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de La Roque : arrestation et conséquences
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Tyler



Inscrit le: 11 Oct 2008
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MessagePosté le: Mar Mai 26, 2009 18:11    Sujet du message: de La Roque : arrestation et conséquences Répondre en citant

Voici le premier jet du coloriage sur l'arrestation de de La Roque et de ses conséquences. Il sera, je pense, soumis à quelques modifications, entre autre sur la mise en page de la chose.


14 décembre 1940
Paris
17h
Le colonel de La Roque est arrêté en pleine rue par une dizaine d'agents de la Section d'Epuration, crée officiellement le jour même. L'interpellation, exécutée sous le motif de "Haute trahison" se déroule sur des Champs Elysées bondées. En quelques heures, la nouvelle fait le tour de la capitale...
Quelques heurts ont lieu dans le courant de la nuit, conduisant à 6 interpellations pour "troubles à l'ordre public" et une dizaine de blessés, anciens membres du Parti Social Français, du Service de Sécurité Nationale de Darnand, de la SE et de la Gendarmerie confondus.

15 décembre 1940
Paris
10h
Radio Paris annonce officiellement l'arrestation du "réfractaire à la Vraie France" le colonel de La Roque. Cette annonce est suivie d'une interview de Doriot, ministre de la Reconstruction Nationale ou ce dernier se justifie de l'arrestation de de La Roque et de la dizaine d'autres "ennemis de la patrie" (juifs, notables, prêtres) interpellés dans le courant de la nuit en région parisienne.
L'exercice de propagande semble se dérouler à merveille jusqu'au dérapage verbal de Doriot. A la question du journaliste, lui demandant un commentaire sur (XXXXXX), membre de la S.E, entre la vie et la mort, Doriot répond : " Mes pensées vont à la famille de ce vrai français qu'est (XXX) tombé sous les coups de la racaille aux bottes des franc-maçons et youpins, j'espère une issue heureuse à ec tragique incident commis par les ennemis du Nouvel Etat Français (...) Je peux vous assurer que les "froides queues" vont le payer jusqu'au dernier". La Marseillaise vient mettre fin à cet interview tant désiré par Doriot afin de promouvoir sa Section d'Epuration.

10h30
Jean Borotra, ministre des Sports du gouvernement Laval (et ancien membre du PSF de de La Roque) remet sa démission à Laval en guise de protestation.

Nuit du 15 au 16 décembre
Clermont Ferrand
Réunion de plusieurs cadres du PSF : Charles Vallin, Jean Legendre, Pierre de Léotard et Noël Ottavi (numéro 2 du PSF)
. Ils entament la rédaction d'un numéro spécial ou dans un véritable pamphlet, ils demandent la libération de de La Roque, le "Sauveur du 6 février" et dénoncent la politique collaborationniste et répressive du gouvernement Laval. Ce pamphlet est signé par les quatre membres qui rentreront dans la clandestinité le soir même, et fonderont le Réseau Klan (aussi surnommé Réseau de La Roque).
Le texte est transmis à plusieurs collaborateurs du Petit Journal à travers la France. On estime à 300 000 exemplaires le nombre de tirages de ce numéro exceptionnel soit le double de son tirage d'avant guerre!
Les violences de la nuit montent d'un cran : 21 arrestations sont enregistrés sur l'ensemble du territoire et quelques actes de "vandalisme" sont à signaler, du plus cocasse (pneus crevés de voitures d'officiels du gouvernement Laval) aux plus élaborées (Incendie du siège de la SSN à Lyon qui ne fera aucune victime).
Au petit matin du 16 décembre, les exemplaires du Petit Journal fleurissent aux quatre coins des plus grandes villes français et dans les "bastions" du PSF.

16 décembre
Paris
Fin de matinée
Réunion Laval- Darnand-Doriot mettant en place un plan d'action coordonnée contre les noms d'une liste d'environ 600 membres du Parti Social Français. Action devant se dérouler à 20h, le jour même.
Par la même occasion, Laval, ulcéré par le numéro du Petit Journal, fait les démarches pour accélérer la déportation de de La Roque. 3 jours, plus tard, il rentrera à Berschtesgaden...

20h
Un peu partout en France; la SSN, la SE et les forces de l'ordre traditionnels appliquent le plan Laval-Doriot-Darnand. Sur les 604 noms de la "liste d'épuration", le bilan au petit matin du 17 est assez mitigé : 241 arrestations, 53 morts ou "tentatives d'évasion avortées". A cette liste, s'ajoutent quelques "faits d'armes" : une centaine d'arrestations (beaucoup de communistes accusés de collaboration avec le PSF) et une vingtaine de morts sont à dénombrer au cours de la " Nuit Pourpre".
A noter qu'une soixantaine de personnes seront portés disparus dans les jours suivant les "événements"...
Les pertes du coté des "forces de l'ordre" est le suivant:
SSN: 9 morts, 25 blessés. S.E: 15 morts, 86 blessés. Gendarmerie + Police : 4 morts, 15 blessés.

A noter le cas de l'arrestation d'Henri Choisnel à Reims.
En effet, cette dernière se produit lors d'une réunion exceptionnelle du Conseil Municipal en présence du commandant de la garnison allemande de la ville et ce, dans le but de débattre des problèmes logistiques du à la présence allemande. Croyant à une attaque de "terroristes", le commandant blesse légèrement un membre du SE avant que ces derniers réussissent à lui faire comprendre les raisons de leur présence...
La nouvelle fait le tour de la ville rapidement et devant les protestations du Conseil Municipal, les membres du SE doivent annuler leur projet de transférer dans la nuit Choisnel. Ils se dirigent donc vers la Gendarmerie ou ils décident de passer la nuit et ou leur blessé pourra se soigner...
Le couvre feu aidant, les quelques échauffourées ne durent pas longtemps.
Au petit matin, une manifestation spontanée d'une centaine de personnes se place devant la Gendarmerie et demande la libération de Choisnel. Ils bloquent ainsi le transfert du prisonnier vers la capitale tout au long de la matinée. Quelques manifestants réussissent à rentrer dans le commissariat, sous le regard passif des quelques gendarmes présents. A midi, les membres de la SE vont chercher Choisnel en cellule et constatent que sa cellule est... vide! L'incident sera mis sous le coup de la vétusté des cellules... Mi furieux, mi penauds, les membres de la SE tenteront d'organiser une battue avec les gendarmes et quelques "bons français" mais devant le temps mis pour l'organiser, elle sera sans effet...

17 décembre

A midi, les émeutes ont en grande partie été matés, avec le concours de l'armée d'occupation allemande qui a par la même occasion freiné certains débordements d'agents de la SN et de la SE un petit peu trop consciencieux...
"Je suis partout" parlera de la "Nuit Pourpre" en la comparant au 13 mars 1392 et l'arrestation simultanée des Templiers ordonnée par Philippe le Bel.
Dans la soirée, on apprend la mort en captivité du général Audibert, éminent membre du PSF. Quelques incidents reprennent, surtout en région parisienne, aggravant encore un peu plus le bilan de cette "Semaine Vacillante"...

18 décembre
Versailles
10h
Laval, Darnan et Doriot reçoivent dans la Galerie des Glaces une cinquantaine de membres du SSN et du SE triés sur le volet. Ceci dans le but de les honorer pour "services rendus à la Nation" ces trois derniers jours. En plein milieu du discours de Doriot faisant l'apologie de "sa" SE explose deux grenades sont lancés à la sauvette ainsi qu'une rafale de FM par deux "terroriste". L'attentat de Versailles fait 12 morts et 21 blessés dont Doriot, qui passera une semaine à l'hôpital. Aucun membre du gouvernement n'est victime de cet attentat...
On ne retrouva jamais les deux auteurs de l'"Attentat de Versailles" et on estime à environ 500 prétendants qui après guerre se targueront d'être les deux responsables de cet attentat...
Voulu par Laval, la cérémonie est radiodiffusé et donc écoute par un grand nombre de français.

11h
Radio Paris annonce un "attentat' ayant visé "le chef du gouvernement et les Patriotes réunis à Versailles". La nouvelle de l'attentat se relaie rapidement aux quatre coins du pays. Dans plusieurs villes de province, des membres du SSN et du SE sont pris à partie.

12h40
Radio Paris annonce l' "heureuse issue des événements tragiques qui viennent de se produire à Versailles" : Laval fera un discours à 14 heures.
Les violences continuent mais connaissent un net fléchissement...

13h
Dans la voiture qui l'emmenne au siège de Radio Paris, Laval doit réagir rapidement : la situation est intenable et il doit reconnaitre qu'il a sous estimé l'impact du PSF. La solution du "Person of the year 1931" est simple : il va incorporer plusieurs personnalités du PSF qui lui son fidèles dans son gouvernement afin de noyer autant que possible le mécontentement de la "base"...

14h
A la radio, Laval annonce son plan et se justifie des évènements des derniers jours et de la nécessite de débarrasser le "Sol de la VraieFrance des ennemis de l'intérieur qui se sont fourvoyés avec les Anglais et les traitres de l'autre coté de la Méditerranéenne".
Il annonce la nomination de :
Jean Hybarnégaray, ministre sans portefeuille
Paul Creyssel (proche de Laval), Secrétaire d'État à la Propagande
Paul Touvier à la tête de la Section d'Epuration
et Marcel Deschasseaux, préfet des Vosges.

19h
Le nouveau secrétaire d'état Paul Creyssel annonce la libération d'une vingtaine de membres du PSF que l'on décharge des accusations de "Traitres à la Patrie", s'excuse de la mort du général Audibert, "grand patriote s'il en est" et met les nombreux incidents de la "Nuit Pourpre" sur le compte de bavures "malheureuses"...
Il annonce la nomination de deux membres du PSF tout juste libérés à des postes symboliques :
Claude Delvincourt : Directeur du Conservatoire de Paris
Pierre Lepine : Directeur de l'Institut Pasteur de Paris
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mar Mai 26, 2009 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Ton idée de départ est bonne Tyler, mais il y a un probleme, a savoir qu'il n'y a pas de vrai motif pour la bande à laval de se débarasser de La Rocque à ce moment là. Certes, il est entrée en résistance dès l'été 1940 OTL/FTL, mais peu de gens sont vraiment conscient qu'il rejette l'Etat Français dès cet époque. C'est un ancien militaire, il connait les risques d'une prise de position publique trop évidente et possède à la foi un certain prestige et un poid politique à ne pas négliger. OTL, il a été arrété en 1943 quand il devient trop dangeureux pour tout le monde. FTL, son arrestation me semble trop précoce. Il peut être utile à Laval et en homme intelligent et vrai patriote, il sait qu'il a mieux à faire qu'a se prononcer visiblement contre les trois D et à terminer derrière les barreaux.
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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Tyler



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MessagePosté le: Mar Mai 26, 2009 19:17    Sujet du message: Répondre en citant

Le postulat de base sur de La Roque vient d'un topic appelé "De la collaboration" (un des plus anciens), ou Casus Frankie narrait les épisodes marquants de la Collaboration du gouvernement Laval après l'entrevue à Montoire le 10 décembre 1940 FTL. La date du 14 décembre vient de là et son arrestation par la Section d'Epuration vient d'une sorte de surenchère par rapport aux exactions commises quelques jours plus tôt par le Service de Sécurité Nationale de Darnand suite à l'entrevue de Montoire.

L'idée est qu'il n'ait pas particulièrement critiqué Laval ou son gouvernement avant son arrestation : il est "marechaliste" , a déclaré que l'" on emmène pas la Patrie sous la semelle de ses chaussures". Mais il a été exclu, voire même plutôt n'a pas tenu à participer au petit jeu du gouvernement fantoche de Laval. Il est une cible de choix pour Doriot pour aiguiser ses armes et tenter d'exister face à Darland et autres.
C'est plus un beau trophée qu'un ennemi dangereux, mais la capture du trophée va accoucher d'une situation explosive pour Laval et ses sbires...
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loic
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MessagePosté le: Mar Mai 26, 2009 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi De la Roque ne serait-il pas parti en AfN ?
Sinon, je trouve ces actes de résistance voire de guerilla un peu prématurés ...
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Mer Mai 27, 2009 07:50    Sujet du message: Répondre en citant

Il est à mon avis trop tot pour que les lavallistes s'en prennent à de La Roque des 1940. C'est un homme qui a trop de prestige et de poid politique pour qu'une action dirigé contre lui ou son parti soit lancé à ce moment. Il n'apparait pas encore comme une menace pour le ministère Laval. Il y a à l'automne 1940 des cibles bien plus faciles d'accès et dont la persécution est plus dans la ligne droite des idées des menbres du gouvernement. Au choix, les juifs, les communistes, les socialistes, les francs-macons, les syndicalistes, les immigrés, les réfugiés politiques des dictatures, les résistants, les radicaux, et de manière générale tous ceux qui ne sont pas d'accord avec le gouvernement et on eu la mauvaise idée de le faire savoir.

P.S: de La Roque ne meurt pas en déportation OTL. Il est libéré de son camp par les américains en 1945, mais il passe ensuite plusieurs mois en internement administratif puis en assignation a résidence. C'est à ce moment qu'il meurt, des suites d'une opération et de ces années de captivité.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Mai 27, 2009 15:30    Sujet du message: Répondre en citant

Le fond est bon, mais je pense aussi que tant l'arrestation que la violence de la réaction sont trop précoces.
Je situerai l'arrestation de préférence après Barbarossa, au moment de l'organisation de la LVF (De La Rocque s'y oppose énergiquement). A ce moment, une réaction violente est réaliste.
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Casus Frankie

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Tyler



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 01:24    Sujet du message: de La Roque : arrestation et conséquences Répondre en citant

OK pour déplacer l'intrigue fin aout-début septembre 1942.
Mea culpa de ma part, je me suis rendu compte que le topic "De la collaboration" sur lequel je m'étais basé n'était plus d'actualité et que beaucoup d'événement qui y étaient décrits étaient dissémines tout au long de l'automne 1940.

Ce petit réajustement entraine quelques questionnements à propos de mon coloriage, notamment :
- Le Réseau Klan qui était fondé par Ottavi,Vallin et consorts en décembre 1940 suite à l'arrestation de de La Roque pourrait dans le cas présent être déjà effectif depuis début 1941, fondé par Ottavi et de La Roque. Est ce une bonne idée? Je parts de l'hypothèse que de La Roque ayant à la base refusé de faire partie du gouvernement Laval, n'a pas du apprécier des masses les évènements de la commémoration du 11 novembre 1940 et a du précipiter son basculement dans " l' Armée des Ombres"
- Avec un Réseau Klan vieux de déjà un an, est ce que ça parait crédible que Ottavi (pas de La Roque, je lui réserve d'autres "réjouissances") participe au Comité National de la Résistance préside par Jean Moulin se situant le lendemain de l'annonce de la création de la LVF (aout 1942) ?
-Est ce que "l'attentat de Versailles" pourrait faire une victime en la personne de Jean Filiol ou est il destiné à un rôle plus important dans la suite de la FTL?
Voilà c'est à peu près tout. D'ici demain ou samedi j'écrirai une seconde mouture de ce coloriage
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Fantasque



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 03:25    Sujet du message: Répondre en citant

J'aurai tendance à répondre par un triple oui.


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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 07:31    Sujet du message: Répondre en citant

Et si c'est des partisans de de La Roque qui se mettent à préparer des attentats dirigés contre le ministère Laval et ses sbires, avec leur passé d'anciens militaires, ca va faire du grabuge. Qui sait, ils vont peut-être se découvrir des affinités avec les FTPF?
Mais si les partisans du colonel doivent se mettre à l'action directe contre les allemands et les lavallistes, ce ne peut être qu'après son arrestation. Et OTL, il a été arrété semble-t-il pour deux raisons. D'abord les allemands se mefiaient de lui, et la bande à Laval voulait l'empecher de parler à Pétain craignant qu'il ne le convainque de partir pour l'afrique du nord. FTL, de La Roque entre la perte d'efficacité de l'appareil répréssif du ministère Laval et les informations qui viennent de son réseau a toutes ses chances d'échapper à l'arrestation et à entrer dans la clandestinité.
D'ailleurs Tyler, si tu veut utiliser un évènement OTL pour t'inspirer FTL, prend l'assassinat de Karl Hotz par des communistes en octobre 1941. C'est l'homme dont la mort à poussé les allemands à fusiller des otages, dont Guy Moquet. Au lieu de viser Hotz, ce pourrait être une huile du ministère Laval, notamment un spécialiste de la propagande assassiné en 1944 OTL et dont j'ai oublié le nom.
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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 10:02    Sujet du message: de La Roque : arrestation et conséquences Répondre en citant

C'est vrai que concernant les évènements de la "semaine vacillante" (nom pas terrible et provisoire), j'envisageai de gonfler les pertes infligées aux lavalistes et qu'assez rapidement les FPF se joignent aux "évènements"...

Quant à la survie de de La Roque, je crains malheureusement Capitaine Caverne que son destin soit déjà tout tracé ...

9 octobre (1940)

Paris
(.....)En revanche, le colonel de La Rocque déclare que les Croix-de-Feu resteront à l’écart de la formation du PRF. Son mouvement est alors interdit. C’est pour De La Rocque le début d’une évolution qui le conduira finalement au ralliement à la Résistance – puis à l’arrestation, la déportation et la mort dans une prison allemande.

C'est dommage parce qu'au tout début, j'avais pensé à d'autres projets concernant de La Roque, quand je me suis rendu compte que son destin était malheureusement scellé....
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 10:23    Sujet du message: Répondre en citant

Un destin, dans la FTL, ca peut toujours changer. Je pense quand même qu'un homme comme de La Roque doit pouvoir bénéficier de nombreuses complicités et s'évader de sa prison.
Pour sa mort en déportation, OTL il a tenu deux ans en camps de concentration avant d'être provisoirement libéré en 1945. FTL, après son arrestation, il devrait rester en france aussi longtemps que Laval et les 3 D l'estiment nécéssaire afin de servir d'otage pour forcer ses partisans à rester calmes. Ce n'est qu'après qu'il soit devenu imppossible de maitriser ses partisans qu'il faudrait l'envoyer dans un camp. Pourquoi pas à l'automne 1942, après un attentat fomenté par des menbres de son parti.
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Tyler



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 10:45    Sujet du message: de La Roque : arrestation et conséquences Répondre en citant

Je suis déjà entrain de taper la seconde mouture, mais je vais laisser quelques blancs pour permettre une évasion de de La Roque durant son transfert ( une attaque de convois allemands ou d'un train, il y a matière à faire un bon scénario de série B Razz ). Certes, Capitaine Caverne, tu as raison aucun destin n'est figé, la preuve comment tu as réussi à amener Charles Tillon FTL ou il en est! Wink
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Tyler



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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 11:39    Sujet du message: de La Roque : arrestation et conséquences Répondre en citant

Voici la deuxième mouture du coloriage sur l'arrestation de de La Roque, n'hésitez pas à critiquer et surtout ayez de l'indulgence pour les dialogues ( c'est vraiment pas mon fort....).

30 aout 1942
Paris
C'est le plein milieu de l'après midi dans un des nombreux cafés parisiens. Jusqu'à il y a quelques instants, tout allait bien, le train train quotidien, pas trop de monde, et pour une fois pas d'officiers allemands à servir. Tout ça c'était jusqu'à l'arrivée d'une demi douzaine de membres de la toute LVF sortant de la conférence de presse ou Deloncle les a présentés à la " Nouvelle France". A la quiétude d'une après midi d'été succède différents chants, bruyamment interprètes : ceux du PPF, de la NRF ou bien encore celui tout nouveau tout beau de la LVF...
Le café se vide, l'ambiance s'alourdit, mais le tout reste sans heurts... Jusqu'à ce que raisonnent les premiers couplets de "La Marseillaise", un homme en long manteau noir se lève alors et vient à la table de ces "bons français" :
- Vous n'avez pas honte? , demande t-il d'une voix grave
- Honte de quoi? C'est pas un rebuts du Chemin des Dames dans ton genre qui va venir nous chercher des poux?! A nous?! On se bat pour la France, monsieur! Le bolchevisme est une plaie et d'ici Noël, on l'aura refoulé jusqu'en Sibérie. Tout ça, on le fait dans l'intérêt supérieur de la France. Les patriotes de la Nouvelle France, c'est nous! "
Après un long silence, l'homme regarde ses six interlocuteurs : aucun des six n'a plus de vingt ans...
- Et c'est par patriotisme que vous allez au front sous un uniforme étranger? C'est la France que vous allez représenter sous les ordres des hommes qui il y a encore deux ans envahissaient... et envahissent encore le territoire français? C'est à ça que vous conduit votre patriotisme?
- Nous allons nous occuper des ennemis que nous ont indiqué les dirigeants désignés par l'Assemblée des Forces Vives de la Nation, les vraix ennemis de la Nation, pas ceux désignés par la juiverie internationale il y a deux ans. SI ça ce n'est pas du patriotisme... , lance un des jeunes Volontaires d'un air suffisant
-L'Assemblée des Forces Vives?! , pouffe l'homme. Laissez moi rire! Certes je n'aime pas particulièrement le parlementarisme mais Laval et sa bande de jean foutre ont remplacé un système ou les dirigeants s'accrochaient à des brindilles de privilèges et de confort par un système fantoche ou l'on s'accroche et l'on vivote pour se repaitre des restes que laissent l'Occupant. Certes, on n'emmène pas la Patrie sous la semelle de ses chaussures et certes le communisme à mon avis n'apporte rien de bon.
Mais messieurs, au bout du compte et pour l'essentiel, votre LVF ce qu'elle combattra, c'est pas le bolchevisme, communisme apellez ça comme vous voulez, ce n'est pas la franc maçonnerie, ce n'est pas "Ceux d'Alger" ou je ne sais qui encore. Messieurs, ce que vous combattez c'est la France!"
Brouhaha, cohue générale ou la dizaine de spectateurs s'interpose entre l'homme et "ses" victimes
- Filez vite monsieur, on s'en occupe, glisse le patron du café.
L'homme, un temps réticent, accepte et tourne les talons.
Il retrousse le col de son manteau et presse le pas sur le chemin du domicile. Il semble soucieux. D'un coup de sang, il a tout remis en cause, tout compromis ce qu'il a entrepris depuis bientôt un an et demi... En rentrant, il devra prendre les dispositions nécessaires.
Tout ça pour un coup de sang...
- Tant pis, grommelle le colonel François de La Roque, on ne badine pas avec la France...

31 aout
Paris
17h
Le colonel de La Roque est arrêté en pleine rue par une dizaine d'agents des Sections Spéciales de Luttes contre les Activités Anti Nationales. L'interpellation, exécutée sous le motif de "Haute trahison" se déroule sur des Champs Elysées bondées. En quelques heures, la nouvelle fait le tour de la capitale...
L'ironie de l'histoire est que de La Roque n'aurait jamais du se trouver là... La veille, une fois rentré chez lui, il a pris toutes les dispositions pour que Noël Ottavi, son bras droit prenne sa place, en tant que représentant du Réseau Klan, à la première réunion du Comité National de la Résistance prévu le 31 aout. Il a pris aussi ses dispositions pour fuir des le lendemain et être exfiltré vers Londres. Hors, dans la nuit, un des relais vers l'exfiltration a été arrêté pour des papiers falsifies; le train qui devait le conduire dans la Beauce a été endommagé suite à une attaque de FFI et de La Roque doit donc changer d'itinéraire à la dernière minute. Enfin, l'ordre de son arrestation a été donné par Doriot. Laval ne sera mis devant le fait accompli que le lendemain matin en écoutant Radio Nouvelle France.
Quelques heurts ont lieu dans le courant de la nuit, conduisant à 6 interpellations pour "troubles à l'ordre public" et une dizaine de blessés, anciens membres du Parti Social Français, du Service d'Ordre du Nouvel Etat Français (SONEF) de Darnand, des Sections Spéciales de Lutte contre les Activités Anti-Nationales (SSLAAN) et de la Gendarmerie confondus.

1 septembre 1942
Paris
10h
Radio Nouvelle France annonce officiellement l'arrestation du "réfractaire à la Vraie France" le colonel de La Roque. Cette annonce est suivie d'une interview de Doriot, ministre de l'Intérieur et de la Reconstruction Nationale ou ce dernier se justifie de l'arrestation de de La Roque et de la dizaine d'autres "ennemis de la patrie" (juifs, communistes, prêtres) interpellés dans le courant de la nuit en région parisienne.
L'exercice de propagande semble se dérouler à merveille jusqu'au dérapage verbal de Doriot. A la question du journaliste, lui demandant un commentaire sur Lucien Lacombe, membre de la SSLAAN, entre la vie et la mort, Doriot répond : " Mes pensées vont à la famille de ce vrai français qu'est Lucien Lacombe tombé sous les coups de la racaille aux bottes des franc-maçons et youpins, j'espère une issue heureuse à ce tragique incident commis par les ennemis du Nouvel État Français (...) Je peux vous assurer que les "froides queues" vont le payer jusqu'au dernier". La Marseillaise vient mettre fin à cet interview tant désiré par Doriot afin de promouvoir ses Sections Spéciales.

12h30
Jean Borotra, ministre des Sports du gouvernement Laval (et ancien membre du PSF de de La Roque) remet sa démission à Laval en guise de protestation. Jacques Hybernagaray, ministre des Anciens Combattants, autre ancien sympathisant du PSF, qui avait promis d'accompagner Borotra dans son geste, se donne finalement "le temps de la réflexion" en villégiature dans son Pays Basque natal.

Nuit du 1er au 2 septembre
Clermont Ferrand
Réunion de plusieurs cadres du PSF : Charles Vallin, Jean Legendre, Pierre de Léotard et Noël Ottavi (numéro 2 du PSF)
. Ils entament la rédaction d'un numéro spécial ou dans un véritable pamphlet, ils demandent la libération de de La Roque, le "Sauveur du 6 février" et dénoncent la politique collaborationniste et répressive du gouvernement Laval ( Laval qui sera qualifié de "Nouveau Foutriquet"). Ce pamphlet est signé par les quatre membres qui rentreront dans la clandestinité le soir même,Vallin, de Leotard et Legendre rejoignant le Réseau Klan mené par Ottavi .
Le texte est transmis à plusieurs collaborateurs du Petit Journal à travers la France. On estime à 300 000 exemplaires le nombre de tirages de ce numéro exceptionnel soit le double de son tirage d'avant guerre!
Les violences de la nuit montent d'un cran : 21 arrestations sont enregistrés sur l'ensemble du territoire et quelques actes de "vandalisme" sont à signaler, du plus cocasse (pneus crevés de voitures d'officiels du gouvernement Laval) aux plus élaborées (Incendie dulocal de la SONEF à Lyon qui ne fera aucune victime).
Au petit matin du 16 décembre, les exemplaires du Petit Journal fleurissent aux quatre coins des plus grandes villes français et dans les anciens "bastions" du PSF.

2 septembre
Paris
Fin de matinée
Réunion Laval-Darnand-Doriot mettant en place un plan d'action coordonnée contre les noms d'une liste d'environ 600 anciens membres du Parti Social Français. Action devant se dérouler à 20h, le jour même.
Par la même occasion, Laval, ulcéré par le numéro du Petit Journal, fait les démarches pour mettre totalement "au secret" de La Roque.

20h
Un peu partout en France; la SSLAAN, la SONEF et les forces de l'ordre traditionnels appliquent le plan Laval-Doriot-Darnand. Sur les 604 noms de la "liste d'épuration", le bilan au petit matin du 17 est assez mitigé : 241 arrestations, 53 morts ou "tentatives d'évasion avortées". A cette liste, s'ajoutent quelques "faits d'armes" : une centaine d'arrestations (beaucoup de communistes et/ou de supposés FFI) et une vingtaine de morts sont à dénombrer au cours de la " Nuit Pourpre".
A noter qu'une centaine de personnes seront portés disparus dans les jours suivant les "événements"...
Les pertes du coté des "forces de l'ordre" est le suivant:
SONEF: 19 morts, 35 blessés. SSLAAN: 25 morts, 86 blessés. Gendarmerie + Police : 4 morts, 15 blessés.

A noter le cas de l'arrestation d'Henri Choisnel à Reims.
En effet, cette dernière se produit lors d'une réunion exceptionnelle du Conseil Municipal en présence du commandant de la garnison allemande de la ville et ce, dans le but de débattre des problèmes logistiques du à la présence allemande. Croyant à une attaque de "terroristes", le commandant blesse légèrement un membre des SSLAAN avant que ces derniers réussissent à lui faire comprendre les raisons de leur présence...
La nouvelle fait le tour de la ville rapidement et devant les protestations du Conseil Municipal, les membres des SSLAAN doivent annuler leur projet de transférer dans la nuit Choisnel. Ils se dirigent donc vers la Gendarmerie ou ils décident de passer la nuit et ou leur blessé pourra se soigner...
Le couvre feu aidant, les quelques échauffourées ne durent pas longtemps.
Au petit matin, une manifestation spontanée d'une centaine de personnes se place devant la Gendarmerie et demande la libération de Choisnel. Ils bloquent ainsi le transfert du prisonnier vers la capitale tout au long de la matinée. Quelques manifestants réussissent à rentrer dans le commissariat, sous le regard passif des quelques gendarmes présents. A midi, les membres des SSLAAN vont chercher Choisnel en cellule et constatent que sa cellule est... vide! L'incident sera mis sous le coup de la vétusté des cellules... Mi furieux, mi penauds, les membres de la SE tenteront d'organiser une battue avec les gendarmes et quelques "bons français" mais devant le temps mis pour l'organiser, elle sera sans effet...

3 septembre

A midi, les émeutes ont en grande partie été matés, avec le concours de l'armée d'occupation allemande qui a par la même occasion freiné certains débordements d'agents de la SONEF et des SSLAAN un petit peu trop consciencieux...
"Je suis partout" parlera de la "Nuit Pourpre" en la comparant au 13 mars 1392 et l'arrestation simultanée des Templiers ordonnée par Philippe le Bel.
Dans la soirée, on apprend la mort en captivité du général Audibert, éminent membre du PSF. Quelques incidents reprennent, surtout en région parisienne, aggravant encore un peu plus le bilan de cette "Semaine Vacillante"...

4 septembre
Versailles
10h
Laval, Darnand et Doriot reçoivent dans la Galerie des Glaces une cinquantaine de membres du SSN et des SSLAAN triés sur le volet. Ceci dans le but de les honorer pour "services rendus à la Nation" ces trois derniers jours. En plein milieu du discours de Doriot faisant l'apologie de "ses" Sections Spéciales explose trois grenades sont lancés à la sauvette ainsi qu'une rafale de FM par deux "terroristes". L'attentat de Versailles fait 15 morts et 21 blessés dont Doriot, qui passera une semaine à l'hôpital. Jean Filiol, présent en tant que numéro 2 du SONEF mourra lors de cet attentat.
On ne retrouva jamais les deux auteurs de l'"Attentat de Versailles" ayant fui en criant " (XXXXX)" et on estime à environ 5000 prétendants qui après guerre se targueront d'être les deux responsables de cet attentat...
Voulu par Laval, la cérémonie est radiodiffusé et donc écouté par un grand nombre de français.

11h
Radio Nouvelle France annonce un "attentat' ayant visé "le chef du gouvernement et les Patriotes réunis à Versailles". La nouvelle de l'attentat se relaie rapidement aux quatre coins du pays. Dans plusieurs villes de province, des membres du SONEF et des SSLAAN sont pris à partie.

12h40
Radio Paris annonce l' "heureuse issue des événements tragiques qui viennent de se produire à Versailles" : Laval fera un discours à 14 heures.
Les violences continuent mais connaissent un net fléchissement...

13h
Dans la voiture qui l'emmène au siège de Radio Paris, Laval doit réagir rapidement : la situation est intenable et il doit reconnaitre qu'il a sous estimé l'impact du défunt PSF. La solution du "Person of the year 1931" est simple : il va incorporer plusieurs personnalités du PSF qui lui son fidèles dans son gouvernement afin de noyer autant que possible le mécontentement de la "base"...

14h
A la radio, Laval annonce son plan et se justifie des évènements des derniers jours et de la nécessite de débarrasser le "Sol de la Vraie France des ennemis de l'intérieur qui se sont fourvoyés avec les Anglais et les traitres de l'autre coté de la Méditerranéenne".
Il annonce la nomination de :
Paul Creyssel (proche de Laval), Secrétaire d'État à la Propagande
Paul Touvier en tant que numéro 2 du Service d'Ordre du Nouvel État Français.
et Marcel Deschasseaux, préfet des Vosges.

15h
Hybernagaray, depuis Biarritz fait publier un communiqué ou il "déplore les évènements de ces derniers jours".

19h
Le nouveau secrétaire d'état Paul Creyssel annonce la libération d'une vingtaine de membres du PSF que l'on décharge des accusations de "Traitres à la Patrie", s'excuse de la mort du général Audibert, "grand patriote s'il en est" et met les nombreux incidents de la "Nuit Pourpre" sur le compte de bavures "malheureuses"...
Il annonce la nomination de deux membres du PSF tout juste libérés à des postes symboliques :
Claude Delvincourt : Directeur du Conservatoire de Paris.
Pierre Lepine : Directeur de l'Institut Pasteur de Paris.

Borotra ne sera pas inquiété mais sera placé sous résidence surveillé jusqu'à la Libération.
Les violences cessèrent quelques temps, mais cela fut mis sur un "effet de La Roque" qu'il fallut assimiler concernant les effectifs de la Résistance : on estime entre 2000 et 10000 le nombre de personnes, qui dans le courant du mois de septembre 1942 rejoignirent la Résistance.
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MessagePosté le: Ven Mai 29, 2009 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve que c'est déjà mieux, surtout pour les dates et la chronologie générale des évènements. Pas mal non-plus le carton du 4 septembre, après ca, Laval et ses sbires auront peur des apparitions publiques. Par contre, les invités du carton de la galerie des glaces devraient êtres plus nombreux avec quelques piques-assiettes. Avec une cinquantaine d'invités triés sur le volet et un service de sécurité dont tous les menbres doivent êtres enregistrés, les auteurs de l'attaque devraient êtres identifiés assez rapidement ou n'auraient même pas du pouvoir passez à l'action.
Je te fais une proposition, pourquoi les "terroristes" ne serait-il pas des menbres du réseau Klan infiltré dans l'une ou l'autre des milices présentes lors de l'évènement?. Légitimement présent a cause de leur couverture, ils n'aurait qu'à introduire les grenades et passer à l'acte au moment souhaité.
Pour Borotra, OTL il a tenté de quitter le pays avant l'arrestation de son leader, a été arrété puis envoyé en camp de concentration. FTL, il devrait faire une même tentative infructueuse, être arrété puis s'évader en compagnie de de La Roque.
Ce serait d'ailleurs amusant de décrire la déconfiture du ministère Laval si tous les menbres de haut-rang du PSF fraichement arrétés se faisaient la malle lors de leur transfert.
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MessagePosté le: Sam Mai 30, 2009 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

Par contre, les évènements se déroulent toujours un peu trop vite à mon gout. On a l'impréssion d'une machine qui s'emballe et échappe pertiellement au controle de ses maitres. Quitte à faire dans la rapidité, pourquoi ne pas faire des évènements les conséquences d'un plan arrété de longue date par les lavallistes pour neutraliser le PSF, mais dont l'application irait de travers, avec ratages et bavures? C'est une proposition.
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