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Europe occupée… et Allemagne tyrannisée - Mars 1944
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John92



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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Casus Frankie a écrit:
La population suit l’engin sous la pluie qui tombe, et porte en triomphe les combattants aux cris de « Czołg zdobyty ! » (Char capturé !), se rassemblant peu à peu autour de la mécanique… qui explose dans un tonnerre de flamme. Le véhicule n’était pas un char, mais un SdKfz 301 (Borgward IV) du 302. Panzer Abteilung, lequel vient justement de recevoir des Goliath. Un engin de pionnier, conçu pour le déminage et porteur de 500 kg d’explosifs, qu’on avait envoyé détruire la barricade. Son conducteur, en s’enfuyant, avait laissé derrière lui le boîtier de déclenchement, qui est sans doute tombé au sol au milieu de la foule avant, piétiné, de jouer son rôle…

La scène de l'incident (OTL) dans le film Warsaw 44.


Je voulais remercier et féliciter Démo Dan pour son travail en disant que ses récits prenaient aux tripes car ils avaient été écrits avec les tripes
et là, Hendryk, ta vidéo
En tous les cas, un grand bravo à Démo
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk aura reconnu "la nuit des généraux" - un film assez terrible que je vous recommande, et dont j'ai retravaillé une scène dans le strict contexte OTL - ainsi que Miasto 44 (citée dans la note de bas de page, et que je recommande ... un peu moins car versant sans doute un peu trop dans certains travers modernes, sans pour autant être un mauvais film).
Un mot sur les références- d'habitude, je ne les mets pas. Cependant, cette fois-ci, et parce que je craignais que les incroyables exploits du groupe Radoslaw ne passent pour un délire chauvin. Ce n'est pas le cas - mes références existent, elles sont en polonais. Si le cœur vous en dit Smile. Ceci étant, ces 4 terribles jours de luttes dans le cimetière n ont abouti à rien. Le cœur de l'AK, ses commandos et scouts bénéficiant du meilleur armement sont morts pour .. pas grand chose, comme explicité. Je me devais de décrire cette lutte afin d'expliciter une grande difficulté pour l'insurrection à venir - elle a perdu son fer de lance - et commencer à exprimer les graves défaillances/dissensions qui commencent à poindre dans le commandement de l'insurrection. Ca aura des conséquences à venir ...
Évidemment, les affaires sont terribles. Mais aussi obscène que cela paraisse, sachez une chose : Varsovie s'en sort mieux FTL qu'OTL. Ce qui renforce l'intérêt de détailler les événements d'ailleurs.No spoil bien sur.
Mais quand toute cette triste et terrible sage sera finie, comptez sur moi pour sortir l'album photo.

Et merci pour le compliment John, c'est très gentil. Une pensée pour Casus qui fait toute la relecture ! Cool
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 20:03    Sujet du message: Répondre en citant

Si vous n'avez pas vu La Nuit des Généraux, ménagez-vous une soirée pour le voir. Peter O'Toole est grandiosement effrayant en général Tanz - son face-à-face avec les tableaux de Van Gogh est saisissant.
Il y a aussi Omar Sharif, si mes souvenirs sont bons, et Philippe Noiret.
Le film mélange étrangement le policier, le psychologique et l'historique.
Il a environ (gloup !) 50 ans. Cela m'intéresserait de savoir comment le trouvent ceux qui sont nettement plus jeunes et le voient aujourd'hui.
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Casus Frankie

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John92



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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 20:30    Sujet du message: Répondre en citant

John92 a écrit:
Hendryk a écrit:
Casus Frankie a écrit:
La population suit l’engin sous la pluie qui tombe, et porte en triomphe les combattants aux cris de « Czołg zdobyty ! » (Char capturé !), se rassemblant peu à peu autour de la mécanique… qui explose dans un tonnerre de flamme. Le véhicule n’était pas un char, mais un SdKfz 301 (Borgward IV) du 302. Panzer Abteilung, lequel vient justement de recevoir des Goliath. Un engin de pionnier, conçu pour le déminage et porteur de 500 kg d’explosifs, qu’on avait envoyé détruire la barricade. Son conducteur, en s’enfuyant, avait laissé derrière lui le boîtier de déclenchement, qui est sans doute tombé au sol au milieu de la foule avant, piétiné, de jouer son rôle…

La scène de l'incident (OTL) dans le film Warsaw 44.


Je voulais remercier et féliciter Démo Dan pour son travail en disant que ses récits prenaient aux tripes car ils avaient été écrits avec les tripes
et là, Hendryk, ta vidéo
En tous les cas, un grand bravo à Démo

Hendryk, je reviens sur "la scène de l'incident".
Ne prend pas mal mon message précédent car en fait, cette scène m'a choqué au sens où, cette scène je l'avais lu (via les écrits de Démo), mais la voir "réellement" ... et bien oui, ça m'a fait un choc et j'ai perdu mes mots
Donc, aussi, merci à toi
On peut dire/écrire que la guerre est sale; là, je l'ai vu
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Euh... après avoir cliqué sur le lien, je plussoie. Shocked On est loin, très loin de la violence gratuite et proprette de Hollywood. Là, il pleut des bouts de cadavres.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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loic
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MessagePosté le: Sam Jan 08, 2022 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Au prix des plus gros risques, les Résistants ouvrent les portes pour permettre aux malheureuses de se mettre à l’abri, et couvrent leur entrée de leurs tirs !

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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Jan 09, 2022 01:06    Sujet du message: Répondre en citant

Ce que j'appelle aussi "certains travers modernes". Ca et le fait de caler une histoire d'amour assez convenue au milieu.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Jan 09, 2022 19:47    Sujet du message: Répondre en citant

7 mars
Pologne
Opération Tempête – Acharnement
Rzeszów
– L’Armia Krajowa attaque l’Armée Rouge ! Ou plus exactement elle essaie. Les forces de ce sous-district de Cracovie – désormais sans contact avec l’arrière du fait de la ligne de front, mais toujours commandées par le Lt-colonel Kazimierz Putek “Gama” – assaillent le château de Rzeszów, afin de libérer 400 compatriotes prisonniers des Rouges. Elles affrontent ainsi des troupes du NKVD, vite renforcées par les fantassins et blindés de la 60e Armée (Ivan Kreyzer).
L’assaut, mené les restes de la 22e Division d’Infanterie Jarosławska (major Łukasz Świtalski “Grzywacz”) et quelques éléments de la 24e DI (Lt-colonel Kazimierz Putek “Gama”) n’a objectivement aucune chance. Dans ses meilleurs jours, avant Tempête, l’Armée Secrète n’a jamais compté plus de 6 000 combattants dans toute la région. A présent, ils sont moins d’un millier– et même pas tous vraiment armés – pour prétendre s’emparer de la demeure de la famille Lubomirski. Un édifice certes baroque et plein de fenêtres, mais aussi bâti sur l’emplacement d’une forteresse du XVIIe siècle dont elle a d’ailleurs conservé la redoute et les douves en étoile !
Evidemment, l’attaque échoue. Pire : Łukasz Świtalski “Grzywacz” est capturé, et va rejoindre ceux qu’il tentait de libérer (27) ! Son collègue, Kazimierz Putek “Gama”, doit se retirer dans la forêt – il ne réapparaîtra qu’après la guerre, à Cracovie (28).
Ainsi s’achèvent les prétentions de l’Armée Secrète à se confronter à l’armée soviétique. L’événement aurait pu avoir les conséquences les plus graves. Fort heureusement, il sera passé sous silence par tous – en fait, il ne sera connu qu’après le changement de cap de l’Histoire…
………
Région de Radom-Kielce – Sur la route de Końskie, le capitaine Oskar Rosenstrauss (des forces de sécurité du Gouvernement général) observe sa colonne cheminer sous la pluie. Le capitaine est homme du métier : blessé en Grèce en 1942, et depuis muté à ce poste ingrat (quoique proche de sa famille prussienne), il sait parfaitement la réalité de ce qu’il commande : des réservistes rejetés des centres de formation, des policiers à qui on a donné un uniforme de soldat, des blessés convalescents – quelques Volksdeutsche volontaires aussi. Loin de l’élite – on pourrait même dire que c’est assez minable. Mais l’ensemble reste néanmoins largement suffisant pour le traditionnel jeu du chat et de la souris (ou encore des attentats et des représailles) qui fait le sel de son affectation et tient lieu dans les environs de lutte contre les terroristes.
Soudain, un bruit métallique étrange et le véhicule de tête explose dans un grand fracas. Puis, on tire à la mitrailleuse Vickers ! Le capitaine connait bien ce maudit bruit, il l’a assez entendu sur le front grec ! Mais comment ces chiens de terroristes ont-ils pu obtenir de telles armes ? La colonne tente de se mettre en ordre de bataille pour riposter. Elle est alors littéralement arrosée de tirs de fusils-mitrailleurs, tandis que chaque fossé, chaque couvert, reçoit une grenade. Les explosions s’enchaînent, la panique s’installe dans la médiocre troupe de Rosenstrauss – alors qu’il tente de donner de la voix pour enrayer la panique, une explosion le souffle et il perd connaissance.
Quand il rouvre les yeux se dresse face à lui, non point un terroriste à brassard avec un quelconque fusil de récupération, mais bien un soldat parfaitement équipé, en tenue camouflée bardée de munitions, avec à la main une mitraillette Sten et dont le casque, du modèle anglais, arbore l’aigle doré polonais. Le soldat le considère un temps – que faire de cet officier capturé ? – avant qu’une voix impérieuse ne lui rappelle ses ordres : « Bartłomieju, powiedzieliśmy żadnych więźniów, za głośny krzyk! » La dernière chose qu’Oskar Rosenstrauss verra, c’est une lame lancée vers sa gorge…
Le traditionnel jeu du chat et de la souris vient de s’achever aujourd’hui. Renforcée de plusieurs éléments de l’Armia Krajowa – essentiellement la 2e Division d’Infanterie Pogoń du Lt-colonel Antoni Żółkiewski “Lin”, tandis que la 28e DI Stefan Okrzei (colonel Franciszek Pfeiffer “Radwan”) et la 7e DI Orzel (colonel Gwido Kawiński “Czeslaw”) restent en réserve ou montent la garde autour de la zone d’atterrissage de Skłoby – la Brigade parachutiste polonaise s’est lancée dans la bataille. Tout autour de Stąporków et Starachowice, les embuscades et autres coups de main se multiplient, jusqu’à 40 kilomètres en arrière des lignes SS. Toujours bien menées, avec efficience et peu de pertes, grâce aux renseignements obligeamment fournis par les locaux.
Evidemment, les Polonais ne cherchent pas à libérer les villes ou à occuper le terrain – et ils n’oublient pas non plus d’emporter leurs morts après chaque engagement. Inutile de donner à l’Occupant encore plus de raisons de s’inquiéter – la brigade n’a pas prévu d’aller livrer bataille aux garnisons en grande unité constituée. Ce qui n’est pas plus mal : en agissant, elle attirerait immanquablement une réaction massive des plus grosses unités de la Heer.
Or, ce n’est pas le but – les parachutistes ne sont pas venus ici pour mourir dans un glorieux combat contre les panzers. Par contre, ils ambitionnent sans honte de mener une guérilla efficace par petits groupes, aidant ainsi l’Armée Secrète et venant, avec son aide, au secours des civils, tout en servant de point de ralliement pour tous les patriotes et enfin (surtout) semant la terreur dans le fatras d’unités présentes sur les arrières de l’Ostheer, guère habituées à affronter des troupes non seulement motivées mais aussi bien entraînées et bien armées. Tout cela n'est déjà pas si mal.
Certes, en agissant ainsi, la brigade sort clairement de son plan d’opération. Et il n’est pas certain que le Vieux en ait été informé – mais qui peut affirmer qu’il n’aurait pas approuvé ?
………
District de Łódź – Les forces du colonel Michał Stempkowski “Barbara” prennent contact avec les unités du district de Radom-Kielce, à la fois pour se protéger, concentrer leurs forces et… se rallier spontanément aux troupes rentrées d’exil. Les deux districts ne tarderont pas à fusionner, sous un commandant unique et paritaire – à ceci près qu’il n’a pas été précisé. Quoi qu’il en soit, hors parachutistes, l’Armia Krajowa a désormais rassemblé dans les bois à l’est de Końskie environ 17 500 hommes. Une vraie petite division… qui est renforcée par les parachutistes, mais se trouve aussi encombrée de ses services comme des familles de ses combattants ! Un jour, cela pourrait bien poser des problèmes – même si, pour l’heure, l’enthousiasme efface évidemment toutes les difficultés.
………
District de Varsovie (quartier d’Ochota) – A présent que le retrait de leur unité a été acté et que le sujet des cimetières au nord de leur position a été réglé – par autrui, et notamment par le 608. Sicherung Rgt et les Sipo – les mercenaires de 18. Waffen-Grenadier-Division der SS RONA en reviennent naturellement à ce qu’ils savent faire de mieux. C’est-à-dire rien d’utile. Parcourant ainsi les ruines d’Ochota à la recherche d’une bouteille qu’ils auraient pu négliger lors de leur première razzia, ils retournent dans les locaux de l’Institut du Radium… où ils découvrent les quelques survivants oubliés qui s’y terrent.
On le comprend, pour ces SS, la chose est un peu humiliante. Déjà qu’ils sont ouvertement méprisés par leurs collègues en tant que Slaves et (supposés) incompétents, certains pourraient persifler qu’ils n’ont même pas été fichus de tuer des malades dans leurs lits. Les intéressés auront donc à cœur de remettre en hâte le feu au bâtiment, après quelques exécutions… mais en ne l’ayant toujours pas complétement nettoyé ! Il reste encore dans les locaux une cinquantaine de survivants qui réussiront, avec la complicité de Résistants ou de civils, à survivre à ce nouvel épisode.
Plus loin, Erich von dem Bach-Zelewski – bien qu’évidemment satisfait de se débarrasser de ce fatras de criminels sous-humains (sic !) – se demande désormais par quoi il va remplacer les RONA. La 2. Armee a déjà prévenu qu’il ne faudrait pas beaucoup compter sur elle – la Heer, cette prostituée, quelle surprise ! Certes… mais alors ? On ne va quand même pas faire appel aux Slovaques. Ne rions pas, cela a été proposé – mais ils n’auraient sans doute pas été beaucoup plus fiables que les Biélorusses !
………
District de Varsovie (Vieille Ville) – Dans les rues ravagées de l’ancien centre-ville, une terrible et nouvelle forme de normalité s’installe. Les Dirlewanger poussent avec des blindés et des troupes d’assaut, les Osttürkisher suivent – le plus souvent simplement pour nettoyer le terrain. Chaque immeuble, chaque barricade est à prendre de vive force, avec un appui d’artillerie et d’aviation qu’il faut souvent attendre alors que les munitions manquent déjà.
La fatigue marque corps et esprits, l’épuisement guette. Il faut donc se détendre. C’est ainsi que, au soir d’une énième journée de massacre, les assassins de la Dirlewanger improvisent un match de football d’un genre particulier : deux équipes de onze Allemands, plus un bambin du quartier. Qu’on change régulièrement, bien sûr – sinon ça salirait trop les bottes.
Pendant ce temps, de l’autre côté des gravats, les Polonais se préparent « avec fanatisme et fatalisme » à un nouvel assaut. Alors que, plus au sud, les tentatives de dégagement vers le sud du groupe “Śródmieście” ne donnent évidemment aucun résultat.

Le ciel est à nouveau vide !
Panatella Air Base
– Ça ne peut pas marcher à tous les coups… ce soir, le temps sur la Botte italienne interdit tous les décollages. Pas question donc de même espérer monter au-dessus des nuages – sans parler de trouver son chemin au-dessus d’un plafond nuageux courant jusqu’en Slovaquie. Pour Varsovie, c’est donc loupé pour ce soir – une fois encore…

Opération Comet : étoiles filantes
Aéroport de Tatoi (Athènes)
– Nouvelle journée de temps hostile au-dessus de l’Attique – ce n’est plus tolérable, en vérité ! La troupe grogne dangereusement et le major-général Sosabowski, en son for intérieur, a de plus en plus de mal à ne pas lui donner raison.
Heureusement, en début de soirée, le ciel se dégage un peu. Les derniers éléments du 3e Bataillon et plusieurs sections du 1er Bataillon (Major M. Tonn) prennent donc l’air avec quelques éléments de support. Le temps sera médiocre sur la vallée du Danube, dit-on… La belle affaire ! Volez jeunesse. Des 364 hommes partis ce soir, la majorité atterrira sans casse à Skłoby – hormis les passagers de deux transports qui s’égarent et doivent faire demi-tour… en dépit des plus vives menaces des soldats transportés !
………
Un aérodrome au sud-ouest de Niš (Yougoslavie libérée) – Du côté du ravitaillement aussi, les choses s’améliorent… Sur instruction directe du haut commandement – lui-même actionné par le gouvernement français, apparemment il y aurait un enjeu – les Leo 451-T prennent l’air pour livrer dans la forêt au sud de Radom une petite dizaine de tonnes de ravitaillement (munitions, vivres, matériel médical…et couvertures : il fait humide en cette saison !). Un total bien réduit, qui ne saurait suffire à terme – mais un effort tout de même méritoire qu’on se hâtera de souligner auprès de qui de droit à Marseille.
Une fois encore, cependant, les aviateurs alliés rapporteront la présence de plusieurs appareils non identifiés semblant patrouiller le long de leurs trajets, à moyenne altitude. Les LeO, comme les C-47, volent assez bas afin d’éviter la chasse de nuit adverse. Ils n’ont donc pas été repérés. Cependant, cette agitation aérienne ne serait-elle pas en train de faire remarquer la zone de largage, au moins depuis les airs ?


Notes
27- Tombé gravement malade en détention et ayant décidé de collaborer avec les Soviétiques, il sera relâché en 1946 avant de rejoindre le Parti des Travailleur polonais. Ayant obtenu sur le tard un diplôme de sciences économiques, il poursuivra ensuite sa carrière dans plusieurs établissements de santé et de pharmacologie, tout en écrivant de temps à autre des articles dans la Revue d’Histoire Militaire. Il est décédé en 1985 à Varsovie.
28- NDE- Il y mourra en 1949, de mort naturelle semble-t-il.


Dernière édition par Casus Frankie le Lun Jan 10, 2022 11:03; édité 1 fois
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Etienne



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MessagePosté le: Lun Jan 10, 2022 08:31    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Opération Tempête – Acharnement
Rzeszów – L’Armia Krajowa attaque l’Armée Rouge ! Ou plus exactement elle essaie. Les forces de ce sous-district de Cracovie – désormais sans contact avec l’arrière du fait de la ligne de front, mais toujours commandées par le Lt-colonel Kazimierz Putek “Gama” – assaillent le château de Rzeszów, afin de libérer 400 compatriotes prisonniers des Rouges. Elles affrontent ainsi des troupes du NKVD, vite renforcées par les fantassins et blindés de la 60e Armée (Ivan Kreyzer).
L’assaut, mené par les restes de la 22e Division d’Infanterie Jarosławska (major Łukasz Świtalski “Grzywacz”)


Citation:
Quand il rouvre les yeux, se dresse face à lui, non point un terroriste à brassard avec un quelconque fusil de récupération,

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John92



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MessagePosté le: Lun Jan 10, 2022 10:04    Sujet du message: Répondre en citant

Manque les références des notes
...
L’assaut, mené par (à ajouter?)les restes de la 22e Division d’Infanterie Jarosławska (major Łukasz Świtalski “Grzywacz”) et quelques éléments de la 24e DI (Lt-colonel Kazimierz Putek “Gama”) n’a objectivement aucune chance. Dans ses meilleurs jours, avant Tempête, l’Armée Secrète n’a jamais compté plus de 6 000 combattants dans toute la région. A présent, ils sont moins d’un millier– et même pas tous vraiment armés – pour prétendre s’emparer de la demeure de la famille Lubomirski. Un édifice certes baroque et plein de fenêtres, mais aussi bâti sur l’emplacement d’une forteresse du XVIIe siècle dont elle (il? car le sujet est édifice) a d’ailleurs conservé la redoute et les douves en étoile !
...
Mais l’ensemble reste néanmoins largement suffisant pour le traditionnel jeu du chat et de la souris (ou encore des attentats et des représailles) qui fait le sel de son affectation et tient lieu dans les environs de lutte contre les terroristes.
Soudain, un bruit métallique étrange et le véhicule de tête explose dans un grand fracas. Puis, on tire à la mitrailleuse Vickers ! Le capitaine connait bien ce maudit bruit, il l’a assez entendu sur le front grec ! Mais comment ces chiens de terroristes ont-ils pu obtenir de telles armes ? La colonne tente de se mettre en ordre de bataille pour riposter. Elle est alors littéralement arrosée de tirs de fusils-mitrailleurs, tandis que chaque fossé, chaque couvert, reçoit une grenade. Les explosions s’enchaînent, la panique s’installe dans la médiocre troupe de Rosenstrauss – alors qu’il tente de donner de la voix pour enrayer la panique, une explosion le souffle et il perd connaissance.
Quand il rouvre les yeux se dresse face à lui, non point un terroriste à brassard avec un quelconque fusil de récupération, mais bien un soldat parfaitement équipé, en tenue camouflée bardée de munitions, avec à la main une mitraillette Sten et dont le casque, du modèle anglais, arbore l’aigle doré polonais. Le soldat le considère un temps
...
Inutile de donner à l’Occupant encore plus de raisons de s’inquiéter – la brigade n’a pas prévu d’aller livrer bataille aux garnisons en grande unité constituée. Ce qui n’est pas plus mal : en agissant, elle attirerait immanquablement une réaction massive des plus grosses unités de la Heer.
Or, ce n’est pas le but – les parachutistes ne sont pas venus ici pour mourir dans un glorieux combat contre les panzers. Par contre, ils ambitionnent sans honte de mener une guérilla efficace par petits groupes, aidant ainsi l’Armée Secrète et venant, avec son aide, au secours des civils,
...
Les forces du colonel Michał Stempkowski “Barbara” prennent contact avec les unités du district de Radom-Kielce, à la fois pour se protéger, concentrer leurs forces et…
...
Quoi qu’il en soit, hors parachutistes, l’Armia Krajowa a désormais rassemblé dans les bois à l’est de Końskie environ 17 500 hommes. Une vraie petite division… qui est renforcée par les parachutistes, mais se trouve aussi encombrée de ses services comme des familles de ses combattants !
...
A présent que le retrait de leur unité a été acté et que le sujet des cimetières au nord de leur position (leurs positions? on parle de la position des mercenaires) a été réglé – par autrui, et notamment par le 608. Sicherung Rgt et les Sipo – les mercenaires de 18. Waffen-Grenadier-Division der SS RONA en reviennent naturellement à ce qu’ils savent faire de mieux.
...
C’est-à-dire rien d’utile. Parcourant ainsi les ruines d’Ochota à la recherche d’une bouteille qu’ils auraient pu négliger lors de leur première razzia, ils retournent dans les locaux de l’Institut du Radium… où ils découvrent les quelques survivants oubliés qui s’y terrent.
On le comprend, pour ces SS, la chose est un peu humiliante. Déjà qu’ils sont ouvertement méprisés par leurs collègues en tant que Slaves et (supposés) incompétents, certains pourraient persifler qu’ils n’ont même pas été fichus de tuer des malades dans leurs lits. Les intéressés auront donc à cœur de remettre en hâte le feu au bâtiment, après quelques exécutions… mais en ne l’ayant toujours pas complétement (complètement) nettoyé ! Il reste encore dans les locaux une cinquantaine de survivants qui réussiront, avec la complicité de Résistants ou de civils, à survivre à ce nouvel épisode.
Plus loin, Erich von dem Bach-Zelewski – bien qu’évidemment satisfait de se débarrasser de ce fatras de criminels sous-humains (sic !) – se demande désormais par quoi il va remplacer les RONA. La 2. Armee a déjà prévenu qu’il ne faudrait pas beaucoup compter sur elle – la Heer, cette prostituée, quelle surprise ! Certes… mais alors ? On ne va quand même pas faire appel aux Slovaques. Ne rions pas, cela a été proposé – mais ils n’auraient sans doute pas été beaucoup plus fiables que les Biélorusses !

Ça ne peut pas marcher à tous les coups… ce soir, le temps sur la Botte italienne interdit tous les décollages. Pas question donc de même espérer monter au-dessus des nuages – sans parler de trouver son chemin au-dessus d’un plafond nuageux courant jusqu’en Slovaquie. Pour Varsovie, c’est donc loupé pour ce soir – une fois encore…
...
Heureusement, en début de soirée, le ciel se dégage un peu. Les derniers éléments du 3e Bataillon et plusieurs sections du 1er Bataillon (Major M. Tonn) prennent donc l’air avec quelques éléments de support.

Du côté du ravitaillement aussi, les choses s’améliorent… Sur instruction directe du haut commandement – lui-même actionné par le gouvernement français, apparemment il y aurait un enjeu – les Leo 451-T prennent l’air pour livrer dans la forêt au sud de Radom une petite dizaine de tonnes de ravitaillement (munitions, vivres, matériel médical…et couvertures : il fait humide en cette saison !).
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Notes
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Jan 11, 2022 18:46    Sujet du message: Répondre en citant

8 mars
Pologne
Opération Tempête – Acharnement
District de Cracovie
– Les forces du secteur de l’Armia Krajowa, toujours sous le commandement du lieutenant-colonel Edward Józef Godlewski “Garda”, ont plus ou moins achevé la première phase de leur réorganisation – laquelle a été sensiblement accélérée, il est vrai, par les événements en cours plus au nord ainsi que par la récente agitation dans le secteur de Radom-Kielce, laquelle apporte à tous beaucoup d’énergie ! De fait, la troupe bruisse désormais de rumeurs évoquant un débarquement aéroporté massif de troupes d’élite, des combats victorieux mettant en déroute les forces de sécurité du Reich ou encore une future offensive de dégagement de Varsovie, avec le soutien aérien des Occidentaux.
Evidemment, si tout cela était vrai, ce serait… beau. Mais c’est sûrement trop beau pour être vrai. Et Józef Godlewski n’aime pas les contes de fée – ce n’est pas pour rien qu’il a fortement pesé pour l’annulation du soulèvement de Cracovie ! Aussi, alors que ses rares forces véritablement opérationnelles – 6e DI, 106e DI et Brigade de Cavalerie – restent à l’abri dans les bois autour de la ville, “Garda” accepte seulement de préparer un groupement opérationnel destiné à aller aider les forces qui luttent à Varsovie. Il sera formé de ses unités les plus mobiles : Brigade de Cavalerie de Cracovie (major Edward Kleszczyński “Miechowita”), 8e Régiment de Uhlans, et Bataillon indépendant partisan Skała – rien de plus pour l’instant. Le tout restera d’ailleurs sous son commandement direct, avec Kleszczyński comme adjoint sur le terrain. C’est un militaire de carrière, mais aussi un politique (29) – il a donc au moins tendance à écouter quand on lui parle.
………
Région de Radom-Kielce – Poursuite des opérations de guérilla et de « contre-terreur » (sic !) entamées par l’Armia Krajowa et la Brigade aéroportée. Les postes de police de la région sont systématiquement attaqués, les convois stoppés par des embuscades ou des mines, tandis que les détachements envoyés en reconnaissance disparaissent assez rapidement sans laisser forcément beaucoup de traces.
C’est ainsi qu’un groupe de territoriaux entre dans le village de Huta (proche de la route Radom-Kielce), hostile bien qu’à moitié désert. Il doit rétablir l’ordre nazi dans ce coin perdu. Ce qui est apparemment fait assez vite : après avoir installé sa radio, le lieutenant en charge envoie simplement à ses chefs le message suivant : « Sektor ist klar ». A Radom, on note avec satisfaction cette médiocre information – laquelle est toutefois très vite contremandée par une brève transmission hachée de coups de feu précisant simplement « Unklar ! Unklar ! »
On n’entendra plus parler du détachement d’Huta – comme de bien d’autres du même genre. Et pour le commandement nazi, il semble désormais bien évident que les Polonais ont décidé de rejouer Varsovie dans les bois de la région – avec tout autant de pénible agitation, mais sans doute pas davantage de moyens. La 213. SicherungDivision d’Alex Göschen – lequel a beaucoup à se faire pardonner après ses récents échecs – est donc envoyée faire le ménage, avec l’aide de la 444. SicherungDivision (Adalbert Mikulicz), récemment « revenue » d’Ukraine. Si nécessaire, elles bénéficieront du soutien de la 221. SicherungDivision (Johann Pflugbeil), victorieuse, elle, à Osowiec et qui devrait bientôt arriver dans la région. Venant de Piotrków Trybunalski et Kielce, ces médiocres troupes, vaguement renforcées de quelques vieux Panzer III et de divers engins de prise – tels deux T-60 de 1942 – s’enfoncent en colonnes dans les bois. En réalité, les Allemands n’ont toujours pas compris exactement à quoi ils ont à faire.
………
District de Łódź – Fin des opérations pour ce district, désormais objectivement confondu avec celui de Radom-Kielce, dans des conditions hélas pas plus claires que la veille.
………
District de Varsovie (Vieille Ville) – Tandis que, dans le quartier d’Ochota, plus rien ne bouge vraiment, les troupes – toujours essentiellement SS – du SS-Obergruppenführer Erich von dem Bach-Zelewski progressent péniblement dans Starówka Warszawa. La force de secours, autrefois surtout ravagée par l’indiscipline, l’est désormais par le feu ennemi. C’est que le terrain ne se prête plus vraiment à l’utilisation des blindés, ni même de semi-chenillés ! De fait, la Vieille Ville a déjà été largement ravagée par les bombardements allemands de septembre 1939, ayant servi de point de repère à tous les avions de la Luftwaffe du secteur. Puis, faute de moyens comme de volonté, les gravats n’ont jamais été véritablement déblayés – pourquoi faire ? On allait tout raser ! – tandis que les rues étroites de la Varsovie médiévale ne se révèlent guère praticables par les véhicules motorisés, alors qu’elles sont pour le moins propices aux embuscades. Et les derniers événements n’ont évidemment rien arrangé…
La progression se fait donc désespérément lente, sous le coup du changement de tactique imposé par les « terroristes » – lesquels reculent pas à pas dans leur labyrinthe, de ruines en ruines, après avoir défendu jusqu’au bout chaque position. On se bat pour quoi ? Cent, 150 mètres par jour ? Un bloc à peine, qu’il faut à chaque fois méticuleusement nettoyer – chaque immeuble est un point de résistance tenu par un petit groupe, voire même (souvent…) par un seul homme. L’armée allemande commence décidément à payer cher la reconquête de Varsovie – les rapports font état de presque 100 morts par jour, avec au moins autant de blessés. Tant que c’était des Biélorusses, des Turcs ou des Dirlewanger, passe encore… Mais ce vivier humain s’épuise et ces unités seront bientôt retirées du front : il va bien falloir commencer à envisager de risquer du sang allemand !
Enfin, allemand… ça se discute. En effet, faute de mieux – et en attendant que la Heer veuille bien contribuer comme prévu – von dem Bach-Zelewski accueille ce jour les brillants renforts qu’on lui envoie pour nettoyer le terrain aux côtés de la garnison du général Reiner Stahel (enfin mis à l’abri… et au moins autant sur la touche). Il s’agit des débris de la police auxiliaire lituanienne, évacués plus ou moins contre leur gré de leur soi-disant pays depuis abandonné aux Rouges.
Justement, à quelques blocs de là, un de ces prétendus soldats achève de violer une jeune fille de 14 ans. Incertain de ses connaissances anatomiques et pris d’un accès de curiosité, il entreprend ensuite de la fendre soigneusement en deux avec son couteau, alors qu’elle est encore vivante.
Il est vrai que si les policiers lituaniens sont peu armés, mal commandés, pas franchement courageux, ils semblent par contre toujours motivés pour tuer du Polonais. C’est déjà ça… même si, à ce compte-là, von dem Bach-Zelewski songe qu’il va finir par regretter les Dirlewanger.

Le ciel est à nouveau vide !
Panatella Air Base
– Le mauvais temps joue à nouveau les prolongations dans les Pouilles – à tel point qu’on pourrait l’accuser d’être complice des nazis ! Une fois encore, ça ne sera pas pour ce soir.

Opération Comet : étoiles filantes
Aéroport de Tatoi (Athènes)
– Profitant d’une éclaircie plutôt discutable dans les cieux de l’Attique et du fait que l’énervement de ses hommes devenait palpable (30), le major-général Sosabowski obtient de hâter l’envoi des transports à destination de Niekłań Wielki.
Douze transports et 216 hommes prennent l’air – par miracle, aucun ne se perdra. En revanche, plusieurs C-47 devront se détourner vers Salonique sur le chemin du retour, du fait du mauvais temps – l’un d’eux, à bout de carburant, s’écrasera même à l’atterrissage, faisant un mort dans l’équipage. Le 18th GAA transmettra rapidement l’information à qui de droit – c’est-à-dire, notamment, à Londres…
………
Un aérodrome au sud-ouest de Niš (Yougoslavie libérée) – Les Français aussi font un effort méritoire – à ceci près qu’ils n’ont pas de couteau sous la gorge. Profitant d’une véritable trouée entre les ondées, tandis que la ligne de pluie ondule et s’éloigne de la Serbie libérée, les LeO-451T trouvent le chemin de la ZA de l’Armée Secrète dans la région de Radom. Ils rentrent ensuite à leur base… mais l’un d’entre eux reviendra assez gravement endommagé par les tirs d’un chasseur de nuit « bimoteur et plutôt rapide » qui, par bonheur, n’a pu l’abattre avant de rompre d’un seul coup.
La chance seule, sans aucun doute, a permis au vieux guerrier tricolore de retourner à la base. La chance, et le savoir-faire des ouvriers d’Argenteuil, précisera vite un mécanicien un peu bravache en examinant la bête. De fait, pendant la (première) campagne de France, il réparait déjà des LeO du I/12 revenant du front constellés d’éclats. Quoiqu’ici, il ne s’agit pas d’obus de Flak… Non, en examinant mieux les impacts, ce serait plutôt des obus de 20 et des balles de 12,7 mm (31).


Notes
29- Notable agricole, il fut notamment membre de la Diète, puis sénateur de la voïvodie de Cracovie lors du 4e mandat (1935-1938).
30- Les Polonais venaient apparemment jouer du couteau devant le mess des aviateurs, vers lequel ils jetaient par moments de drôles de regards. L’examen des archives de la Balkans Air Force a récemment révélé un rapport agacé du 267th (Transport) Squadron, se plaignant des risques engendrés par la tendance des Polonais à s’exercer au lancer de poignard à proximité des portes du bar, « pour s’entrainer »… Et ce, curieusement, surtout quand certains responsables passaient prendre un verre !
31- Cette information, jamais confirmée officiellement par l’Armée de l’Air mais évoquée à de nombreuses reprises par les mémoires de plusieurs témoins d’époque, n’est pas anodine. De fait, les Nachtjägers allemands étaient uniquement équipés de canons de 20 mm. Le calibre 12,7 mm correspond plutôt à des mitrailleuses peut-être de type UBK, donc soviétiques. Ce qui peut expliquer que le Français ait pu regagner sa base sans que son adversaire (remords ? consigne ?…) se soit assez acharné pour l’abattre.
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John92



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MessagePosté le: Mer Jan 12, 2022 09:18    Sujet du message: Répondre en citant


De fait, la troupe bruisse désormais de rumeurs évoquant un débarquement aéroporté massif de troupes (soldats ?) d’élite, des combats victorieux mettant en déroute les forces de sécurité du Reich ou encore une future offensive de dégagement de Varsovie, avec le soutien aérien des Occidentaux.
Evidemment, si tout cela était vrai, ce serait… beau. Mais c’est sûrement trop beau pour être vrai. Et Józef Godlewski n’aime pas les contes de fée – ce n’est pas pour rien qu’il a fortement pesé pour l’annulation du soulèvement de Cracovie ! Aussi, alors que ses rares forces véritablement opérationnelles – 6e DI, 106e DI et Brigade de Cavalerie – restent à l’abri dans les bois autour de la ville, “Garda” accepte seulement de préparer un groupement opérationnel destiné à aller aider les forces (troupes ?) qui luttent à Varsovie.

Profitant d’une éclaircie plutôt discutable dans les cieux de l’Attique et du fait que l’énervement de ses hommes devenait palpable (30), le major-général Sosabowski obtient de hâter l’envoi des transports (appareils ?) à destination de Niekłań Wielki.
Douze transports et 216 hommes prennent l’air – par miracle, aucun ne se perdra.

30- Les Polonais venaient apparemment jouer du couteau devant le mess des aviateurs, vers lequel ils jetaient par moments de drôles de regards. L’examen des archives de la Balkans Air Force a récemment révélé un rapport agacé du 267th (Transport) Squadron, se plaignant des risques engendrés par la tendance des Polonais à s’exercer au lancer de poignard à proximité des portes du bar, « pour s’entrainer »… Et ce, curieusement, surtout quand certains responsables passaient prendre un verre !
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Jan 12, 2022 23:56    Sujet du message: Répondre en citant

9 mars
Pologne
Opération Tempête – Ultimes bourrasques
District de Cracovie
– Alors que les préparatifs du départ vers Varsovie du groupement opérationnel “Cracovie” se poursuivent, les responsables de l’Armia Krajowa reçoivent en urgence de Londres, par ondes courtes, l’ordre de « surseoir sans délai à toute action initialement prévue dans le cadre de Tempête ». Apparemment, de grands bouleversements secoueraient le gouvernement en exil – donc le haut commandement polonais. De ce fait, tous les plans mis plus ou moins péniblement à exécution seraient désormais obsolètes.
On le comprend, les Résistants sont perplexes – et leur chef, le lieutenant-colonel Edward Józef Godlewski “Garda”, en premier. Les Allemands sont toujours là et la situation opérationnelle n’a guère changé, remaniement ministériel ou pas ! Mais ce sont des patriotes, et pour la plupart des militaires. Ils obéissent donc aux ordres…
………
Région de Radom-Kielce (districts de Radom-Kielce et de Łódź) – Les forces de répression du Reich, renforcées comme à l’accoutumée par une médiocre cohorte de policiers, miliciens et autres tire-au-flanc récupérés dans les hôpitaux (voire les camps de prisonniers) s’enfoncent dans les bois entre Radom, Kielce et Piotrków Trybunalski. Habituées à pourchasser un adversaire qui se dérobe et tente de fuir, elles ont la surprise d’y affronter des troupes bien équipées (mieux qu’elles, en fait) et décidées à en découdre (nettement plus qu’elles !). La 213. SicherungDivision d’Alex Göschen – décidément ! – est très durement accrochée au carrefour de Ruda Maleniecka. Elle doit se retirer, à nouveau humiliée, en abandonnant une centaine de morts et de blessés, avec deux semi-chenillés incendiés.
Au même moment, la 444. SicherungDivision d’Adalbert Mikulicz est confrontée, sur la route forestière au nord de Samsonów (soit à 15 kilomètres à peine de son point de départ !) à une série d’embuscades qui lui coûtent fort cher en hommes comme en munitions. Chaque fois, ses adversaires se replient avant qu’une riposte massive ne soit possible, en emportant avec eux morts, blessés et équipements. Seuls subsistent les douilles et les chargeurs vides… ainsi que les cratères laissés par des explosifs que certains vétérans identifieront vite comme des bombes Gammon (32). Des explosifs britanniques, ici ?
Pendant ce temps, côté polonais, c’est évidemment la satisfaction qui domine, mais elle est matinée d’une sombre inquiétude. Depuis le début des opérations, 56 parachutistes sont déjà tombés pour la liberté (plus les 36 morts de l’accident du 2 mars) et on compte aussi parmi eux une cinquantaine de blessés graves. Certes, les membres de l’AK les plus compétents ont repris les armes et le matériel des morts et des blessés – le déjà célèbre Chant des Partisans a vite été traduit en polonais : « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place »… Mais il est bien évident qu’à ce rythme, la brigade ne tiendra pas très longtemps – en tout cas, pas sans renforts en hommes, en armes et en munitions.
Et il n’y a pas que l’armement. Les hommes de l’Armée Secrète comme les parachutistes doivent se nourrir – sans parler des familles des Résistants ! Or, les réserves disponibles dans le secteur s’épuisent. Malgré toute sa bonne volonté, le paysan patriote a du mal à assurer les repas des combattants – et le colonel Stanisław Dworzak “Daniel” répugne à recourir à des réquisitions qui risquerait de mettre à mal ses appuis dans la population (33). Tout cela plaide pour une action décisive, ou pour une « sortie de front » relativement rapide, sur la base des nouvelles instructions qui devraient bientôt arriver de Londres.
Dans la soirée, anticipant sans nul doute avec sagacité sur ce qui lui sera bientôt demandé, le colonel Michał Stempkowski “Barbara” – qui commande toujours nominalement les troupes du district de Łódź – ordonne d’activer ses deux dernières unités en cours de constitution. Il s’agit de la 25e DI (Lt-Col. Wincenty Mischke “Henryk”) et de la 26e DI, dont il prévoit de prendre personnellement la tête. En tout, à peine 6 500 fantassins. Sans grande cohésion, ni beaucoup d’équipements. Les temps sont durs pour les hommes de l’Armée Secrète.
………
District de Varsovie (Vieille Ville) – Le carnage se poursuit dans les rues en ruines de Starówka Warszawa. La SS-Dirlewanger, en voie d’épuisement, doit laisser la place aux Osttürkisher du Hauptsturmführer Heinz Billig, aux méthodes moins… énergiques, mais pas moins cruelles. Au même moment, les Sipo et les hommes du 608. Sicherung Rgt affrontent toujours les groupes forestiers “Kedyw” ainsi que le groupe “Leśnik” (du Groupement “Radosław”) pour le quartier Muranów en général et les entrepôts de l’avenue Stawki en particulier. Les combats les plus féroces s’y déroulent… cela devient une habitude.
Pour les assassins de la SS, c’est la fin de la bataille de Varsovie. Ils seront bientôt retirés du front : les trois régiments de la 2. Armee détachés par Carl Hilpert pour les relayer – 866. Grenadier Rgt (161. ID), 232. Grenadier Rgt (102. ID) et 511. Infanterie Rgt (293. ID) – devraient arriver demain. En attendant, les affaires continuent.
Et à Żoliborz, juste à côté, les autres soldats du groupe Nord observent sans pouvoir rien faire leurs camarades se faire écraser. Eux-mêmes sont pour le moment à peu près ignorés (faute de moyens !) par les forces du Reich, qui tentent seulement de s’emparer par intermittences de la Gare de Gdańsk, en attaquant depuis la forêt de Kampinos. Toutefois, les Résistants n’ont pas d’illusions : leur tour viendra…
………
District de Varsovie (quartier “de la Police”) – Au même moment, les efforts des groupes Śródmieście et Sud pour rétablir la liaison entre eux se concluent sur un constat d’échec. Il est désormais évident que la « manœuvre vers le sud » préconisée par le colonel “Monter” n’a plus aucune chance de réussir, et sera d’ailleurs bientôt obsolète – tant du fait de la détérioration manifeste de la situation dans la vieille ville que de l’incapacité du groupe Śródmieście à atteindre ses objectifs. Il faut de changer de tactique… une fois encore.
Désormais, les 20 000 hommes du groupe “Śródmieście”, commandé par le colonel Stanisław Steczkowski ”Zagończyk”, n’ont plus pour ordre de tenter de rejoindre leurs camarades. Au contraire, ils doivent consolider leurs positions en éliminant les points d’appui allemands dans leur secteur avant que l’ennemi puisse venir à leur secours.
Mais au même moment, dans Mokotów, le groupe Sud prépare une nouvelle offensive de dégagement en direction de Śródmieście – non coordonnée avec ses camarades donc, mais on espère bien prendre par surprise les unités ennemies (plutôt passives) dans le secteur. De fait, le colonel Antoni Chruściel n’a pas encore renoncé à regrouper ses forces. Il tente simplement, désormais, de passer du sud au nord et non l’inverse…
………
Gare de Varsovie-Ouest – Dans un sinistre et assourdissant grincement de métal martyrisé, un volumineux convoi camouflé s’immobilise sur une voie de garage. Le Mörser Karl n° 6 Ziu ("') est arrivé à destination – bientôt, il sera détaché de ses plates-formes de transport et pourra aller lourdement se positionner (à 6 kilomètres/heure !) quelque part dans le parc Sowiński, à Wola, près de la statue du général Józef Sowiński, pour faire son office.
Malgré les chenilles dont dispose l’énorme engin, le transport ferroviaire qui l’a acheminé ici en priorité absolue n’avait rien de superflu ! Avec un poids total de 137 tonnes en charge, le Karl-Gerät (040/041) représente la plus lourde artillerie de siège jamais construite ; son moteur Daimler-Benz MB 503 A (580 chevaux) n’a que 42 Km d’autonomie – c’est logique, vu ce qu’il doit traîner… Conçu dès février 1936 dans l’optique de forcer la ligne Maginot – ce qu’il n’eut jamais à faire – et n’ayant pas accompli grand-chose depuis, faute d’objectifs (sinon appuyer les premiers combats de Barbarossa contre la ligne Staline), le Mörser Karl reste toutefois à ce jour le plus gros calibre en activité dans le monde : il tire des obus de 600 mm avec une charge explosive de 220 kg pour un poids total d’1,7 tonne !
L’arrivée de Ziu constitue la réponse de l’OKH aux jérémiades des SS et autres assassins de von dem Bach Zelewski, décidément incapables de forcer les multiples points d’appui polonais sans pertes excessives. Le Reich envoie donc ce monstre face à une insurrection dont la plupart des combattants ne disposent que de fusils, de pistolets voire de simples bouteilles remplies d’alcool… Pour l’heure, toutefois, Ziu ne tirera pas – son convoi de munitions (il lui en faut un pour lui tout seul !) a pris du retard et ne sera pas là avant demain matin. Le dieu nordique de la Justice (!) et de la Guerre atteint finalement l’emplacement prévu. Il passera la nuit sur place, son canon monstrueux pointé de façon obscène droit vers la Vieille Ville.

Le ciel est à nouveau vide !
Panatella Air Base
– De nouveau, il n’est pas possible aux Halifax de décoller ce soir. Pour les aviateurs polonais, il est désormais évident que, lorsque les vols reprendront – car ils reprendront un jour, de gré ou de force ! – leurs six quadrimoteurs ne suffiront pas à rattraper le temps perdu. Pour peser, il faudra l’aide des Sud-Africains, des Britanniques… et de tous ceux qui le voudront bien.

Opération Comet : étoiles filantes
Aéroport de Tatoi (Athènes)
– La nouvelle de l’accident de la veille, ainsi que des multiples incidents qui vont en s’aggravant avec la mauvaise humeur de la troupe, secoue violemment la hiérarchie britannique. Les hommes de la brigade aéroportée polonaise qui restent en territoire grec – ils sont encore 564, plus le major-général Sosabowski – sont désormais consignés dans leurs quartiers jusqu’à nouvel ordre.
Pour l’Air-Marshal Tedder – sympathisant de la cause polonaise, comme les Français, mais lui a des ordres de Londres – il est maintenant clair que toute cette histoire de Comet risque d’aller bien trop loin, en termes de conséquences matérielles – donc opérationnelles – voire d’implications politiques. Or, sa Balkans Air Force doit déjà gérer les humeurs du général Montgomery et l’opération Perun (dans cet ordre). Inutile d’y ajouter des soucis polonais !
Après concertation avec ses partenaires tricolores et discrète demande d’un accord informel de son commandement, Tedder convient qu’une trentaine d’appareils suffiront pour expédier chez eux tous les Polonais restants. La météo étant encore convenable, mais s’annonçant infecte pour les jours à venir, il est décidé de passer en force : un ultime vol aura lieu cette nuit même, avec le concours des Français. En effet, les Beaufighter NF-IV du GCN I/8 escorteront les transports – et surtout, après, qu’on ne lui parle plus de Polonais. Pour la suite, ce sera exclusivement l’affaire de l’Armée de l’Air ! Certes, la 1ère Armée Aérienne est placée sous son commandement – mais les Balkans sont vastes et les communications y sont difficiles…
………
Un aérodrome au sud-ouest de Niš (Yougoslavie libérée) – Pas de ravitaillement ce soir pour la Brigade parachutiste polonaise – le mauvais temps sur la Serbie rend tout décollage impossible aux Leo-451T de l’Armée de l’Air.


Notes
32- Grenade n° 82, issue des travaux du Captain R.S. Gammon (1st Parachute Regiment), fort peu satisfait des sticky bombs instables qui lui étaient proposées. D’un usage très flexible et d’une simplicité de fabrication extrême (explosifs C2 emballés dans du métal souple avec un détonateur gravitaire et un simple capuchon métallique), sa charge pouvait varier selon les besoins du moment, et il était possible de lui adjoindre des éléments métalliques ou un explosif supplémentaire pour une utilisation anti-personnel ou anti-char. Le succès fut tel qu’elle devint officiellement “l’artillerie de poche” des paras britanniques – lesquels appréciaient aussi beaucoup que le fait que C2 leur permettait de chauffer leurs rations sans produire de fumée !
33- Le Gouvernement général attribuait les rations alimentaires en fonction de l’ethnie : Allemand – 2 310 Calories (9 700 kJ), Etranger – 1 790 Calories (7 500 kJ), Ukrainien – 930 Calories (3 900 kJ), Polonais – 654 Calories (2 740 kJ) et Juif – 184 Calories (770 kJ). Pour mémoire, on considère que le seuil de la famine est à 1 200 Calories par jour pour un adulte, 1 600 pour un enfant et 2 900 pour un adolescent.
34- Sept de ces engins ont été produits : Adam – rebaptisé Baldur, Eva – rebaptisé Wotan, Thor, Odin, Loki, Ziu… Le dernier ne sera jamais baptisé.
35- Týr en vieux norrois.
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MessagePosté le: Jeu Jan 13, 2022 08:46    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
qui tentent seulement de s’emparer par intermittences de la Gare de Gdańsk, en attaquant depuis la forêt de Kampinos.


Où se trouve cette localité ? Je vois bien Kampinos.

Et gare n'a pas besoin d'être en majuscule.
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En principe (moi) ...
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MessagePosté le: Jeu Jan 13, 2022 09:24    Sujet du message: Répondre en citant

Gdańsk, c'est Dantzig. Comme on a la gare de Lyon à Paris. En réalité,elle est dans Varsovie :

https://pl.wikipedia.org/wiki/Warszawa_Gda%C5%84ska

Citation:

Warszawa Gdańska - gare ferroviaire située à ul. Słomińskiego 6 à Varsovie . Selon la classification de PKP, elle a la catégorie d'une station d'agglomération [1] .

La gare est bien reliée aux autres quartiers de la ville - les lignes de bus et de tramway ainsi que la ligne M1 du métro de Varsovie ( station Dworzec Gdański ) passent à proximité.

Lors de la défense de Varsovie en septembre 1939 , près de la gare, il y avait un poste de tir d'une batterie antiaérienne lourde moderne 75 mm wz. 1937 "Starachowice" [6] .

Pendant l' occupation, la station a fonctionné sous le nom de Warszawa Gdańska [4] .

Lors de la liquidation du ghetto de Varsovie en 1942−1943, depuis le quartier de la gare de marchandises, depuis la voie d'évitement ouest située au Umschlagplatz , les Allemands ont transporté des Juifs vers le camp d'extermination de Treblinka et les camps de travail du district de Lublin .

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