éventré par les obus, les cadavres de vaches grouillant de mouches et pourrissant au soleil, les champs et les vergers défoncés par les chenilles des chars et les roues des camions, les croix sommaires dans le coin du jardin… Et je ne pouvais m’empêcher de penser au terrible sort des campagnes françaises, martyrisées au cours de l’été 40, et qui subissaient à nouveau le fléau de la guerre.
Nous n’avons pas eu le temps de trop ressasser ces idées noires car nous avons rapidement fait mouvement : le commandement avait besoin d’une division blindée expérimentée. Ma section faisait partie d’un groupement d’avant-garde et de reconnaissance, avec quelques chars. Mais les Allemands étaient décidés à nous bloquer le plus longtemps possible : nous sommes tombés dans une embuscade, les combats ont été très violents, plusieurs de mes hommes ont été tués ou blessés ; ne vous inquiétez pas pour moi, je m’en suis encore sorti avec à peine une égratignure. Mais je ne peux m’empêcher de regretter de n’avoir pas mieux formé les jeunes Marcel Madec et Mokrane Abdallah, pour qui c’était le baptême du feu, et je pleure mon vieil ami Paul Martin qui m’accompagnait depuis plus de trois ans et qui aurait tant voulu revoir son quartier de Montmartre…
Après ces combats, notre division a pu prendre un peu de repos et j’ai ainsi trouvé le temps de vous écrire. Nous nous attendons à reprendre la route à tout moment : l’ennemi est en retraite, nous devons le poursuivre sans répit. Et tout ce que nous avons vu ces derniers jours n’a fait que redoubler notre souhait de terminer la guerre au plus tôt, ou au moins de libérer tout notre beau pays et de porter les combats en Allemagne.
J’espère que vous allez tous bien – d’après la radio, la guerre est désormais bien loin de notre pays catalan. Si vous recevez cette lettre sans trop de retard, ce sera le signe que la Poste fonctionne à nouveau et que vous pouvez m’écrire directement sans passer par l’Espagne… Il me tarde de vous revoir.
Je vous embrasse.
Votre fils, Bertin.
………
NDE – Bertin Roure reste très pudique sur ces combats. Dans le coffre dans lequel son neveu a retrouvé ces lettres se trouvait aussi un document officiel portant les mentions suivantes : « Citation à l’ordre de la division. ROURE Bertin, sergent-chef à la 6e Demi-Brigade de Chasseurs à Pied. Magnifique sous-officier, chef de section, vétéran des campagnes de France (1940), Balkans (1941), Grèce (1942) et Sicile (1942). Lors des combats de la forêt d’Ecouves de mai 1944, a une nouvelle fois démontré un admirable courage et une calme conscience professionnelle. Lorsque son détachement de reconnaissance est tombé dans une puissante embuscade allemande, a suppléé son officier tué au feu pour mener les survivants de sa section dans une savante manœuvre pour prendre à revers le poste de tir d’armes automatiques qui clouait sur place nos troupes. A conduit un brillant assaut, n’hésitant pas à aller jusqu’au corps-à corps, permettant ainsi d’emporter la position ennemie, de dégager son détachement et de reprendre la progression. Blessé dans ce combat, a refusé d’être évacué et a continué à tenir son poste jusqu’à la relève. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre avec étoile d’argent. » Au fond du coffre reposait aussi une médaille dont l’existence n’était connue d’aucun membre de la famille…
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bertin Roure est un personnage dû à LADC - dont l'apport a été capital pour la sortie du premier tome et dont les plus anciens ici se souviennent certainement.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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John92



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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:30    Sujet du message: Répondre en citant

...
11 mai
RAS


14 mai
...
A suivi le bla-bla habituel sur les codes radio et les fumigènes pour marquer les objectifs pour l’aviation (bleu), si ce n’est que nous y portons (portions ?) plus attention que d’habitude, les troupes avec lesquelles nous travaillons étant américaines.
...


16 mai
RAS
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 17:50    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
guerre de Cent Ans, qui mit fin également à l’époque à une occupation


Discutable, discutable .... à l'époque, les Nations. ..

Il est dans la 2nd DB ce monsieur ? Comme ca, je pourrai proposer des lieux.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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houps



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Messages: 1858
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Mar Juil 11, 2023 21:19    Sujet du message: Répondre en citant

John92 a écrit:
...



14 mai
...
A suivi le bla-bla habituel sur les codes radio et les fumigènes pour marquer les objectifs pour l’aviation (bleu), si ce n’est que nous y portons (portions ?) plus attention que d’habitude, les troupes avec lesquelles nous travaillons étant américaines.
...



Tank à fer, autant écrire "travaillions" ,on resterait dans l'imparfait.
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
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Le Chat



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Messages: 274

MessagePosté le: Mer Juil 12, 2023 05:48    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
guerre de Cent Ans, qui mit fin également à l’époque à une occupation


Discutable, discutable .... à l'époque, les Nations. ..

Il est dans la 2nd DB ce monsieur ? Comme ca, je pourrai proposer des lieux.


Sur le fond je suis d’accord avec toi, mais il s’agit ici du ressenti personnel de Jacques Lelong (dont on sait si je me souviens bien depuis pas mal de temps qu’il est en effet à la Deuxième), basé sur une honnête culture historique acquise au secondaire, encore largement fondée sur le roman national (les Annales de Marc Bloch et Lucien Febvre ont déjà commencé à secouer le cocotier historien universitaire, mais je doute qu’elles aient grandement bouleversé les lycées). Donc je ne trouve pas ça particulièrement choquant dans le cadre d’un récit autobiographique.
_________________
"Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck)
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Juil 12, 2023 10:06    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Bertin Roure est un personnage dû à LADC - dont l'apport a été capital pour la sortie du premier tome et dont les plus anciens ici se souviennent certainement.


LAdC :
* passionné d’histoire militaire et d’uchronie, spécialisé depuis 2000 sur le thème de la poursuite de la guerre par la France en juin 1940
* co-auteur des ouvrages "1940 Et si la France avait continué la guerre" et "1941-1942 Et si la France avait continué la guerre" (Tallandier 2010 et 2012)
* contributeur aux travaux de l’uchronie Fantasque Time Line (FTL) de 2006 à 2015, en charge de l’étude de l’évolution de l’organisation et des chefs des armées françaises, polonaises puis britanniques et américaines sur la période 1940-42, auteur en particulier des “Lettres pour les Pyrénées”, des aventures des nageurs de combats italiens en FTL (Xa MAS et Mariassalto mais aussi les actions des nageurs italiens dans le Pacifique), de l’étude sur les forces polonaises en FTL, co-auteur (avec Loic et Pontus) de la version finale détaillée et corrigée de la campagne de France de 1940 et auteur du “Grand Déménagement”
* en retraite de la FTL depuis 2015 mais encore lecteur irrégulier et passionné des “Fabrice à Waterloo” (Jacques Lelong, Jean Martin, Julius, capitaine Percay etc), toujours fan n°1 de "La Petite Guerre" et "La Geste des Joyeux"...

Merci pour le clin d'œil avec cette dernière lettre de Bertin écrite il y a 7 ans déjà, bravo aux auteurs qui ont repris le flambeau de la FTL et qui l'ont amenée jusqu'à l'été 1944 !
_________________
Laurent
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mer Juil 12, 2023 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

Mais c'est tout à fait normal, on ne laise pas rouiller un tel projet.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Juil 12, 2023 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

On va même le mener au bout. J'ai encore des trucs à dire moi.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juil 12, 2023 17:38    Sujet du message: Répondre en citant

Content d'avoir de tes nouvelles, Laurent. Et encore plus que tu continues à nous suivre !
_________________
Casus Frankie

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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Déc 31, 2023 00:10    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Au 16 mai 1944 :

Citation:
NDE – Bertin Roure reste très pudique sur ces combats. Dans le coffre dans lequel son neveu a retrouvé ces lettres se trouvait aussi un document officiel portant les mentions suivantes : « Citation à l’ordre de la division. ROURE Bertin, sergent-chef à la 6e Demi-Brigade de Chasseurs à Pied. Magnifique sous-officier, chef de section, vétéran des campagnes de France (1940), Balkans (1941), Grèce (1942) et Sicile (1942).


Alors qu'au 24 juillet 1943, Jacques Lelong écrit dans son journal :

Citation:
J’ai revu Bertin Roure, il est maintenant adjudant.


Texte de la citation à corriger Si us plau

@+
Capu
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Déc 31, 2023 00:18    Sujet du message: Répondre en citant

OK, merci Capu Rossu.
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Casus Frankie

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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Déc 31, 2023 21:17    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Frank,

Je reviens sur la citation à l'Ordre de la Division de Bertin.

Par tradition, on mentionne le corps d'appartenance du récipiendaire. Bertin est donné appartenir à une Demi-Brigade de Chasseurs à Pied.
Toutes des Demi-Brigades de Chasseurs à Pied, Alpins ou Alpins de Forteresse sont constituées de trois bataillons faisant corps et d'un petit noyau de commandement et de services pour permettre l'articulation de la Demi-Brigade.

- 1) quand un officier ou un chasseur est cité, s'il appartient au noyau central, on cite la demi-brigade, sinon on cite le bataillon voire la compagnie et le bataillon.

- 2) dés avant la mobilisation de septembre 1939, l'intitulé des deux seuls BCP des Divisions Cuirassées de Réserve, les 4e et 5e BCP, a été légèrement modifié en Bataillon de Chasseurs Portés pour conserver un parallèle avec les Régiments de Dragons Portés, autre appui d'infanterie motorisée des diverses divisions de cavalerie.

-3) la 6e Demi-Brigade était en mai juin/1940, une Demi-Brigade de Chasseurs Alpins. En reprenant le GD, je peux retrouver, si tu le veux, une DBCP évacuée vers l'AFN où elle aura été reconvertie en unité portée.

Sur ceux Bonne et Heureuse Année 2024 à tous.

Et puisque nous venons d'évoquer l'Arme Blindée et Cavalerie :

"Buvons à la Santé de nos Femmes, de nos Chevaux et de Ceux qui les Montent et par Saint Georges, Vive la Cavalerie."
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