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Le Front Russe, Janvier 1944
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Casus Frankie
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Inscrit le: 16 Oct 2006
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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 11:30    Sujet du message: Répondre en citant

Ancienne version, cher ami !

Dans la révision de Janvier 1944, tu constateras qu'il n'y a rien au 10 janvier. Wink

En fait, quand je dis que je m'efforce de tenir compte de toutes les observations, c'est vrai ! 8)

En pratique, les Archives de 1944 sont en voie de révision complète, comme je l'ai précisé.
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Casus Frankie

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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

OK alors tout est parfait.
Un avant-gout de demain peut-être ?

https://www.youtube.com/watch?v=5Vkz3opneLo
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 11:38    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
OK alors tout est parfait.
Un avant-gout de demain peut-être ?

https://www.youtube.com/watch?v=5Vkz3opneLo

"Au fait, quelqu'un a vérifié où les roquettes retomberaient avant de faire la vidéo?"

"Ben non, pourquoi?"
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borghese



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
OK alors tout est parfait.
Un avant-gout de demain peut-être ?

https://www.youtube.com/watch?v=5Vkz3opneLo



https://m.youtube.com/watch?v=kzcungtPsRQ
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JPBWEB



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 13:33    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
OK alors tout est parfait.
Un avant-gout de demain peut-être ?

https://www.youtube.com/watch?v=5Vkz3opneLo


Ces BM-21 sont vraiment effrayants. Et leur capacité chimique encore plus. Pas vraiment des modèles de précision, bien sûr, mais pour ce genre d'arme, on ne chipote pas trop.
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Konrad Adenauer
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le poireau



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:

Casus Frankie a écrit:
Erich von Manstein pour sa part, va se retirer dans sa propriété de Liegnitz, espérant sans doute soigner tranquillement sa cataracte et couler des jours à peu près tranquilles jusqu’à ce que la fin de la guerre vienne l’y chercher.

Vu où sa propriété est située, il risque de ne pas avoir à attendre longtemps avant que les soldats de l'Armée rouge viennent troubler sa quiétude.


Des choses sont encore prévues sur le cas Manstein dans les mois à venir.

Du coup je pense qu'il n'est pas prudent d'anticiper sur son destin d'après-guerre en FTL dès à présent !
Pas mal d'évènements pourraient le rendre assez différent...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 14:08    Sujet du message: Répondre en citant

le poireau a écrit:
Des choses sont encore prévues sur le cas Manstein dans les mois à venir.

Du coup je pense qu'il n'est pas prudent d'anticiper sur son destin d'après-guerre en FTL dès à présent !
Pas mal d'évènements pourraient le rendre assez différent...


Lis bien - j'ai soigné la rédaction !

Erich von Manstein pour sa part, va se retirer dans sa propriété de Liegnitz, espérant sans doute soigner tranquillement sa cataracte et couler des jours à peu près tranquilles jusqu’à ce que la fin de la guerre vienne l’y chercher.

Voilà voilà… C'est ce qu'il ESPERE à ce moment, ce n'est pas forcément ce qui va lui arriver !
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Casus Frankie

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le poireau



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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 14:20    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
le poireau a écrit:
Des choses sont encore prévues sur le cas Manstein dans les mois à venir.

Du coup je pense qu'il n'est pas prudent d'anticiper sur son destin d'après-guerre en FTL dès à présent !
Pas mal d'évènements pourraient le rendre assez différent...


Lis bien - j'ai soigné la rédaction !

Erich von Manstein pour sa part, va se retirer dans sa propriété de Liegnitz, espérant sans doute soigner tranquillement sa cataracte et couler des jours à peu près tranquilles jusqu’à ce que la fin de la guerre vienne l’y chercher.

Voilà voilà… C'est ce qu'il ESPERE à ce moment, ce n'est pas forcément ce qui va lui arriver !


Non, ceci ça va.

C'est surtout quant on évoque la rôle de Manstein dans l'élaboration du mythe de la Wehrmacht professionnelle et immaculée : cela ça sous-entend une activité après-guerre et aussi une certaine audience de ce personnage. C'est ce qui c'est passé OTL mais il est peut être imprudent d'affirmer dès à présent qu'il en sera de même FTL !


et pendant que j'y suis : petite coquille, Busch est l'ancien commandant de la 16e armée, pas de la 18e.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 14:26    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois… (et merci pour la coquille).
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loic
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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant les fameux marais, il faudrait se décider : Pripiat (une seule autre occurrence en Septembre 42-13 URSS 11-20), Pripyat (pas mal de fichiers) ou encore Pripet (un peu moins) et enfin Pripiet (Juillet 43-13 URSS 1-10 + Anx E Z2 Brandenburg) ? Et j'espère pas d'autres ... (il faudrait chercher "marais" mais ça fait du boulot).
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...


Dernière édition par loic le Lun Juin 14, 2021 06:49; édité 1 fois
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Juin 13, 2021 22:17    Sujet du message: Répondre en citant

On va dire Pripyat.
Si tu veux m'envoyer la liste des Pripet…
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 09:32    Sujet du message: Répondre en citant

17 janvier
Opération Bagration
L’Or du Rhin
Rives de la Drut, 05h00
– Le soleil n’est toujours pas levé et il fait fichtrement froid dans cette maudite Ruthénie Blanche – c’est sûrement ce que pense le soldat Karl Ruglich, alors que les hululements des oiseaux de nuit animent les rives du fleuve dont il a la garde. Il pleut légèrement. Il a plu toute la nuit en vérité… Avec lassitude, le Landser si loin de son pays s’allume une cigarette en pensant à la relève qui va bientôt arriver. Il cherche avec maladresse de ses doigts gelés le papier de récupération, entreprend de le garnir, de le rouler, puis se saisit de l’objet péniblement conçu, l’allume avec difficulté et tire enfin une latte d’ersatz de tabac… Bien sûr, il est interdit de fumer quand on est de garde, mais qui va le lui reprocher ? Que pourrait-il se passer par un temps pareil ?
La volute de fumée part vers les eaux et semble traverser le Drut jusqu’à atteindre la rive opposée. Les pensées de Ruglich reviennent un peu à son devoir. Bizarre… il manque quelque chose.
Ce qui manque, c’est justement le bruit des oiseaux. La nature s’est tue. On n’entend plus que le grondement des eaux. Et le tonnerre. A moins que ce ne soit pas le tonnerre…
………
Bagration Nord (1er Front Biélorusse) – Les armées de Vassili Sokolovski se mettent en branle sur un large front allant de Polotsk (Raïdon de Verkhniadzvinsk, proche de l’ancienne frontière lettone) jusqu’à Talatchyn, sur la route de Baryssaw. De très mauvais souvenirs donc, pour qui a connu Souvorov. Mais nous ne sommes plus en septembre…
A Polotsk donc, la 20e Armée (Vladimir Kurassov) frappe la malheureuse 102. ID (Otto Hitzfeld), plutôt esseulée dans la région. De fait, à force de devoir faire la liaison entre le HG Nord et le HG Mitte, la 2. Armee s’est un peu étirée… juste un peu : sur 210 kilomètres en vérité. Et si, à l’aile gauche, le VII. AK est bien en contact avec le HG Nord, juste à sa droite, le XXIII. AK dont relève Hitzfeld est sensiblement distendu ! Avant 11 heures, la formation allemande, qui avait la charge de 50 kilomètres de « mauvais terrain impropre à l’offensive », se retrouve déjà en grande difficulté et contrainte de reculer vers la Daugava.
Sokolovski – qui suit strictement le plan – n’a aucun scrupule à envoyer le 10e Corps Blindé d’Alexei Popov à la poursuite de l’ennemi avant que ce dernier puisse tenter de s’accrocher le long du fleuve, en mettant à profit les quelques agglomérations qui s’y trouvent, dont Polotsk. En face, c’est la panique – l’infanterie allemande, en pleine retraite vers le sud, est désormais menacée d’être rattrapée et anéantie en plaine par les blindés communistes. Il y a en effet 5 kilomètres de terrain découvert entre la forêt et Polotsk.
Cependant, face à cette menace, Hans von Funck – qui commande le XXIII. AK – n’a même pas besoin de demander à Johannes Friessner l’engagement du 245. StuG Abt, lequel constitue son unique réserve blindée. En effet, son chef, le Hauptmann Ludwig Knüpling, voit lui-même le front arriver rapidement vers lui et doit de sa propre initiative aller défendre sa position au droit de ce point de passage sur la Daugava ! Confrontés aux nouveaux T-34/85 devant Saloniki (près de la voie ferrée menant à Vitebsk, autrefois défendue par les Panzergrenadiers), les StuG III plient mais ne rompent pas – du moins, pas totalement. Heureusement pour eux, la pluie limite l’action des VVS.
Toutefois, au soir de ce premier jour, la situation de la Heer est déjà gravement compromise – on se bat en ville, dos au fleuve, sur une bande d’environ 4 kilomètres sur 1. De toute évidence, la position est perdue d’avance. Mais les ordres restent les mêmes : tenir sur place. Et Friessner, qui n’a aucun renfort disponible à moins de 40 kilomètres, réfléchit désormais visiblement aux moyens de contourner cette instruction.
C’est que, plus au sud, la situation n’est pas meilleure pour la 2. Armee ! A Ula, la 129. ID (Alfred Praun) ne peut venir au secours des hommes d’Hitzfeld, car elle est elle-même sévèrement prise à partie par les forces du Groupement Oslikovski. Cavaliers et blindés légers, très à l’aise sur ce type de terrain, franchissent la Dagauva en de multiples endroits et commence à s’infiltrer dans un dispositif allemand bien trop clairsemé. Des positions sont assaillies, d’autres sont enveloppées. La ligne tracée sur la carte devient rapidement une chimère.
Ici encore, aucun renfort à attendre : plus à droite, le LIII. ArmeeKorps de Friedrich Gollwitzer (notamment la 260. ID de Robert Schlüter) est violemment assailli à partir de Beshenkovichi par la 63e Armée de Kuznetsov, qui retrouve toute son agressivité d’autrefois et progresse de 8 kilomètres vers Lepiel. Ici aussi, les appels à l’aide se multiplient – mais d’où pourrait-elle venir ? Plus au Sud, du côté de la 9. Armee, c’est encore pire.
De fait, l’armée de Richard Ruoff a le malheur d’être sur le principal axe d’effort de Bagration. Du sud de Sianno, la 2e Armée de Choc (Kuzma Galitsky), venue tout exprès d’Ukraine, fait face à la pauvre 5. Jäger-Division (Hellmuth Thumm), qui n’a aucun soutien et doit vite reculer de 12 kilomètres sur la route de Tchachniki pour ne pas être totalement anéantie. La 35. ID (Ludwig Merker), immédiatement sur sa droite et qui ne souhaite pas être séparée de sa partenaire par les marais de la région, doit faire de même… Cela permet à Pavel Rybalko d’envoyer dès à présent son 2e Corps Blindé de la Garde (I. Vovchenko) et son 2e Corps Mécanisé (Vasily Volsky) en direction du sud-ouest. Tous deux passent littéralement au travers de lignes allemandes en pleine confusion…
La route principale de Talatchyn, quant à elle, est défendue par le VI. ArmeeKorps de Jans Jordan et plus précisément par la 6. ID (Alexander Conrady), avec la 26. ID (Friedrich Wiese) sur sa droite, derrière la Drut. Noyées sous les obus puis littéralement submergées par les vagues d’assaut de la 1ère Armée de la Garde (Ivan Chistiakov), ces deux divisions ne bénéficient plus cette fois du soutien du XXXIX. AK, parti depuis longtemps rejoindre la 1. PanzerArmee. La Heer perd en moins d’une journée toutes ses positions de septembre et recule en désordre vers Kroupki sur 8 kilomètres. Les unes après les autres, les unités du VI. AK sont rattrapées et incinérées en plaine par des blindés très agressifs. Et un peu plus au nord, le 18e Corps Blindé d’Alexei Burdeiny s’est déjà ouvert un passage le long de la voie ferrée vers Baryssaw…
Face à ce tableau proprement catastrophique, Richard Ruoff – auquel on a interdit de reculer ! – n’a pas le choix. Il lance donc dans la fournaise sa principale réserve de valeur : la 18. Panzergrenadier de Karl Zutavern, sur StuG III et Marder. Ceux-ci doivent stopper les Rouges à la sortie des bois, aux environs de Kacevičy, afin de gagner le temps nécessaire pour que l’infanterie forme une nouvelle ligne de défense. Les pertes prévisibles seront (sans doute) compensées par l’arrivée du 244. StuG Abt (Oberst Friedrich Großkreutz), dont les Marder III remonteront vers le nord depuis Kruglae… quand ils le pourront, attendu qu’à cet endroit, la 3e Armée de la Garde (Ivan Zakharkine) s’en prend au XX. AK et notamment à la 134. ID d’Hans Schlemmer, en sous-effectifs. Bien sûr, Ruoff fait appel à la Luftwaffe pour appuyer les panzergrenadiers… Mais celle-ci est tenue rigoureusement à l’écart du champ de bataille et perd 24 appareils dont 17 bombardiers – elle n’en a pourtant plus guère ! – contre seulement 32 victoires !
Montant ainsi en ligne au milieu d’une terrible confusion et sous les frappes de la 2e Armée aérienne du Camarade Naumenko – régulières quoique réduites par la météo – les automoteurs de Karl Zutavern n’ont pas la partie facile, face à un adversaire encore concentré et bénéficiant de tout son élan. De plus, ces engins ne font plus le poids en combat frontal contre les derniers modèles soviétiques, dont le nombre et la coordination radio leur permet d’accueillir, envelopper et finalement rejeter sans peine les pointes fascistes. Faute de perspectives – et même faute d’engins tout court, l’unité n’a qu’un tiers de sa dotation en blindé ! – la 18. PzG doit donc très vite passer de la contre-offensive à la défense mobile, puis à la défense statique, pour ne réussir finalement qu’à s’accrocher au nord de Novaya Yablonka. Zutavern l’ignore, mais outre le fait que sa division ne gêne absolument pas l’offensive de la 3e Armée de la Garde, elle risque aussi à terme d’être enveloppée par les engins de Burdeiny, qui peuvent débouler à tout instant sur ses arrières !
Quant au 244. StuG, il ne risque pas de venir la renforcer, attendu que Zakharkine a passé la Drut à pas moins de quatre endroits différents et repousse désormais ses Marder III et la 134. ID vers les bois de Shepelevichi, dans le but évident de les séparer du gros de leur troupe. En moins de 24 heures de combat, la 9. Armee est donc déjà battue et en danger critique de destruction si d’aventure elle s’acharnait à tenir sa position…
………
Centre du HG Mitte (secteur de la 4. Armee) – Ici, l’armée allemande n’est pas sur la route des pointes soviétiques. Elle peut donc se croire un peu plus tranquille… Cependant, “un peu” ne veut pas dire “totalement” ! De fait, les troupes de Kurt von Tippelskirch – qui espéraient camper tranquillement dans les bois en tenant les rives de la Drut et la route de Berazino – ont elles aussi la désagréable surprise d’être assaillie par l’Armée Rouge.
Ici, bien sûr, les Soviétiques ne frappent pas aussi fort qu’ailleurs – mais ils engagent néanmoins des forces substantielles, afin d’empêcher la Heer de manœuvrer à sa guise. A Bialyničy, lieu de tragiques offensives passées, la 15e Armée du général Max Reuters fait face aux trois divisions d’infanterie du VII. ArmeeKorps (Enrst-Eberhard Hell). Un adversaire pas trop redoutable – mais qui dispose de l’avantage du terrain ainsi que de retranchements construits de longue date. Peu importe pour le Letton – outre le fait qu’il n’est pas de sa responsabilité de percer, il collabore avec le Groupement Pliev (I.A. Pliev) sur sa gauche et le 1er Corps de Cavalerie (V.V. Kryukov) sur sa droite. Deux unités aptes aux opérations d’infiltration, qui auront donc à cœur de pénétrer sur les flancs allemands pendant que la 15e Armée attirera vers elle le plus gros de la résistance.
Au soir, Reuters n’a pas gagné grand-chose : 3 kilomètres et le village de Mokrovichi, tandis qu’on se bat toujours sur la route de Berazino à Voslaŭka. Mais, sur ses flancs, les cavaliers rouges ont déjà largement pris pied sur la rive ouest, à Stehovo et Zapoĺje – soit les jonctions droite et gauche du VII. AK ! – et s’enfoncent dans les bois à la poursuite de l’ennemi. Reuters peut donc prendre son temps – en plus, il a sous la main le 7e Corps Blindé en cas de coup dur… ou d’occasion à saisir.
Encore plus au sud, à Chachevichy, la 29e Armée d’Alexander Gorbatov – péniblement reconstituée après le désastre de Kirawsk – attaque la 17. ID de Richard Zimmer. Cette adversaire opère, là encore, dans des conditions très favorables à la défense… à ceci près qu’elle est seule. A sa gauche, le XLIII. ArmeeKorps de Karl von Oven est à plus de 20 km et doit tenir son secteur de rive. A sa droite, son équipière au sein du XIII. AK, la 340. ID de Josef Prinner, est harcelée par le 1er Corps Aéroporté de Viktor Zholudev, lui aussi très à l’aise sur ce terrain. Quant au 209. StuG Abt, qui constitue la seule réserve de la 4. Armee, il est évidemment bien plus au nord, sur la route de Berazino ! Gorbatov peut donc sans difficulté gratter 5 kilomètres, tout en préparant la suite.
En résumé, pour von Tippelskirch, les choses ne vont certes pas aussi mal que pour ses voisins. Mais dire qu’elles vont bien serait mentir.
………
Bagration Sud (2e Front Biélorusse et 1. PanzerArmee) – En toute logique, c’est finalement sur la route de Babrouïsk – un terrain très dégagé de plaines agricoles, où Ivan Koniev lui-même s’est autrefois cassé les dents face aux panzers de Rommel – que l’Armée Rouge a le plus de difficultés. Cependant, c’est déjà beaucoup dire…
La 1. PanzerArmee de Josef Harpe a connu des jours meilleurs, et les unités blindées qui ont jadis assuré son succès ne sont plus. Pour appuyer toute sa formation (dix divisions d’infanterie), Harpe dispose d’un unique bataillon de canons automoteurs, le 904. StuG Abt ! Cependant, pour le renforcer, le Heeresgruppe Mitte a également déployé derrière ses lignes sa réserve, pompeusement baptisée XLI. PanzerKorps : soit la 20. Panzer (unique division blindée du HG Mitte !) et le 236. StuG Abt. C’est peu… toutefois, c’est toujours mieux qu’ailleurs dans le Groupe d’Armées.
L’assaut soviétique – mené, sinon avec tambours et trompettes, du moins avec katiouchas et Sturmovik (ceux de la 15e Armée Aérienne de Nikolai Papivine) – emporte logiquement les premières positions de la malheureuse infanterie allemande. Ses pointes ne pénètrent toutefois pas aussi loin qu’espéré : la météo, les tranchées et surtout l’obstination du Landser freinent les vagues rouges dès la seconde ligne.
Afin d’atteindre Babrouïsk au plus vite – point de passage obligé et évident vers l’ouest pour le 2e Front Biélorusse – Konstantin Rokossovski ne fait pas vraiment dans le détail. La 3e Armée de Choc (M. A. Purkayev) et la 4e Armée de la Garde (I.N. Muzychenko) doivent simplement pousser en avant – qui vers Plesy, qui vers Bol’shie Bortniki – pour gagner la Berezina au plus vite et ouvrir la voie à la 1ère Armée de Chars de Mikhail Katukov, qui piaffe d’impatience à l’arrière.
Face à elles, ce sont les XII. ArmeeKorps (Edgar Röhricht) et XXV. ArmeeKorps (Wilhelm Fahrmbacher) qui tiennent la ligne. Vaillamment, il faut bien l’admettre. Au soir, Purkayev n’a progressé que de 7 km – s’emparant notamment du carrefour stratégique d’Ostrov, où traînent encore quelques épaves oubliées depuis l’automne précédent et où la 110. ID (Eberhard von Kurowski) paraît surtout près d’être broyée entre les deux masses soviétiques… Muzychenko n’a pas vraiment fait mieux : 8 km seulement, jusqu’à Dvorets. La faute à la neige, à la résistance de l’infanterie fasciste et aussi à l’intervention rapide du 904. StuG Abt (Hauptmann Hans-Hennig Wiegels), dont les StuG III se jettent littéralement sur les pointes communistes pour couvrir le repli des fantassins de Röhricht. Dans le secteur du XII. AK, les Allemands sont encore à peu près sereins : le front devrait naturellement se rétrécir, à mesure que l’on s’approche de la Berezina, favorisant ainsi la défense.
Pour Harpe, le plus gros souci est donc bien la tenue du XXV. AK, au centre – si d’avanture celui-ci cédait, toute la 1. PanzerArmee risquerait d’être coupée en deux. Et comme, à Minsk, Busch ne veut pas non plus bouger (au propre comme au figuré), il ne reste plus qu’à tenter de colmater la brèche… Après une conversation tendue, Harpe obtient la mise à sa disposition du XLI. PzK. En pleine nuit, celui-ci gagne rapidement Dvorets, au secours de Fahrmbacher. Demain, avec l’appui de ces formations et d’une partie du XXXIX. AK d’Otto Schünemann – qui n’est pas directement attaqué et devra libérer, de gré ou de force, ses 227. ID et 337. ID – la 1. PanzerArmee tentera donc une bataille d’arrêt, selon le modèle qui a autrefois réussi à Rommel. Si elle réussit, la masse de manœuvre victorieuse pourra se rabattre au sud, face à la 3e Choc. Si elle échoue… non, elle ne saurait échouer.
Harpe l’ignore bien sûr, mais au même moment, insatisfait de ce début poussif, Rokossovki vient d’ordonner l’engagement rapide de la 1ère Armée de Chars, pour forcer la décision ! Une décision pour le moins risquée, car pouvant conduire à l’usure prématurée de ses forces d’exploitation – cependant, la formation de Mikhaïl Katukov pourrait bien être un adversaire formidable pour les panzers esseulés de Mortimer von Kessel…
Et pendant ce temps, sur l’aile sud, la 54e Armée de Sergei Roginski s’infiltre du côté de Svetlahorsk – mal défendu par la 183. ID (August Detling), laissée littéralement toute seule dans le secteur. Roginski n’a évidemment ni les moyens, ni l’ambition de libérer seul les marais du Pripyat. De fait, sa mission est simplement de sécuriser le flanc gauche de Bagration Sud contre tout risque de contre-offensive fasciste. Et il tient à la remplir au mieux ! Aussi, pour prendre par surprise les envahisseur endormis dans les marais, il a notamment recours à une petite ruse de guerre, suggérée par le génie de sa 281e Division de Fusiliers. Afin de passer le fleuve, tous les fantassins de la première vague ont donc reçu trois épaisses nattes de paille et de grandes “sur-chaussures” en claie d’osier, qui vont très bien leur tenue camouflée et leur visage noirci à la vase – voire à la suie de lance-flamme ! Cet attirail est utilisé par les forestiers locaux pour parcourir les secteurs marécageux de la région… Ainsi, au matin, avant même le lever du soleil, les frontovikis s’élancent à plat ventre à travers les lagunes à partir de chemins de fascines ou de rondins (parfois construits en toute discrétion jusqu’à moins de 500 mètres des lignes allemandes !). Ils en émergent ensuite littéralement pour tomber sur des défenseurs éberlués, et une forte tête de pont est vite dégagée autour du village de Zaton – le génie entreprendra dans la foulée d’y installer des chemins de rondins large de 4 mètres permettant de faire passer les chars…

Tankiste (Evgeni Bessonov)
A bout portant

« C’est parti. Stalingradskiy sort du fourré avec le reste du peloton, et nous quittons rapidement le sous-bois pour filer à travers champs, à la poursuite d’une infanterie ennemie qui se dérobe. Devant, c’est le chaos : les incendies, les explosions d’artillerie et au loin, à peine visible, la voie ferrée puis sans doute la Daugava. Malgré les nuages d’où tombe un crachin obstiné, quelques avions de chez nous passent de temps à autre en vrombissant pour lâcher une bombe (de mon point de vue) un peu au petit bonheur la chance.
« Peloton, tournez à droite ! Ennemi en approche ! » C’est le capitaine à la radio. Un ordre concis, une information précise et utile. Ça change ! « Canon prêt ! » C’est Sasha qui le signale – Andrei se tait, tout occupé qu’il est à se concentrer sur le collimateur de son 85 mm. De mon périscope – où je m’accroche autant pour mon équilibre que par devoir – j’observe le champ de bataille à la recherche d’une cible… et j’entends distinctement – par-dessus le grondement du moteur ! – Nikita souffler tel un ours, tenant sans doute fermement deux obus au sol dans ses deux grosses mains. Un départ de feu à environ 350 mètres sur notre avant gauche. Nous sommes en plein champ, complétement à découvert !
« Fiodor ! Sors-nous de ce bo…del et vite ! » Notre engin bondit en avant tandis que je donne l’ordre de faire feu. Avec beaucoup de chance, ça touchera – mais j’en doute. Avec un peu moins de chance, ça fera toujours réfléchir notre adversaire. Ou pas. En face, nouveau tir. L’obus passe en sifflant à un mètre à peine de notre tourelle pour s’écraser loin derrière. « Obus chargé ! » On ne dira jamais combien le fait d’avoir du monde en tourelle nous aide – la cadence de tir n’est pas la même qu'avant !
Notre peloton s’est déployé pour offrir des cibles moins faciles. Nous ne sommes plus vraiment coordonnés – la fièvre du combat reprend le dessus, avec une bonne dose d’improvisation. Comme jadis à Gomel, Fiodor accélère encore, pied au plancher, passe à travers une haie d’arbres et déboule finalement dans un petit ru, presque nez à nez avec un canon automoteur fasciste ! Nous tirons. Il tire. Trop vite, nous nous ratons tous les deux !
Un bref instant de stupeur plus tard, nous sommes les premiers à réagir. Stalingradskiy avance sur lui à vitesse moyenne et le heurte de biais sur le flanc gauche. « Trop près, trop près ! » crie Andrei. Sans tourelle, bas sur pattes, blanc sale constellé de taches vertes, notre adversaire ressemble à un gros scarabée qu’il faut écraser, mais bord à bord comme nous le sommes, notre canon est au-dessus de sa coque ! Fiodor continue tout droit et le frôle en arrachant dans un grincement de tôles tordues une partie du blindage qui protège sa chenille gauche. Tandis que notre tourelle pivote vers l’arrière, l’autre tente maladroitement de manœuvrer, espérant se mettre face à nous pour pouvoir se défendre. Espoir vain. Nous sommes à présent derrière lui et sans même que j’en donne l’ordre, Andrei fait feu. Le tir à bout portant est immédiatement suivi d’une explosion qui résonne dans l’habitacle et nous fait mal aux oreilles. Quand je porte à nouveau l’œil au périscope, je ne vois plus que des flammes. « Cible détruite. Ne traînons pas ici. Des fois qu’il aurait un copain… » Nous repartons, traînant encore quelques instants des morceaux du blindage de l’Allemand. J’espère que ça n’a pas abîmé notre chenille gauche ! »

(Tankiste ! – Jusqu’au cœur du Reich avec l’Armée Rouge, Evgeni Bessonov, Skyhorse 2017)

Surprise et obstination
Wolfsschanze (Rastenburg), 10h30
– Il est assez rare qu’Hitler convoque une conférence d’état-major dans la matinée – chacun sait que le Führer aime à se lever tard, et n’apprécie pas être dérangé. Pourtant, c’est le cas aujourd’hui – Keitel a pris sur lui de le réveiller tant les rapports en provenance de Ruthénie sont alarmants. Et alors qu’on les déploie devant lui sur la table des opérations, une inquiétante évidence se fait jour. L’URSS a bel et bien lancé une offensive majeure dans cette région.
Le Reich est donc confronté à un double choc stratégique : le Russe attaque en hiver (ce n’est pas la première fois, mais c’est toujours aussi désagréable), mais surtout il n’attaque pas là où c’était prévu ! Le HG Mitte ne dispose pratiquement d’aucune réserve pour faire face de façon prolongée. Et si d’aventure il ne tenait pas, les conséquences pour le HG Nord seraient considérables.
Cette situation exige donc un arbitrage immédiat ! Certains proposent une contre-offensive avec des renforts rameutés d’ailleurs (mais quand arriveront-ils ?). D’autres suggèrent qu’il s’agit en fait d’un coup de bluff, voire d’une diversion – l’assaut va bientôt s’arrêter tout seul, un désastre n’est pas à craindre. Certains, enfin, appellent à la prudence et recommandent un repli… non, un redéploiement stratégique selon le modèle qui a bien servi à Rommel, et aussi loin que nécessaire. Céder un terrain hostile et infesté de partisans, en combattant certes – mais surtout en sauvant le plus gros de la troupe d’un combat perdu d’avance.
Face à ce concert de voix dissonantes, Hitler ne transige pas : il faut tenir sur place. Comme toujours, parce que « Là où le soldat allemand a mis le pied, il est impossible de le chasser. » Mais aussi et surtout parce que le dictateur ne croit pas du tout à l’intérêt d’une contre-offensive – en revanche, il se rappelle très bien les récits napoléoniens sur ce que donne une retraite en Russie en plein hiver. L’index pointé sur le trait bleu qui scinde la carte, il déclare : « La Bérézina, Keitel, ça ne vous dit rien ? » Certes ! Cela parle à tout le monde (et ceux qui savent qu’il s’agit en réalité d’une victoire française font bien de ne rien dire).
Puis le Führer reprend : « Busch et son Heeresgruppe Mitte doivent tenir. Comme l’an dernier ! Le terrain est infâme pour les offensives, la météo est avec nous. Une défense déterminée, voire quelques renforts mobilisés sur les arrières – vous verrez cela, Messieurs – et nous pourrons saigner les Rouges contre une poignée de kilomètres. Je l’ai dit : il nous faut combattre fanatiquement et vaincre ou périr. »
Ainsi soit-il : le Groupe d’Armées Centre de l’Ostheer, cloué sur la croix (gammée) de ses conquêtes passées, doit désormais faire face sans esprit de recul.

QG du Heeresgruppe Mitte (Minsk), 12h00 – De son QG très éloigné du front, Ernst Busch fait suivre sans état d’âme aucun les directives du Chef à ses généraux d’armée, totalement catastrophés par la situation et plus encore par les instructions qu’on leur donne. A gauche, Friessner fera avec ; au centre, von Tippelskirch peut encore attendre un ou deux jours… Par contre, Ruoff (9. Armee), face à la pointe nord de l’attaque, et Harpe (1. PanzerArmee), devant la pointe sud, estiment que leur situation est d’ores et déjà intenable à court terme.
Face à pareille adversité, Richard Ruoff, dont l’armée est pourtant déjà en grand danger de destruction, n’a ni le caractère ni le temps pour argumenter avec sa hiérarchie. Il ne peut donc que désobéir franchement et battre en retraite (avec toutes les conséquences que cela impliquerait pour lui…) ou subir. Mais Josef Harpe, par contre – grand vainqueur de batailles passées sur le Dniepr – est d’une autre trempe ; il n’a pas la moindre intention de se laisser incinérer sur place. A fortiori quand sa 1. PzA – bien qu’évidemment affaiblie par les prélèvements – reste encore solide et apte à la bataille. Il compte donc faire le nécessaire pour la sauvegarder, quitte à… adapter les ordres reçus autant que nécessaire.

QG du 1er Front Biélorusse (Vitebsk) – Avant même que la nuit soit tombée, le maréchal Joukov s’est rendu auprès du général Sokolovski, pour faire le point sur les opérations de Bagration Nord. Les nouvelles sont très encourageantes – en tout cas plus qu’au sud, où les Fascistes semblent décidés à résister devant Babrouïsk. Avec l’aplomb que lui confère et son grade et son expertise, il assène : « C’est bien, Camarade – maintenant, il faut continuer et forcer la décision avant que l’ennemi ait la moindre chance de se ressaisir. Ne tardez pas à insérer la 3e Armée de Chars sitôt la percée faite à Talatchyn. Lâchez la bride à Rybalko, prenez Baryssaw et semez le chaos sur les arrières ennemis. » Sur ce, après les saluts de rigueur, le maréchal quitte le bâtiment pour monter dans l’avion qui doit l’emmener à Gomel discuter avec Rokossovski, laissant donc Sokolovski seul aux commandes.

Sur les ondes – Radio-Moscou n’avait pas parlé de la Biélorussie depuis longtemps… C’est désormais tort réparé alors qu’aux environs de 20 heures, elle annonce : « Les forces de la glorieuse Armée Rouge des Travailleurs et des Paysans ont lancé, selon les ordres du génial maréchal Staline et sous la conduite de l’état-major central, une vaste offensive destinée à chasser l’envahisseur fasciste de la République Populaire de Biélorussie. Nos forces, déjà partout victorieuses, progressent vers l’ouest et auront atteint demain leurs premiers objectifs en faisant des milliers de prisonniers. Vive l’Union Soviétique ! Vive le Maréchal Staline ! Mort à l’envahisseur allemand ! »
Le ton est donc le même que lors du début de Souvorov – mais cette fois, ce discours de propagande pourrait bien être confirmé par le cours des événements.
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loic
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MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 10:05    Sujet du message: Répondre en citant

Pripet : j'enverrai la liste des possibles corrections ce soir.

Sinon, deux coquilles :
Citation:
si d’avanture celui-ci cédait

Citation:
qui vont très bien leur tenue camouflée

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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Hendryk



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MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 11:02    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Cavaliers et blindés légers, très à l’aise sur ce type de terrain, franchissent la Dagauva en de multiples endroits et commencent à s’infiltrer dans un dispositif allemand bien trop clairsemé.

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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 12:41    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui se poseraient la question ...

Citation:
L’Or du Rhin


C'est tiré de la saga wagnérienne "L'anneau du Nibelung". Lequel est composé des 4 symphonies suivantes :

Citation:

1 - L'or du Rhin,
2 - La Walkyrie,
Entracte que je rajoute de mon autorité,
3 - Siegfried,
4 - Le Crépuscule des Dieux


D'aucuns y verront comme un programme ... Mr. Green
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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