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Le destin de Chypre en FTL
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houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
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Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous.

Je ne sais pas si ça va faire avancer le schmilblick, mais puisqu'on a convoqué ici les mânes de l'homme au cigare, voici ce qu'il déclarait OTL :
"Si la Grande-Bretagne devait choisir entre l’Europe et le grand large, elle choisirait toujours le grand large".
Bon, vous allez me dire : "on connaît", et c'était en 44, je crois, une répartie à l'encontre d'un grand têtu (grand, il savait faire, et têtu, aussi) .
Mais il (Ch.) a aussi dit ça :
" L'aide mutuelle dans le domaine économique et une organisation commune de défense militaire doivent inévitablement être accompagnées pas à pas d'un programme parallèle d'union politique plus étroite. D'aucuns prétendent qu'il en résultera un sacrifice de la souveraineté nationale. Je préfère, pour ma part, voir l'acceptation progressive par toutes les nations concernées de cette souveraineté plus large qui seule pourra protéger leurs diverses coutumes distinctives, leurs caractéristiques et leurs traditions nationales".

Bref, un attelage franco-britannique FTL post-guerre, c'est possible. Avec un troisième larron invité au dessert - devinez qui ? - parce qu' "Oncle Jo" joue les croquemitaines, paré de ses victoires sur Adolf.
Ce qui nous ramène en Méditerranée : En face du même tsar rouge, il va falloir choisir qui caresser dans le sens du poil : Grèce, ou Turquie ? De là à dire que Chypre sera le dindon de la farce ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui est de l'URSS, ne pas oubliez trois choses :
- un bon tiens faut mieux que tu l'aura : on arrime la Grèce qui a failli basculer puis on voit,
- Surtout qu'en face, à Ankara, on est loin d'être pro-communiste comme une moitié de la population grecque,
- Enfin, le fait que la mer noire devienne rouge suffit de toute facon à arrimer Ankara bon gré mal gré dans le camp occidental,

Evidemment, ca ne peut pas venir de Londres. J'ai déjà commencé à esquisser des choses ! Very Happy
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solarien



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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Même si la Turquie parait plus proche de l'Occident FTL, elle a encore des liens avec l'Allemagne, c'était son alliées en 14-18.

On peux supposer que les traités signés en Octobre 39 peuvent être vus comme une réaction au traité Molotov Ribbentrop qui pouvait permettre à l'URSS d'attaquer la Turquie sans que l'Allemagne ne réagissent.
En résumé, la Turquie de 1939 est avant tout opportuniste car elle sais qu'elle n'a pas les moyens de faire la guerre mais qu'elle est suffisamment puissante pour que les autres pays cherche à être son amie.

FTL, avec la Grèce qui rejoint les alliées, la Turquie se trouvent dans une situation instable.
D'un coté, il y a l'Allemagne victorieuse et un ancien amie et de l'autre les alliées plus riche, plus présent mais moins puissant, donc elle louvoie et donne des gages au deux.
Puis quand les alliées prennent l'avantage, il ne voit plus l'intérêt de s'allier à la Turquie, surtout que celle-ci ne fait aucun effort pour les soutenir.

Après, on a l'impression de voir que la France et la GB s'en sorte mieux qu'OTL mais c'est parce que pour nous, le pire est arrivés, maintenant, pour eux, ils diront qu'ils s'en sont pas trop mal sortie.
Sans oublier que la plupart des élites doivent se douter qu'un moment ou un autre leur empire ne pourra que disparaitre, car trop cher, pas assez développer, trop grand, trop diversifié, plus assez de marge de manoeuvre.
Donc soit on utilise la force mais on part pour de longue guerre interne, soit on accepte une autonomie sur une longue durée pour garder une certaine influence et des avantages économiques.
or, ces 2 pays ont aussi l'expérience de cela.
Je tiens aussi a rajouter que la France a l'expérience d'une reconstruction, elle sais que cela coute beaucoup et que c'est long et que si elle doit en plus gérer des conflits dans ses colonies, elle sera encore plus ruinée.

On est juste dans une situation ou ces 2 pays savent qu'ils ne sont plus des puissances hégémoniques, juste des puissances majeurs et que le meilleurs moyens pour eux de s'en sortir, c'est de garder le plus possible leur influence passés par des "pays amies nombreux".
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Paul



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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 19:00    Sujet du message: Répondre en citant

Après, je verrais bien les Turcs de Chypre partir massivement en exode soit en Turquie même (à son invitation) ou soit vers d'autres pays au lendemain de la guerre, à l'instar des Allemands de Prusse orientale, de Silésie et Poméranie, des Polonais des territoires annexés par les Soviets ou les Italiens d'Istrie.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 19:24    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Abandonnée par la mère patrie, la communauté turque de l’île oscilla longtemps entre résistance et résignation, au rythme des attentats de la Kara Çete. Toutefois, l’arrangement de 1945 tint un moment dans la forme, les bases britanniques garantissant la protection des musulmans. Cependant, victimes d’un très net ostracisme de la société grecque, la jeunesse se vit peu à peu contrainte à l’exil pour chercher du travail en Europe, en Afrique et bien sûr en Turquie. La communauté turque se vidait ainsi de ses forces vives, à l’ombre de l’Union Jack. Le transfert des escadrons de la RAF vers Akrotiri (au sud de l’île) dès 1950 et la fermeture de la base de Nicosie en 1956 accélérèrent cet exode. Au début des années 1990, on ne comptait plus que 8 000 musulmans sur l’île – les autres étaient morts ou avaient émigré.


8) 8) 8) 8) 8) 8)
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GUY2LUZ



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MessagePosté le: Dim Aoû 30, 2020 19:57    Sujet du message: Répondre en citant

Et dans ce cas une union Gréce-Chypre pourrait voir le jour... Mais surement pas sans réaction Turque avec une alliance avec la Perse ou la Russie.
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loic
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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 07:29    Sujet du message: Répondre en citant

ciders a écrit:
Etienne a écrit:
Euh OTL, les Anglais s'en sont bien tirés.

Avec des Français allant dans le même sens, ça ne peut être que mieux, quand même.


Financièrement asséchés, les Indes quittant le navire dès 1947, passant au second plan sur la scène diplomatique dès les années 1950. Et absolument pas en mesure de faire prévaloir leur voix très rapidement aussi.

C'est surtout que cette perte d'influence de la France et de la GB va surtout se faire sentir après guerre lorsque viendra l'heure des comptes.
FTL, la Turquie pourrait lorgner davantage sur la Syrie et il faut aussi se poser la question des Kurdes.
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Paul



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 10:42    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, et autre chose aussi, autre que Chypre: j'ailu dans le texte que l'Épire du Nord (actuellement albanaise) est également évoqué:sera-t-elle aussi rattachée à la Grèce?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 11:04    Sujet du message: Répondre en citant

Yep - mais pour des raisons forts différentes (quoiqu'aussi liées à Churchill ...) - 27 février. Paul, je t'encourage à piocher dans mon travail si touffue (et aidé par l'héllène Lascaris en plus, sur ces sujets précis) ! 8) :

Citation:
« Parmi les gains territoriaux significatifs dont la Grèce bénéficia à l’issue du conflit mondial, l’Epire du Nord occupe une place particulière de par le processus ayant abouti à son rattachement au royaume, qui n’allait pas de soi et ne fut guère paisible. En effet, contrairement au Dodécanèse ou même à Chypre – deux régions qui n’étaient revendiquées par aucune autre Nation selon le Droit – la petite bande montagneuse au nord de Corfou était bien albanaise, selon les traités internationaux récents. Sa population comportait une assez forte minorité musulmane, dont les représentants multipliaient d’ailleurs les incidents avec les Hellènes, dans le but avoué d’obtenir leur départ ou leur conversion.
Or, sitôt la “Force de Police” grecque en place, il apparut évident pour tous que les Albanais (communistes ou non) n’auraient plus les moyens de forcer les membres de l’ethnie grecque orthodoxe à l’exil ou à l’assimilation dans le cadre de la formation d’une nouvelle Albanie – projet qui cachait, selon certains, des menées autrement plus sombres. Les gendarmes grecs restèrent donc en place dans la région jusqu’à la fin du conflit, officiellement pour contribuer au maintien de l’ordre dans la zone confiée au Legaliteli, mais bien plus, dans les faits, pour assurer la protection de la population hellène. Ils furent même régulièrement renforcés, malgré les critiques de plus en plus vives de Safet Butka. La guerre civile albanaise, qui éclata à nouveau (mais avait-elle seulement cessé une journée ?) juste après l’armistice en Europe, fournit à Athènes un prétexte idéal pour maintenir sur place les 20 000 hommes qui occupaient désormais la région, toujours à des fins humanitaires bien entendu. Les appels vibrants (et abondamment relayés) à destination d’Athènes par les dirigeants politiques locaux tels que Bolanos et Sachinis fournirent de quoi convaincre la communauté internationale de la justesse du la cause grecque.
La prise du pouvoir à Tirana par Enver Hoxha en 1948 n’arrangea en rien la situation. Athènes refusa de reconnaître le gouvernement communiste tant que ce dernier « ne considérait pas comme légitimes les préoccupations de la Grèce au sujet de l’Epire du Nord, qui [n’était] albanaise que depuis 1913, et à la suite d’un traité inique rédigé par des mains étrangères ». Les mains étrangères en question étant, c’est à noter, celles des mêmes puissances européennes qui soutenaient à présent la position du Royaume. Evidemment, le ton entre Tirana et Athènes n’en finit pas de monter – les Albanais en appelant à l’indépendance de leur nation (issue des traités de Londres et de Florence) et à son intégrité territoriale, les Grecs invoquant la protection d’une forte majorité de la population « boréo-épirote » face à un risque de troubles graves et rappelant que les droits de la Grèce sur cette région étaient garantis par le traité de Rapallo (postérieur au traité de Londres, mais non respecté par l’Italie et remis en cause depuis, lors de la Conférence des Ambassadeurs).
L’Epire devint pour le royaume une question de politique intérieure et même d’orgueil national. Le gouvernement fit monter des renforts, des milices issues d’anciens mouvements de résistance locaux sortirent des montagnes. On évoqua le souvenir de l’évacuation honteuse de février 1914, de la sanglante guerre civile qui avait suivi ou encore du martyre du lieutenant Antonios Leontokianakis et du soldat Georgios Stephanakos, fusillés par les Albanais. On rappela les conversions forcées sous l’empire ottoman, les manifestations de joie lors du retour de l’armée grecque en 1914 puis en 1944. On organisa enfin un plébiscite assez peu transparent sur le
rattachement de la région à la Grèce, dont le résultat, prévisible, fut de presque 100 % de nai (oui). Chacun passa outre les menues irrégularités montées en épingle par Tirana : le régent Paul et ses ministres avaient pour eux la sympathie de l’opinion et l’auréole des glorieux vainqueurs du conflit. De plus, ils pouvaient se draper dans des considérations humanitaires d’autant plus convaincantes pour une bonne partie de la communauté internationale qu’elles étaient bien réelles. Pour l’opinion mondiale, il était d’ailleurs pour le moins difficile d’imaginer qu’un conflit pourrait éclater avec comme seul enjeu une étroite bande montagneuse grande comme la moitié d’un département français !
Selon le monde, il devint vite évident que les choses devaient rester comme elles étaient depuis 1944, sans qu’il fût nécessaire d’en discuter davantage. Ce d’autant plus que, face à la Grèce, l’Albanie n’avait pas bonne presse. Seule la Yougoslavie envisagea un instant de jouer les intermédiaires, voire d’appuyer discrètement sa voisine – il était toutefois délicat pour Tito de faire plus sans risquer une résurgence des tensions entre Serbes et Croates et entre royalistes et communistes. Mais la rupture du 28 juin 1948 et la fermeture immédiate de la frontière, puis les revendications de Tirana sur le Kosovo mirent un terme à cette ébauche de collaboration. Sans doute, en faisant allégeance à Staline dans le conflit qui l’opposait à Tito, Enver Hoxha s’imaginait-il que la puissante URSS allait donner de la voix. Mais à Moscou, on ne voyait pas l’intérêt de déclencher un conflit pour un sujet aussi dérisoire – de surcroit au bénéfice d’un allié mineur et remuant.
Finalement, l’affrontement n’eut pas lieu. L’Albanie renonça, provisoirement peut-être, à l’Epire du Nord, en échange de la normalisation (très théorique) de ses relations avec Athènes, et surtout de la promesse d’une neutralité absolue dans ses futures tensions face à la Yougoslavie.
En Grèce, ce nouveau stimulant pour la fierté nationale ne fut sans doute pas pour rien – avec l’Enosis de Chypre et du Dodécanèse – dans le maintien du gouvernement d’union nationale, donc dans la réforme et la perpétuation d’une monarchie constitutionnelle à Athènes.
On connaît la fin de l’histoire. Enserrée entre deux puissances hostiles et proches sur le plan politique (voire familial !), ayant abandonné dès 1953 son protecteur soviétique, jugé « décadent et s’éloignant de la doctrine marxiste », l’Albanie finit par s’engager dans un conflit armé avec la Yougoslavie – conflit durant lequel la Grèce resta parfaitement neutre, conséquence logique de ses promesses et des soubresauts de la politique intérieure de Belgrade. Les forces grecques d’Epire du Nord firent naturellement partie du dispositif d’occupation de l’ONU mis en place en Albanie.
Un référendum tenu en 1972 en Epire du Nord (cette fois sous contrôle international) régla définitivement la question – à cette époque, sous le poids du conflit et d’un exode plus ou moins forcé, les Albanais ne représentaient même plus 20 % de la population. Aujourd’hui, l’Epire du Nord fait partie intégrante de la Grèce, de façon pleinement reconnue par le droit international. Et elle est peuplée quasi-exclusivement de Grecs orthodoxes. » (Evelyne Roussel, De la Résistance à l’Union – La Grèce de l941 à 1948, La Fabrique, 1987)

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Paul



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 11:31    Sujet du message: Répondre en citant

Donc voici grosso modo la Grèce au sortir de la 2GM FTL:


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demolitiondan



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

C'est ca - mais je ne me prononce pas sur le Drapeau ! Tu devrais considérer aussi le discours de Salonique, prononcé par Georges II vers Octobre 43 Very Happy
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DMZ



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

Il te manque quelques petites îles dont, en particulier, Kastellorizo qui est une escale aérienne importante vers l'Orient à l'époque et une pomme de discorde assez virulente en ce moment.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 19:14    Sujet du message: Répondre en citant

Et Chypre n'est pas à l'échelle, non ?
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John



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 19:30    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Et Chypre n'est pas à l'échelle, non ?

et trop à l'ouest il me semble
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houps



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MessagePosté le: Lun Aoû 31, 2020 19:38    Sujet du message: Répondre en citant

Résumons :
Quels buts pour Chypre ? Arrow
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