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Les pilotes "nordistes" d'Indochine
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Déc 18, 2021 20:24    Sujet du message: Les pilotes "nordistes" d'Indochine Répondre en citant

Léon Vandoorne, Pierre van Bielt et Roger MacNab sont des créations d'Etienne dont vous avez déjà lu les aventures jusqu'en 1941.

4 janvier 1942
Campagne d’Indochine
Birmanie
– Convoyés pour la plupart par des pilotes de transport, 37 Hawk-81 sont rassemblés sur le terrain de Myitkyina, où des pilotes français venant de Malaisie ou d’Indochine viennent les prendre en main. Avec de jeunes pilotes fraîchement sortis de l’école de chasse de Meknès, ils vont reformer les GC I, II et III/40. Le Lt-Col. Lionel de Marmier, en charge de l’opération, accueille le nouveau patron de la 40e EC, le commandant Edmond Marin La Meslée : « J’espère que d’ici deux semaines, mes gars auront convoyé jusqu’ici 80 Hawk-81 en tout. Cependant, vous devrez les partager avec les Américains. L’AVG a déjà envoyé par Kunming 15 pilotes pour en récupérer. » Marin La Meslée espère que son escadre sera opérationnelle à la fin du mois.

« A Myitkyina, nous avons retrouvé les Vandoorne, qui ont préféré s’installer ici plutôt que d’aller en AFN. Le père Vandoorne a réussi à louer une grande propriété, où nous logeons tous, grâce à ses contacts birmans et chinois, avec qui il reprend ses activités de négoce. Perd pas le nord, lui… Mais ça l’occupe et il se sent utile en ces temps de guerre où tout le monde manque de tout.
Quant à nous, après quelques jours de repos, nous récupérons un nouveau chef et de nouveaux avions. Pas si neufs que ça : ce sont des Hawk-81 A-1 dont on ne veut plus en Europe. Le patron par contre est un As, le plus titré de la Campagne de France où il compte 16 victoires homologuées (dont 4 en solitaire) et 4 probables. Depuis, il a bien augmenté son tableau de chasse, avec 10 victoires pleines, 11 en collaboration et 9 probables. Surprise, il s’intéresse vite à nous, surtout à Léon et moi, dont les noms résonnent à ses oreilles comme une réminiscence de ses origines : il est natif de Valenciennes et a fait ses études à Lille, donc les noms à consonance flamande, il connaît ! Sauf que nous n’avons jamais vu son Nord natal… »
(Pierre van Bielt, Face au Soleil levant, Seuil éd.)

7 janvier
Myitkyina (Birmanie)
« La formation sur les P-40 est rapide, ce n’est jamais qu’un dérivé du Hawk 75. On pensait repartir rapidement, soit pour Saigon, soit pour la nouvelle base Épervier, mais le commandant préfère attendre l’arrivée de tous les avions et pilotes pour homogénéiser l’Escadre et donner un minimum d’entraînement aux plus jeunes pilotes sortant de l’école.
Je suis surpris d’être pris pour un “ancien”, même par le Commandant. Je me considère plus comme un rescapé, mais il est vrai que trois semaines de combats intensifs vous vieillissent de plusieurs mois ! Ceci, plus mon ascendance nordiste, me vaut d’être souvent son ailier, ce qui n’est pas facile, mais en revanche hautement éducatif. Roger me remplace parfois, et le Patron est satisfait de nous deux.
Quant à Léon, il ne vole pas encore, à cause de sa blessure. Il enrage de devoir faire de l’administratif, toujours présent. »
(Pierre van Bielt, op. cit.)

29 janvier
Kunming (Chine)
– Les Hawk-81 français de la 40e EC, reconstituée dans la région de Myitkyina, en Birmanie, arrivent à Kunming pour relever le squadron Panda Bear de l’AVG. Pilotes et avions de l’AVG, que la presse alliée n’appelle que les “Tigres Volants”, se rendent à Chungking, où leur unité sera à son tour reconstituée.
« Notre entraînement – surtout celui des nouveaux – étant complet, de l’avis du Commandant, qui semble pressé d’en découdre malgré son calme et sa patience, nous partons pour Kunming, en Chine. Le fief de l’AVG de Chennault, qui va devenir notre base arrière. Le spectacle de l’escadre en vol de formation me rappelle notre arrivée en septembre dernier, c’est tout aussi impressionnant. J’espère seulement que l’effectif ne fondra pas aussi vite… » (Pierre van Bielt, op. cit.)

30 janvier
Campagne d’Indochine
Tonkin
– Vingt Hawk-81 du GC I/40 se posent sur la piste de Dien-Bien-Phu, relevant le squadron Adam & Eve de l’AVG, qui doit aller rejoindre le Panda Bear à Kunming. Le GC I/40 commence le jour même à attaquer les troupes japonaises opérant dans la région aval de la Rivière Noire.

« Le Commandant m’a flanqué au I/40 en remplacement de Léon, dont il préfère qu’il poursuive sa rééducation et son entraînement un peu plus loin du front. Et comme c’est le I/40 qui part le premier pour Épervier relever les Américains, je fais partie du voyage, en tant que son ailier.
Accueil enthousiaste des gars sur place, contents de voir que l’état-major ne les laisse pas tomber. Par contre, l’infrastructure est… limite. On va devoir camper sommairement, dans une humidité proche des 100 %, et les mécanos vont devoir bosser dans la boue le plus souvent. Qu’importe ! On est là pour se battre, pas pour la villégiature.
D’ailleurs, le patron voulant voir à quoi ressemble le pays, nous faisons dans l’après-midi une première sortie sur le secteur de la Rivière Noire, entre Son-la et Hoa Binh. Un passage en altitude à l’aller, en repérage, retour au ras des palmiers, à décharger nos mitrailleuses sur tout ce qui ressemble à du Jap, jonques, colonnes, véhicules. Et il y en a. »
(Pierre van Bielt, op. cit.)

31 janvier
Campagne d’Indochine
Tonkin
– Les éléments du squadron Hell’s Angels de l’AVG opérant encore de pistes improvisées rejoignent Kunming où leur formation doit être reconstituée, pendant que le GC I/40, basé à Dien-Bien-Phu, multiplie les attaques de harcèlement contre les colonnes japonaises qui tentent de progresser vers le nord.

« On enchaîne les missions, aujourd’hui. Toutes de mitraillage des troupes japonaises : on ne voit pas l’ombre d’un disque rouge. Le commandant et moi restons au perchoir avec une autre paire. Il guide les attaques de ses yeux d’aigle, puis quand ça se termine pour les gars du bas, nous plongeons à sa suite. En général, il a repéré une belle cible… » (Pierre van Bielt, op. cit.)


3 février
Tonkin
– Les chasseurs français opérant de Dien-Bien-Phu reçoivent l’aide des bombardiers légers Martin M-167, du G.B. III/62 reconstitué, qui opèrent de la région de Kunming. Ils attaquent plusieurs fois dans la journée les colonnes japonaises qui tentent de se frayer un chemin de Hanoi vers l’ouest.

« Bis repetita : les jours se suivent et se ressemblent. Je me demande quand les Japs vont réveiller leur chasse, je me souviens trop bien du Cambodge et j’ai la tête sur roulement à billes, mais rien. Je ne sais pas si je suis déçu ou rassuré. Pour les Glenn que nous escortons, c’est tant mieux, bien sûr, mais le combat nous manque. » (Pierre van Bielt, op. cit.)

6 février
Tonkin
– Le temps s’améliorant un peu, les avions français basés à Muong-Thien / Dien Bien-Phu accentuent leurs attaques contre les forces japonaises.

« Après la drache (comme dirait le paternel) qui nous a cloué au sol ces derniers jours, on est heureux de reprendre l’air, même si c’est pour assaisonner des colonnes au sol. Toujours pas de réaction de la chasse adverse, ou alors ils arrivent trop tard ? J’ai quand même pris des balles dans le zinc : le Commandant passe très, très bas, et comme nous sommes les derniers, nous essuyons un max de tirs. » (Pierre van Bielt, op. cit.)

10 février
Tonkin
– En dépit du très mauvais temps, les Hawk-81 et les Martin-167 français accomplissent de nombreuses missions contre les colonnes japonaises qui tentent de progresser vers l’ouest en suivant le cours de la Rivière Noire. Beaucoup d’embarcations sont détruites sur la Rivière par bombardement ou mitraillage.

« Plafond bas, temps pourri, mais on ne peut pas attendre une éclaircie, c’est prévu “bouché” pour plusieurs jours. Alors, on y va, mais sans grimper au perchoir – on ne trouverait pas moyen de percer pour rentrer. Je me demande d’ailleurs comment les Glenn ont fait. En tout cas, ils se posent à Épervier, où ils vont rester un peu. » (Pierre van Bielt, op. cit.)


25 mars
Campagne d’Indochine
Dien-Bien-Phu
– La base Epervier s’est peu à peu renforcée. Ce jour-là, c’est une formation alliée tri-nationale qui en décolle : 33 bombardiers (18 Martin-167 français du GB II/62 et 15 Vultee V-11 chinois), escortés par 48 chasseurs (16 Hawk-81 français des GC I et II/40, 16 Hawk-81 des squadrons Hell’s Angels et Panda Bear de l’AVG et 16 Hawk-75A5 chinois). Cette puissante formation attaque les terrains japonais autour d’Hoa Binh et d’Hanoï. Vingt six avions sont détruits au sol, tandis que quatre Ki-43 et six Ki-27 sont abattus en combat aérien en échange de deux chasseurs français, un américain et deux chinois. Ce raid ne pourra être renouvelé avant longtemps – une grande partie des appareils qui y ont participé sont basés en Chine et n’ont fait que passer à Dien-Bien-Phu, car d’autres tâches les attendent sur les fronts chinois. Néanmoins, c’est un coup sévère porté à la puissance aérienne japonaise dans le nord de l’Indochine.

« Enfin la bagarre ! Mais il a fallu aller la chercher, les “Aigles Sauvages”, comme dit Radio-Tokyo, n’étant pas vraiment décidés à soutenir leurs troupes au sol.
Le GC II/40 nous a rejoints sur Épervier. Roger et moi faisons partie des tirés au sort pour la castagne, partagée avec l’AVG et des Chinois, en couverture des bombardiers. Objectifs : les terrains de Hoa Binh, Cam Lan et Bach Mai, le dernier nous étant attribué. Je suis le numéro 2 du patron, ce qui devient une habitude. Par contre, c’est la première fois que je vais devoir le couvrir en combat. Ça risque de changer des entraînements, même si ceux-ci étaient parfois vifs.
Nous arrivons par le nord-est, après jonction avec les Chinois et les Ricains, avant dispersion vers nos cibles. L’alerte a visiblement été donnée, on aperçoit des chasseurs qui grimpent. Ils sont encore bas, mais le Zéro grimpe vite. Sans hésiter, le Commandant plonge vers les chasseurs pour dégager la voie aux Glenn et je le suis, témoin privilégié de son extraordinaire aptitude au tir : premier passage, presque de face, un Hayabusa explose sous ses coups ! Ça met les Japs en rage, les Zéro essaient de nous rattraper plutôt que de s’en prendre aux bombardiers, laissant ceux-ci se défendre face aux Ki-27. Immelmann après notre échappée pour revenir sur les agiles oiseaux qui veulent nous prendre en tenaille. Nous fonçons plein pot sur le groupe le plus important, mais je garde l’œil sur l’autre. Ça se disperse vite comme une nuée de moineaux, et le ciel devient un b…l innommable. Même si tout le monde (et surtout les chefs de groupe) lui a dit que les appareils japonais manœuvrent plus court que les autres, le Commandant ne peut pas s’empêcher de tester cette légende. Il s’aperçoit bien vite de son erreur, et se dégage vite à mon cri, ce qui me permet d’arroser un Ki-43 qui passe sous mes yeux. Sont vraiment fragiles, ces engins, ça prend feu très vite. Mon action m’a mis sous le feu de ses équipiers et cette fois c’est le commandant qui me dégage, par un beau tir en virage. On reforme en grimpant, les Glenn ont fini leur boulot et repartent, nous les rejoignons en cerclant par-dessus, mais les Japs ont disparu. Mission accomplie, nous pouvons rentrer.
Avec cette victoire, dont je remercie le commandant de me l’avoir amenée, je signe ma cinquième, donc mon statut d’As ! On fêtera ça à l’alcool de riz, à défaut de champagne ou cognac… »
(Pierre van Bielt, op. cit.)


8 avril
« Vers midi, nous décollons sur alerte, les Aigles Sauvages viennent nous rendre visite. D’habitude, c’est plutôt à l’aube, la météo devait être bouchée chez eux. A moins qu’ils n’aient été informés que nous devions recevoir du ravitaillement de Myitkyina, paraîtrait qu’ils ont des espions par là. Le combat tourne court, il n’y a que quelques Ki-27 escortant des Mitsubishi Ki-30, dont je me fais un plaisir de descendre un exemplaire. Alors que ça se termine, j’aperçois un bimoteur en approche par l’ouest, escorté de deux monomoteurs. Je vais voir illico, mais il s’agit d’un DC-3 sous nos cocardes, et de deux P-40, également des Français. Nous tournons en patrouille au-dessus des arrivants, le transport se pose, puis les P-40 dont l’un d’eux tourne deux tonneaux lents avant le dégagement. Va entendre la voix du Patron, celui-là. » (Pierre van Bielt, op. cit.)


13 juin
La campagne d’Indochine

« La bataille de Son-la a rejoint aujourd’hui la liste des exploits de la Légion. Encore que l’expression “victoire en collaboration”, plus modeste, soit peut-être mieux adaptée. La colonne japonaise qui avançait vers la frontière chinoise était nombreuse, bien soutenue par des canonnières sur la Rivière Noire, mais elle n’a pas résisté très longtemps. D’abord, les Hawk-81 et les Glenn M-167 basés à Dien-Bien-Phu (Epervier) nous ont débarrassés des canonnières, puis les partisans, les “Viets”, ont commencé à harceler la colonne sur les flancs, avant qu’elle ne vienne se briser littéralement sur nous – la Légion ! Evidemment, nos uniformes commencent à avoir un drôle d’air, pas très uniforme justement, et ceux qui n’aimaient pas le riz parmi nous ont été obligés de s’y mettre, mais nous sommes toujours la Légion. Et il faut dire que les Viets nous avaient mâché le travail. S’ils ne réussissent pas à couper notre voie de ravitaillement qui vient de Chine, je ne vois pas comment les Japonais pourraient nous chasser de Dien. Bien sûr, nous n’allons pas reprendre l’Indochine à nous tout seuls, mais j’espère que nous ne resterons pas dans cette situation éternellement. D’après Markov, un Russe Blanc qui s’est battu pour le Tsar il y a vingt ans (il en avait dix-sept !), ça ne devrait plus être très long maintenant que l’Allemagne a attaqué la Russie, car “ces salauds de Rouges” (Markov dixit) vont faire de la chair à pâtée de “ces salauds de Teutoniques”, puis tout le monde ira régler le compte des Japonais. Markov fait passer son patriotisme avant ses opinions politiques, mais une chose est sûre, Herr Hitler sait se faire des ennemis. J’espère que l’Allemagne se débarrassera de lui avant qu’il n’ait fait tuer le dernier Allemand. » (Klaus Müller, Lettres à mon frère ennemi)

« Train-train quotidien… ou presque. Roger et ceux de la 3e escadrille sont allés escorter des Glenn sur Son-la, après quoi ils ont vidé leurs chargeurs sur les canonnières. Sauf que Roger a chopé une balle dans la cuisse. Il a réussi à ramener son taxi, mais est resté moteur tournant en bout de piste après avoir atterri. Il a fallu le sortir de là, évanoui après avoir perdu pas mal de sang. » (Pierre van Bielt, op. cit.)


29 août
Campagne d’Indochine Tonkin
– Vingt-quatre Hawk-87 de la 40e EC décollent de la base Epervier (Dien-Bien-Phu) et vont attaquer les terrains japonais de la région autour d’Hanoi et de Haiphong. Surpris, les Japonais perdent quinze avions. Un seul Hawk-87 est détruit, abattu par la DCA.

« Même s’il nous reste quelques vieux H-81 bien fatigués, nous sommes à peu près tous rééquipés en H-87 du type B2, à six mitrailleuses de 12,7 mm qui nous assurent une belle puissance de feu. Les premiers sont arrivés en avril, puis petit à petit. Il a fallu du temps. Mais aujourd’hui, nous pouvons faire une sortie d’importance en allant secouer les Aigles Sauvages qui prennent un peu trop de libertés, ces temps-ci. On leur rend donc visite à Bach-Mai et Cam Lan. Sympas, ils décollent tardivement et nous pouvons cartonner comme à la foire. Pour la première fois, chacun du trio score un Jap le même jour. » (Pierre van Bielt, op. cit.)


8 septembre
Campagne d’Indochine
Phu-Lang (Laos)
– Au petit matin, les troupes japonaises sont réveillées par une sortie de 16 Hawk-87 du GC I/40, venus de Dien-Bien-Phu. Leurs mitrailleuses et leurs bombes anti-personnel font peu de dégâts matériels, mais le moral des Japonais souffre beaucoup ! D’autant plus que cette attaque est suivie d’un bombardement d’artillerie venu des montagnes de Viangchan, où sont embusqués quelques 75. L’attaque japonaise est lancée dans l’après-midi. L’artillerie commence par saturer le terrain puis l’infanterie se lance dans une charge soutenue par six chars légers CHI-HA type 97. Bien protégés dans leurs tranchées et leurs casemates, les Franco-Laotiens laissent passer l’orage et lorsque les Japonais arrivent au pas de charge, baïonnette au canon, ils se font faucher par les mitrailleuses et les mortiers. Ceux qui arrivent aux abords des tranchées ont de mauvaises surprises : les défenseurs ont semé quelques mines et surtout creusé de nombreux pièges, des fosses dont le fond est garni de bambous taillés en pointe. Quatre des chars sont victimes des canons, les deux autres se replient.

« Un truc que je n’aime pas, c’est le lancer de bombes avec nos zincs. Ils sont pas vraiment prévus pour ça et nous non plus, les résultats sont toujours moyens. Et comme il faut arriver de plus haut que pour une passe de mitraillage, on est vite repérés et encadrés par les tirs. Bon, aujourd’hui, ils devaient encore dormir, c’est passé sans casse. Faut dire qu’on est arrivés très tôt. » (Pierre van Bielt, op. cit.)
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loic
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MessagePosté le: Sam Déc 18, 2021 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
mais le Zéro grimpe vite

Si j'ai bien compris, ce sont des avions de l'armée japonaise, pas de la marine. Donc pas de Zéro ? Sauf si notre pilote appelle "Zéro" tout chasseur japonais ?
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Hendryk



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MessagePosté le: Sam Déc 18, 2021 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Citation:
mais le Zéro grimpe vite

Si j'ai bien compris, ce sont des avions de l'armée japonaise, pas de la marine. Donc pas de Zéro ? Sauf si notre pilote appelle "Zéro" tout chasseur japonais ?

A voir, du fait de la légendaire bonne entente entre armée et marine japonaises, la seconde avait ses propres avions basés à terre. Beaucoup des raids de bombardements sur Chongqing, notamment, ont été effectués par des G3M et des G4M.
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houps



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MessagePosté le: Sam Déc 18, 2021 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Citation:
mais le Zéro grimpe vite

Si j'ai bien compris, ce sont des avions de l'armée japonaise, pas de la marine. Donc pas de Zéro ? Sauf si notre pilote appelle "Zéro" tout chasseur japonais ?


Il s'agit, je pense, d' " Oscar" ( Nakajima Ki-43 I Hayabusa), à moteur en étoile, tout comme leurs "confrères" de la Marine Impériale, et non de Nakajima Ki-27 "Clint" (ou "Abdul", présentement) à train fixe et plutôt dépassés à ce stade.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 00:28    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, il y a des Ki-43 et encore des Ki-27 (de même qu'il y a, chez les Chinois notamment, des P-40 vieux modèles).
Pas de Zéro - mais le jeune pilote appelle Zéro les chasseurs japonais en général, sauf quand il en voit un de tout près !
Je vais en faire une note !
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Casus Frankie

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Etienne



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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 08:56    Sujet du message: Répondre en citant

En règle générale, pratiquement tous les pilotes alliés parlaient de "Zéro" pour tous les chasseurs japonais, quels qu'ils soient.
D'où la création mi-42 des codes en prénom...
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John92



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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 09:00    Sujet du message: Répondre en citant

Etienne a écrit:
En règle générale, pratiquement tous les pilotes alliés parlaient de "Zéro" pour tous les chasseurs japonais, quels qu'ils soient.
D'où la création mi-42 des codes en prénom...

Etienne a été plus rapide que moi.
Petit complément d'informations:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9signation_alli%C3%A9e_des_avions_japonais_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Bon dimanche
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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
En fait, il y a des Ki-43 et encore des Ki-27 (de même qu'il y a, chez les Chinois notamment, des P-40 vieux modèles).
Pas de Zéro - mais le jeune pilote appelle Zéro les chasseurs japonais en général, sauf quand il en voit un de tout près !
Je vais en faire une note !


Il y avait un phénomène équivalent dans les forces terrestres alliés. La peur qu'ils suscitaient étant réelle les troufions avaient tendance à voir des "Tigers" partout à l'apparition du moindre char allemand. Y compris chez ceux qui avaient été les mieux formés à l'identification des différents modèles de Panzer.
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DMZ



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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
En fait, il y a des Ki-43 et encore des Ki-27 (de même qu'il y a, chez les Chinois notamment, des P-40 vieux modèles).
Pas de Zéro - mais le jeune pilote appelle Zéro les chasseurs japonais en général, sauf quand il en voit un de tout près !
Je vais en faire une note !
OK, mais dans le même texte, il est question de Ki-43... Si le pilote pense avoir affaire à des zéro ou nomme zéro tout chasseur à moteur étoile et train rentrant (ce que le Ki-27 n'est pas), c'est un peu contradictoire.
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John92



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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 18:50    Sujet du message: Répondre en citant

DMZ a écrit:
Casus Frankie a écrit:
En fait, il y a des Ki-43 et encore des Ki-27 (de même qu'il y a, chez les Chinois notamment, des P-40 vieux modèles).
Pas de Zéro - mais le jeune pilote appelle Zéro les chasseurs japonais en général, sauf quand il en voit un de tout près !
Je vais en faire une note !
OK, mais dans le même texte, il est question de Ki-43... Si le pilote pense avoir affaire à des zéro ou nomme zéro tout chasseur à moteur étoile et train rentrant (ce que le Ki-27 n'est pas), c'est un peu contradictoire.

Pour avoir vu des films de cinémitrailleuses ...
pas évident pour le train rentrant
bon après, vu la qualité des films de cinémitrailleuses, je dis ça, je dis rien
mais dans de loin, tu repères du monomoteur, tu vois pas forcément les trains apparents
ca a été un problème en début de guerre dans le pacifique (de ce que je me souviens de mes lectures), les rookies US annonçaient "Zéro" dès qu'ils voyaient du voile basse monomoteur
Après pas évident pour planifier une tactique
du coup, gros ménage, un peu de discipline et maintenant, les gros méchants ont des noms de garçons (et prière d'identifier, PRECISEMENT, le gars en question)
le reste c'est des goncesses
en 2020 ca fait bizarre
en 42 ça passe, quoi que, FTL certaines filles avec du caractère ...
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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

Il est écrit :
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Dien-Bien-Phu

"...Ils sont encore bas, mais le Zéro grimpe vite. Sans hésiter, le Commandant plonge vers les chasseurs pour dégager la voie aux Glenn et je le suis, témoin privilégié de son extraordinaire aptitude au tir : premier passage, presque de face, un Hayabusa explose sous ses coups !.."

Ce qui risque de confusionner le lecteur.
Se trouve-t-on en présence d' Hayabusa et de Mitsubishi ou le narrateur affronte-t-il des Zéro qui ne sont que des Ki-43, erreur regrettable de sa part ?

un renvoi sera donc utile.
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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

De loin, tu parles de Zéro, ne sachant pas ce que c'est. C'était devenu un nom-type, comme frigo l'est devenu pour réfrigérateur.

De près, tu peux reconnaître un Hayabusa.

Et puis, ça évite les répétitions!
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 19:59    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas pensé à la comparaison, mais c'est tout à fait ça - quasi jusqu'en 43, "Zéro" était un nom générique ! J'ai en effet ajouter une notue pour le préciser.
Mais il y a des Ki-43 (étiquetés Zéro) ET des Ki-27 (qui ne le sont pas… si leur train fixe est aperçu).
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Casus Frankie

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MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 20:56    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

John92 a écrit :

Citation:
en 42 ça passe, quoi que, FTL certaines filles avec du caractère ...


En effet, et même depuis 1940 avec une des copines à Etienne : une jolie rouquine au tempérament bien trempé, qui pilotait, un Tigre Mou rose, des Goéland et des Bloch quadrimoteurs, et qu’il ne fallait surtout pas chahuter.

@+
Alain
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houps



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Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Dim Déc 19, 2021 21:01    Sujet du message: Répondre en citant

Etienne a écrit:


Et puis, ça évite les répétitions!
Laughing



Ce qui n'est pas une mince affaire . Rolling Eyes

Ce qui s'apparente à un supplice de diptères, ne doit pas faire oublier le texte dans son ensemble. Bravo Etienne ...
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