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Le Front Russe, Janvier 1944
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 11:26    Sujet du message: Répondre en citant

1er janvier
Guerre navale
Atlantique
Bilbao
– Le cargo allemand Himalaya, ex-forceur de blocus à peine remis de ses avaries du 8 novembre précédent, entre dans le port de Bilbao. Sur le quai l’attendent plusieurs dizaines de wagons chargés de wolfram – le minerai de tungstène, métal utilisé pour la fabrication de plaques de blindage et d’obus antichars. Si l’Espagne du Caudillo a repris ses exportations au bénéfice des Alliés, fidèle à sa politique d’équilibriste entre les deux camps, Franco a accordé une livraison de 8 000 tonnes de ce précieux minerai aux Allemands. L’Himalaya chargera en outre 400 tonnes de marchandises plus pacifiques : des oranges et de l’huile d’olive.


5 janvier
Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Kiel
– Profitant du mauvais temps, le cuirassé Tirpitz, escorté par la 4e Flottille de Zerstörer (Z-23, Z-29, Z-30), rejoint l’Allemagne. Mais c’est pour y être partiellement désarmé, non pour y être réparé !
En fait, Hitler est hanté par l’idée d’apprendre un jour qu’on lui a coulé “son” Tirpitz. Et la bataille du PQ-17, à Noël, a bien failli se terminer ainsi ! Il faudra toute la diplomatie de Dönitz pour éviter le désarmement du vaisseau.
Quant à la protection de la Norvège contre une hypothétique tentative de débarquement alliée, une dizaine de Zerstörer et de torpilleurs d’escadre, des sous-marins et des avions y pourvoiront fort bien !


6 janvier
Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Kiel
– Les ingénieurs des Constructions Navales et de l’Artillerie Navale commencent une inspection détaillée du Tirpitz.


8 janvier
Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Kiel
– Au terme de leur inspection, les ingénieurs rédigent, à partir du pré-rapport du Kapitän z.See Karl Meyer complété de leurs observations, un rapport définitif des avaries du Tirpitz.


10 janvier
Guerre navale
Atlantique
Bilbao
– Chargement achevé, l’Himalaya prend la mer à la nuit vers la France. Les ordres de Berlin sont stricts : navigation de nuit uniquement et séjour diurne dans des ports français dont la Flak a été renforcée pour l’occasion par des trains de DCA. De Saint-Nazaire, le chargement sera transbordé sur des trains – la Manche est devenue infréquentable pour les Allemands.
A hauteur de Saint-Jean de Luz, la 5e Flottille de Zerstörer, Z-5 Paul-Jacobi, Z-6 Theodor-Riedel, Z-20 Karl-Galster et ZH-1 et la 4e Flottille de Torpilleurs, T-24, T-25, T-26 et T-27, prennent l’escorte du cargo. L’importance de cette cargaison est si vitale pour l’industrie du Reich que le Gross Admiral Dönitz a engagé la totalité des bâtiments disponibles sur les côtes atlantiques pour cette mission.


11 janvier
Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Siège de l’OKM (Berlin)
– Les ingénieurs des Directions Centrales des Constructions Navales et de l’Artillerie Navale présentent à l’amiral Dönitz et son état-major le rapport concernant les avaries du Tirpitz et les réparations à entreprendre pour sa remise en état de combattre.
La tourelle de 15 cm bâbord arrière va être découpée sur place et les débris seront mis à terre par une grue. Elle ne sera pas remplacée car les tourelles de ce type, en réserve ou débarquées du Gneisenau, ont toutes été réemployées par l’artillerie côtière en France, Hollande, Allemagne, Danemark et Norvège. Le puits de la tourelle sera obstrué par des plaques de blindage et un affût de Flakvierling prendra sa place. Le télépointeur de l’artillerie antiaérienne situé sur la tour à tribord et son pivot seront débarqués. La paroi de la tour, percée par les éclats à cet endroit, sera réparée par remplacement des tôles avariées et les locaux détruits seront reconstruits et rééquipés. Un télépointeur et son pivot seront récupérés à bord de ce qui reste de l’Admiral Hipper pour remplacer celui avarié. En attendant, les circuits électriques qui transmettent les indications de pointage aux quatre tourelles tribord de 10,5 cm seront isolés. Les quatre tourelles seront temporairement commandées par le télépointeur situé sur la plateforme entourant la cheminée (1). L’encorbellement supportant une vedette au-dessus de la tourelle de 15 cm bâbord milieu sera reconstruit avec son chantier pour vedette. Le remplacement de l’embarcation détruite n’est pas un problème, l’arsenal de Gotenhafen ayant en dépôt celles du Gneisenau. De ce même Gneisenau, on récupérera le mât arrière pour regréer le Tirpitz.
Le point le plus délicat est la tourelle de 38 cm Caesar. Le moteur qui entraîne la rotation est irréparable. Les mécanismes qui permettent l’élévation des canons sont faussés mais le moteur correspondant ne semble pas avoir souffert. Pour effectuer toutes les réparations, il faut dé-cuirasser en partie la tourelle pour y installer un des moteurs qui avait été provisionné dans l’optique du remplacement des tourelles triples de 28 cm des Scharnhorst et Gneisenau par des tourelles doubles de 38 cm.
A la question de savoir combien de temps serait nécessaire pour ces différents travaux, les ingénieurs répondent qu’ils tablent sur huit jours pour la mise en place du nouveau mât et l’installation des nouvelles antennes radio, huit jours pour la construction de l’encorbellement pour la vedette, deux semaines pour le débarquement du télépointeur et la réfection des locaux de la tour comme pour l’enlèvement de la tourelle de 15 cm, l’obturation du puits et la mise en place du Flakvierling. Pour la tourelle Caesar, un mois si le moteur assurant l’élévation des pièces a un fonctionnement satisfaisant lors des premiers essais avant remise en place du cuirassement.
Mais ces délais sont ceux du temps de paix. Avec les raids de l’aviation alliée et un moindre effectif présent à l’arsenal (2), ces délais pourraient être rallongés.
Après avoir attentivement écouté ses ingénieurs et échangé avec ses adjoints, l’amiral Dönitz donne ses ordres. Le Tirpitz appareillera pour Gotenhafen dans les quarante-huit heures. Son séjour à Kiel n’est pas sûr : dès que les Anglais vont découvrir sa présence, des raids aériens destinés à le détruire s’ensuivront.
De plus, sa remise en état, même partielle, va à l’encontre des ordres du Führer. Gotenhafen est suffisamment éloigné de Berlin pour que les travaux puissent y être accomplis en toute discrétion.
La priorité de ceux-ci est la suivante : suppression de la tourelle de 15 cm bâbord arrière, installation du Flakvierling, nouvelle mâture et réparation de la tour. L’encorbellement pour la vedette sera reconstruit si ces travaux ne retardent pas les précédents. La remise en place d’un nouveau télépointeur de DCA sur la tour est subordonnée à la possibilité d’adapter au Tirpitz un de ceux du Hipper sans risquer une immobilisation prolongée du cuirassé. En effet, même si on ne l’envisage pas à la Tanière du Loup, la situation sur le Front de l’Est pourrait exiger dans les prochains mois l’emploi du bâtiment pour faire de l’appui-feu à l’aile gauche de la Heer.


12 janvier
Guerre navale
Atlantique
Rade de La Pallice, 06h00
– En manœuvrant pour entrer dans le port, le Z-20 Karl-Galster fait détoner une mine magnétique qui n’avait pas été neutralisée par les dragueurs du port. L’arbre tribord est brisé et une voie d’eau s’est déclarée à l’arrière. Pour le Zerstörer, la mission s’achève dans le port charentais. Il va devoir y attendre l’envoi d’Allemagne d’un arbre neuf.
L’arrivée de ce seul cargo fortement escorté et l’agitation du personnel local de la Kriegsmarine, encore accrue par la mésaventure du Karl-Galster, attirent l’attention d’un réseau de Résistance dont certains membres font partie du personnel du port. Un bref message radio part pour Londres dès l’aube. Un Mosquito de reconnaissance du Coastal Command se dirigeant vers le golfe de Gascogne est aussitôt détourné vers La Pallice et son rapport confirme le message des résistants rochelais.
Plymouth, 11h30 – La réaction de l’Amirauté britannique ne se fait pas attendre : le CIC Plymouth (3) reçoit l’ordre d’envoyer un groupe de chasse au large du secteur île d’Yeu – île de Noirmoutier, c’est l’opération Tunnel. Cependant, il lui faut improviser avec les bâtiments qu’il a sous la main : c’est donc une formation hétéroclite qui prend la mer vers 14h00. Elle comprend le vieux croiseur antiaérien HMS Carlisle (4) et les destroyers HMS Grenville (5), Rocket (6), Limbourne, Talybont, Stevenstone et Wensleydale (7).
La Pallice, 20h00 – Le convoi allemand reprend la mer à destination de Saint-Nazaire. A bord des navires, les équipages sont aux aguets : après le passage du Mosquito, tous redoutaient une attaque aérienne. Celle-ci n’a pas eu lieu, mais tous les officiers des Zerstörer et Torpedoboots savent que la Royal Navy déploie régulièrement des groupes de chasse dans toute l’étendue du golfe de Gascogne. Si certains ne sont composés que de destroyers et frégates destinés à traquer les U-boots entrant ou sortant des ports français, d’autres comprennent des croiseurs et des destroyers qui effectuent des sweeps pour traquer les maigres et rares convois allemands qui tentent de faire du cabotage le long de la côte atlantique ou, jusqu’à récemment, les forceurs de blocus en partance ou revenant d’Extrême-Orient.


13 janvier
Guerre navale
Atlantique
Au large de l’île d’Yeu, 2h00
– L’Himalaya et son escorte s’apprêtent à doubler l’île d’Yeu par le large. Encore 45 milles et le cargo sera à l’abri, avec sa précieuse cargaison, dans le port de Saint-Nazaire, protégé par une Flak puissante.
Sans doute le petit convoi aurait-il pu passer par le bras de mer entre l’île d’Yeu et la terre, qui fait dix milles. Mais la Kriegsmarine en a fermé une partie par des champs de mines. Certes, il reste un chenal pour passer. Mais le ciel très couvert masque la lune et les étoiles. Difficile, dans ces conditions, de trouver l’entrée d’un chenal qui n’est pas balisé ! Le risque de venir se jeter dans un des champs de mines est trop important avec une cargaison aussi précieuse. Par prudence, les deux chefs de flottilles ont préféré doubler l'île par le large.
Jusqu’alors, la chance a été avec le petit convoi puisqu’aucune mauvaise rencontre n’a eu lieu, mais à la guerre, la chance est versatile, tous les officiers des Zerstörers et Torpedoboots le savent. Et il semblerait qu’elle tourne.
Un fort vent de noroît commence à former la mer, mais la houle est encore modérée. Et dans l’obscurité accrue par l’épaisse couverture de nuages, le convoi allemand et une partie de son escorte viennent buter sur le groupe de chasse britannique.
La 5e Flottille de Zerstörers, déployée en ligne de front, précède de cinq milles le reste de la formation. Elle ne verra ni ne détectera les navires britanniques !
En revanche, la 4e Flottille de Torpedoboots s’est positionnée sur bâbord de l’Himalaya, le couvrant côté large. Le chef de flottille, Korvettenkapitän Frantz Kohlauf, a mis son guidon sur le T-27, que suivent dans l’ordre les T-26, T-24 et T-25.
Côté britannique, le Captain Voelcker, sur le Carlisle, a divisé sa force de façon à prendre les navires allemands entre deux feux. Les Grenville, Rocket, Talybont, Stevenstone et Wensleydale forment la pince côté large et la paire Carlisle et Limbourne côté terre. Malheureusement, la route du convoi ennemi a mal été anticipée par les officiers britanniques et les Allemands ne vont pas s’engager dans la nasse qu’ils ont mise en place.
03h05 – Le radar FuMO 21 du T-25 repère les Carlisle et Limbourne alors que les radars des deux bâtiments anglais, une fois n’est pas coutume, ne donnent que des informations imprécises. Le KK Kohlauf ordonne à l’Himalaya de s’éloigner en serrant la côte au plus près et de se placer sous la protection des Zerstörers qui… n’accusent pas réception du message d’alerte du T-27 !
La 4e Flottille se trouve en position favorable pour une attaque nocturne à la torpille. Les quatre Torpedoboots lancent une salve complète de six torpilles chacun sur les deux bâtiments, qui n’ont toujours pas aperçu l’ennemi.
03h10 – Deux engins touchent le Carlisle à hauteur des deux cheminées. Sur la passerelle du T-27, les officiers allemands observent trois explosions internes suivant les deux impacts. Plusieurs chaudières ont sauté et la vieille coque n’y résiste pas. Le croiseur se casse en deux et disparait en quelque minutes. A bord du [/i]Limbourne[/i], on découvre enfin la flottille allemande et les 4-inch ouvrent le feu. Réaction tardive et vite interrompue par une torpille qui immobilise le destroyer !
Ne sachant pas où se trouvent l’Himalaya et les Zerstörer, le KK Kohlauf décide de rompre le combat et de faire route vers le nord-est pour rattraper le précieux cargo. En effet, ses radars l’avertissent qu’un groupe de cinq navires ennemis fait route vers le lieu de l’engagement. Ses torpilleurs, à présent dépourvus de torpilles, seraient en nette infériorité, surtout si ce groupe est mené par un autre croiseur. De plus, sa mission principale est la protection de l’Himalaya et non la destruction de bâtiments ennemis. En profitant d’un grain de pluie qui le dérobe à la vue des veilleurs anglais, la flottille allemande s’éloigne dans la nuit, non sans décocher quelques salves de 10,5 cm sur le malheureux Limbourne qui n’en demandait pas tant.
03h35 – Au moment où la 4e Flottille reprend l’escorte rapprochée du cargo, la 5e Flottille de Zerstörers du Kapitän z. S. Langheld rallie au canon. Les deux chefs de flottille sont d’accord : la priorité est de mettre l’Himalaya à l’abri à Saint-Nazaire, ce qui sera fait à 6h10.
A bord des destroyers anglais, la dégradation du temps – grains de pluie incessants et mer bien formée – rend la poursuite des Allemands aléatoire, sans parler du risque d’interception par un U-boot (après tout, la zone de l’affrontement est encadrée par deux bases sous-marines). Dans la nuit, les cinq bâtiments vont croiser pour repêcher les survivants du Carlisle. Malgré le soin apporté à cette tâche, ils ne pourront récupérer que 92 hommes. Sur les 345 disparus (dont le Captain Voelker), 202 corps seront rejetés par la mer sur les rivages de Noirmoutier, d’Yeu et du continent quelques jours après. Ils seront enterrés par les Allemands avec les honneurs militaires. Plusieurs centaines d’anonymes et les autorités civiles et religieuses, tous désireux de marquer leur fidélité à la République, assisteront à la cérémonie. Cette foule stupéfiera les officiers de la Leichte Marine Artillerie Abteilung 684, qui forme le gros de la garnison de l’île.
Pendant que ses camarades tentent de sauver les naufragés, le Talybont assiste le Limbourne et se prépare à le prendre en remorque. Espoir vain : les grains se sont transformés en une tempête d’ouest avec des creux de deux mètres. Et parcourir 320 milles à 2 nœuds sous la menace de raids de la Luftwaffe relèverait du suicide. Une centaine de survivants sont alors transbordés sur les Rocket et Talybont. Le Limbourne est achevé par une torpille du Talybont et quelques obus de 4,7 pouces du Rocket. A 4h30, il s’engloutit avec à son bord les 42 marins tués par les obus allemands.
Face à un groupe de la Royal Navy pour le moins inefficace, la bataille de Noirmoutier [Au début de l’engagement, le convoi se trouve sur le méridien du petit détroit qui sépare la pointe sud-est de Noirmoutier de La Barre des Monts.] est incontestablement une victoire de la Kriegsmarine. Ce dont les marins allemands ne se doutent pas, c’est que ce sera la dernière.


14 janvier
Guerre aéro-navale
Atlantique
Londres
– L’échec naval de la nuit est mal vécu par les Lords de l’Amirauté. Mais puisque l’interception navale n’a pas réussi, l’aviation va prendre le relais.
Saint-Nazaire – Dans la matinée, des reconnaissances repèrent l’Himalaya au fond du bassin de Saint Nazaire, dans la passe reliant ce bassin à celui de Penhoët. Voisinage qui n’enchante guère les marins du baliseur Eugène Potron, du Service des Phares et Balises. Ne pouvant obtenir des Allemands l’autorisation de déplacer son bâtiment vers un autre poste d’amarrage, l’ingénieur responsable prend la décision d’en faire évacuer l’équipage.
Il fait bien ! Dès 15h00, plusieurs squadrons de Liberator rendent visite au port ligérien.
Les Heavies américains arrivent du nord-ouest avec une forte escorte de chasseurs et s’apprêtent à faire une passe vers le sud-est. Les chasseurs n’ont pas à s’engager : la Luftwaffe, dont les relations avec la Kriegsmarine ne se sont pas améliorées après cinquante-deux mois de guerre, brille par son absence.
Du moins pour ce qui est de sa branche volante, car l’importante Flak qui protège l’U-bunker et ses environs intervient de façon aussi rageuse qu’efficace. Cinq bombardiers sont abattus et une quinzaine endommagés ; trois s’écraseront sur le chemin du retour après avoir été évacués par leurs équipages.
Au sol, c’est l’enfer ! Une partie du centre de la ville est rasée, faisant de nombreux morts et blessés civils, par des appareils qui larguent trop tôt. Ceux qui larguent trop tard rasent les ateliers situés entre le bassin de Saint-Nazaire et la forme Joubert. Plusieurs bombes touchent le bâtiment qui abritait les pompes destinées à vider la forme et la cabine de manœuvre du caisson porte côté fleuve, aggravant les dégâts faits par les commandos britanniques lors de l'opération Chariot [Voir Mars 1942 - Bataille de l’Atlantique (et d’autres mers)].
Mais sur trois squadrons, bon nombre de Liberator visent juste et leurs bombes vont trouver leur cible. L’Himalaya encaisse huit à dix projectiles qui vont incendier ses superstructures et le faire chavirer.
Son malchanceux voisin, l’Eugène Potron, est frappé par deux bombes. Il coule tout droit, seule sa mâture émergeant de l’eau. Il sera renfloué après la guerre, mais les dégâts subis seront jugés tels qu’il sera démoli.
Quant à l’Himalaya, malgré l’intervention des scaphandriers, seules des caisses d’oranges et de bidon d’huile pourront être remontées en bon état… Quelques sacs de Wolfram seront aussi récupérés, mais le minerai se sera aggloméré sous l’effet de l’eau de mer. De plus, le gazole échappé des soutes du cargo l’aura pollué au-delà de tout espoir de récupération. Le cargo sera découpé sur place après le conflit et son ex-précieuse cargaison immergée par grand fond au terme de plusieurs mois de travaux.
Malgré un début piteux, l’opération Tunnel se conclut donc par la destruction du cargo et surtout par celle de son précieux chargement, qui aurait été fort utile à l’industrie de l’armement du Reich.

Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Kiel
– Le Tirpitz appareille de Kiel vers Gotenhafen : 17 heures de route à 19 nœuds (vitesse réduite, car il faut économiser le mazout !).


16 janvier
Kriegsmarine
Un cuirassé à la retraite
Gotenhafen
– Les ouvriers de l’arsenal se mettent au travail sur le Tirpitz, ainsi que sur les désormais défunts Gneisenau et Admiral Hipper.


Notes
1- Le câblage de ces circuits avait été installé à la construction du bâtiment de façon à ce que, en cas d’avarie ou de destruction d’un des deux télépointeurs, l’autre puisse contrôler les quatre tourelles. Inconvénient majeur, ces quatre tourelles ne pourront tirer que contre un seul appareil ennemi alors qu’avec les deux télépointeurs, les deux tourelles avant et les deux tourelles arrière pouvaient être scindées en deux sous-groupements capables d’engager deux cibles.
2- La Kriegsmarine a dû détacher du personnel dans les arsenaux des pays occupés, soit pour y encadrer et surveiller les employés de ces arsenaux, soit pour y effectuer les travaux sensibles, réparation et maintenance des U-boots par exemple, qui ne pouvaient pas leur être confiés.
3- Commander in Chief Plymouth : à ce moment, l’amiral Sir Ralph Leatham.
4- HMS Carlisle, croiseur de classe Capetown mis en service en décembre 1918 et refondu en croiseur antiaérien entre janvier et novembre 1939.
5- HMS Grenville, destroyer de classe U.
6- HMS Rocket, destroyer de classe R.
7- HMS Limbourne, Talybont, Stevenstone et Wensleydale : destroyers de classe Hunt type III.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 12:08    Sujet du message: Répondre en citant

Alors non : c'est pas le front russe.
Mais oui : parce que le Tirpitz est destiné à agir de ce côté. Du coup, j'ai préféré placer d'un bloc tout cet ajout naval.
La suite en février (tout à l'heure).

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Casus Frankie

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Capu Rossu



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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Frank,

13 janvier - 03h05

"En profitant d’un grain de pluie qui la dérobe à la vue des veilleurs anglais, la flottille allemande s’éloigne dans la nuit, non sans décocher quelques salves de 10,5 cm sur le malheureux Limbourne qui n’en demandait pas tant."

@+
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marc le bayon



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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

2 petits "trucs" qui me chiffonne...
1/Des creux de 2 mètres ? sans doute une coquille.
C'est des creux normaux...
8-10 Mètres plutôt, car c'est un grain avec des rafales de vents et des bourrasques.
C'est ce qu'on trouve sans problème dans les petites tempêtes.
Dixit un ami marin pêcheur.
2/ Il me semble, je crois, que le terme "ligerien" n’apparaît qu'en 1970 avec les PDL.
Avant cette date, c'est un département breton.

Cordialement

M
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Marc Le Bayon

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Aoû 11, 2022 18:54    Sujet du message: Répondre en citant

Vu avec Capu Rossu - en effet, il s'agit plutôt de creux de plus de 8 mètres.
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Casus Frankie

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le poireau



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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 09:13    Sujet du message: Répondre en citant

Ce bombardement sur St-Nazaire me pose problème.
J'ai déjà eu l'occasion d'écrire qu'en ce qui concerne ce type d'opération on ne pouvait pas forcément reprendre à la lettre le déroulé des faits OTL.
En effet à la différence de l'OTL où tout le monde s'en fichait, la France FTL a les moyens de protester et de s'opposer à certaines opérations si elles mettent trop en péril les populations civiles.
Par ailleurs, si le Bomber Command et l'USAAF peuvent faire ce qu'il veulent au-dessus de l'Allemagne, il est quasiment certain que dès qu'il s'agit d'objectifs en France les français sont associés dès la planification, ne serait-ce que par la présence d'officiers de liaison dans les différents états-majors et au SHAFE.
Donc j'ai du mal à croire que lorsque qu'il sera question de couler un malheureux cargo en plein port de St-Nazaire et que l'on parle d'envoyer des heavies larguant leurs bombes à haute altitude pour ce faire cela ne fasse pas se lever quelques sourcils !
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patzekiller



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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

une manière de ménager la chèvre et le chou...

USAAF : le cargo est arrivé, on va envoyer les heavies
ADA : joker, il faut une frappe ciblée, le coastal command a bien quelques mosquito (XVIII? on est en 44) ou qq bof X à envoyer
RAF : trop de DCA, c'est st nazaire
ADA et une attaque sur le trajet? (résistance, jabo...)
RAF : trop aléatoire, non, il faut couler le rafiot tant qu'il n'est pas déchargé
USAAF : on vous promet de soigner la visée, ( et pis c'est nous qu'on fournit tout le monde en armes), vous pensez que votre 60e BG peut être distrait du sud et de l'Allemagne pour cette mission? [mode satisfait ON]
ADA : [mode avale la couleuvre ON] bon ok (du bout des lèvres)
USAAF : don't worry, on va bien viser et vous les arranger... [mode exulte ON]
RAF : silence {mode "t'en as pas marre de dire des conneries" ON]

c'est ce qui pourrait se passer, évidemment, compte tenu de la fenêtre de tir, pas de réunion au sommet, on est plutot au niveau décision opérationnelle, avec aprés, la protestation officielle qui suit, et les ricains qui "dédommageront" plus tard dans le plan Marshall
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 09:43    Sujet du message: Répondre en citant

Le Poireau n'a pas tort… Mais après réflexion, c'est justement l'urgence (pas le temps pour la discussion évoquée par Pat)… et la fierté nationale, qui va pousser l'Amirauté à demander une intervention du Coastal Command. OK, c'est dangereux, mais c'est la guerre… Et EN PLUS, ça évitera des protestations des Français.

Ça donne ce qui suit :



Dès 15h00, trois squadrons de Mosquito du Coastal Command arrivent du nord-ouest avec une escorte de chasse. Les chasseurs n’ont pas à s’engager : la Luftwaffe, dont les relations avec la Kriegsmarine ne se sont pas améliorées après cinquante-deux mois de guerre, brille par son absence. Du moins pour ce qui est de sa branche volante, car l’importante Flak qui protège l’U-bunker et ses environs intervient de façon aussi rageuse qu’efficace. Quatre bombardiers sont abattus et une douzaine endommagés ; deux s’écraseront sur le chemin du retour après avoir été évacués par leurs équipages.
Cette efficacité malgré la rapidité et la relative petitesse des Mosquito s’explique par le fait que les bombardiers volent bas, pour plus de précision. En effet, une partie de la ville a été évacuée après l’opération Chariot [Voir Mars 1942 - Bataille de l’Atlantique (et d’autres mers)], mais il reste de nombreux habitants et l’allié français protesterait sûrement si on les passait par pertes et profits.
De fait, il y a peu de victimes civiles – seules quelques bombes, larguées trop tôt, tombent en zone habitée. D’autres, larguées trop tard, atteignent les ateliers situés entre le bassin de Saint-Nazaire et la forme Joubert. Plusieurs touchent le bâtiment abritant les pompes destinées à vider la forme et la cabine de manœuvre du caisson porte côté fleuve, aggravant les dégâts faits par les commandos britanniques lors de Chariot.
Mais la plupart des Mosquito font preuve de leur précision légendaire et visent juste. Leurs bombes vont trouver leur cible : l’Himalaya encaisse huit à dix projectiles qui vont incendier ses superstructures et le faire chavirer.

Le Poireau ?
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 09:55    Sujet du message: Répondre en citant

On en avait discuté avec Capu lors de la rédaction.
Il semble y avoir eu pas mal de raids sur la ville en 1942-43, j'avais trouvé un article qui les recense tous.
FTL, les anglo-américains pourraient-ils être amenés à réduire leurs raids, sous pression d'Alger (par exemple, le raid du 9 novembre 1942, qui tua de nombreux apprentis des chantiers de Penhoët, a laissé une forte impression) ? Toujours est-il que l'article est édifiant :
« Pas un chat, pas un chien ne subsiste à Lorient et à Saint-Nazaire, il ne reste rien, sauf les abris des sous-marins. » La phrase attribuée à l'amiral Dönitz, commandant en chef de la Kriegsmarine en mai 1943, évoque ce qu'est alors devenue la ville. Une terre brûlée d'où n'émerge plus que la base sous-marine.
Saint-Nazaire est détruite à 85 % et s'est vidée de ses habitants, chassés par les 50 raids aériens répertoriés de 1940 à 1943, donnant lieu à 335 alertes. Trente-huit furent menés par les pilotes anglais de la Royal Air force (RAF) et 12 par les forteresses volantes de l'US Air force, faisant 573 victimes civiles dans l'arrondissement, dont 479 Nazairiens extraits des décombres.
Dès l'opération Chariot, une partie des habitants de la vieille ville près des chantiers furent expulsés.
Donc, paradoxalement, sauf à supposer moins de raids grâce au lobbying d'Alger, il ne devrait pas y avoir tant de victimes que ça.

Effet paradoxal : Alger proteste / essaye de mieux organiser les raids, donc moins de victimes, donc moins d'évacuation/de réfugiés. Mais du coup un raid ultérieur mal conçu ou mal mené fait plus de victimes. Confused
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Le Poireau n'a pas tort… Mais après réflexion, c'est justement l'urgence (pas le temps pour la discussion évoquée par Pat)… et la fierté nationale, qui va pousser l'Amirauté à demander une intervention du Coastal Command. OK, c'est dangereux, mais c'est la guerre… Et EN PLUS, ça évitera des protestations des Français.

Ça donne ce qui suit :



Dès 15h00, trois squadrons de Mosquito du Coastal Command arrivent du nord-ouest avec une escorte de chasse. Les chasseurs n’ont pas à s’engager : la Luftwaffe, dont les relations avec la Kriegsmarine ne se sont pas améliorées après cinquante-deux mois de guerre, brille par son absence. Du moins pour ce qui est de sa branche volante, car l’importante Flak qui protège l’U-bunker et ses environs intervient de façon aussi rageuse qu’efficace. Quatre bombardiers sont abattus et une douzaine endommagés ; deux s’écraseront sur le chemin du retour après avoir été évacués par leurs équipages.
Cette efficacité malgré la rapidité et la relative petitesse des Mosquito s’explique par le fait que les bombardiers volent bas, pour plus de précision. En effet, une partie de la ville a été évacuée après l’opération Chariot [Voir Mars 1942 - Bataille de l’Atlantique (et d’autres mers)], mais il reste de nombreux habitants et l’allié français protesterait sûrement si on les passait par pertes et profits.
De fait, il y a peu de victimes civiles – seules quelques bombes, larguées trop tôt, tombent en zone habitée. D’autres, larguées trop tard, atteignent les ateliers situés entre le bassin de Saint-Nazaire et la forme Joubert. Plusieurs touchent le bâtiment abritant les pompes destinées à vider la forme et la cabine de manœuvre du caisson porte côté fleuve, aggravant les dégâts faits par les commandos britanniques lors de Chariot.
Mais la plupart des Mosquito font preuve de leur précision légendaire et visent juste. Leurs bombes vont trouver leur cible : l’Himalaya encaisse huit à dix projectiles qui vont incendier ses superstructures et le faire chavirer.

Le Poireau ?


Justement, je me disais qu'une attaque de Mosquito déboulant à grande vitesse et à basse altitude était bien plus indiquée pour ce genre d'opération !
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 10:05    Sujet du message: Répondre en citant

J'aurais dû réagir pendant qu'on en avait parlé avec Capu Rossu et Loïc, mais j'avais eu la même idée. Et dans l'urgence, le circuit Amirauté - Coastal Command sera plus court.
Enfin, même s'il y a eu moins de raids aériens en FTL, il y a eu Chariot et l'évacuation qui va avec.
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Et ce qui concerne la dangerosité du raid pour les équipages du Costal Command : la Kriegsmarine est habituée à ce que les alliés s'en prennent à ses bases de sous-marins à coups de quadrimoteurs, seuls capables de transporter les énormes bombes pouvant endommager ces monstres de béton.
Il y a donc quelque chance pour que les servants de Flak soient surpris par de rapides et agiles bimoteurs déboulant à basse altitude.
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 10:19    Sujet du message: Répondre en citant

C'est pourquoi j'ai réduit les pertes par rapport aux B-24.
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
J'aurais dû réagir pendant qu'on en avait parlé avec Capu Rossu et Loïc, mais j'avais eu la même idée. Et dans l'urgence, le circuit Amirauté - Coastal Command sera plus court.
Enfin, même s'il y a eu moins de raids aériens en FTL, il y a eu Chariot et l'évacuation qui va avec.

Pour Chariot, seule la population de la vieille ville a été concernée par les évacuations (FTL comme OTL). Ce sont ensuite les raids ultérieurs sur la base sous-marine qui ont vidé le reste de la ville.

OK avec la solution.
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MessagePosté le: Ven Aoû 12, 2022 11:12    Sujet du message: Répondre en citant

tout est bien qui finit bien Razz
s'il y a besoin d'un numéro de sqn histoire d'avoir une certaine continuité, ou pour un coloriage, je suggère le sqn 248 et ses FB VI, spécialisé en attaque navale
c'est un sqn qui otl va aller opérer en indo fin 45-46, en ftl, je le récupère à HK à partir de février 45, arrivant d'europe en renfort
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www.strategikon.info
www.frogofwar.org
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