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L'odyssée du soldat Victor, par Etienne
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Etienne



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 09:02    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:
Bonsoir,

Citation:
Tout ce petit monde s'achemine vers le car, leurs bagages – quand ils en ont – brinquebalant.


"brinquebalant" qualifie-t-il le car ou les bagages ? La tournure de la phrase me semble "bizarre".
Citation:
– Le moteur. Il a eu tendance à chauffer à l’aller. Ça allait mieux au retour, mais j’ai peur que ça se reproduise si on est fort chargés.


Pourquoi "chargés" est-il au pluriel ?

@
Alain

Bonjour Alain,
Ah, pour la première, Frank a modifié mon texte original.Laughing

Pour "chargés", le "on" désigne ici un pluriel. Ce n'est pas très Français, il vaudrait mieux dire " nous sommes", mais c'est du langage parlé usuel .
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

brinquebalant désigne sans aucune ambigüité les bagages. Participe présent et non adjectif, donc pas de s (en train de brinquebaler). Cela dit, un s pourrait se justifier.

"on est fort chargés" : oui, "on" peut représenter un pluriel ou un singulier.
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 10:59    Sujet du message: Répondre en citant

Le remplacement du joint a pris plus de temps que prévu. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que Dumoulin s’installe à la place du chauffeur et lance le démarreur. Le moteur démarre joyeusement, ce qui réveille le conducteur, qui se précipite vers l'avant. Sourire du mécano, qui lui laisse la place et descend vérifier le moteur avant de refermer le capot. Oh, il ne lui promet pas une nouvelle jeunesse, au bouzin, mais cela devrait suffire pour faire les quelques trente kilomètres qui les séparent encore du port. Le temps de rembarquer les restes et les passagers, la température est bonne, ni plus ni moins. Ragaillardi par près de deux heures de sommeil, Henri Victor relance avec entrain l’autocar sur la route.
Mais il n’est pas dit pour autant que les ennuis soient terminés. Après Saint-Gildas, au milieu des champs plongés dans l’obscurité, la nationale trace une rectiligne de quatre kilomètres jusque Drefféac. C’est tant mieux, car les masques sur les phares pour éviter le repérage nocturne n’aident pas à y voir clair… Dumoulin se repose à présent à l’arrière, c'est le capitaine qui fait office de guetteur pour scruter la chaussée dans la nuit, tandis que le chauffeur écoute attentivement tout signe provenant du moteur réanimé. Mais c’est de l’arrière gauche qu’il ressent une secousse significative : une nouvelle crevaison. Par bonheur, le Père Citroën a prévu des doubles essieux, ça n’embarde pas trop, mais il convient malgré tout de changer le pneu incriminé, vu la charge du véhicule. Ceux qui s’endormaient sont réveillés, tous descendent de l’autocar pour répéter la manœuvre du matin. Bien sûr, suivant les lois de l’emm…ent maximum, c’est la roue intérieure qui a trinqué, ce qui signifie deux roues à ôter. Le pneu déchiqueté condamne la roue défaillante à finir dans le bas-côté, où nul ne doute qu'un promeneur compatissant lui fournira une nouvelle vie, mais ça fait une bonne demi-heure de perdue, il est passé onze heures et quart, à présent.
Sorti précipitamment de son premier sommeil, Dumoulin a repris son poste de veille auprès de Victor. Celui-ci semble soucieux.
– C’est la nuit que te gêne, Henri, ou il y autre chose ? On ne roule pas vite…
– L’obscurité n’aide pas, avec ces foutus phares, mais le moulin n’a plus sa puissance d’avant, et je n’ose pas forcer dessus.
– Ça, je n’ai pas pu vérifier les soupapes ni rectifier la culasse, et les cylindres un et trois avaient bleui un peu…
– Comme il faut que ça tienne, je préfère assurer en baissant la cadence.

[La voix du capitaine, derrière :] – Vous avez raison, Henri, de toute manière, je suppose que notre cargo ne nous aura pas attendus. Il faudra peut-être poursuivre vers la Rochelle ou Bordeaux, donc il est préférable que la mécanique suive.
– Bordeaux ? Sauf votre respect, mon capitaine, j’y crois pas beaucoup… Le joint est neuf, mais il ne s’agit que d’une réparation de fortune. On n’a pas pu faire suivant toutes les règles de l’art.
– J'entends bien, mais on n’aura peut-être pas d’autre choix que de continuer à descendre.
– Y a plus de bateaux à Saint-Nazaire ?
– Ça, on le saura quand on y sera…

Sur ce, tout le monde se tait et se concentre pour percer le noir environnant.
Qu’ils sont longs, ces trente derniers kilomètres qui les mènent au port et, ils l’espèrent, vers la liberté ! Les villages sont passés comme des fantômes immobiles dans la nuit, Pontchâteau, Besné et les petits hameaux qui parsèment la Nationale devenue 773 depuis la bifurcation du Mont de l’Eau, avant Fégréac, la 177 filant vers Nantes.
Enfin Saint-Nazaire apparaît sur les panneaux indicateurs. Dans cette direction, le port est situé avant la ville, ce qui n’est pas plus mal pour nos voyageurs. Arrêts aux barrages de soldatesque, qui s’efface devant les laissez-passer et rectifie la position en apercevant le général. Arrivée au quai du San-Antonio, désert. Il est une heure du matin. Renseignements pris, il a filé dare-dare une fois chargé, vers 18h00, profitant de la marée.
Il ne reste plus qu’à se diriger vers la capitainerie, au bout de la jetée. L’autocar s’y arrête, mais seuls descendent le général Tarrit, le capitaine Le Bars et le lieutenant aviateur. Après avoir expliqué leur cas au mataf de garde, ils le répètent plus haut, à l’étage, dans le bureau du commandant du port. C’est Le Bars qui parle.
– Ah oui, le San-Antonio ne vous a pas attendus…
– Logique, nous aurions dû être là à 17h00. Les aléas de la route et de la mécanique en ont décidé autrement. Auriez-vous sous la main un autre navire pour nous embarquer ?
– Sous la main, pas vraiment. Tous les cargos ont appareillé, ceux qui restent à quai n’ont pas fini de charger, et on m’a laissé entendre qu’il valait mieux y placer des charges d’explosifs pour les détruire si les Allemands arrivaient avant. A moins que…

La porte s’ouvre, laissant passer un officier de la Royale.
– Le Goff ! Vous tombez bien !
– A vos ordres, commandant, que puis-je pour vous ?
– Que me vaut votre visite, d’abord ?
– Le capitaine de vaisseau Ronarc’h m’a demandé de vous prévenir que le
Jean-Bart allait appareiller cette nuit !
– C’est bien ce qu’il me semblait, vu l’état du chenal creusé, et ça pourrait nous arranger. A votre avis, votre commandant embarquerait-il des passagers ?
– Euh… Ce n’est pas prévu, commandant. Les cabines, carrés et quartiers sont vides de mobilier, certains n'ont pas de hublot ou de porte. Quant au couchage et à la nourriture, nous n’avons qu’un compte limité de hamacs, même pour les officiers, et la cambuse va être au strict minimum.
– Vous entendez, Messieurs ?
– Oui, je comprends. D’ailleurs, il me semblait bien avoir entendu que le
Jean-Bart était loin d’être terminé et qu’il risquait la capture. Mais l’absence de confort ne nous gênera pas, nous commençons à en avoir vu d'autres. L’important est de partir pour l’Afrique du Nord.
– On ne peut pas non plus vous garantir d’y arriver ! Aucune mise au point n’a pu être faite, le navire n’est même pas encore sorti de forme ! Combien seriez-vous ?
– Hum, notre autocar a amené dix-sept personnes, mais tous ne sont pas prioritaires…
– Dix-sept, je parierais ma casquette que mon commandant dira qu’il y en a dix de trop. Combien de prioritaires ?
– Le général Tarrit ici présent et son ordonnance, ainsi que le lieutenant pilote que voici – le général et le lieutenant sont tous deux blessés, comme vous le voyez. Un ingénieur des Mines et son secrétaire. Moi-même, un mécanicien et notre chauffeur poids lourd, je dois avoir nos sauf-conduits quelque part. Huit, donc.
– Moui, ça doit pouvoir aller, mais pour vos couchages…
– Le Goff, je dois pouvoir vous trouver huit hamacs, au moins ! Et du ravitaillement supplémentaire. A présent, les magasins sont à vider !
– Merci commandant, ce sera un cadeau bienvenu. Mais je vous le rappelle, Messieurs, ce sera spartiate, et dangereux ! Entre les risques de panne et les bombardiers allemands…
– Nous prenons le risque, lieutenant. Au point où nous en sommes… Et puis, il me semble que nous sommes en guerre !
– Commandant, je vous laisse le soin de formuler la demande au pacha. Voici le numéro de téléphone en direct, et pour après, la fréquence et l’indicatif radio du poste qui vient d'être installé.

………
La conversation téléphonique est houleuse, mais comment refuser l’embarquement à un général blessé ? Alors, un, deux ou huit, c’est pareil. Mais pas plus! Il faudra donc en laisser sur le carreau – ils seront confiés à l’officier de la biffe qui joue l’adjoint du commandant de la capitainerie. Les trois hommes redescendent, accompagnés de l’enseigne Le Goff.
Discussion dans l'autocar, Le Bars fait descendre les neuf blessés qui n'en peuvent mais. On embarque la bicyclette de Le Goff, qui monte à bord et va indiquer le chemin à Victor. Celui-ci démarre le T23L, dans un bruit assourdissant, le genre de choses qui ne dit rien, ni au conducteur, ni au mécano, qui se regardent, inquiets. Le Goff rigole, il n'y a plus que deux kilomètres à faire pour arriver au chantier, ça tiendra bien jusque-là !
Ça tient, mais de justesse, jusqu’à la coupée. Salade de bielles, dit Dumoulin, sombre. On descend les maigres bagages, pendant que Le Goff grimpe à bord du cuirassé, pour s’enquérir de ce qu’il y a lieu de faire avec ces passagers imprévus. Sous leurs yeux, la masse énorme et sombre qui se découpe n’est pas calme, au contraire. Si la lumière ne passe que par quelques hublots et portes non masqués, le bruit témoigne d'une activité frénétique, soulignée par les allées et venues sur les différentes passerelles reliant le navire aux quais du chantier.
Longue attente. Dumoulin a ouvert le capot de l’autocar et y trifouille, plus pour s'occuper qu’autre chose. Quelques minutes plus tard, l’enseigne de vaisseau revient, accompagné de deux marins.
– Le commandant accepte que vous embarquiez, mais il m’a désigné responsable de tout ce qui pourrait vous arriver si par malheur on avait un souci à l’appareillage. Il vous a même confiés à moi pour toute la traversée !
– Ne vous inquiétez pas, lieutenant, on suivra vos ordres !
– A ce sujet, s’il y avait moyen de bouger votre autocar…
– S'il accepte de démarrer encore, ça ne pose pas de problème. Henri ? Un dernier effort ? Vous pourrez dormir tout votre saoul à bord, on ne vous demandera plus rien…
– J’y vais, mon capitaine.

Le soldat grimpe à bord après avoir demandé au mécano s’il pouvait actionner le démarreur. Celui-ci répond, entraîne le moteur jusqu'à ce qu’un énorme vacarme retentisse. Dumoulin se penche, fait signe à Victor de couper. Une flaque d'huile se répand sous les roues, une bielle est passée au travers du carter. Le bus Citroën T23L vient d'achever sa carrière… Le Goff semble embêté… Même pas embarqués, “ses” passagers causent déjà des problèmes ! Aussi le mécanicien lui propose d’aller chercher une dépanneuse qu’il lui a semblé voir en arrivant. L’enseigne acquiesce avec soulagement et propose alors aux autres d’embarquer, avec l’aide des matafs pour porter les bagages en surplus. Sur le pont principal, il fait le point.
– Mon général, mon capitaine, Monsieur l’ingénieur, lieutenant, vous allez me suivre aux cabines des officiers, numérotées 6 à 9. Comme je l’avais dit à la capitainerie, il n’y aura pas de mobilier ni de confort, mais vous y serez tranquilles. L’adjudant, le secrétaire de l’ingénieur et les deux soldats suivront le matelot Le Bihan aux quartiers d’équipage…
– Lieutenant, si ça ne vous fait rien, je préfèrerais que mon ordonnance soit avec moi dans ma cabine, dans mon état, j’aurais sûrement besoin de lui au quotidien…
– Et je peux partager la mienne avec mon secrétaire, nous avons l’habitude de ce genre de coexistence…
– Ma foi, si vous voulez. Mon capitaine, je suggère que vous fassiez cabine commune avec le lieutenant ?
– Bien sûr, je pourrais l’aider.
– Soit. Bon, Le Bihan, emmenez le soldat Victor au quartier, avec le sac de Dumoulin en attendant qu’il revienne. Nous devrions recevoir des hamacs pour tout le monde, mais en attendant, dégottez-lui quelque chose, il tombe de fatigue !
– A vos ordres, lieutenant.

Les cabines et postes d’équipage en activité ne sont guère éloignés, mais on se sépare tout de même, après ces heures passées en commun dans l’habitacle surchauffé du car. Docilement, Victor suit le marin, qui engage vite la conversation.
– Victor, c'est ton prénom ?
– Non, c’est mon nom. Je m'appelle Henri Victor.
– Enchanté, moi c’est Le Bihan, Léon Le Bihan. Tu es le chauffeur du car, c'est ça ?
– Oui, chauffeur poids lourd et chauffeur de maître.
– Dame ! Déjà mis le pied sur un navire ?
– Ah non, même pas sur une barque !
– Alors un conseil pour ne pas avoir le mal de mer : faut avoir l’estomac sinon plein, du moins garni. T’as l’air très fatigué, mais n’oublie pas la cloche du déjeuner ! C’est essentiel… Tiens, voilà notre crèche. Fais gaffe à tes pieds, faut enjamber, mais attention aussi à la tête… Quoique, vu ta taille, ça passe. Je vais t’installer près de la porte, au cas où tu aurais besoin d’aller vite dehors, on sait jamais. Ton sac, faut l’arrimer ici, pour pas qu’il bouge. Je vais t’accrocher mon hamac, je suis de quart jusqu’à ce soir, d’ailleurs on y est tous pour le moment, tu vas pouvoir dormir tranquille, je pense, hormis le bruit. Je suppose que t’as jamais dormi dans un hamac ?
– Non.
– Alors je t’explique. On y dort suivant le mouvement du navire, si ça roule – quand le navire bouge comme ça – tu dors en long, si ça tangue – là c'est comme ça – tu te mets en travers. Si y a les deux… Bah, tu te mets au mieux. Si ça bouge pas trop fort, avec ton poids, ton hamac va rester stable. Après, c’est aussi suivant les habitudes et les goûts de chacun, y a pas de recette miracle. Si t’as faim, je peux aller voir à la cambuse s’il y a quelque chose, mais à c’te heure-ci…
– Ça ira, je crois. Dormir, ce sera bien.
– D’accord, à plus tard. Je vais voir si ton collègue est arrivé.

Plus haut, on s’installe dans les cabines, aux parois découvrant ici des tuyauteries, là des câbles. Le Goff donne les mêmes explications, certainement plus détaillées, sans pouvoir, pour le moment, installer plus d’un seul hamac, à titre d’exemple, en attendant ceux de la capitainerie, qui arriveront une heure plus tard avec une cantine de ravitaillement bien pleine. Mais pour commencer, les hamacs suffiront au bonheur des rescapés de Rennes.
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delta force



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 12:33    Sujet du message: Répondre en citant

des cabines sur un bâtiment de combat ?
de mon temps on disait postes pour les couchages collectifs et chambres pour les couchages individuels ....


sinon vivement la suite....
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loic
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 12:35    Sujet du message: Répondre en citant

Entre St Nazaire et la date, j'aurais du me souvenir du JB d'oh!
Et j'imagine qu'un des gusses embarqués aura bientôt l'occasion de se servir d'une mitrailleuse.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

Juste un détail mais par rapport à la date, dans l' (Nord)Ouest de la France, à 23h15, il fait encore "assez clair" sans que ce soit l'obscurité pour rouler, surtout par beau temps comme c'est apparemment le cas dans le récit.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

Cabines - Je pense que Fregaton nous renseignera, y compris avec quelques termes bien marins…

Obscurité - disons que vu l'état de l'engin, mieux vaut ne pas tenter le diable en roulant dans la pénombre…

Enfin, certains d'entre vous voient le soldat Victor comme une sorte de frère aîné de Julius… Non. Etienne vous en dira plus, s'il le souhaite, sur la différence essentielle entre les deux…
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Casus Frankie

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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 13:55    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Par bonheur, le Père Citroën a prévu des doubles essieux
Plutôt des "roues jumelées" que des doubles essieux (le T23 n'ayant que 2 essieux).

- Postes pour l'équipage et les officiers-mariniers, chambres pour les officiers.
- Coupées du point de vue du marin, passerelles du point de vue du chantier.
- Il semble me souvenir qu'Etienne a ,quelque part, un jour, évoqué un chauffeur de sa connaissance qui aurait pu prendre ici les traits du soldat Victor..?

Bon c'est pas tout mais va-t-on vivre l'évasion du JB en direct live simultané BFM/CNews/LCI? Les exploits de Ronarc'h dit "Robuste", l'attaque de la LW, l'intervention des chasseurs français (dont un descendu par la DCA du JB, Oups!), l'échouement dans le chenal, les remorqueurs à la rescousse, les U-Boot qui rodent, Le Hardi qui arrive en renfort...? Rhââ Lovely! L'attente est insoutenable!
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houps



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, je ne pouvais pas ne pas pinailler, hein...

"...Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que Dumoulin s’installe à la place du chauffeur et lance le démarreur. Le moteur démarre joyeusement, ce qui réveille le conducteur, qui se précipite vers l'avant...."

Je sais bien que Dumoulin (dans une histoire de moteur !!!!) pouvait rater son démarrage, on se serait sans doute marré, (nous, pas lui, vu que pour la marée, c'est râpé) mais, bon....

Alors... "Le moteur répond joyeusement " ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 14:10    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
Bon c'est pas tout mais va-t-on vivre l'évasion du JB en direct live simultané BFM/CNews/LCI? Les exploits de Ronarc'h dit "Robuste", l'attaque de la LW, l'intervention des chasseurs français (dont un descendu par la DCA du JB, Oups!), l'échouement dans le chenal, les remorqueurs à la rescousse, les U-Boot qui rodent, Le Hardi qui arrive en renfort...? Rhââ Lovely! L'attente est insoutenable!
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Au risque de vous décevoir… Ce n'est pas le but de l'histoire du soldat Victor.
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Etienne



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

FREGATON a écrit:
Citation:
Par bonheur, le Père Citroën a prévu des doubles essieux
Plutôt des "roues jumelées" que des doubles essieux (le T23 n'ayant que 2 essieux).

Exact, Confusion de ma part

FREGATON a écrit:

- Il semble me souvenir qu'Etienne a ,quelque part, un jour, évoqué un chauffeur de sa connaissance qui aurait pu prendre ici les traits du soldat Victor..?

Ce sont plutôt les traits du soldat Victor qui prennent ceux d'un chauffeur de ma connaissance... Wink

FREGATON a écrit:
Bon c'est pas tout mais va-t-on vivre l'évasion du JB en direct live simultané BFM/CNews/LCI? Les exploits de Ronarc'h dit "Robuste", l'attaque de la LW, l'intervention des chasseurs français (dont un descendu par la DCA du JB, Oups!), l'échouement dans le chenal, les remorqueurs à la rescousse, les U-Boot qui rodent, Le Hardi qui arrive en renfort...? Rhââ Lovely! L'attente est insoutenable!
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Eh non... Ceci dit, je peux broder sur l'épisode, mais ce n'est peut-être pas nécessaire?
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Hendryk



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:

– Ah oui, le San-Antonio ne vous a pas attendus…

Le San-Antonio a mis le paquet!
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borghese



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Réussir à produire un récit aussi haletant avec un camion en fin de vie qui fait Rennes-St Nazaire...
Génial, ce mélange entre la Grande Vadrouille et le Salaire de la peur. Vivement la suite.
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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 20:23    Sujet du message: Répondre en citant

Etienne a écrit:
Eh non... Ceci dit, je peux broder sur l'épisode, mais ce n'est peut-être pas nécessaire?

Effectivement tout a été écrit sur l'épisode OTL mais, vu par le soldat Victor, son témoignage FTL peut être intéressant… Wink
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MessagePosté le: Mer Avr 07, 2021 22:30    Sujet du message: Répondre en citant

Puis-je ?

Citation:
Bien sûr, suivant les lois de l’emm…ent maximum, c’est la roue intérieure qui a trinqué, ce qui signifie deux roues à ôter. Le pneu déchiqueté condamne la roue défaillante à finir dans le bas-côté, où nul ne doute qu'un promeneur compatissant lui fournira une nouvelle vie, mais ça fait une bonne demi-heure de perdue, il est passé onze heures et quart, à présent.


Comme l'a dit un grand philosophe, la routourne va tourner.

Citation:
mais cela devrait suffire pour faire les quelques trente kilomètres qui les séparent encore du port. Le temps de rembarquer les restes et les passagers, la température est bonne, ni plus ni moins. Ragaillardi par près de deux heures de sommeil, Henri Victor relance avec entrain l’autocar sur la route.
Mais il n’est pas dit pour autant que les ennuis soient terminés.


Joe Dassin :
Le navire est à quai
Y a des tas de paquets
Des paquets posés sur le quai, là
Dans un petit troquet
D'un port Martiniquais
Une fille belle à croquer, là
Pleure dans les bras d'un garçon de couleur
Car il s'en va et lui brise son coeur
Elle, dans un hoquet
Lui tendant son ticket
Lui dit "Chéri, que tu vas me manquer"
Mé qué, mé qué, mais qu'est-ce que c'est
Une histoire de tous les jours
Mé qué, mé qué, mais qu'est-ce que c'est
Peut-être la fin d'un amour

En plus, c'est raccord.

Pardon, je suis fatigué moi...
_________________
Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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