Fantasque Time Line

[marc le bayon]

[Anaxagore]

Ni Machiavel ni Clauzewitz n'ont lu Sun Tzu qui était inconnu en Ocident à leurs époques. D'ailleurs, en Chinois pinyin le titre de son oeuvre c'est Sūn Zǐ bīngfǎ ( littéralement : « Méthodes militaires de Maître Sun »).
Son titre en Français n'est pas une traduction littérale. En fait, il y a eut plusieurs « Art de la Guerre» attribué à plusieurs stratèges et tacticiens romains, le plus célèbre est celui de Végèce.
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fcnum.cnam.fr%2FCGI%2Ffpage.cgi%3FfY29%2F1%2F100%2F288%2F0009%2F0188#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
C'est un titre habituel pour une oeuvre sensé apprendre à diriger les armées.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Hendryk]

[frere brun]

[Casus Frankie]

4 mai
Yougoslavie déchirée
Doute américain
Une planque à Zagreb – Le major MacDowell est de plus en plus inquiet. A présent que les événements se sont mis en marche, pour le pire ou le… moins pire, l’Américain prend ses précautions, vis-à-vis de sa hiérarchie comme de ses… partenaires ?… correspondants ?… allemands. Si d’aventure, demain, les Yougoslaves de tout poil menaient à bien leurs manigances, il faudra que les choses soient cadrées (au moins un peu), en prévision des inévitables tractations à venir. Et s’ils échouaient, eh bien, autant que toutes les démarches engagées ne soient pas perdues.
L’envoyé de l’OSS rencontre donc une seconde fois l’agent allemand, pour tenter de clarifier les modalités d’une éventuelle future coopération – dans les faits, MacDowell décrira l’épisode comme « une discussion interminable, où Stärker montrait sa conviction hypnotique que l’Amérique protègerait l’Allemagne et l’Europe du Communisme ». Les archives de l’OSS restant aujourd’hui classifiées, il est impossible de connaitre la teneur exacte des propos échangés… si ce n’est que les notes manuscrites de Rudi Stärker, elles, sont accessibles à l’historien. Et elles précisent :
A. MacDowell veut parler à Neubacher, et se dit même disposé à se rendre dans le centre de Zagreb à cette fin.
B. Rien ne peut être discuté qui puisse être considéré comme contraire aux intérêts communs de tous les Alliés.
C. MacDowell est habilité à évoquer le problème des Balkans.
D. Il est disposé à évoquer tout autre sujet, dans le but d’en référer à son gouvernement.
E. Il est autorisé à utiliser un appareil américain affecté à sa mission pour envoyer des plénipotentiaires allemands à l’étranger, pour des discussions plus approfondies ; il est même autorisé à les envoyer aux Etats-Unis.
F. Un plénipotentiaire américain spécialement dépêché arrivera sous peu, pour figer les aspects les plus importants de la collaboration à venir.
G. MacDowell considère Neubacher comme un homme d’expérience et un réaliste allemand (praktischen Deutschen) ; il le considère de ce fait comme l’homme le mieux placé pour agir, à un moment où la guerre s’achemine vers sa fin.
Une fois encore, les deux hommes se semblent donc pas tout à fait sur la même longueur d’onde. D’ailleurs, l’Américain conclut, dans la partie déclassée de son rapport : « Je crois que le plan allemand est d’offrir le maximum d’aide aux forces nationalistes d’Europe de l’Est avant la capitulation, afin de préparer un futur leadership allemand dans le cadre de la lutte anti-communiste ». Rudi Stärker est donc sans doute sincère – mais comme bien des imbéciles.
De toute façon, MacDowell ne risque pas de voir Neubacher tout de suite – celui-ci est au Vaterland, invité chez le Führer pour discuter justement de certaines problématiques d’Europe centrale. Et si, il y a trois mois encore, le diplomate aurait peut-être pris le risque d’évoquer avec Hitler ce genre de négociations d’arrière-cour, après les Ides de Mars, il ne s’y risquera sans doute pas (1).

Grèce agitée
Aurora… à la grecque
Port du Pirée (Grèce) – Ce matin, les choses ne vont pas bien dans la flotte hellène ! Inquiets de la composition du gouvernement actuel, de sa politique « visant évidemment à favoriser des intérêts impérialistes au prix du sang des Grecs » (alors que ledit sang est surtout dépensé, à l’heure qu’il est, pour aider des Partisans du plus beau rouge) et constatant – en général – que la politique de passage en force de certains camarades du nord des Balkans (ceux-là mêmes aux côtés desquels tombent aujourd’hui des soldats grecs…) paraît fonctionner, les équipages de plusieurs bâtiments grecs se révoltent ! Les corvettes RHN Apostolis et Sachtouris et les destroyers RHN Kriti, Ierax et Pindos abattent le pavillon bleu et blanc de la monarchie et hissent le drapeau rouge de la Révolution socialiste, en hommage explicite à l’EAM.
Un événement somme toute mineur, mais qui n’ira pas sans faire grand bruit dans le royaume hellène. C’est que, des quais du Pirée, la bannière des Travailleurs est bien visible… et même si, dans les faits, ces cinq (modestes) navires, déjà encadrés par ceux de la Royal Navy et de la Marine Nationale, ne peuvent pas faire grand-chose, le symbole n’en est pas moins très inquiétant pour le régent Paul et le gouvernement Papandréou. Pas question d’écraser la mutinerie dans le sang, bien sûr – il n’est pas certain que les Alliés souhaitent prêter la main à cet exercice, et les agitateurs de tout bord n’attendent que des martyrs pour mettre le feu aux poudres. Il faut donc, non pas céder, mais écouter et discuter, pour désamorcer au plus vite la situation et surtout ne pas la laisser pourrir. Dans la soirée, des négociateurs français, réputés à peu près neutres dans l’affaire, seront donc dépêchés à bord des navires pour recueillir les revendications des mutins.

Note
1- Dans ses interrogatoires d’après-guerre, Hermann Neubacher conviendra que « le décès malencontreux du général Mihailovic en décembre 1943 » avait fait grand tort au projet. Cela étant, l’Allemand louera aussi « l’important soutien matériel offert par les Etats-Unis aux groupes serbes » (!) qui leur avait « fait un bien immense, avec la présence de représentants américains auprès des responsables concernés, tels Ljotić, Radic et Ostojić ». Soit les principaux chefs du Corps de Volontaires Serbes et des corps-francs royaux.

[John92]

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Une fois encore, les deux hommes se ( ne ?) semblent donc pas tout à fait sur la même longueur d’onde.
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Et si, il y a trois mois encore, le diplomate aurait peut-être pris le risque d’évoquer avec Hitler ce genre de négociations d’arrière-cour, après les Ides de Mars, il ne s’y risquera sans doute pas (1).
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Inquiets de la composition du gouvernement actuel, de sa politique « visant évidemment à favoriser des intérêts impérialistes au prix du sang des Grecs » (alors que ledit sang est surtout dépensé, à l’heure qu’il est, pour aider des Partisans du plus beau rouge) et constatant – en général – que la politique de passage en force de certains camarades du nord des Balkans (ceux-là mêmes aux côtés desquels tombent aujourd’hui des soldats grecs…) paraît fonctionner, les équipages de plusieurs bâtiments grecs se révoltent !
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[demolitiondan]

Véritables notes - je ne les ai pas inventés !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

La corvette Apostolis est coulée en mars 42 FTL. On peut la remplacer par le vieux DD Aetos (reconverti en DE).

Le Pindos est une corvette FTL (OTL un DE).

NB : il manque des navires grecs dans les divers OdB. Par exemple, le Sachtouris n'est pas du tout mentionné (corvette ex-RH Peony), d'autres le sont très épisodiquement.

@Casus, le sigle pour la marine grecque est RHN, sauf dans les deux fichiers suivants où l'on a écrit MRG :
Juin 1942 : 1 - Méditerranée (appendice) : 7
Juillet 1942 : 1 - Méditerranée : 3
Je propose d'harmoniser.

De plus, dans la note de bas de page n°8 de mai-41 Med, le navire grec Leon est écrit à tort avec un accent.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Hendryk]

[demolitiondan]

[loic]

[demolitiondan]

Sur ce sujet mineur il faut le rappeler, ca date d'avant Walkyrie. D'où la mention sur la prudence de Neubacher FTL.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

[demolitiondan]

Neubacher l'a évoqué avec Hitler mais entre-temps les événements ont fait que ...
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Anaxagore]