Fantasque Time Line Index du Forum Fantasque Time Line
1940 - La France continue la guerre
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Les B-24 français
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> Matériels et armement
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Capu Rossu



Inscrit le: 22 Oct 2011
Messages: 2518
Localisation: Mittlemeerküstenfront

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2022 20:52    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Houps,

Ces deux U.boot de type VII-C coulés près de Dakar ne sont pas cités dans la chrono

Citation:
U-403 : Sunk on 18 August 1943 in the North Atlantic south of Dakar, in position 13.42N, 17.36W, by depth charges from a French Wellington aircraft (344 Sqn RAF/HZ697). 49 dead (all hands lost).


Citation:
U-468 : 11 Aug 1943
The sinking of U-468 Aircraft attack, aircraft shot down:British B-24 Liberator BZ832 (200 Sqn RAF/D, pilot F/O L.A. Trigg, RNZAF).

0945hrs, southwest of Dakar: despite being hit by flak several times and set on fire, the aircraft continued the attack and dropped six depth charges to port, then crashed into the sea, killing the crew of eight. Two depth charges fell very close, causing devastating damage to the stern of the U-boat, which sank rapidly shortly afterwards. Less than half of the crew managed to abandon ship, many being injured or poisoned by chlorine gas, and most drowned or died from exhaustion or shark attack. Only the commander and six others survived, having managed to reach a rubber dinghy that floated free from the aircraft wreck, and later being picked up by HMS Clarkia on 13 August.

The Liberator pilot, F/O Lloyd Trigg RNZAF, who sank U-468 but perished with his entire crew in doing so, was awarded the Victoria Cross based solely on the testimony of officers from the U-boat, including the commander, Oblt Klemens Schamong. This was the only instance in the war of a statement from the enemy resulting in the award of such a high decoration. F/O Trigg pressed home his attack even though his aircraft was on fire and flying extremely low, an example of extraordinary bravery.


@+
Alain
_________________
Aux Postes de Propreté - Mouillé, c'est lavé ! Lavé, c'est propre ! - Rompre des Postes de Propreté
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
Messages: 1806
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2022 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:
Bonsoir Houps,

Ces deux U.boot de type VII-C coulés près de Dakar ne sont pas cités dans la chrono

Citation:
U-403 : Sunk on 18 August 1943 in the North Atlantic south of Dakar, in position 13.42N, 17.36W, by depth charges from a French Wellington aircraft (344 Sqn RAF/HZ697). 49 dead (all hands lost).


Citation:
U-468 : 11 Aug 1943
The sinking of U-468 Aircraft attack, aircraft shot down:British B-24 Liberator BZ832 (200 Sqn RAF/D, pilot F/O L.A. Trigg, RNZAF).

0945hrs, southwest of Dakar: despite being hit by flak several times and set on fire, the aircraft continued the attack and dropped six depth charges to port, then crashed into the sea, killing the crew of eight. Two depth charges fell very close, causing devastating damage to the stern of the U-boat, which sank rapidly shortly afterwards. Less than half of the crew managed to abandon ship, many being injured or poisoned by chlorine gas, and most drowned or died from exhaustion or shark attack. Only the commander and six others survived, having managed to reach a rubber dinghy that floated free from the aircraft wreck, and later being picked up by HMS Clarkia on 13 August.

The Liberator pilot, F/O Lloyd Trigg RNZAF, who sank U-468 but perished with his entire crew in doing so, was awarded the Victoria Cross based solely on the testimony of officers from the U-boat, including the commander, Oblt Klemens Schamong. This was the only instance in the war of a statement from the enemy resulting in the award of such a high decoration. F/O Trigg pressed home his attack even though his aircraft was on fire and flying extremely low, an example of extraordinary bravery.


@+
Alain


Super ! Plus qu'à...
Bonne nuit !
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8870
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 07:12    Sujet du message: Répondre en citant

OK pour les sous-marins, si la date te convient.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
Messages: 1806
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 07:41    Sujet du message: Répondre en citant

Avant-dernier épisode. Malgré un contre-temps qui va m'éloigner pour la journée, j'espère pouvoir utiliser les données transmises par Capu Rossu pour le dernier volet.
Dans ce donc avant-dernier épisode, Paméla succombera-t-elle au charme de la vénéneuse Astrid ? Colette et Lucien s'avoueront-ils leurs sentiments réciproques ? Quels terribles secrets va révéler Isabelle, que tout le monde croyait avoir péri dans le naufrage de son yacht ? Vincent est-il le fils de José et Paméla, ou de Paméla et de Diego ?
Que de suspens !

B-24 sous cocardes françaises, ter:

"... Le problème de la livraison des appareils britanniques, (Liberator Mk I, III, ou autres) était somme toute assez facile à résoudre. Pour les unités françaises, il en était tout autrement. Celles-ci devaient ensuite gagner l’Afrique du Nord sans pouvoir survoler ni la France, ni l’Espagne, et éviter au mieux le Portugal. Elles devaient donc passer au large, très au large, du Golfe de Gascogne, car elles couraient le risque d’y faire de mauvaises rencontres (Me 110, ou plutôt DO 17 ou JU 88) et volaient donc avec un équipage complet et le plein de munitions. Bref, c’était long (!), fastidieux et dangereux. En un mot, ou plutôt deux : stupide et inutile. Aussi fut-il rapidement décidé d’emprunter une voie plus méridionale. Via les Antilles, les appareils, munis pour l’occasion de réservoirs supplémentaires, (réservoirs rapidement supprimés, car inutiles, mal commodes, et prenant une place précieuse) sautaient par-dessus l’Atlantique pour rejoindre l’Afrique du Nord. Une route plus longue, certes, mais considérée comme plus sûre (?) au vu de la météo, que la voie Canado-britannique. Elle requérait certes des pilotes chevronnés, au moins pour l’appareil de tête, les unités en transit volant en formation, mais leur sélection était bien moins rigoureuse que celle opérée par le Ferry Command de la RAF. Par le même chemin transitaient donc aussi courrier, médicaments, et autres produits. Voire des passagers (souvent du genre discrets, pressés, et pas regardants sur le confort).
Le fret le plus apprécié du personnel de la base réceptrice restait ... la glace. La légende veut qu’un équipage, ayant remarqué que les bouteilles d’eau emportées avaient gelé suite à un passage en haute altitude, avait fait sensation au mess de leur arrivée en consommant des boissons délicieusement rafraîchies. Secret de Polichinelle, la procédure s’était rapidement propagée, et chaque commandant d’escadre de B-24 stationnée sous un climat torride pouvait s’offrir et offrir à ses visiteurs des cocktails rafraîchissant et du champagne frappé. Il suffisait pour cela qu’un appareil se voie dans la nécessité de procéder à un « test », lequel comportait obligatoirement un volet « altitude maximale ».
Evidemment, pour un tel trajet US-AFN, l’équipage est réduit au minimum (quatre hommes) et ne fait pas appel à des « bleus ». Ou pas totalement. En général, un avion leader est désigné. Aux mains d’un pilote chevronné, souvent issu de l’aviation civile, français, (mais aussi américain, en tant qu’ « infiltré ») épaulé par un navigateur confirmé, ce premier appareil sert de meneur à d’autres B-24 (environ une dizaine) qui s’en remettent totalement à lui pour ce qui est de la navigation et autres indications à suivre en vol (particulièrement des mesures à prendre si la météo décide de faire des siennes). Bref, une fois en l’air et le leader repéré, les autres n’ont « qu’ » à suivre : après tout, il s’agit de gros quadrimoteurs, pas de moucherons chasseurs monomoteurs ! Cependant, comme la formation requise est beaucoup plus lâche que celle adoptée en missions de bombardement, il n’est pas rare qu’un esseulé se retrouve complètement perdu en plein azur, (ou pleine purée !) tentant fébrilement de reprendre contact, sinon avec le leader du vol, du moins avec un copain (en espérant que le copain en question ne soit pas dans la même galère) tandis que le navigateur, qui s’était cru en vacances, fait de son mieux. Et il arrive que, hélas ! l’histoire se termine mal.
Car il ne faut pas croire que tous ces convoyages se déroulent sans anicroche.
Tout au long du conflit, des appareils disparaissent ainsi corps et biens, sans que l’on en sache toujours le comment et le pourquoi : erreur de navigation, panne moteur, météo... Le B-24, rappelons-le, n’était pas un avion « facile ». Endurant, certes, mais exigeant. Un ennui mécanique, une faute d’inattention, dûe à la monotonie du vol, peuvent s’avérer mortels. L’Océan garde ses mystères. Mais il n’est pas le seul.
Deux faits pour illustrer les dangers de ces vols, qui n’avaient rien de routinier :
En juillet 44, un cargo battant pavillon panaméen recueillait ainsi, par le plus grand des hasards, le co-pilote et le radio d’un B24 J qui dérivaient dans un petit canot de secours depuis plusieurs jours, rêvaient d’un steak, d’une bière et d’un lit, et n’avaient plus guère espoir de s’en sortir.
Leur avion appartenait à un vol de douze appareils. Trois heures environ après leur décollage, le radio signalait que le moteur 4 donnait des signes de faiblesse. Le leader de la formation confirma par la suite qu’il avait rapidement perdu de vue cet équipier. Puis un nouveau message lui apprit que le moteur 4 était en feu, et que les tentatives pour l’éteindre avaient échoué. Ensuite, plus de nouvelle. Le lieutenant Pignon, (dit « la dent ») navigateur à bord d’un des autres Liberator (désignation qui supplanta celle de « Libérateur » un temps utilisée) signala bien distinguer une fumée sur son arrière. Ce furent les dernières manifestations enregistrées de l’accidenté. Celui-ci s’était « crashé » après l’incendie successif des moteurs 4 puis 3. Les deux occupants du cockpit réussirent un amerrissage d’urgence sur une eau heureusement peu agitée, mais sans aucun navire ami dans les parages. Secoués, mais indemnes, les rescapés prirent place dans deux « dinghy » prévus à cet effet. Le capitaine Villeroy, après s’être assuré de la mise en sécurité de ses hommes, était même retourné à bord, pour y récupérer le caporal Chaminou, mascotte de l’équipage, peu enclin à affronter l’élément liquide, alors qu’il était patent que le produit de la Consolidated, conçu comme un camion, flottait... comme un camion. Si les deux esquifs avaient tenté de rester proches l’un de l’autre, les deux survivants, après une nuit assez agitée, avaient constaté que leurs compagnons n’étaient plus en vue. Ensuite, ils avaient été accaparés par leur propre survie, toutefois persuadés que leurs compagnons de vol, maintenant arrivés à bon port, avaient transmis la position de leur naufrage – ce qui était exact – et qu’une unité amie ou neutre (ou même ennemie !) ne tarderait pas à se présenter, dans les heures qui suivraient. Ce en quoi ils se trompaient lourdement : si l’appel de détresse fut bien entendu de navires en mer à ce moment-là, aucun ne se trouvait suffisamment proche pour que son commandant décide de se dérouter (a fortiori s’il naviguait en convoi !) Le lendemain, un autre Liberator survola la zone à la recherche des naufragés, pendant plusieurs heures, en pure perte. L’équipage fut dès lors considéré comme perdu.
Incidemment, on apprit plus tard – car tout finit par se savoir – qu’outre le matou susnommé, et une très officielle cargaison de courriers tant administratifs que diplomatiques, commerciaux ou même privés, voisinant avec des caisses de joints de caoutchouc, des cartons de médicaments, et des boîtes de lames de rasoir, l’appareil emportait aussi un nombre conséquent de bouteilles remplies d’un alcool tropical « made in France », cinq perroquets amazoniens et... un cabri. Passe encore pour les volatiles, mais le cabri... l’AFN n’en manquait pourtant pas !
Mais, parfois, l’histoire se concluait de façon plus riante. C’est ainsi que le « Ville de Meknès », porté manquant, se posa, carrément à sec, mais à bon port, une heure après le reste du vol. Panne de radio, mais au final, bon pilotage et navigateur performant. Le « Ville de Meknès » tombera lors de sa troisième mission, victime de la Flak, au sud de la Sicile, en 1943. Aucun survivant.
Arriver en vue des côtes africaines ne signifiait pas pour autant que tout était joué. En 1958, on retrouvait ainsi l’épave de « la Belle Lulu » en plein désert, à 400 km au sud de Marrakech, et plus de 500 km à l’est des Canaries (territoire espagnol). Aucune trace de l’équipage. L’appareil avait été porté disparu en août 1942, après avoir signalé des « difficultés avec l’équipement de vol » mais être en vue de la côte. (Le contrôleur en charge du vol qualifiera la communication de « très mauvaise ») : pilote automatique ? Compas ? Radio ? Fatigue ? Nul ne le saura jamais.
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Anaxagore



Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 9956

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 08:24    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a quelques années, on a retrouvé en plein désert un P-51 en parfait état de conservation. Il avait été perdu en 43 pendant les afrontements en Tunisie.
Mais on a aussi retrouvé une caisse de bouteilles d'huiles d'olive portant encore les faisceaux de l'Italie du Duce, en plein milieu du désert libyen.

Le désert garde ses proies...

D'ailleurs une légende touareg raconte qu'une caravanne chargée d'or disparut dans le désert entre le Mali et l'Algérie... butin que les Djinni garderaient pour l'éternité.
_________________
Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8870
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 08:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Via les Antilles

Il faudra donc parler de l'extension du terrain de Guyane.
Citation:
Celles-ci devaient ensuite gagner l’Afrique du Nord sans pouvoir survoler ni la France, ni l’Espagne, et éviter au mieux le Portugal.

Survoler la France ne doit pas poser de problème particulier tant que la couverture du territoire par les radars et la chasse de nuit ne sont pas complètes. Le B-24 a quand même un plafond et une vitesse respectables.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
solarien



Inscrit le: 13 Mai 2014
Messages: 2675
Localisation: Picardie

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 11:47    Sujet du message: Répondre en citant

Je me fais l'avocat du diable mais si le B-24 est aussi difficile a piloter, pourquoi faire le trajet le plus "dangereux ?".
Enfin, celui il y a le moins de possibilité d'avoir de l'aide ?.

je prêche surement pour ma paroisse, mais Guyane-Sénégal à l'avantage de suivre une partie de la cote du brésil, et aussi d'être pas loin des route des convoi USA-AFN, donc en cas de problème d'appareil , les pilotes savent qu'ils pourraient avoir des navires qui viennent à leur secours.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9183

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 12:52    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
Il y a quelques années, on a retrouvé en plein désert un P-51 en parfait état de conservation. Il avait été perdu en 43 pendant les afrontements en Tunisie.
Mais on a aussi retrouvé une caisse de bouteilles d'huiles d'olive portant encore les faisceaux de l'Italie du Duce, en plein milieu du désert libyen.

Le désert garde ses proies...

D'ailleurs une légende touareg raconte qu'une caravanne chargée d'or disparut dans le désert entre le Mali et l'Algérie... butin que les Djinni garderaient pour l'éternité.


Y en a plein des avions comme ça. Le B-24 "Lady be good", le P-40 d'un pilote polonais, et quelques autres. Mais très rarement des survivants, sauf notre Saint Exupéry national...
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
JFF



Inscrit le: 21 Oct 2011
Messages: 629
Localisation: Guyane

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 13:27    Sujet du message: Répondre en citant

Finalement, ce qui est surprenant, ce n'est pas que des avions se perdent, disparaissent à tout jamais, mais bien qu'il n'y an ait eu que si peu. Surtout que ces avions étaient pilotés par des équipages de convoyages, pas forcément complètement formés sur tous les engins, pilotant un jour un B 24, et la semaine d'après un C47, puis peut etre un B 25.

Quand on lit les récits de ces pilotes de convoyage (parfois des femmes), on se rend compte que, parfois, le premier entrainement sur une machine se résumait à la lecture attentive du manuel de vol.
_________________
"Ne doutez jamais du courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles"
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9183

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 13:51    Sujet du message: Répondre en citant

Mais il n'y en pas eu "si peu". Il y a en a eu une masse, c'est juste que la planète est vaste et les médias... sélectifs. Pour un P-40 ou un "Lady be good", il y a eu des centaines d'autres. Sauf qu'on ne les a jamais retrouvés. L'Himalaya, les océans, la jungle, l'arctique, la forêt... suffit de pas grand chose pour faire disparaitre un avion ou un pilote "a jamais".
Cette liste là, ce n'est que les cas les plus célèbres, pour une raison ou pour une autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_disparitions_a%C3%A9riennes

Rien qu'en cherchant Steve Fosset en 2007, ils ont retrouvés une poignée d'épaves et de disparus, certains "envolés" depuis des décennies.

Doit y avoir des épaves de C-46s du "Hump" plein les glaciers de l'Himalaya, mais allez donc les chercher et les récupérer...

On retrouve même des épaves de F-105 au Vietnam encore aujourd'hui. Avec 350 avions de ce type perdus sur une décennie et dans un paysage comme celui du Vietnam, on a pas finit de retrouver les américains disparus il y a 50 ans ou plus.
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Anaxagore



Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 9956

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 14:37    Sujet du message: Répondre en citant

Je me souviens d'un article de presse, lu il y a près de 30 ans... le titre devait être "Oubliez les galions, partez à la recherche des paquebots."

Et oui, il y a plus de paquebots (et autre navires modernes) disparus en mer et que l'on a jamais retrouvé que de navires à voiles disparus. On retrouvera encore des navires pendant des siècles... jusqu'à ce que le temps réduise leur carcasse en rouille.
_________________
Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8870
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, restons dans le sujet SVP
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
Messages: 1806
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Citation:
Via les Antilles

Il faudra donc parler de l'extension du terrain de Guyane.
Citation:
Celles-ci devaient ensuite gagner l’Afrique du Nord sans pouvoir survoler ni la France, ni l’Espagne, et éviter au mieux le Portugal.

Survoler la France ne doit pas poser de problème particulier tant que la couverture du territoire par les radars et la chasse de nuit ne sont pas complètes. Le B-24 a quand même un plafond et une vitesse respectables.


Coucou ! (Pour rester dans le domaine de l'aviation).

OTL les B-24 US rejoignant l'Afrique du Nord faisaient ce détour. Pas sans casse.

Guyane ? Oui, pour plusieurs raisons (où entre en jeu la proximité du Brésil). Mais pas tout de suite. Je pense qu'il y a un problème de moyens humains et matériels, à résoudre auparavant. Disons 42 / 43 ? L'un des avantages non négligeable du survol de l'AOF / AEF, c'est de montrer les cocardes. Ou sinon d'éviter la proximité du Maroc espagnol. Qui sait si des yeux indiscrets ne notent pas le passage des livraisons. (Encore que ça relève sans doute d'une saine paranoïa).
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
loic
Administrateur - Site Admin


Inscrit le: 16 Oct 2006
Messages: 8870
Localisation: Toulouse (à peu près)

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
Guyane ? Oui, pour plusieurs raisons (où entre en jeu la proximité du Brésil). Mais pas tout de suite. Je pense qu'il y a un problème de moyens humains et matériels, à résoudre auparavant. Disons 42 / 43 ?

Pas de soucis pour le détour sur l'Atlantique, je n'avais pas cette info.

Concernant le terrain du Gallion, la PAA (Panamerican Airways) va quand même l'aménager, malgré l'obstruction du pouvoir vichyste, en déplaçant la piste qui s'est révélée inondable, cf. https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin-2019-1-page-125.htm
Notamment :
Citation:
Un véritable camp militaire américain s’y installe et des bombardiers atterrissent régulièrement sur la piste afin de se ravitailler. Ces appareils de combat, qui se rendent en Europe en passant par l’Afrique, ont trouvé en Guyane un point d’escale avant ou après la traversée de l’Atlantique. Cependant, l’aérodrome, initialement prévu pour un usage commercial, n’a pas la capacité d’assurer un flux élevé d’atterrissages d’appareils aussi lourds et la piste, à chaque atterrissage, s’enfonce un peu plus dans le sol...
L’équipe de 224 hommes mise en place pour la réparer après chaque arrivée ne suffit plus et au mois de septembre 1943, elle est presque entièrement recouverte de boue, victime d’une saison des pluies interminable et que les ingénieurs de la PAA avaient sous-estimée.


Les travaux d'aménagement de la piste déplacée du Gallion commencent à priori en février 1942 et s'achèvent probablement en août de la même année (à peu près au moment où le gouverneur Veber prend ses fonctions).

Une fois la Guyane passée du côté allié (Giraud, pas De Gaulle...) en mars 1943, les militaires américains mettent tout de suite le holà au rafistolage de la piste et aménagent en 9 mois le terrain qui deviendra l'aéroport Rochambeau (actuel aéroport Félix Éboué), ouvert en décembre 1943.

Donc la France peut très bien aménager, grâce à la PAA, le terrain du Gallion, qui suffira dans un premier temps pour un usage modeste, car le gouvernement et les militaires américains, qui prévoient l'avenir, sont demandeurs.
Sachant que Washington sera beaucoup plus proche d'Alger que de Vichy, je vois bien ce terrain ouvert à l'été 1941.

Une fois les Américains en guerre, on aura le terrain de Rochambeau ouvert bien plus vite qu'OTL, probablement fin 1942.

_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
Messages: 1806
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Mer Mai 11, 2022 21:20    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ! Ce n'est pas cette option que j'avais choisie. On en reparle demain, si tout va bien.
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Fantasque Time Line Index du Forum -> Matériels et armement Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivante
Page 4 sur 8

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com