Fantasque Time Line

[loic]

Un convoi rapide et bien escorté est probablement moins risqué que le train. Les Allemands ont tous les navires rapides qu'il faut, ils auront eu probablement moins de pertes avec une année de guerre en moins en Baltique, idem pour le nord de la Norvège (pas d'offensive dans le grand nord à ravitailler) et avec tout le réseau de transport français à disposition pour commercer avec l'Espagne, permettant ainsi de réduire la trafic naval via la façade atlantique.

Accessoirement, un ravitaillement terrestre via l'Isthme de Courlande (avec juste le bac à emprunter pour rejoindre Memel) est probablement la solution la plus sûre.

Je ferai un commentaire sur la bataille plus tard.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[demolitiondan]

Il faut être logique : si les VF sont encombrées et 'moins sûres' (c'est sans doute discutable mais qu'importe) elles vont desservir moins loin. En l'espèce, Kônigsberg et la Prusse orientale qui ont autrement plus de besoin que Memel. A contrario, Memel passe naturellement par la mer afin de prévenir un long chemin par l'Isthme, sur une bande de terre pas très sûr, soumise à l'aviation et encore en cours d'aménagement (ce dont on reparlera, c'est déjà prévu sois en persuadé).
Quant aux pertes navales allemandes, absolument pas d'accord - c'est vrai qu'il y a une année de moins : 1941, où les allemands n'avaient pratiquement rien perdus OTL. Mais ce ne sont pas du tout les mêmes années 1942 et 1943, avec les loups rouges et vedettes de sortie. Je ne me prononce pas sur la Norvège - mais il parait là aussi évident que la rapide mise sous clé de la Méditerranée conduira naturellement la RN a se redéployer en mer du Nord. En résumé, la situation de la marine marchande allemande en 1944 FTL n'est pas comparable à OTL. Elle est plus mauvaise, avec un sanctuaire en moins et des adversaires plus aggressifs.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

[demolitiondan]

Loic, la région de Königsberg jusqu'à Allenstein accueille une armée complète, ainsi que des garnisons, des usines et une population aussi nombreuse que fragile. A Memel, il y a ? Une division et demi. Donc voilà !
FTL, les allemands auront aussi recours à du cabotage, pour plein de choses. La Norvège reste la même. Et je ne parierai pas trop non plus sur l'état du réseau routier/ferroviaire Français. Il est défaillant avant la guerre, détruit en 1940 et de toute façon très peu sur. Tes remarques afférentes à l'arbitrage bateau/Ferroviaire en Prusse orientale s'appliquent pleinement pour le coup ... Avec d'autant plus de pertes, comme évoqué plus haut !
Les anglais peuvent plein de choses en sous-marins en mer du Nord, ils l'ont d'ailleurs fait OTL. Et pour l'Isthme de Courlande, en réaménagement (rappel - il y a deux mois, nous étions en février 44 et les allemands pensaient rester en Lettonie !), je te le redis, on va en parler.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[demolitiondan]

Voilà ... Et pour le reste, va donc falloir attendre !

18 avril
Armée Rouge
Promotions pour services rendus
Moscou – A présent que la situation sur les fronts polonais et carpatiques semble enfin stabilisée pour de bon, la Stavka prend le temps de récompenser ses soldats avant la prochaine offensive. En l’espèce, elle sanctionne l’excellent comportement de cinq grandes unités :
– La 37e Armée de Vasily Chuikov, première armée soviétique à être entrée dans Varsovie, est promue 10e Armée de la Garde. Même si elle n’a conquis que la partie est de la capitale polonaise et n’y est restée que fort peu de temps, elle a réalisé un vieux rêve de l’actuel locataire du Kremlin…
– La 2e Armée blindée de Serguei Bogdanov, décisive face à Friedericus II en perçant le flanc de la bête fasciste, devient pour l’histoire la 1ère Armée blindée de la Garde.
– Le 11e Corps Blindé d’Ivan Vasilev, une fois encore héroïque – cette fois devant les Panther à Chrząchówek – est rebaptisé 7e Corps Blindé de la Garde Lublin.
– Enfin, les 3e et 4e Corps Mécanisés (Ivan Dubovoy et Mitrofan Zinkovich), qui font respectivement partie de la 1ère Armée Blindée de la Garde et du si précieux groupement Pliev, deviennent les 1er et 2e Corps Mécanisés de la Garde.
Evidemment, ces prestigieuses unités bénéficieront, dans les mois à venir, de toutes les attentions de la logistique comme de la planification soviétiques. Leurs soldats peuvent donc s’attendre à recevoir le meilleur matériel (dont les premiers chars lourds Iosef Staline II) pour être en pointe lors de l’assaut final contre le Reich.

Aviateurs de tous les pays, unissez-vous !
« Puis ce furent les promenades dans Moscou, la visite du musée de Lénine, le cinéma, le Cocktail Hall de l’avenue Maxime Gorki, les réceptions à la mission militaire, les sorties avec quelques autres rescapés de la Franche-Comté qui racontaient simplement à qui voulait l’entendre l’héroïque geste qui nous avait conduit de la Méditerranée à la Vistule.
Luxe, chaleur, bien-être, tout cela semblait ne devoir jamais finir quand, un soir…
– Sauvage, Marchi, de Geoffre et tous les autres, faites vos bagages. Départ à 19 heures en voiture, direction Vnukovo.
Petit regret, petit pincement au cœur : déjà finie cette vie de touriste ! Qu’il était bon le vin blanc du général Petit ! Qu’elles étaient pleines et drôles et vivantes ces nuits passées dans l’étude des différentes qualités de vodka avec Marty le député, Champenois le journaliste, Ehrenbourg l’écrivain, et De Seyne, Saint-Marceau, Pouliquen, de Pange et d’autres ! Adieu amis moscovites, adieu trêve, havre, halte dans cette course à la mort ; nous ne sommes pas venus ici avec des billets d’Intourist. »
(Capitaine François de Geoffre, Escadre Franche-Comté/Vistule, Charles Corlet éd. 1952, rééd. J’ai Lu, 1996)

19 avril
Baltique
Commandos
Entre deux eaux – « La pluie tinte sur les vagues de la Baltique – mais par 20 mètres de fond, le sous-marin Shch-323 s’en moque, alors qu’il approche de l’embouchure du Niémen. Dans son compartiment avant, au milieu des torpilles, quatre hommes se préparent avec l’aide de marins en uniforme blanc (très) sale. Ils revêtent de lourdes combinaisons – assez peu fiables, il faut le dire… Mais elles devraient néanmoins leur permettre, si tout va bien, de sortir du submersible puis de nager jusqu’à la côte sans que le bâtiment ait à s’exposer ou risque de donner l’alerte aux Fascistes en faisant surface. Le Shch-323 reviendra dans trois jours, à la nuit tombée, pour les récupérer – il faudra être au rendez-vous, car il n’attendra pas.
L’un après l’autre, les hommes de la ROSNAZ-KBF montent dans les tubes lance-torpilles, dont les portes sont aussitôt fermées. L’eau emplit les tubes… « Tube 1 paré pour mise à l'eau nageur ! »… Tube 2, tube 3, tube 4… Puis « Ouverture porte tube 1, sortie nageur ! » Ouverture porte tube 2, tube 3, tube 4… Et en compte rendu : « Tube 1, nageur en route. » Tube 2, tube 3, tube 4… »
(Commandos in the Baltic and Danuba : Soviet Naval Spetsnaz in World War II, Yuriy Strokhnine, Naval Institute Press 1996)

Partisans… et autres
Pour la forme
Cracovie – Stefan Bandera arrive enfin dans la capitale du Gouvernement général – un long et pénible voyage, mais il est vrai que le pays a connu récemment quelque agitation. Là, en territoire anciennement polonais, le chef historique de l’ONU doit rencontrer plusieurs envoyés des services secrets allemands – essentiellement de l’Abwehr. Certes, ce service est en déshérence, mais la SS a déjà montré qu’elle se désintéressait de tout ce qui n’impliquait pas que des éléments s’engagent à porter l’uniforme noir.
Direction, donc, la tanière de vieux amis : l’AbwehrKommando-202, donc les membres les plus éminents sont Yuriy Demyanovich Lopatinsky (médecin-chef de feu le bataillon ukrainien de l’Abwehr), Vasily Chizhevsky (aide de camp de Roman-Taras Yosypovych Shukhevych, le fameux massacreur de Polonais… et de policiers collaborateurs, mais ce dernier point est oublié, semble-t-il) et le lieutenant Dietrich Witzel Kirn, des commandos Brandenburgers (il a réussi à s’échapper des Balkans pour venir aider ses vieux amis du bataillon Nachtigall). Le Reich n’a pas menti : il s’agit bien d’une section ad-hoc, justement chargée dans un premier temps de prendre contact avec le chef de guerre Shukhevych, afin d’unifier les mouvements nationalistes sous l’égide du Reich. Une tâche bien ardue, au vu du personnage… mais il ne coûte rien (ou pas grand-chose, du moins pour Berlin) d’essayer !

20 avril
Hongrie – Ruthénie
L’art d’accommoder les restes
Lvov (arrières du 1er Front Ukrainien, RSS d’Ukraine) – En dépit des résultats… limités de son appel du 15 avril et de la déprime toujours plus visible qui l’assaille, les Soviétiques n’ont toujours pas renoncé à tirer quelque chose d’utile du major-général Béla Miklós Dálnoki. Aujourd’hui, l’URSS fait donc au général déchu une offre en or : la possibilité de former un authentique contre-gouvernement hongrois en exil, sur le modèle de… plusieurs autres nations des Balkans, afin de préparer dès à présent un nouveau soulèvement (qui sera forcément victorieux) puis la libération de sa nation. Dans cette perspective, Dálnoki aurait alors les pleins pouvoirs sur son pays – dans les limites du raisonnable, limites fixées par Moscou évidemment.
Le Magyar n’est pas vraiment flatté… De quoi parle-t-on au juste ? Il n’a déjà pas de quoi former une division autonome, alors un gouvernement ! Mais il veut bien discuter – comme tout bon Hongrois qui se respecte, et ne serait-ce que pour la forme.

Guerre secrète
Intoxication
Budapest – Le SS-Obersturmbannführer Otto Skorzeny s’est confortablement installé dans l’ancienne propriété de Stéphanie de Belgique, laquelle sert de QG à l’antenne locale de la Schutzstaffel – au corps défendant de la noble dame, faut-il le préciser… Le redoutable chef du 502. SS-Jäger-Bataillon y cherche à présent de quoi faire oublier son relatif échec lors de Margareth/Panzerfaust. Car si, dans cette affaire, tout s’est finalement bien terminé (et encore !) pour le Reich, c’est loin d’être du fait de son unité…
Et voilà justement qu’on reparle de ce fameux Kessel Scherhorn, avec ces braves soldats du Reich perdus aux environs de Hrodna, en Biélorussie. Le lieutenant-général Reinhard Gehlen remue à nouveau ciel et terre afin qu’on aille à son secours !
Tout SS qu’il est, et malgré sa faveur toujours réelle auprès de ses chefs, Skorzeny ne peut vraiment pas se permettre de décliner une telle mission. On risquerait de dire de lui qu’il est faible, voire incompétent. Or, il n’a pas pris la place de Pieter van Vessem pour finir comme lui ! Alors va pour Hrodna – même si toute cette affaire ne lui plaît guère. La mission d’évaluation devrait partir d’ici une semaine.
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

[demolitiondan]

On peux en discuter toujours Loic ! Ceci étant, il arrive aussi que les allemands fassent des choses Dumb (comme renforcer Memel par exemple - quant bien même nous avons tous acté sur le Front de l'Est que ce n'était pas numériquement possible) - ils en ont fait même plein durant la guerre. Mal joué la KM ? sans doute ... Mais je me permets de te rassurer tout de suite - il y a aura une manche 2, déjà évoquée, où les allemands ont bien appris de leurs erreurs.
Au passage, victoire Soviétique, victoire soviétique ... tu trouve que c'est un triomphe ? Les SOV ont profité d'une supériorité numérique réelle pour assez mal jouer. Finalement, ils n'emportent que deux torpilleurs et un vieux croiseur - et on retrouve là un de mes tropismes sur lesquels on peut être d'accord. Ce n'est parce que les SOV ont une belle flotte qu'elle est au point et qu'ils savent s'en servir. Et on le verra assez vite. Attends le 23 stp
Et pour ce qui est de la Courlande, on aura son pendant FTL sans aucun doute. Mais pas celui que tu pense !
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[loic]

Une partie de la Courlande était considérée territoire allemand (au sens civilisationnel), il était logique de la défendre.

Je persiste à penser que face à une flotte soviétique autrement plus dangereuse dès le début de la guerre (et qui a bénéficié d'un an de répit en prime pour mettre en ligne de nouvelles unités), les Allemands ne peuvent pas jouer aussi bête, surtout pas après 3 ans de guerre navale.

Enfin, laisser les destroyers soviétiques arriver aussi près de la baie de Danzig, c'est la mort de l'arme sous-marine allemande, Dönitz ne peut pas autoriser cela. Cette zone de la Baltique est zone d'entraînement.
Dönitz ordonnera de stationner des destroyers radars allumés 24h/24 au large de Memel pour ne rien laisser passer.

Désolé de penser cela, mais franchement, ça ne passe pas.
_________________
On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Hendryk]

[houps]

Bon, Dan, tu m'excuseras, je chipote, je chipote, mais quand tu écris:

Guerre secrète
Intoxication
Budapest – Le SS-Obersturmbannführer Otto Skorzeny s’est confortablement installé dans l’ancienne propriété de Stéphanie de Belgique, laquelle sert de QG à l’antenne locale de la Schutzstaffel – au corps défendant de la noble dame, faut-il le préciser… "

On pourrait se méprendre. Surtout avec ce qui suit juste derrière... Les mauvais esprits foisonnent, tu sais ce que c'est, ça s'emballe, on ne peut plus les tenir...

Je t'accorde le bénéfice du doute.
Je te propose une répétition, pour éviter tout mal entendu. (mal lu serait plus ad-hoc).

"... propriété qui sert..."

A+

Continue à nous faire rire (ou pleurer, ou frémir)
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.

[Hendryk]

[Tyler]

[demolitiondan]

@Loic : pour le coup, laisser un destroyer allumé en garnison devant un port avec vue sur les positions adverses et à portée de l'aviation serait encore un autre genre de plus grosse bêtise. Même les alliés n'ont pas fait, en période de supériorité aérienne!
Il y a précisément 6 destroyers en Baltique. Ou la KM trouve t'elle cette unité de garde, si tant est qu'elle doive exister. Déjà, tu en prend 1 d'indisponible (il y a toujours une réparation à faire). Ca fait 5. Ensuite tu en met 2 pour le piquet devant Kiel et Hambourg, ca fait 3. Reste donc une flottille très occupée à faire la liaison avec la Suède, et tout le reste - ce qui est autrement plus stratégique que Memel ! Quant au caractère allemand de la Courlande ... ben écoute, le Reich a déjà perdu une part de ses conquêtes de 39-40, et pas que sur le front de l'Est. Il s'accroche au mieux, mais ce n'est plus le temps des illusions Drag nach Osten, mais bien celui de la défense de l'Heimat.
Au final c'est ça notre divergence. Tu pense que Memel doit être la clé du dispositif allemand, essentiellement pour des raisons politiques. Je te réponds que c'est impossible pour des raisons stratégiques (ce rôle étant tenu par Königsberg). Le simple que cette festung (j'ai écrit Kessel ...) existe est en soi une aberration - s'eut été moi, on évacuait tout !
Ce n'est pas le cas - on reste. Donc la KM fait au mieux ... Les Torpilleurs alignés par les allemands avec l'Emden ne sont pas des demi-portions - ils font mille tonne. Et mettent d'ailleurs en fuite les destroyers russes , preuve évidente que le convoi est fortement escorté.

@Houps : mouette indigne ! Qui observe les couples depuis la rambarde en fer forgé de leurs balcons ! Plus sérieusement - bien noté. Je ne sais pas si ca se voit, mais je n'aime pas trop Skorzeny et les Commandos SS. Par principe bien sûr, et puis j'ai appris à 'estimer' leurs rivaux Brandebourgeois ...

@Hendryk : Staiiiiphaniiiiiiii de Maunaacauuuuuuu ! Et pour les titres - ben OTL.

@Tyler : bien noté cher ami !

Vous me faites plaisir chers messieurs, j'ai craint vous ennuyer ! La suite ... j'ai jusqu'au 22. Après, c'est en reste à valider, ou en incomplet (manque la Hongrie ...).
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[John92]

Retour d’une semaine de vacances, d’où le délai de relecture,
Vacances bien préparées : l’intégrale de J. Lopez chargée dans la liseuse : Kharkov, Stalingrad, Koursk et Berlin ... dommage, il n’a pas (encore ?) écrit sur Bagration. Il vous fait même l’honneur de citer le site de la FTL.

13 avril
...
Et sa troupe, déployée sur pas moins de 130 kilomètres et coupée en deux pour défendre pas moins de quatre vallées et trois cols, n’est pas vraiment à même de se reconcentrer rapidement. Plus grave encore, de son point de vue : lui, Béla Dálnoki, est à Szarvasháza, à soixante kilomètres de la plupart de ses troupes (hommes ?)… et à quarante des chars allemands se trouvant à Munkács. Il peut donc à tout moment voir surgir devant sa tente (un haut gradé dormant sous la tente ? je sais, je chipote) un peloton de Panzermanner énervés !
...
Pas de temps à perdre ! Panzer Marsch (à mettre en italique et entre « ? car c’est un orde, les Leopard bondissent vers le nord, en laissant à d’autres le soin de s’assurer du cœur de la Hongrie.
...
Du côté du major-général Ferenc K. Farkas, les choses sont tout aussi claires. L’homme est un patriote loyal au Régent, oui… Mais c’est aussi un farouche anticommuniste (2), qui a héroïquement défendu la route du col d’Oujok sans ménager le sang de ses hommes. Et il sait une chose : le Régent (l’amiral Horthy/Horthy ?)a voulu lever un maximum de divisions afin de défendre la Hongrie éternelle, mais il n’a pas non plus souhaité trop aider les Allemands.
...
Sa troupe, divisée en deux forces égales pour défendre les cols de Verecke et Torun (5e DI, 1ère Brigade de Montagne d’un côté, 8e DI, 2E (2ème ?) Brigade de Montagne de l’autre) n’est pas davantage à même de résister aux Allemands que le 6e CA.
...
La nouvelle radiodiffusée de la capitulation hongroise surprend également au sortir du sommeil le (à ajouter ?) 2e Front Ukrainien d’Ivan Bagramian – lequel n’a pas reçu d’ordres de Moscou pour ce cas de figure.
...
Staline sait pourquoi on vient le voir – il a donc décidé de faire court. Les 1er et 2e Fronts Ukrainiens doivent se porter sans tarder au-devant des lignes hongroises, pour les désarmer avec toute la vigueur nécessaire avant de poursuivre vers le sud. « Nous allons pouvoir anticiper sur Cluj-Debrecen, mon cher Serguei ! Sans rien avoir eu à faire ! Excellente nouvelle. »
Staline (le Vodj ?) est tout heureux et même enthousiaste – rien d’étonnant, la défection d’Horthy ne saurait qu’affaiblir encore davantage l’Axe. Pourtant, et contrairement à son habitude, il ne fixe pas d’objectif spécifique et ne dépêche pas non plus de troupes supplémentaires. Sans doute le maréchal (à supprimer ? Vous utilisez rarement ce titre pour parler de Staline de plus « ne fait-il » sert déjà de sujet à la phrase est, à mon avis, suffisamment explcite) ne fait-il pas complètement confiance à la déclaration du Régent et n’est-il pas certain des chances de succès de la manœuvre. Mais cela ne coute (coûte ?) rien d’essayer d’en profiter.
...
Du coup, au lieu d’ouvrir grand ses lignes, la division magyare a sombré dans une confusion totale : on se toise et même on s’affronte même au sein des régiments, des bataillons – voire des compagnies ou carrément des sections.
...
L’assaut patine ainsi, face à deux divisions défendant farouchement leurs montagnes comme d’autres le firent jadis ici face aux Tatars. Evidemment, l’armée hongroise reste inférieure en tout – mais l’assaut sera long et rude, surtout qu’il a été improvisé.
...
Alors, que faire ? La tente (le PC ? car même remarque que supra ... un général sous une tente ...) de Bor n’est pas à dix kilomètres !
...
Notes
...
3 (sa référence manque dans le texte)
...
_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité

[John92]

14 avril
...
Deux cargos : les SS Mars et Friedrich Bischoff, qui ne jaugent à eux deux à peine plus de 4 000 tonnes (sans vouloir faire mon Fregaton, une jauge c’est en tonneaux ; les tonnes c’est un déplacement donc : qui ne représentent/déplacent, à eux deux, à peine plus de ... ?.
...
Les deux hommes se toisent une dernière fois, puis Béla Dálnoki quitte la tente (toujours ce problème de tente – et non je ne déteste pas le camping^^) sans saluer et disparaît dans la nuit. Par réflexe, Farkas commence à saluer, puis il interrompt son geste et soupire.
...
Ila (à ajouter ?) avec lui une bonne part de son état-major, le major-général Antal Pál Vitéz Vattay, de la 1ère Division de Cavalerie, et un peu moins de 3 000 hommes épuisés, sans cohésion ni matériel.
...
Chtemenko : « Sans planification ni plan d’opération, il est impossible à la Stavka de renforcer rapidement votre front ou celui de Bagramian. Les fronts biélorusses sont déjà (à ajouter pour justifier la répétition de renforcer) ?) en cours de renforcement, suite à la contre-offensive fasciste et aux efforts déjà fournis.
... »
...
15 avril
...
Quant à la 2e Armée, le peu qu’on sache sur ce qui lui arrive laisse à penser qu’elle a été encore plus rudement secouée – mais si oui (à ajouter ??), ça, c’est l’affaire des Anglais.
...
_________________
Ne pas confondre facilité et simplicité