Fantasque Time Line

[Imberator]

[Volkmar]

Je sais pas qui a tort ou raison sur le fond.
J'aurais tendance à penser que le style d'écriture c'est avant tout l'affaire du rédacteur, mais sur la pertinence des matériels militaires évoqués, franchement, je suis pas compétent.

Par contre, j'ai un peu de mal avec le ton des échanges, que je trouve acrimonieux et amers

[demolitiondan]

Et tous s'accorderont à dire que si, par essence tout travail est critiquable, Anaxagore fait bien le sien.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Anaxagore]

[Imberator]

[Anaxagore]

5h 45 QG du général Mast, près Hu'ng-Han, Tonkin.

Charles Mast n'a pas dormis plus de cinq heures, son visage est gris et il marche lentement vers la table du P.C. Plusieurs personnes se sont avancées vers lui et il répond à leurs saluts. Pour un militaire qui a passé des années à planifier des opérations militaires, il n'y a même pas besoin de demander comment s'est passée la nuit. Le comportement de ses hommes est un indice suffisant. Et ils sont trop détendus pour qu'il y ait eu un incident grave.
Posant son quart de café sur la table à tréteaux, Charles Mast se penche sur la carte. Les positions n'ont pas changé pendant qu'il dormait. Du moins dans la poche japonaise.
Au contraire, le delta est à présent en pleine effervescence.
"Alors les Japonais ont ils été gentils cette nuit?"
Un jeune lieutenant sourit de la formulation, mais le capitaine en train d'annoter un dossier ouvert juste à côté de la carte répond comme s'il s'agissait d'une question formulée selon le manuel.
"Mon Général, de deux heures à quatre heures du matin, à peu près, les Japonais ont tenté de s'infiltrer dans les lignes vietnamiennes pour quitter la poche. Cela a donné lieu à plusieurs combats. Vous voyez, dans ce secteur."
Mast se penche sur la carte pour observer les flèches et les indications griffonnées que son subordonné lui indique.
"Avez-vous une idée du nombre de Japonais qui ont réussi à passer?"
Le capitaine fait la moue.
"Vous devez vous en douter, mon général, mais la nuit et le mauvais temps n'ont guère aidé à l'évaluation des effectifs ennemis. Les bandes qui ont été interceptées avaient à chaque fois autour d'une vingtaine de soldats. Les effectifs piégés à l'intérieur du chaudron sont en état de désintégration avancé. Je doute, qu'en tout, plus de quelques centaines de Japonais aient participé l'opération de cette nuit."
Il pose ensuite un doigt sur une ligne hachuré bleue.
"De plus le Régiment d'Annam- Laos et l'Armée Royale Laotienne ont établis un cordon à l'ouest de Hanoi justement pour intercepter des unités japonaises qui auraient réussis à sortir de la poche."
Mast hoche la tête.
"Ont-ils été informé que des Japonais se dirigeaient vers eux?"
Le capitaine a une hésitation.
"Je ne m'en souviens pas... normalement, cela a du être fait."
"Vérifiez, capitaine."
"Immédiatement, mon général."
Alors que l'officier se dirige vers les postes de radio installés sur deux rangées de tables, Charles Mast se tourne vers l'officier météo.
"Quelles sont les prévisions pour la journée?"
"De la pluie, mon général, et peu d'amélioration en perspective. La visibilité est trop faible pour l'aviation."
Mast lève la tête, écoutant machinalement lles gouttes qui tombent à l'extérieur et rebondissent sur la toile de tente.
"Espérons qu'il n'y ait pas un nouvel orage."
Le météorologue grimace.
"Probablement pas, mais dans ce fichu pays, on ne sait jamais."
Le capitaine revenant vers la table des cartes, Charles Mast met fin à la discussion avec le météorologue.
"Alors?"
L'officier parait un peu gêné.
"Mon général, le message d'avertissement du Q.G. semble s'être égaré... Néanmoins, les Laotiens ont appris la présence de Japonais cherchant à s'infiltrer dans Hanoi par des patrouilles Viethminhs. Leur présence n'a toutefois pas encore été confirmé."
"D'accord."
Le général réfléchit quelques instants. On parle de l'équivalent de quelques sections dispersées, même pas les effectifs d'un demi-bataillon en tout. Cela n'a évidemment aucune importance à l'échelle de la bataille en cours.
Se penchant sur la carte, Mast pèse ses options quelques instants.
"Communication, je veux une liaison radio avec le général Guy Schlesser.
Schlesser dirige la 36ème division.

6h15, quelque part à l'ouest de Hanoi

Le paysage ressemble à un tableau impressionniste. La végétation est d'un vert si vif que cette couleur semble irréelle, trop lumineuse pour leurs yeux d'Européen. Le sol n'est qu'une boue brune malaxée par des milliers de pieds. La troisième couleur... car le regard n'embrasse pas plus de nuances... est le ciel gris. Ce dernier n'est qu'une ouate épaisse qui engloutit les collines les plus proches, gomme le sommet des arbres.
Les hommes du18e RI, un mélange de jeunes appelés et de volontaires de l'armée intérieure (des anciens Résistants), sont complètement perdus dans cette contrée étrange. Ils ne s'écartent pas des routes, pataugeant l'arme au poing, déployés autour de leurs LVT et autres DUKW.
Pour beaucoup de ces jeunes, la veille a été leur baptême du feu. On peut toujours craindre le comportement de bleus exposés à la mitraille mais, encadrés par les anciens Résistants et les officiers qui ont connu la Grèce, l'Italie... et la seconde Campagne de France, ils se sont bien comportés.
Initialement, les appelés ont été épouvantés par ces étranges soldats au uniforme couleur de moutarde qui courent vers les FM en criant des choses incompréhensibles. Mais au final, ils n'ont eut que des pertes assez légères au cours de l'attaque initiale. Depuis, le 18e RI est passé de la défense d'une position retranchée à la guerre de mouvement.
Et, pour l'essentiel, la pluie, les serpents, la chaleur moite ont été des ennemis bien plus terrible que les Japonais. Comme les points d'appuis des soldats du Tennō ont été méthodiquement nettoyés avec l'aide des chars et de l'artillerie, le travail des fantassins s'est limité au nettoyage, une besogne aussi écœurante que répétitive. Si on fait preuve de prudence, avec une telle supériorité numérique et matérielle ce n'est même pas particulièrement dangereux... du moins physiquement. Les bleus ayant délogé à la grenade des Japonais fanatisés, souffriront d'un autre genre de blessure, et seront encore hantés par l'horreur de ces affrontements longtemps après la fin de la guerre.
La nuit qui a suivi a été assez calme, des coups de feu et des rafales de FM ont été entendus de manière sporadique. Il n'y a même eu une fusillade qui a duré plusieurs heures mais ce n'était pas le long de la route.
Exténués, les jeunes gens ont dormi sous les tentes hâtivement dressées sans même entendre l'affrontement.
Ayant achevé le démontage du campement, ils attendent. Lorsque le colonel André Pommiès donne le signe du départ, la plupart des soldats sont persuadés qu'ils vont continuer à nettoyer les positions nipponnes le long de l'axe principal. Aussi, ils sont très surpris de voir les véhicules de tête s'engager sur une route secondaire avant de mettre le cap vers le sud.
Assis à bord d'un LVT, aux côtés des soldats, un homme porte leur uniforme, leur casque. Il les écoute et les jeunes militaires lui parlent et le prennent à témoin. Mais leur accompagnateur n'a pas d'arme... à moins que l'on considère comme une arme sa caméra Revere de 8mm ou le calepin sur lequel il prend des notes.
Pierre Argi est correspondant de guerre.
Jusque là, il n'a pas eut grand-chose à se mettre sous la dent... enfin sous la caméra, et le reporter espère qu'il va assister à quelque chose de plus palpitant que des escarmouches dans la boue et des tirs d'artillerie sur les collines.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Imberator]

[Imberator]

[FREGATON]

[patzekiller]

au début qq fautes d'accord du PP avec avoir : pas d'accord

sur la fin il y a des répétitions : les bleus... les bleus ...les bleus

au passage il faut noter que la 36e DI n'est plus une division neuve : elle a été mise en route peu de temps aprés dragon ; et si une partie des effectifs a été levé à partir des maquis du quart sud est, les piou piou de l'époque ont participé à plusieurs opérations dont Cobra.
bref même s'il y a des bleus à cause du renouvellement des effectifs, les ex "jeunes" maquisards de fin 43 font maintenant figure de vieux briscards.

tout ça pour dire qu'en supprimant les deux autres bleus et en les remplaçants par des synonymes, des pronoms etc etc , on devrait supprimer cette impression.

noter aussi à ce stade de la guerre que la division dispose d'une compagnie de mortiers de 160mm en plus de ses 120mm
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www.strategikon.info
www.frogofwar.org

[Anaxagore]

Patz: Pour l'historique de la 36ème DI, Je me base pourtant sur ce que tu m'as envoyé, et je préfère ne pas m'aventurer à décrire les opérations de la 36 DI en France... vu que cela n'a pas été acté dans la Chrono.
Si la DI doit réelement combattre en France, je réécrirais ce passage. Mais avec un groupe blindé réduit à un régiment de reconnaissance, elle n'a probablement été utilisée que pour assiéger les poches de l'Atlantique.
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[Finen]

Si je me souvient bien, à ce stade de la guerre, les effectifs mobilisables français ne proviennent pratiquement plus que des territoires libérés donc maquisards et jeunes ou moins jeunes ayant à la fois échappés au STO et non indispensable par ailleurs.

Tout ce beau monde par aux écoles puis à la dernière division formée pour aguerrissement avant de pouvoir être envoyé en renfort des unités de première ligne.

Si la 36ème DI est bien la dernière en date, elle forme les poches et tient le rôle d'aguerrissement. Si non, elle est en réserve d'armée avant de prendre la ligne après le débouché au nord de Lyon lors de l'élargissement du front vers le Rhin et c'est une autre qui s'occupe de l'aguerrissement (et de l'amalgame pour les ex-résistants).

[Anaxagore]

Voilà les informations que Patz m'a donné pour commencer mon travail.

[loic]

[Anaxagore]

Loïc: Je suis d'accord, c'est bien pour ça que je suis parti du principe que la division était encore inexpérimentée.
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