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Stratégie des Alliés Occidentaux, par Le Poireau
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delta force



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 12:35    Sujet du message: Répondre en citant

passionnant...

2 remarques :
- compte tenu que les forces d'overlord vont devoir franchir pas mal de coupure humides (orne/seine pur ne citer que les premières) une planification des moyens et des méthodes de franchissement est indispensable
- une fois les forces d'overlord dégagées des plages pour une exploitation grand style vers l'Est se posera la question de la conduite de l'ensemble des opérations terrestres : OTL Monty a d'abord assumer ce rôle avant que Eisenhower le reprenne ce qui a posé des soucis dans la coordination générale des opérations, je me réfère ici à l'excellent ouvrage de Nicolas AUBIN "la course au Rhin":il y est indiqué qu' Eisenhower n' a pas su "tenir" Bradley , et qu'il était un peu trop politique pour être efficace dans la conduite des opérations terrestres sans compter l'éloignement pendant un temps crucial de son QG (Granville) pendant la phase poursuite (septembre 44 OTL) des armées allemandes.
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 15:07    Sujet du message: Répondre en citant

La Bataille conduite devait atteindre son apogée après le débarquement en Normandie : la capacité de l’état-major combiné interallié sous la direction du général Eisenhower à mener une offensive générale sur un large front avec des forces multinationales massives (une soixantaine de divisons dont une quinzaine blindées), offensive qui devait amener les armées alliées jusqu’au cœur de l’Allemagne, ne peut se comparer en termes d’ampleur et de résultat qu’avec celle de l’offensive de la Victoire de Foch (2).

J'ajouterai quand même la bataille de Mandchourie en 1945 OTL, qui en terme d'art militaire est un sommet qui vaut bien la grande poursuite de l'été 1944 OTL en France et au Bénélux.
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"La véritable obscénité ne réside pas dans les mots crus et la pornographie, mais dans la façon dont la société, les institutions, la bonne moralité masquent leur violence coercitive sous des dehors de fausse vertu" .Lenny Bruce.
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le poireau



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 18:56    Sujet du message: Répondre en citant

@demodan :

Citation:
Citation:
Elle finit par priver les Allemands de la capacité à résister sur le front comme de la capacité à se rétablir à l’arrière, le système ennemi est paralysé, la défaite inéluctable.

Hum ca se discute ca. A l'armistice, l'Allemagne a encore assez de beau restes pour durer sans doute jusqu'au printemps 1919. Elle a gagné du temps de retraite en retraite, en réalité.


Justement cher ami le système militaire ne se résume pas à l'armée seule, c'est là tout le sens de la démonstration. A l'automne 1918 l'armée allemande n'est certes pas détruite mais la capacité économique et surtout la volonté politique de poursuivre la guerre s'effondrent, d'où la paralysie du système.

Citation:
Citation:
Celle-ci ne fut jamais une véritable doctrine, méticuleusement construite et cohérente dans tous ses éléments, mais bien plus certainement un catalogue de recettes tactiques, certaines éprouvées, d’autres novatrices, mais jamais réellement ordonnées (1). Surtout, la Guerre-éclair à l’allemande se donnait comme finalité unique la recherche systématique d’une Vernichtungschlacht, une bataille d’anéantissement, capable de décider par elle-même et d’un seul coup de l’issue de la guerre. Finalité que ses adversaires avaient au contraire depuis longtemps reconnue comme chimérique.

Et qui connait par ailleurs fort curieusement un regain d'intéret dans le cadre des guerres d'intervention menées par l'US Army depuis 1982. La doctrine 'Shock and Awe' qui vise à l'annihilation des capacités et de la volonté de résistance de l'adversaire par une supériorité locale totale me rappelle beaucoup la soi-disant guerre-éclair.


En fait pas tout à fait : l'US Army croit bon de s'inspirer de la Blitzkrieg dès les années 50, notamment en croyant bon de s'inspirer de l'expérience de la Ostheer. Le résultat est bien évidemment désastreux : elle se retrouve dans les années 60 et 70 avec une doctrine tactique incohérente et étroitement technique sans vision opérative aucune. A partir des années 80 c'est au contraire chez les soviétiques que les américains vont faire leur emplettes à idées, ce qui donnera la doctrine de l'Airland Battle, réinterprétation américaine de l'art opératif (quoi que dans un sens plus tactique et plus techno-orienté).

Citation:
Citation:
Les grandes opérations amphibies de l’année 1942 furent l’occasion d’expérimenter à grande échelle des planifications complexes et des coopérations entre armées nationales. Le premier test grandeur nature (hors débarquements) de la “Bataille conduite renouvelée” fut la campagne de Sicile : avec l’opération Trident, l’état-major du général Frère élabora une offensive sur trois axes, menée par trois armées nationales différentes, opérant pourtant de manière parfaitement coordonnée et vers un objectif unique. Le degré de sophistication devait encore monter d’un cran avec la campagne de Provence, où les deux plus grandes armées jamais engagées par les Alliés sur le théâtre méditerranéen menèrent une série d’opérations orientées selon deux axes d’effort divergeant à 90° (sud-nord pour la 1re Armée française, est-ouest pour la 7e Armée américaine), dans le cadre d’offensives “à tiroirs” parfaitement coordonnées, qui virent l’effort principal basculer successivement d’un axe à l’autre ; le tout déstabilisant la défense allemande et déséquilibrant la répartition de ses forces et des réserves (qui ne purent ainsi jamais être disponibles en masse là où l’on a avait le plus besoin), avant qu’une offensive générale ne la fasse s’effondrer tout à fait.

On mentionne pas le Péloponnèse aussi ? Son REX face aux PZD a été précieux !


Précieux en terme de retex tactique assurément, mais les manœuvres de la campagne du Péloponnèse ne relèvent pas encore de la mise en œuvre d'une "bataille conduite" au sens strict, compte tenu du cloisonnement du théâtre d'opérations.


@deltaforce :

Citation:
- une fois les forces d'overlord dégagées des plages pour une exploitation grand style vers l'Est se posera la question de la conduite de l'ensemble des opérations terrestres : OTL Monty a d'abord assumer ce rôle avant que Eisenhower le reprenne ce qui a posé des soucis dans la coordination générale des opérations, je me réfère ici à l'excellent ouvrage de Nicolas AUBIN "la course au Rhin":il y est indiqué qu' Eisenhower n' a pas su "tenir" Bradley , et qu'il était un peu trop politique pour être efficace dans la conduite des opérations terrestres sans compter l'éloignement pendant un temps crucial de son QG (Granville) pendant la phase poursuite (septembre 44 OTL) des armées allemandes.


Il y a là deux points : celui sur le manque d'expérience du haut-commandement américain sera abordé dans le dernier chapitre. Le second point est celui du rôle du SACEUR/SHAEF. OTL Ike est clairement sorti de son rôle en reprenant le commandement des forces terrestres à Monty, ses motifs étaient d'ailleurs probablement plus politiques qu'autre chose. FTL d'une certaine manière les responsabilités de Ike sont un peut plus claires : il ne commande pas Overlord, ça c'est le job d'Auchinleck, sa mission c'est avant tout de coordonner l'action des 1er et 15e Groupes d'armées. Après, le plus gros défaut d'Eisenhower est la raison même qui lui a valu son job : il est très (trop !) diplomate... Il manque d'autorité sur ses subordonnées et ne tient ni Monty, ni Patton, ni Bradley. Malheureusement il y a peu de chance que cela change FTL. Mais les conséquences en seront moins graves, vu que les alliés sont en positon encore plus favorable.


@Capitaine Caverne :

Citation:
J'ajouterai quand même la bataille de Mandchourie en 1945 OTL, qui en terme d'art militaire est un sommet qui vaut bien la grande poursuite de l'été 1944 OTL en France et au Bénélux.


Là on n'est plus dans la bataille conduite, mais en plein dans l'art opératif !
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

le poireau a écrit:
A partir des années 80 c'est au contraire chez les soviétiques que les américains vont faire leur emplettes à idées, ce qui donnera la doctrine de l'Airland Battle, réinterprétation américaine de l'art opératif (quoi que dans un sens plus tactique et plus techno-orienté).

Est-ce que ce tout dernier aspect découlerait de la taille proportionnellement bien plus réduite de l'outil militaire US comparé aux dimensions de l'Armée Rouge ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:12    Sujet du message: Répondre en citant

1) On est d'accord,
2) On peut aussi rajouter que les américains se sont aussi enferrés à cette période (abstraction faite de la guerre de Corée ...) dans des conflits asymétriques ou assimilables à de l’asymétrie. En conséquence, leur plan ne pouvait qu'échouer ... Il connaitra une révision en 1980 pour les futures opérations, tout en intégrant ses enseignements dans 'Shock and Awe' qui emprunte effectivement un peu aux Soviétiques ... mais à aussi je le maintiens un bon fond culturel Blitzkrieg. Il n'est qu'à voir la guerre du Golfe !
3) Juste REX tactique ... mais pas que ! D'abord, à Argos, y a eu de la manoeuvre et même une évacuation. Le gain en amphibie et en confiance est tangible !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Wardog1



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:21    Sujet du message: Répondre en citant

Si les alliés ne se sont pas emparé de Berlin, c'est plus pour des raison politique que logistique si je me souviens bien, je me demande ce que ca aurait donné si les généraux alliés n'avaient pas obéis au ordres de leur dirigeants et avaient pris la ville....
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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
1) On est d'accord,
2) On peut aussi rajouter que les américains se sont aussi enferrés à cette période (abstraction faite de la guerre de Corée ...) dans des conflits asymétriques ou assimilables à de l’asymétrie. En conséquence, leur plan ne pouvait qu'échouer ... Il connaitra une révision en 1980 pour les futures opérations, tout en intégrant ses enseignements dans 'Shock and Awe' qui emprunte effectivement un peu aux Soviétiques ... mais à aussi je le maintiens un bon fond culturel Blitzkrieg. Il n'est qu'à voir la guerre du Golfe !
3) Juste REX tactique ... mais pas que ! D'abord, à Argos, y a eu de la manoeuvre et même une évacuation. Le gain en amphibie et en confiance est tangible !


Desert Storm est une manœuvre d’inspiration toute soviétique : ça tient de Bagration ou Vistule-Oder, c'est Norman Schwarzkopf lui-même qui l'a dit !

La bataille conduite est l'art de manœuvrer des armées de masse sur un large front : toutes choses absentes de la campagne du Péloponnèse. Très fructueuse à tous points de vue certes, mais pas pour celui-là : les circonstances ne s'y prêtaient tout simplement pas.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:48    Sujet du message: Répondre en citant

C est bien pour cela que je parle de synthèse. A ceci près que, comme en France 1940, le but est d ecraser la volonté politique et le moral de l armee en une défaite décisive. Typique de Sedan ou ... disons, de Zitadelle OTL - dans un esprit défensif cependant.
Le Péloponnèse, c est aussi l enchainement des débarquements et la redécouverte d une forme de mobilité opérationnelle perdue depuis 40.

Pas pour te contrarier hein ! Laughing C est un échange !
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le poireau



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MessagePosté le: Jeu Avr 16, 2020 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

Wardog1 a écrit:
Si les alliés ne se sont pas emparé de Berlin, c'est plus pour des raison politique que logistique si je me souviens bien, je me demande ce que ca aurait donné si les généraux alliés n'avaient pas obéis au ordres de leur dirigeants et avaient pris la ville....


Vieux débat qui dure depuis 75 ans... impossible à trancher au fond !

Mais en fait il n'a pas lieu d'être : dans les armées occidentales l'Armée est soumise au pouvoir civil, c'est un principe fondamental.
Il y a là un faux-procès fait à Ike : il a suivi ses ordres et c'était tout à fait ce qu'il devait faire. Ce sont FDR et Marshall les responsables.
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solarien



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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 00:59    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
leur doctrine ne fut pas aussi évoluée ni ses éléments constitutifs aussi parfaitement imbriqués ; il leur manqua également de penser l’opératique, cet échelon intermédiaire entre le stratégique et le tactique qui est le niveau privilégié du maniement des armées modernes ;


C'est idiot mais en y pensant, la raison pour laquel la doctrine soviétique et alliée sont différente tien plus du facteur distance que la volonté plus poussé des soviétique de développer l'art opératif.
D'ailleurs, on peux aussi remarquer que les alliées ont développer une doctrine aérienne plus complète que la doctrine aérienne soviétique.

Si on compare la position de la France et de l'URSS par rapport à l'Allemagne, on constate que la France est voisine de l'Allemagne mais aussi que la plupart des centres industrielles et humains allemands sont a porté des français, -500km
A l'inverse, la doctrine soviétique batit sur l'héritage de la guerre civile puis améliorer durant la WWII fait que les soviétique avaient de grande distance a parcourir pour atteindre le coeur de l'Allemagne.
On peux aussi parles des infrastructures, l'Europe de l'Ouest étant ayant des meilleurs axes de communications et plus importants qu'en Europe de l'Est.
La Géographie joue surement aussi, l'Europe de l'Ouest est vallonnée, avec quelques relief, les distances de combats sont importante mais assez proche 2-3 km, quand au plaines d'Europe de l'Est, c'est plat sur de longue distance, une vue importante et donc des distances de combats plus importantes 3-5km.
Si on compare, les alliées se sont plus concentrer sur l'aspect stratégique géographique, contrôler les points d'accèes, quand les soviétiques, se sont concentrer sur la profondeur et la logistique, contrôler les voies de communications .

Et pour revenir sur le débats de la bataille décisive, il ne faut pas oublier que les armées modernes ont fait l'évolution inverse du XVIII -XIX ème siècles, ont passe d'armée de masse à une armée professionnelle, donc doctrinalement, il y a aussi un facteur d'évolution, détruire une unité ennemie ou une armée ennemie, c'est quasi gagner la guerre.

Si on regarde le monde actuelle, seul 4 pays ont plus d'1 millions de soldats et encore, je pense plutôt 3 USA, Chine, Inde. De plus, avec les équipements et les tactiques modernes, on ne peux plus former un soldat en 6-12 mois mais plutôt 18-24 mois, or avec la vitesse du matériel militaire, votre pays peux être occupé en moins de 6 mois, pour les plus grands.
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le poireau



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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 09:31    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
C est bien pour cela que je parle de synthèse. A ceci près que, comme en France 1940, le but est d ecraser la volonté politique et le moral de l armee en une défaite décisive. Typique de Sedan ou ... disons, de Zitadelle OTL - dans un esprit défensif cependant.
Le Péloponnèse, c est aussi l enchainement des débarquements et la redécouverte d une forme de mobilité opérationnelle perdue depuis 40.

Pas pour te contrarier hein ! Laughing C est un échange !


Écraser la volonté politique et le moral n'a rien de spécifique à la Blitzkrieg, on le retrouve tout autant dans l'art opératif et la bataille conduite. Tout autant et même davantage, ces deux doctrines ayant beaucoup mieux intégré les dimensions politiquo-morales du conflit.
La spécificité de la Blitzkrieg, la vraie, c'est que son alfa et son oméga c'est la recherche systématique d'une bataille à fronts renversés (einkreisungschlacht).
Dans Desert Strom la coalition n'a pas procédé à une zangenangriff à l'allemande, elle a sectionné, tronçonné, le dispositif irakien en une série de percées profondes et parallèles ; c'est totalement soviétique dans l'esprit.
Ce qu'a fait le VIIe corps US dans le désert, c'est exactement la même manœuvre que le 2e front de Biélorussie de Rokossovski pendant Visule-Oder : tronçonnage du dispositif allemand sur la basse-Vistule, exploitation jusqu'à la la Baltique et isolement de la Prusse-orientale (sauf que c'était le Koweït à la place de la Prusse orientale).


Pour en revenir à la FTL : dans le Péloponnèse les Alliés ont réappris la mobilité au niveau tactico-opérationnel (les mouvements et manœuvres s'effectuant au niveau divisionnaire), ensuite en Sicile ils réapprennent la mobilité au niveau opérationnel-stratégique (avec des mouvements et manœuvres à l'échelle des corps et des armées). C'est un processus d'apprentissage progressif : dans le Péloponnèse on rode la doctrine tactique, en Sicile la doctrine opérationnelle, désormais on est paré pour le grand affrontement.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 8
Quelques éléments de tactique :
trois armées alliées, trois manières de combattre


L’image générique laissée par le second conflit mondial en Europe est celui de l’affrontement entre trois grands modèles militaires : l’Allemand, le Soviétique et l’Occidental. Mais outre que celle-ci tend à oublier nombre de belligérants dont le rôle ne fut pourtant pas mince (ne serait-ce que la Roumanie ou la Hongrie pour l’Axe, la Belgique, la Grèce ou la Yougoslavie pour les Alliés, et surtout l’Italie pour l’un puis l’autre !), elle tend aussi à homogénéiser à l’extrême les armées occidentales, comme si l’Armée française [Par “Armée française”, ce chapitre entend l’armée de la Libération et de la Victoire, reconstituée outre-mer, et non l’armée d’avant-guerre largement détruite lors de la Première Campagne de France en 1940.], l’Armée britannique et l’Armée américaine avaient été en tous points semblables !
Il est vrai, cependant, que ces trois forces armées partageaient énormément de points communs. Dans leur organisation générale : celle d’armées intégralement motorisées et mécanisées (chose unique durant la Seconde Guerre Mondiale, ni la Wehrmacht, ni l’Armée Rouge n’étant parvenues à un tel niveau de motorisation), composées d’un nombre restreint de divisions, mais de divisions de grande taille (une division franco-anglo-américaine valant numériquement 1,5 à 2 divisions allemandes à effectifs complets) et relevant elles-mêmes de deux modèles principaux standardisés : la division d’infanterie et la division blindée.
Ces trois armées partageaient aussi un idéal commun : celui de se vouloir de grandes armées de citoyens-soldats unis par les principes démocratiques. Mais en la matière, il convient d’admettre que ces trois armées n’étaient pas aussi homogènes qu’il n’y paraissait, non seulement entre elles mais aussi en leur sein même. L’Armée américaine semblait de ce point incontestablement la plus homogène, puisqu’elle était intégralement constituée de volontaires et de conscrits levés sur le territoire des Etats-Unis – mais ce serait oublier le maintien au sein de l’Armée du principe de ségrégation qui faisait incontestablement des noirs américains des sous-citoyens comme des sous-soldats. Les armées britannique et française étaient elles aussi des armées de conscription, mais comptaient en leur sein des troupes issues de leurs empires coloniaux. Cependant, si la Grande-Bretagne maintint toujours une séparation stricte entre unités métropolitaines et coloniales, il n’en fut pas de même de l’armée française. Les grandes unités françaises virent en effet souvent se mêler, de manière plus ou moins importante et dans des proportions variables, troupes d’origine métropolitaine et troupes d’origine coloniale. Ce fut moins le produit d’un choix délibéré que le résultat de la nécessité de trouver des troupes pour une armée désespérément en manque d’hommes. Encore convient-il de préciser que pour les « indigènes des colonies », l’engagement dans l’armée donnait droit à la pleine citoyenneté française : techniquement, ces soldats étaient donc eux aussi des citoyens-soldats à l’égal des Métropolitains et des colons.
………
Des trois grandes armées occidentales, celle qui se transforma le moins durant le conflit fut incontestablement l’Armée britannique. La British Army, tout comme l’ensemble des forces armées de Sa Majesté, était marquée par son modèle fortement professionnalisé. Et de ce fait les troupes britanniques se distinguèrent par leur professionnalisme tout au long du conflit. C’est aussi à l’armée britannique que l’on doit nombre des innovations, aussi bien techniques que tactiques, dans la manière de combattre des forces alliées : usage généralisé du radar, invention des forces spéciales (SAS, commandos…) et du génie mécanisé, renseignement (Bletchley Park) et intoxication, etc. Par ailleurs, elle fut aidée (à plus ou moins bon escient, il faut le reconnaître) par la fertile imagination du Prime Minister en la matière et par son goût pour les opérations peu orthodoxes !
Mais si le professionnalisme fut la marque de fabrique de l’armée britannique et une grande part de sa force, ce fut aussi sa principale faiblesse. La rigidité et le manque d’adaptabilité de l’organisation et de la doctrine britanniques furent des réalités constatées tout au long du conflit. De la Première Guerre mondiale, l’armée britannique avait hérité une belle maîtrise dans l’usage de l’artillerie (concentrée au niveau divisionnaire et dans les AGRA, Army Corps Royal Artillery) et un goût prononcé pour le combat défensif et sur positions préparées (longue tradition britannique, qui remontait au moins jusqu’au duc de Wellington, voire jusqu’à Azincourt !). Elle fut par contre nettement moins heureuse dans les opérations mobiles. Ainsi de son usage hésitant du char de combat (paradoxal pour le pays qui l’avait inventé !), marqué par la distinction rigide entre infantry tanks et cruiser tanks, chacun bénéficiant de ses propres modèles d’engins et de ses doctrines d’emploi distinctes, ce qui ne contribua guère à l’efficacité des forces blindées britanniques (là où Franco-Américains, Allemands et Soviétiques en firent un usage beaucoup plus souple et imaginatif). Défauts dans la conduite des opérations que les Britanniques compensaient néanmoins par leur excellence dans la planification et par leur très bonne organisation logistique.
………
L’Armée américaine, elle, fut le produit d’un extraordinaire tour de force : une croissance fulgurante qui vit sa taille multipliée par 40 en l’espace de cinq ans, passant d’une petite force professionnelle de 400 000 hommes à la plus grande armée du monde, avec 16 millions d’hommes sous les drapeaux ! Des millions d’hommes qu’il fallut rassembler, entraîner, encadrer, équiper, nourrir, vêtir, transporter sur des milliers de kilomètres, lancer et soutenir au combat. De tout cela l’Amérique fut pourtant capable, et en un temps record.
Mais non sans difficultés néanmoins : non pas matérielles – de ce point de vue, les troupes américaines ne manquèrent jamais de rien – mais humaines. Ainsi, le manque d’expérience général des troupes se fit douloureusement sentir lors des premiers engagements, tout particulièrement à l’occasion des premières confrontations avec la Wehrmacht en Italie. L’augmentation rapide et massive des effectifs causa aussi un énorme problème d’encadrement, faute d’un nombre suffisant de sous-officiers et d’officiers professionnels. L’encadrement subalterne (sous-officiers, officiers subalternes) fut ainsi largement assuré par des personnels issus du monde civil et formés spécialement à ces fonctions (qu’ils remplirent d’ailleurs de manière satisfaisante dans la grande majorité des cas). Les postes de commandement supérieurs furent occupés par des officiers de carrière qui se virent souvent promus brusquement d’un ou deux grades au-dessus du leur, mais parfois sans disposer des compétences nécessaires et encore moins de l’expérience [A titre d’exemple, le futur commandant en chef des forces alliées, Dwight D. Eisenhower, n’était que colonel en 1941 et il n’avait jamais commandé de troupes au combat !].
Il n’empêche que l’armée américaine se caractérisa aussi par son étonnante capacité d’adaptation et sa rapidité d’apprentissage, qui devait surprendre autant ses alliés que ses adversaires. Sur le plan tactique, l’US Army ne se caractérisa par contre jamais par sa grande subtilité : héritière à la fois d’une tradition napoléonienne transmise par Jomini et de son expérience de la Guerre de Sécession, elle en tenait pour le choc frontal qui écrase l’adversaire sous le poids combiné de sa puissance de feu et de sa supériorité numérique et matérielle. Méthode toutefois non dépourvue d’une indéniable efficacité ! Mais que seuls permettaient l’abondance matérielle et l’énorme volume de ravitaillement dont disposaient les Américains, traité par une logistique aux capacités hors normes et sans pareille parmi toutes les grandes armées de l’époque.
………
Plus étonnant encore fut le cas de l’Armée française de 1942-1944 : quasi-détruite en 1940 pendant la Première Campagne de France, contrainte à l’exil outre-Méditerranée, elle fut pourtant reconstruite en trois ans, devenant une force armée capable de se mesurer victorieusement à la Wehrmacht. Les conditions, les circonstances et les caractéristiques de cette renaissance ont été abondamment décrites par ailleurs et il n’est pas dans notre propos d’y revenir en détail. Tout juste peut-on préciser que cette reconstruction de l’Armée française fut, aussi bien au plan de l’organisation que de la doctrine tactique, conditionnée à la fois par un précepte fondamental et par une contrainte forte : le précepte fut la primauté du combat interarmes ; la contrainte, la limitation des effectifs.
A l’issue du printemps et de l’été 1940, l’état-major français avait correctement identifié ce qui avait donné sa redoutable efficacité à la Wehrmacht : en l’occurrence sa maîtrise du combat interarmes. La capacité de l’infanterie, des blindés, de l’artillerie, du génie et même de l’aviation à œuvrer de concert de manière parfaitement coordonnée, chaque composante appuyant l’autre, se couvrant mutuellement et intervenant au bon moment. Tout dans la nouvelle Armée française devait favoriser cette capacité, que ce fût l’entraînement et la formation des troupes et des cadres, les tactiques et méthodes de combat, le développement des capacités de communication et de commandement et la structure même des unités. De ce fait, les grandes unités de l’Armée française furent structurées autour de groupements de combat interarmes : appelés brigades, ils ont cependant moins en commun avec les brigades de l’Armée britannique qu’avec les Regimental Combat Team et Combat Command américains, voire avec les Kampfgruppen à l’allemande (qui, eux, n’étaient pas des formations pérennes). A plus grande échelle, les divisions d’infanterie devinrent dès lors les formations tactiques de combat interarmes sur la ligne de front et les divisions blindées les formations tactiques de combat interarmes dans la profondeur.
L’autre facteur structurant de l’Armée française fut la faiblesse de ses ressources en hommes : privée du recrutement métropolitain, elle fut contrainte de se reposer sur les moyens humains évacués en 1940 et ceux mobilisables dans les colonies. Il n’est dès lors pas étonnant que la doctrine de combat tactique ait reposée sur le principe « le feu épargne le sang », la puissance de feu devant suppléer au manque d’hommes. Les combattants français allaient ainsi être les mieux dotés en armes collectives (fusils-mitrailleurs, mitrailleuses, bazookas…) parmi les armées alliées. A la différence de ses consœurs britannique et américaine, l’Armée française devait aussi favoriser la dotation en nombre de moyens d’artillerie à absolument tous les niveaux de ses formations. Ainsi de l’artillerie légère – canons de 75 et mortiers de 81, systématiquement disponibles au niveau du régiment et de la brigade. Ainsi de l’artillerie lourde – obusiers de 105 et 155, canons-obusiers de 155, mortiers de 120 et 160 et lance-roquettes multiples, attribués aux divisions, ainsi qu’aux brigades et régiments indépendants rattachés aux corps et aux armées. Toute cette artillerie était intégrée dans le dispositif de combat interarmes grâce à la généralisation des pièces autopropulsées (sur châssis semi-chenillé ou de char converti).
Mais l’armée française ne comptait pas que sur le feu pour l’emporter. Toujours pour s’épargner des pertes humaines impossibles à remplacer, elle le combina avec la manœuvre. Là où les Américains comptaient sur le choc frontal, les Français marquaient leur préférence pour les tactiques de contournement, de flanquement ou d’infiltration, menées par des groupes de combat mobiles (souvent motorisés et appuyés par les blindés, sauf en terrain difficile, pour lesquels l’Armée française se reposait sur ses abondantes et excellentes troupes de montagne), puis exploitées par les unités blindées. Si la destruction de l’armée adversaire restait un objectif souhaitable, la prise de contrôle du terrain était l’objectif prioritaire : quoi de plus normal pour une armée dont la fonction première était de libérer son propre territoire !
Mais l’armée française ne pouvait échapper aux difficultés de personnel. Toute perte était difficile à remplacer, non seulement quantitativement (de par l’insuffisance du réservoir humain disponible), mais aussi qualitativement (les hommes devant bénéficier d’une formation et d’un entraînement soigneux aux tactiques complexes du combat interarmes). Les difficiles combats de la fin d’année 1943 dans le sud de la France entraînèrent des pertes sensibles, qu’il fallut combler : si la libération d’une partie de la France métropolitaine permettait de l’envisager, les recrues mobilisables dans ces territoires étaient pour la plupart dépourvues de la moindre formation militaire (même si un certain nombre provenaient des FFI). Craignant de dégrader la qualité de son outil militaire, l’état-major français se refusa à incorporer ces hommes en l’état, préférant leur fournir au préalable un entrainement approprié. Faute de pouvoir compenser ses pertes dans l’immédiat, il s’ensuivit pour l’armée française une véritable crise des effectifs au premier trimestre 1944, qui explique en bonne partie la relative passivité dont elle fit preuve en vallée du Rhône durant quelques mois. La situation ne s’améliora qu’au printemps 1944, avec l’arrivée des nouvelles recrues (pour lesquelles, à l’exception des nouvelles 19e et 36e DI, l’état-major français pratiqua « l’amalgame » en les incorporant individuellement ou par petits groupes dans les unités déjà constituées). Néanmoins, la situation demeura relativement précaire au moins jusqu’à l’automne, lorsqu’arrivèrent à leur tour les nouvelles recrues levées dans la partie nord de la France et dûment entraînées.
Enfin, la dernière spécificité de l’Armée française réside dans l’organisation de ses services arrière. Alors qu’ils étaient intégralement formés de personnels militaires chez les Américains, les Français, appliquant une logique de “tout pour l’avant” à leurs militaires, eurent recours en masse au personnel civil. C’est ainsi qu’une véritable mobilisation civile doubla la mobilisation militaire et que la logistique française fut assurée par des civils en uniforme, encadrés par des militaires de carrière (issus des armes spécialisées du génie et du train, ainsi que par des blessés inaptes à retourner au front). De par sa motorisation/mécanisation intégrale, les besoins logistiques de l’armée française n’étaient pas moins importants que ceux des armées anglo-saxonnes, et sa logistique sut se montrer à la hauteur de cette mission. Mais il faut bien convenir que, faute de disposer tout à fait des mêmes moyens que son alliée américaine, l’on eut parfois recours – tradition nationale oblige – à la débrouillardise à la française, le bon vieux système D.
Une conséquence inattendue de cette utilisation de personnel civil se manifesta dès le début de la libération du territoire métropolitain. N’hésitant pas à mobiliser dans ses services arrière de nombreux civils dont beaucoup s’étaient retrouvés privés d’un travail ou d’un toit par les malheurs de la guerre, l’Armée joua un rôle “social” imprévu, non seulement en procurant des moyens de subsistance à des milliers d’individus désœuvrés, mais aussi en utilisant ses ressources pour le soutien aux populations civiles.


Conclusion
La victoire de la Pensée

« Il n’y a que deux puissances au monde, le sabre et l’esprit – et à la longue, le sabre est toujours vaincu par l’esprit. » Napoléon Bonaparte.

Au moment de dresser le bilan de la stratégie des Alliés occidentaux sur le front européen de la Seconde Guerre mondiale, l’ultime question pourrait être la suivante : au fond, pourquoi les Alliés ont-ils gagné la guerre ?
Il est commun d’affirmer que les Alliés ont gagné car ils disposaient de plus de ressources que l’Axe : ils purent aligner davantage d’hommes, fabriquer davantage de chars, d’avions, de canons et de navires, car ils avaient accès à davantage de réserves de carburant et de matières premières. Mais la seule force du nombre suffit-elle pour l’emporter dans une guerre ? Car cette supériorité numérique et matérielle des Alliés ne devint réellement significative que dans les quinze ou dix-huit derniers mois du conflit. Or, les Alliés n’avaient-ils pas déjà gagné au fond la guerre bien avant cela ?
Dès lors, il convient de reconnaître qu’outre les ressources qu’ils ont jetées dans la bataille, les Alliés ont aussi réussi à penser la guerre. A la penser dans toutes ses dimensions : stratégique, opérationnelle et tactique ; terrestre, aérienne et navale ; militaire, politique et économique…
Alors qu’il se trouve encore des thuriféraires de la Wehrmacht pour s’extasier devant son habileté manœuvrière, le professionnalisme de ses cadres ou la technologie de ses équipements, comment ne pas voir que cet outil assurément redoutable tactiquement fut aussi animé par une doctrine opérationnelle aussi simpliste qu’anachronique et une stratégie irrationnelle au point de confiner à l’absurde ! Et, sur le plan moral, comment oublier qu’elle fut l’instrument obéissant d’un dessein criminel et monstrueux comme nul autre dans l’Histoire ! Alors qu’avec tous leurs défauts, les Alliés représentaient les forces de l’Humanité.
A l’heure du bilan donc, il est manifeste que la victoire des Alliés ne fut pas que la victoire du nombre, mais qu’elle fut également et même avant tout la victoire de la Pensée !
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LaMineur



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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

C'est intéressant, ce concept de bataille conduite.... Est-il normal que je ne trouve rien sur ce sujet sur le web ?
Si je comprends bien, pour résumer, tandis que la Blitzkrieg privilégie une supériorité locale accompagnée d'une mobilité perpendiculairement au front, peut-on dire que la bataille conduite recherche une succession de supériorités locales accompagnées d'une mobilité parallèle au front ? Comment se place l'art opératif par rapport à ces deux doctrines ?
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Imberator



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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Travail passionnant. Synthèse limpide.
_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
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Jilos



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Messages: 113
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MessagePosté le: Ven Avr 17, 2020 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Même remarque qu'imperator !
Mais une question cependant. Je ne comprends pas bien ce que tu entends, Casus, par "civils en uniforme". Ces gens sont embauchés par l'armée, payés, ont une mission militaire (même si ce n'est pas de combat, quelle différence avec celle de leur équivalent américain ?) et portent un uniforme. Et je suppose qu'il n'est pas question de désobéir aux ordres de mission.
Alors qu'est-ce qui les distingue des militaires ? Un droit de démissionner et de rentrer à la maison malgré l'état de guerre ? Le fait de ne pas avoir appris à se servir d'un fusil ?
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