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Bataille de France, Mai 1944
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> 1944 - Bataille de France
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Jan 09, 2023 12:43    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, tout juste quelques mots à changer.
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 15:28    Sujet du message: Répondre en citant

10 mai
Opération Overlord
De l’infanterie dans le bocage
Normandie
– Dans le Cotentin, alors que la 711. ID recule vers Cherbourg, poursuivie par la 9th DI-US et la 82nd Airborne, des éléments du 49th RI atteignent Barfleur, à l’extrémité de la péninsule. Plus bas, c’est le 12th RI de la 4th DI-US qui coupe celle-ci en deux en atteignant Barneville-Carteret.
Pendant ce temps, alors que le nettoyage suit son cours à Carentan, les Allemands de la 352. ID se défendent maintenant au sud de la ville, sur une ligne allant jusque vers la Haye du Puits. L’aile droite de cette division fait la jonction avec la 15. Luftwaffen-Feld-Division, arrivée en fin de nuit. Dans le secteur de cette dernière, la situation semble stabilisée. La division allemande tient le coup dans le bocage face aux 2nd et 29th DI-US à sa gauche, tandis que sa droite, solidement appuyée par le 394. StuG Abt, bloque la 43e Division d’Infanterie britannique et les brigades blindées qui la soutiennent.
Dans ce secteur, à la jonction des troupes anglaises et américaines, la coordination entre les deux alliés n’est pas encore au point, ce qui permet au 653. sPzJgr Abt, qui tient seul la ligne dans le bois de Cerisy, de repousser le 741st Tank Btn au nord et la 33rd Armoured Brigade à l’est. Cela permet surtout à ce qui reste de l’aile gauche de la 716. ID de s’échapper vers le sud pour aller renforcer la ligne allemande dans le bocage. Pendant ce temps, la 3rd Infantry Division britannique amorce un mouvement tournant autour de Caen ; son 9e régiment y pénètre même par le sud, pour donner un coup de main aux Canadiens qui y ont deux brigades engluées dans des combat de rue contre la 716. ID. Ce faisant, les Anglais tombent sur une nouvelle unité, la 709. ID, qui s’est portée de l'est sur le cours de l’Orne.
………
Berlin – A l’OKW, le fait que le Pas-de-Calais ne risque pas d’être la cible d’un débarquement est enfin admis. Il est donc mis fin officiellement à l’opération Lüttich. Surtout, à la suite d’un appel désespéré de Friedrich Dollmann (7. Armee), contournant von Rundstedt, Hitler ordonne à ce dernier de « rejeter immédiatement les Anglo-Américains à la mer ». Eberbach reçoit donc peu après l’ordre de lancer « tout le PanzerGruppe West » sur la Normandie – précisément ce qui était refusé par Berlin trente-six heures plus tôt.
Cependant, si la 26. Panzer (à Amiens) comme la 4. Fallschirmjäger (à Abbeville) étaient déjà en alerte, toutes deux ont du chemin à faire, sous un ciel hostile. De plus, le départ de la 26. Panzer dans la nuit du 10 au 11 va être retardé par des embouteillages créés par l’arrivée de la 36. Panzergrenadier, qui doit se regrouper à Amiens avant de poursuivre.

Le chemin de croix (gammée) de la 36. PzGr
Typhon sur les Panzergrenadiers
Nord-Pas-de-Calais
– Entre les “erreurs d’aiguillage” des cheminots belges et les portions de voie détruites par des raids aériens et pas encore réparées par des ouvriers belges et français particulièrement paresseux, les trains emportant la 36. PzGr vers Amiens ont encore pris du retard. Quand le jour se lève, ils ont juste dépassé Lille. Inquiet, von Neinsdorff a réquisitionné plusieurs wagons de Flak disponibles en gare de Lille avant de poursuivre vers Douai et Arras, les prochaines étapes sur la route, régulièrement visitées ces derniers temps par les bombardiers alliés. Le passage dans ces gares de ligne devra se faire au ralenti à cause des dégâts occasionnés aux voies, augmentant encore les risques.
Car risques il y a !
Au sud de Cayeux-sur-mer, les Typhoon du Sqn 193 (n° 146 Wing) franchissent la côte en échelon refusé à basse altitude, couverts – à bonne hauteur – par les Spitfire français du GC I/1, chargés de leur protection mais surtout du repérage visuel du trafic ferroviaire. Les monomoteurs suivent la vallée de la Somme à distance, ne s’attardant pas sur le paysage verdoyant de cette belle journée pré-estivale, ni même sur les rares camions et véhicules circulant à cette heure matinale, qu’ils délaissent dédaigneusement, à la grande surprise (et au grand soulagement) de leurs conducteurs, plus habitués à devoir se garer ou pire, sauter en marche.
Les avions contournent rapidement Amiens par le sud, hors de portée des canons de la Flak qui aboient néanmoins au passage de cette caravane de cirque aérien. La gare de Longueau ne présente pas trace d’une activité récente, seuls quelques wagons isolés et endommagés sont visibles. Imperturbables, les pilotes obliquent au nord-est vers Albert, puis Achiet-le-Grand, en remontant la vallée de l’Ancre.
Là, les voies ferrées remontent plein nord vers Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais et ville natale de l’Ami Bidasse, bien connu des conscrits nordistes. Constatant l’absence de tout convoi, Spitfire et Typhoon obliquent à nouveau vers l’est au 070 pour enfiler la vallée de la Scarpe en direction de Douai. A bord de leurs habitacles, les pilotes commencent à se demander si ce foutu convoi n’est pas un fantôme ou une mauvaise blague belge, lorsque le silence radio est rompu par une phrase en anglais avec un accent (hélas…) indéniablement français…
– Allo Spartane, smoke at taine o’clock, faïve maïles, norce of rivere. Heup tou you.
En fait de rivière, il s’agit du canal de la Scarpe à la Deûle, à Ostricourt. Dans le wagon de tête du premier train de la 36. PzGr, les observateurs ont vu le virage des Spitfire au-dessus de Douai, sur une parallèle à leur direction. L’ordre de stopper est lancé aux machinistes, tandis que les affûts de Flak se braquent vers les chasseurs encore hors de portée, les suivant autant que possible afin d’ouvrir le feu dès l’amorce de l’attaque. Crissement des roues métalliques sur les rails, klaxons d’alerte. Soldats qui sautent déjà du train avant l’arrêt complet, on commence à avoir l’habitude. Tous les yeux sont braqués sur les silhouettes délicates des gracieux et redoutés enfants de l’ingénieur Ronald Mitchell, quand un cri fuse de l’avant ! Un instant plus tard déboulent les gueules impressionnantes des Tiffies, fonçant au ras des maisons environnantes, canons crachant le feu avant de lâcher leurs salves de roquettes fumantes.
Le désordre s’installe, inextricable, dans un fracas d’explosions, de tirs et de cris, enveloppé de fumées de toutes couleurs, aux parfums de cordite et de métal chauffé à blanc auxquels s’ajoutent bientôt les odeurs du sang frais et des tripes.
Touché, un Typhoon vomit une fumée noire d’huile et va se vautrer sur la voie de berge du canal proche. Le pilote, blessé et sonné, est pris en main par des habitants de Libercourt, qui le soustraient à la probable colère des Grenadiers et (au mieux) à une résidence forcée en Germanie. Le dernier Tiffy n’est pas encore remonté que les Spit entrent dans la danse. Pas de chasseur ennemi à l’horizon, on ne va pas rentrer avec les chargeurs pleins. C’est en ligne de front, aile dans aile, quatre par quatre, que les Français piquent perpendiculairement au train arrêté, mitrailleuses et canons en action au signal du chef de patrouille. La première est menée par le lieutenant Halna du Fretay, dont l’avion ne redresse pas à la ressource et part s’écraser dans une voiture du convoi, la projetant sur la deuxième voie de la ligne. Son ailier, choqué, raconte : « Pauvre Maurice ! Ce n’était pas la première fois qu’il menait un dispositif à l’attaque de cette façon, le Boche se faisant rare dans les airs. On attendait tous son signal pour y aller… et on a foncé. Il a dû se prendre une balle directe, je l’ai vu s’affaisser en avant, et son zinc a filé droit sur le convoi… On a tous redressé instinctivement – l’habitude. Pas lui. »
Les Spitfire suivants n’en mitraillent qu’avec plus d’ardeur, avant de disparaître vers l’Angleterre…
Pour von Neinsdorff, le bilan est terrible. Les deux voitures de Flak en avant du convoi ont encaissé le choc principal, mais n’ont pas pu empêcher la mise hors service de la locomotive. Le convoi est disloqué par des explosions de plusieurs wagons, dont celui percuté par le Spitfire, le tout encombrant les deux voies. Impossible de repartir de suite, Amiens est encore loin, et ce n’est que le début de la journée… La gare de Douai n’étant plus très éloignée, le général s’y fait conduire dans l’espoir d’y trouver au moins de quoi dégager la voie pour les trains suivants.
Ailleurs dans la région, deux des autres squadrons du n°146 Wing (197 et 257) et les deux autres Groupes de la 1ère Escadre s’acharnent sur deux des autres trains transportant la 36. PzGr, avec des résultats voisins.
………
Dans l’après-midi, les Typhoon du Squadron 266 plongent sur la région de Douai, où des cheminots rudement encadrés essayent de déblayer et remettre en état les voies. Une locomotive de maintenance est présente avec du matériel lourd, une autre a tracté jusque-là plusieurs wagons de Flak. Associés à ce qui restait de valide sur le convoi, les tubes anti-aériens crachent une muraille de feu à laquelle s’ajoutent les tirs des grenadiers, dispersés aux alentours et qui attendent le retour de la nuit (tardive en cette saison) pour grimper à bord du train qui viendra les prendre de Douai pour continuer sur Amiens. De ce fait, les Tiffies lâchent leurs roquettes de trop loin pour escompter un bon résultat. Seuls quelques grenadiers malchanceux sont vaporisés par l’explosion d’une roquette tirée un peu au hasard. A l’impossible, nul n’est tenu.
Les panzergrenadiers parviendront finalement à Amiens dans la nuit, après une longue attente à Longueau, due au départ de la 26. Panzer vers la Normandie.

Opération Neptune
Des ports de remplacement
Côte normande
– En attendant que les troupes aient libéré un port en eau profonde, Cherbourg ou Le Havre, les planificateurs alliés ont imaginé plusieurs expédients pour mettre à terre tout ce qui est nécessaire à une armée moderne.
Le premier est le sabordage de vieux navires sur une ligne devant chaque plage. Ces Gooseberry sont coulés droit, parallèlement au rivage, pour constituer des plans d’eau calme. Dans ces rades artificielles, LCT, BDIC et LST peuvent “beacher” dans des conditions acceptables quel que soit l’état de la mer au large.
Outre leur fonction de brise-lames, les bâtiments sacrifiés ont une autre utilité : abriter sur leurs superstructures qui émergent, même à marée haute, des plates-formes de DCA dotés d’Œrlikon de 20 mm (4). Ces vieux navires sont d’abord les cuirassés HMS Centurion (Omaha beach) et Paris (Sword beach), le cuirassé HMS Barham (Gold beach) et de cargos à bout de bord comme le français Forbin (5) (Sword beach), dont le sabordage commence dès le 9 mai. S’y ajoutent peu à peu des liberty-ships, des pétroliers et autres bâtiments malchanceux, avariés par des bombes, mines ou torpilles allemandes et considérés comme irréparables. Le sacrifice de ces navires a reçu le nom d’opération Corncobs.
De plus, devant les plages britanniques, des caboteurs, dont la forme de coque ressemble à un U dont la base est horizontale, viennent s’échouer à marée basse pour débarquer leur cargaison dans une noria de DUKWS. Le déchargement terminé, la marée montante les remet à flot et ils reprennent le chemin des ports de la côte sud anglaise.
Ces mouillages forains sont doublés par deux ports artificiels, les Mulberry : l’un devant Saint Laurent sur Mer, le Mulberry A (pour american), l’autre devant Arromanches, le Mulberry B (pour british). Ces deux ensembles portuaires sont protégés par des caissons fixes, les Phoenix, et des brise-lames flottants, les Bombardons. Des quais flottants, les Lobnitz, reliés à la côte par des passerelles flottantes, les Whales, permettent l’accostage des liberty-ships et les allers et venues des camions GMC. Les concepteurs de ces installations artificielles n’ont pas oublié d’assurer leur défense antiaérienne : sur le toit de chaque Phoenix trône un Bofors de 40 mm entouré de plusieurs Œrlikon de 20 mm.

Opération Lüttich
Renoncement difficile
A l’ouest de l’axe Saône-Rhône
– Le Generalmajor Back reçoit de Paris l’ordre de mettre fin à l’attaque. Celle-ci a visiblement échoué et il semble finalement qu’en Normandie, ce n’était pas une feinte ! Ayant déjà anticipé cette décision, Back n’hésite pas à ordonner le repli de ses forces sur les lignes de départ, sous couvert de réorganisation de ses troupes dispersées. Le mouvement ne se déroule pas aussi facilement qu’espéré : de violents combats opposent les chars de la 16. Panzer à ceux de la Brigade Tancrémont. Celle-ci approche du confluent Saône-Rhône, mais ne parvient pas encore à fermer la poche.
De con côté, le Brigadeführer Werner Ostendorff interrompt lui aussi l’offensive de sa 14. SS-PzGr Götz von Berlichingen, mais sa première préoccupation est de s’opposer au contre de ses adversaires. Contre la Demi-Brigade Massada/Valmy, les combats sont encore plus rudes que du côté de la 16. Panzer, sous un ciel d’un bleu printanier d’où toute croix noire semble avoir disparu.
En fin de journée, la 3e DIM et la 3e DB, qui ont lentement reculé lors des combats des jours précédents, constatent que la pression adverse a cessé. Les nouvelles positives du contre mené par les Belges sont une incitation plus que suffisante pour que la 3e DB lance l’assaut pour reconquérir le peu de terrain perdu et surtout pour prendre en tenaille les panzers. Les Marocains ont été plus sérieusement secoués et saisissent l’occasion de respirer.
………
3e DIM « Si les séides de la Götz von Berlichingen se repliaient – en fait, s’ils essayaient de f… le camp, soyons clairs – l’ordre de les poursuivre ne vint pas. On laissait ce soin à d’autres, qui ne se privèrent pas de leur faire une conduite de Grenoble de bon aloi, quoiqu’on eût dépassé cette ville depuis un bail. Pour le coup, on entrait dans une véritable “pause opérationnelle”, accueillie avec soulagement. Tout le monde en était sûr – Santini n’acceptait plus les paris – la capitale, justement, les attendait. Autant être fin prêt pour l’occase, et sur son trente-et-un. A la fébrilité des combats succéda une autre fébrilité, empreinte d’enthousiasme.
Cependant, les recommandations à ne pas céder à un optimisme par trop excessif ne tardèrent pas. Lors, quand on apprit ce que serait véritablement la suite, certains des plus instruits se remémorèrent les stances du Cid (acte I, scène 6, vers 1 à 8). Mais il fallait bien reconnaître qu’on avait trop souffert pour cavaler vers la capitale. Le général Boissau avait beau dire, la division ne se ressemblait plus (au reste, il devait bien le savoir, le général !). La tension retomba. Amertume ? Déception ? Tristesse, peut-être ? Certes. Mais aussi, sans nul doute, une pointe de soulagement. »

………
A l’est de l’axe Saône-Rhône – La HitlerJugend et la Panzer Lehr ont reçu les mêmes ordres que la branche ouest de Lüttich. Considérant que ces ordres d’arrêt l’autorisent à regagner la rive nord, puisqu’il ne va pas faire passer de nouvelles troupes sur la rive sud, Fritz Bayerlein fait repasser le Rhône à la plupart de ses forces dans la nuit du 9 au 10. Bien lui en prend : dès le matin du 10, des Marauder et des Mitchell détruisent les deux derniers ponts intacts, isolant quelques éléments au sud du fleuve.
En revanche, les SS de la HitlerJugend ont tenté durant la nuit de consolider leur tête de pont. Toute la journée, l’artillerie française les pilonne, tandis que l’aviation se consacre à la destruction des ponts. De plus, le 2e RSA et le 2e RCA, privés de leur premier adversaire, viennent les harceler dans l’après-midi sur leur gauche. Au soir, près la moitié de la HitlerJugend est isolée sur la rive sud – et, dans la nuit, l’artillerie fait du tir sur coordonnées contre les ponts.


Notes
4-Lors du ferraillage du Paris dans les années cinquante, à la veille du début du découpage au chalumeau du roof arrière, un chef d’équipe curieux força une porte de ce roof légèrement entrebâillée. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir à l’intérieur plusieurs dizaines de caisses renfermant des obus AA de 20 mm !
5- Le sabordage du Forbin est problématique à cause de la renverse de la marée. Alors que l’officier responsable du sabordage, le “planter”, allait ordonner la mise à feu des charges du sabordage, l’amarre reliant le Forbin au navire sabordé sur son arrière se rompt et le courant commence à déplacer le cargo français. Le remorqueur chargé de maintenir son avant face au courant ne réussissant pas à le faire, l’équipage doit mouiller les ancres et rallumer les chaudières pour aider à la manœuvre de remise en ligne afin de le saborder à la prochaine étale. Puis, lors du sabordage, deux des charges côté tribord n’explosent pas et le cargo prend une gîte de 20° sur bâbord avant de se redresser et de couler droit, comme espéré.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Exemple de cargo "beaché" sur la plage d'Arromanches le 28/07/1944 :



@+
Alain
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houps



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 17:26    Sujet du message: Répondre en citant

Le chemin de croix (gammée) de la 36. PzGr
Typhon sur les Panzergrenadiers
Nord-Pas-de-Calais
– Entre les “erreurs d’aiguillage” des cheminots belges et les portions de voie détruites par des raids aériens et pas encore réparées par des ouvriers belges et français particulièrement paresseux, les trains emportant la 36. PzGr vers Amiens ont encore pris du retard..."

Je propose de remplacer "ont encore pris" par "accumulent les retards".

"...Imperturbables, les pilotes obliquent au nord-est vers Albert, puis Achiet-le-Grand, en remontant la vallée de l’Ancre.
Là, les voies ferrées remontent plein nord vers Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais et ville natale de l’Ami Bidasse, bien connu des conscrits nordistes...."

Ne nous démontons pas . "filent" ? Au fait, au passage : merci Etienne ?

A l’est de l’axe Saône-Rhône – La HitlerJugend et la Panzer Lehr ont reçu les mêmes ordres que la branche ouest de Lüttich. Considérant que ces ordres d’arrêt l’autorisent à regagner la rive nord, puisqu’il ne va pas faire passer de nouvelles troupes sur la rive sud, Fritz Bayerlein fait repasser le Rhône à la plupart de ses forces dans la nuit du 9 au 10..."

Ce sont sans doute des unités de fer. Bon, on peut laisser, à la limite. Ou retraverser ?

"...En revanche, les SS de la HitlerJugend ont tenté durant la nuit de consolider leur tête de pont. Toute la journée, l’artillerie française les pilonne, tandis que l’aviation se consacre à la destruction des ponts. De plus, le 2e RSA et le 2e RCA, privés de leur premier adversaire, viennent les harceler dans l’après-midi sur leur gauche. Au soir, près la moitié de la HitlerJugend est isolée sur la rive sud – et, dans la nuit, l’artillerie fait du tir sur coordonnées contre les ponts..."

Bref, l'artillerie met du cœur à l'ouvrage. Very Happy
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Jilos



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne comprends pas ce qui concerne le 653. sPzJgr-Abteilung. Le 9 mai, il "punit durement" une brigade canadienne qui essaye de contourner Caen par l'ouest. Et le 10 mai, il se retrouve à "tenir seul la ligne dans le bois de Cerisy", 40 km plus à l'ouest, face aux Américains. Ce qui fait un déplacement très étonnant, surtout qu'il est curieux de voir cette unité laisser tomber Caen, bien menacée par les Alliés.
N'y aurait-il pas une confusion avec le 394. Stug-Abteilung qui, lui, accompagne le 30. Jäger-Regiment au nord de Saint-Lô, face aux Américains ?
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John92



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 19:21    Sujet du message: Répondre en citant

...
L’aile droite de cette division fait la jonction avec la 15. Luftwaffen-Feld-Division, arrivée en fin de nuit. Dans le secteur de cette dernière, la situation semble stabilisée. La division allemande tient le coup dans le bocage face aux 2nd et 29th DI-US à sa gauche, tandis que sa droite, solidement appuyée par le 394. StuG Abt, bloque la 43e Division d’Infanterie britannique et les brigades blindées qui la soutiennent.
Dans ce secteur, à la jonction des troupes anglaises et américaines, la coordination entre les deux alliés n’est pas encore au point, ce qui permet au 653. sPzJgr Abt, qui tient seul la ligne dans le bois de Cerisy, de repousser le 741st Tank Btn au nord et la 33rd Armoured Brigade à l’est. Cela permet surtout à ce qui reste de l’aile gauche de la 716. ID de s’échapper vers le sud pour aller renforcer la ligne (les positions allemandes ? ) allemande dans le bocage. Pendant ce temps, la 3rd Infantry Division britannique amorce un mouvement tournant autour de Caen ; son 9e régiment y pénètre même par le sud, pour donner un coup de main aux Canadiens qui y ont deux brigades engluées dans des combat (combats) de rue contre la 716. ID. Ce faisant, les Anglais tombent sur une nouvelle unité, la 709. ID, qui s’est portée de l'est sur le cours de l’Orne.
………
Berlin – A l’OKW, le fait que le Pas-de-Calais ne risque pas d’être la cible d’un débarquement est enfin admis. Il est donc mis fin officiellement à l’opération Lüttich. Surtout, à la suite d’un appel désespéré de Friedrich Dollmann (7. Armee), contournant von Rundstedt, Hitler ordonne à ce dernier de « rejeter immédiatement les Anglo-Américains à la mer ». Eberbach reçoit donc peu après l’ordre de lancer « tout le PanzerGruppe West » sur la Normandie – précisément ce qui était refusé par Berlin trente-six heures plus tôt.
...
Imperturbables, les pilotes (appareils ? ) obliquent au nord-est vers Albert, puis Achiet-le-Grand, en remontant la vallée de l’Ancre.
Là, les voies ferrées remontent plein nord vers Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais et ville natale de l’Ami Bidasse, bien connu des conscrits nordistes. Constatant l’absence de tout convoi, Spitfire et Typhoon obliquent à nouveau vers l’est au 070 pour enfiler la vallée de la Scarpe en direction de Douai. A bord de leurs habitacles, les pilotes commencent à se demander si ce foutu convoi n’est pas un fantôme ou une mauvaise blague belge, lorsque le silence radio est rompu par une phrase en anglais avec un accent (hélas…) indéniablement français…
...
Les Spitfire suivants n’en mitraillent qu’avec plus d’ardeur, avant de disparaître vers l’Angleterre…
Pour von Neinsdorff, le bilan est terrible. Les deux voitures de Flak en avant du convoi ont encaissé le choc principal, mais n’ont pas pu empêcher la mise hors service de la locomotive. Le convoi est disloqué par des (les ? ) explosions de plusieurs wagons, dont celui percuté par le Spitfire, le tout encombrant les deux voies . Impossible de repartir de suite, Amiens est encore loin, et ce n’est que le début de la journée… La gare de Douai n’étant plus très éloignée, le général s’y fait conduire dans l’espoir d’y trouver au moins de quoi dégager la voie (les rails ? ) pour les trains suivants.
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De ce fait, les Tiffies lâchent leurs roquettes de trop loin pour escompter un bon résultat. Seuls quelques grenadiers malchanceux sont vaporisés par l’explosion d’une roquette (de l’une d’elles ) tirée un peu au hasard. A l’impossible, nul n’est tenu.
...
Outre leur fonction de brise-lames, les bâtiments sacrifiés ont une autre utilité : abriter sur leurs superstructures qui émergent, même à marée haute, des plates-formes de DCA dotés ( dotées ?) d’Œrlikon de 20 mm (4). Ces vieux navires sont d’abord les cuirassés HMS Centurion (Omaha beach) et Paris (Sword beach), le cuirassé HMS Barham (Gold beach) et de (des ? ) cargos à bout de bord comme le français Forbin (5) (Sword beach), dont le sabordage commence dès le 9 mai.
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Des quais flottants , les Lobnitz, reliés à la côte par des passerelles flottantes (elles aussi flottantes ??? ), les Whales, permettent l’accostage des liberty-ships et les allers et venues des camions GMC.
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Le Generalmajor Back reçoit de Paris l’ordre de mettre fin à l’attaque. Celle-ci a visiblement échoué et il semble finalement qu’en Normandie, ce n’était pas une feinte ! Ayant déjà anticipé cette décision, Back n’hésite pas à ordonner le repli de ses forces sur les lignes de départ, sous couvert de réorganisation de ses troupes dispersées.
...
La HitlerJugend et la Panzer Lehr ont reçu les mêmes ordres que la branche ouest de Lüttich. Considérant que ces ordres d’arrêt l’autorisent à regagner la rive nord, puisqu’il ne va pas faire passer (traverser ? ) de nouvelles troupes sur la rive sud, Fritz Bayerlein fait repasser le Rhône à la plupart de ses forces dans la nuit du 9 au 10. Bien lui en prend : dès le matin du 10, des Marauder et des Mitchell détruisent les deux derniers ponts intacts, isolant quelques éléments au sud du fleuve.
En revanche, les SS de la HitlerJugend ont tenté durant la nuit de consolider leur tête de pont. Toute la journée, l’artillerie ( les tubes français ? ou à tous les coups c’est l’artillerie divisionnaire donc mentionnée la désignation de l’unité concernée) française les pilonne, tandis que l’aviation se consacre à la destruction des ponts . De plus, le 2e RSA et le 2e RCA, privés de leur premier adversaire, viennent les harceler dans l’après-midi sur leur gauche. Au soir, près la moitié de la HitlerJugend est isolée sur la rive sud – et, dans la nuit, l’artillerie fait du tir sur coordonnées contre les ponts .
...
Notes
5- Le sabordage du Forbin est problématique à cause de la renverse de la marée. Alors que l’officier responsable du sabordage (de l’opération ), le “planter”, allait ordonner la mise à feu des charges du sabordage , l’amarre reliant le Forbin au navire sabordé (et déjà au fond ? sur son arrière se rompt et le courant commence à déplacer le cargo français. Le remorqueur chargé de maintenir son avant face au courant ne réussissant pas à le faire, l’équipage doit mouiller les ancres et rallumer les chaudières (Je ne veux pas faire mon chipoteur mais il me semble que nos marins nous ont expliqué que des chaudières de navires, c’est pas comme des moteurs de voitures, ca se démarre pas au quart de tour. Toutefois, ca sent l’épisode OTL, les chaudières étaient sous pression ? ) pour aider à la manœuvre de remise en ligne afin de le saborder (couler ? ) à la prochaine étale. Puis, lors du sabordage , deux des charges côté tribord n’explosent pas et le cargo prend une gîte de 20° sur bâbord avant de se redresser et de couler droit, comme espéré.
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Ne pas confondre facilité et simplicité
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Volkmar



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
10 mai

[b]Opération Lüttich
Renoncement difficile
A l’ouest de l’axe Saône-Rhône
– Le Generalmajor Back reçoit de Paris l’ordre de mettre fin à l’attaque. Celle-ci a visiblement échoué et il semble finalement qu’en Normandie, ce n’était pas une feinte ! Ayant déjà anticipé cette décision, Back n’hésite pas à ordonner le repli de ses forces sur les lignes de départ, sous couvert de réorganisation de ses troupes dispersées. Le mouvement ne se déroule pas aussi facilement qu’espéré : de violents combats opposent les chars de la 16. Panzer à ceux de la Brigade Tancrémont. Celle-ci approche du confluent Saône-Rhône, mais ne parvient pas encore à fermer la poche.

………


Le confluent, techniquement, c'est la pointe de la Presqu'île à Lyon, en plein cœur de la ville

Du coup j'ai comme un doute
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 22:04    Sujet du message: Répondre en citant

Décidément, la 36.PZG devient le souffre-douleur de la FTL. Cette division verra t'elle la fin de la guerre ?????
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 22:40    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
En revanche, les SS de la HitlerJugend ont tenté durant la nuit de consolider leur tête de pont. Toute la journée, l’artillerie française les pilonne, tandis que l’aviation se consacre à la destruction des ponts. De plus, le 2e RSA et le 2e RCA, privés de leur premier adversaire, viennent les harceler dans l’après-midi sur leur gauche. Au soir, près la moitié de la HitlerJugend est isolée sur la rive sud – et, dans la nuit, l’artillerie fait du tir sur coordonnées contre les ponts.

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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2023 22:56    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Citation:
Surtout, à la suite d’un appel désespéré de Friedrich Dollmann (7. Armee), contournant von Rundstedt, Hitler ordonne à ce dernier de « rejeter immédiatement les Anglo-Américains à la mer ».


Qui contourne von Rundstedt ? Dollman qui lance un SOS à Hitler ou Hitler qui lui ordonne de rejeter les Anglo-Américains à la mer ?

Opération Corncobs : le Paris sabordé devant Ouistreham le 10/05/1944



@+
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Jan 12, 2023 00:10    Sujet du message: Répondre en citant

@ Capu Rossu - C'est Dolmann qui contourne !
@ Demo Dan - Tu n'a pas lu le titre de la partie 36. PzGr? "Le chemin de croix (gammée) de la 36. PzGr". Etienne s'est bien amusé, et c'est pas fini.
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Casus Frankie

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Imberator



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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2023 00:11    Sujet du message: Répondre en citant

Le front ouest me parait plutôt calme ces temps ci.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2023 01:09    Sujet du message: Répondre en citant

Illusion d'optique.
Vous avez suivi le front ouest, comme les Balkans, jusqu'au 10 Mai.
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Wings



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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2023 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

Juste un truc: Ramsay mentionne Vian le 9 Mai.
Sauf que Vian est au large de l'Indonesie le 25.
2 Semaines pour faire Devonport > Darwin, un peu court, non?
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loic
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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2023 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

Très juste !
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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