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Avril 1944 - Balkans et Hongrie
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 16:32    Sujet du message: Répondre en citant

Quand Casus m'a demandé ce qui était aussi long, je lui ai répondu 'Je bâti une cathédrale.'. J'attire votre attention que nous n'en sommes qu'à 4h30 du matin, et n'avons parlé que de Budapest. Toute relecture bienvenue !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Anaxagore



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 16:40    Sujet du message: Répondre en citant

Oups...
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Imberator



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Messages: 5468
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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 16:47    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Horthy aussi à des annonces à faire : d’abord, il annonce avoir demandé une ‘trêve’ à l’ennemi

L'ancien ou le nouveau ? Faudrait peut-être préciser à ce stade.
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Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
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borghese



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Messages: 2805

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 16:47    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques corrections orthographiques que je propose:


Citation:

13 avril 1944
L’orgueil d’un amiral
Irrévocable
Une rue du centre-ville de Budapest (01h00) – La nuit est froide mais belle en ce début de printemps, et Miklós Horthy, ultime fils du régent Horthy encore vivant, est de sortie. Il ne s’agit hélas pas, comme il a pourtant tant aimé le faire, d’aller s’encanailler dans les bars et autres ‘maisons de fêtes’ triées sur le volet au bénéfice de la haute-bourgeoisie hongroise. L’air du temps ne s’y prête pas … Marchant sur le trottoir enveloppé dans un large manteau couvrant son costume précieux, et toujours suivi à quelques distances par ses garde-du-corps des services secrets (le palais tient à le protéger tout autant à savoir où il traine (1) !) Miklós Horthy laisse échapper un soupir au cœur de la nuit. Quand au juste tout cela finira-t-il ?
La guerre – personne ne le sait au juste. Mais pour lui, la fin est peut-être bien plus proche qu’il ne l’imagine.
Et de fait, à l’angle de la rue, c’est un groupe d'hommes aussi mal déguisés en civil qu’ils sont bien armés, tous membres du 502.SS-Jäger-Bataillon qui l’attendent. Guidé par les considérations avisées du StandartenFührer Edmund Veesenmayer, Berlin a décidé de frapper le point faible du régent, sa famille, et plus particulièrement son dernier sang, que l’Axe se voit bien enlever afin de ramener l’amiral Horthy assez vite à des sentiments plus raisonnables.
Les allemands ne sont que cinq : un tout petit kommando donc, c’est vrai … mais Herr Otto Skorzeny n’allait pas mettre plus d’hommes – dont il ne dispose de toute façon pas ! – dans cette médiocre affaire. Il a 50 Jaëgers dans la capitale, pas un de plus, à consacrer à Margareth. Or le plus gros de la troupe est requis… ailleurs, et par exemple dans la garde de planques dont Miklós Horthy connaitra sans doute bientôt la cave ! Au surplus, les SS ne sont pas plus inquiets que cela : ils sont l’élite du Reich ! Qui va les arrêter, la police hongroise ?
Toutefois, les SS ont peut-être un peu présumés de leur supériorité : si la première partie de ‘l’intervention’ se passe bien (on se saisit de Miklós sans sang ni autre violence qu’un coup de matraque sur le chef), l’intervention rapide de garde-de-corps sur le qui-vive et à qui des instructions claires envers des ‘agresseurs’ ont été données déclenche incontinent une vive fusillade entre les deux groupes, qu’une supériorité numérique plus franche n’aurait peut-être pas permise. Un SS roule sur trottoir, touché à l'aine – tandis que l’Hauptsturmführer Hoyer – le chef de groupe Hollandais ordonne à deux de ses hommes de battre en retraite avec le captif, le cinquième allemand sort de son manteau une mitraillette MP-40 dont il entreprend de battre la rue, balayant ses adversaires mais surtout déclenchant un raffut de tous les diables !
La police militaire hongroise (sans parler de la civile …) n’est pas longue à rappliquer, pour comprendre rapidement ce qu’il se passe, de la bouche d’un Hongrois resté blessé sur le carreau. Or, si la politique du Reich connait hélas des zélateurs dans le royaume magyar, il n’est pas un seul vrai Hongrois qui souhaite s’abaisser à devenir complice d’un enlèvement du fils du régent ! Sauf à la limite certains Croix-Fléchées c’est vrai … mais entre incompétence opérationnelle crasse et souci de prudence politique, ils ne s’y risqueront pas. Les rues de Budapest deviennent donc vite le théâtre d’une véritable chasse à l’homme, entre sifflets, sirènes et coup de feu (2) - les communications militaires sont coupées, les civiles sont erratiques. Mais tout le monde n’en recherche pas moins le petit groupe dans le centre de Pest – lequel a donc objectivement peu de chance d’échapper à la nasse, d’autant que le palais est très vite averti (3).

Grottes du mont Gellért (citadelle de Buda), 01h00 – Au même moment, un petit groupe d’une quinzaine d’hommes vêtus d’uniformes hongrois et guidés par un officier assurément magyar se présente à l’entrée de ce qui est (tout de même !) le centre principal de communication de la Honvèd. Objectivement peu suspects, mais ne bénéficiant pas des papiers en règle, les sentinelles de garde choisissent de les faire patienter – sans précautions excessives car enfin, qu’y a-t-il à craindre ici ? Des parachutistes ?
La situation dure donc quelques instants ainsi, entre cordialité et cigarettes offertes sous le troisième quartier de la lune noire. Mais au bout de 4 à 5 minutes à poireauter ainsi devant la porte, l’Obersturmführer Walter Girg décide qu’il n’est plus temps d’attendre – le reste du groupe attend et après Landfried, il n’est pas question de risquer un nouvel échec ! Il donne donc à son groupe l’ordre de forcer le passage. Les pistolets et poignards sortent des poches, plusieurs mitraillettes surgissent des manteaux et le petit groupe réussit à rentrer pour disparaitre sans trop de difficulté dans un dédale de sous-sols bétonnés dont il a eu largement le temps d’étudier les plans … A 1h25 du matin, les communications entre la centrale militaire de Budapest et le reste du monde sont coupées.

Jardins aux abords du Palais Budavár (Budapest), 01h30 – Otto Skorzeny a attendu son heure, et le temps pour lui de se saisir de la part du lion. A présent qu’il (présume que) Miklós Horthy est entre ses griffes et les communications de la citadelle de Buda coupées, il mène personnellement son groupe de 20 hommes à l’assaut du palais du régent ! L’objectif est simple : s’emparer du régent, le forcer à signer un acte autorisant la Heer à occuper le pays puis un autre congédiant le gouvernement Kállay pour appeler Ferenc Szálasi et ses croix fléchées aux affaires. Si nécessaire, ce sera le couteau sous la gorge – Skorzeny ne craint pas que sa cible se suicide mais afin de prévenir à toute bravade ou difficulté technique, il ne manquera toutefois pas de sortir à cet instant précis la carte Miklós Horthy. Une vie contre deux signatures - marché honnête ? Avant bien sûr de prendre le train pour l’Allemagne, dont on n’oubliera pas de serrer la main devant les caméras.
Cependant, Herr Skorzeny a la mauvaise surprise de trouver – au lieu de la poignée de factionnaires habituellement endormis – un palais parfaitement réveillé, dont la garde se met visiblement en état de siège. C’est tout juste si, au milieu des projecteurs, on ne sonne pas l’alerte aérienne ! Dans ces conditions, l’affaire sera bien sûr beaucoup plus complexe que prévue – il ne faudra sans doute pas compter sur les officiers locaux complices des Croix Fléchées pour passer. Avec la sagesse des soldats compétents, le SS décide donc de surseoir à son infiltration, le temps de trouver (peut-être …) le chemin d’un assaut.

Palais Budavár (Budapest), 01h30 – Au même moment, le régent Horthy met en hâte son uniforme de marin, avec la rapide dignité agacée de ceux de son âge. Il a devant lui le lieutenant-général Szilárd Bakay, commandant du district militaire de Budapest, venu en personne lui apporter protection alors que, semble-t-il, la citadelle de Buda est assailli par un groupe de saboteurs ! Ceux-ci seront assurément très vite débusqués et saisis comme des rats : dans des caves, ils n’ont nulle part où fuir ! Mais ce n’est pas cela qui tracasse le plus l’amiral :
« Mon fils, Miklós … Ils s’en sont pris aux miens ! A-t-on des nouvelles ? »
En liaison difficile mais constante avec ses forces sur le terrain – dont il aimerait bien être aussi certain de leurs fidélités qu’il l’est de la sienne …- Bakay ne peut que jurer que tout est fait pour retrouver au plus vite Miklós Horthy, mais que la nuit est noire et Budapest grande … Par contre, l’origine du coup ne fait aucun doute. Sur le sol, traînent telles des preuves évidentes les douilles d’un MP-40, que l’amiral a jeté de rage quand on les lui a présentées.
« Je comprends ! Néanmoins, la manœuvre ennemie est transparente. Mon serment envers la Hongrie est sans ambiguïté : je la servirai jusqu’au bout. Le premier ministre Miklós Kállay arrivera-t-il bientôt ? »
« C’est le cas, Kormányzója. Aussi vite que possible, au vu des circonstances. Et il vous faudra enregistrer votre proclamation avant diffusion à la radio. »
« Fort bien. Mais il me faut Miklós. Sans lui … que Dieu m’en donne la force … » Autour du régent, personne n’ira rien ajouter – à 76 ans, il est des épreuves dures à surmonter ...

Abords du Palais Budavár (Budapest), 02h00 – Une voiture gouvernementale escortée se présente depuis le Palais Sándor – lequel n’est situé qu’à 300 mètres, mais par les temps qui courent, on n’est jamais trop prudent … Au bord de la Wanderer d’origine allemande (c’est pénible, mais c’est ainsi), Miklós Kállay lui-même, qui vient s’assurer en personne que le régent Horthy va bien enregistrer la proclamation attendue, sans faillir ni sursoir comme certains craignent qu’ils ne le fasse au dernier moment.
Le convoi, très visible dans la nuit éclairée par toutes les lumières à disposition, reste un temps à attendre que la porte vers la cour intérieure s’ouvre …

Palais Budavár (Budapest), 02h10 – Au même moment, le commando SS de Skorzeny – lequel a bien compris que tout ne se passait pas comme prévu, sans forcément savoir pour autant qui il a en face de lui – sort des jardins donnant sur la Danube pour forcer le passage, en profitant de l’ouverture qu’on lui offre. L’attaque est d’une brutalité comme d’une brièveté inouïe : en moins de 5 minutes, les Schutzstaffel sortis du bois franchissent en courant les 50 mètres les menant jusqu’à l’angle du bâtiment sous le couvert d’un groupe resté en arrière, prennent d’assaut la place devant le palais, abattent une quinzaine de gardes, perdent eux-mêmes 4 soldats (dont 1 blessé grave) avant de devoir refluer sous les tirs d’un escadron arrivé en renfort, mené par une automitrailleuse 39M “Csaba” que les grenades secouent sans détruire. En rage, le SS-Obersturmbannführer tente alors une seconde action improvisée en passant par les jardins à la française, situé au Nord de l’ouvrage. Au pire, on défoncera une haie ? ! Mais nous sommes en avril et les quelques haies dégarnies de la zone ne forment qu’un médiocre couvert parmi les gravillons. 3 morts plus tard, le commando doit se replier : vaincu, mais nullement neutralisé.

Palais Budavár (Budapest), 02h20 – C’est un premier ministre Kállay très agité et très choqué qui déboule en trombe dans les appartements du régent, le manteau roussi par les explosions, cernés d’hommes en armes et alors même que dehors, on entend toujours coups de feu et détonations ! Un bref instant, l’amiral Horthy se demande si on ne vient pas le déposer … Mais le propos de son visiteur le rassure très vite.
« Kormányzója, il n’est plus temps. L’Allemagne nous attaque, elle nous a déjà déclaré la guerre. La seule chance désormais pour la Hongrie de s’en sortir, c’est de se trouver de nouveaux amis. Il nous faut l’aide des Nations-Unies. »
« Mais les communistes ? Et l’avenir de nos terres recouvrées ? »
C’était sans doute une question qu’il eut fallu se poser auparavant … quant à la réponse, elle est aussi transparente qu’inéluctable.
« Kormányzója, je vous en supplie. Faites le Kiugrás . Sitôt votre ordre donné, j’ordonnerai à notre ambassadeur à Istanbul de signer un armistice avec les puissances alliées. Les anglais ne sont pas loin, ils viendront j’en suis sûr. »
« Et mon fils … Je ne me défilerai pas ! » L’air grave de ceux qui font l’Histoire, l’amiral régent s’assoit sobrement à son bureau devant lequel on a disposé – miracle et volonté divine – un phonogramme qui fonctionne encore. Il se pince le nez, plisse un court instant les yeux de douleur et sors enfin de son tiroir un papier contenant le brouillon d’un discours rédigé la veille au soir.
« Soldats !
Je n'attends plus une tournure décisive et favorable pour la Hongrie dans la lutte dévastatrice qui se joue aux portes de notre pays bien-aimé, même en comptant sur nos forces combattantes. C'est pourquoi j'ai décidé de demander une trêve.
En tant que commandant en chef des forces armées, je vous exhorte à exécuter mes ordres tels émis par vos commandants supérieurs dans la fidélité et l'obéissance inconditionnelle à l'armée. Notre survie dépend du fait que tous les membres de l'armée se comportent consciencieusement et jusqu'au bout de manière disciplinée dans cette situation grave. »

Palais Budavár (Budapest), 02h25 – En sortant des appartements du régent, où règnent une atmosphère d’apocalypse, Kállay remet personnellement le phonogramme au lieutenant-général Szilárd Bakay « Voilà, c’est fait. Emmenez-ceci sur votre vie à l’antenne de la Magyar Rádió. Je m’occupe du reste. »
Bakay claque des talons et le confie immédiatement à László Garai, le chef du bureau des impôts et beau-frère du capitaine à la retraite Vilmos Tartsay – un fidèle du régent et habitué du palais. L’un ouvrira la voie de l’autre, avec leur escorte. L’émetteur Lakihegy – la plus haute tour de diffusion (4) - étant hors de contrôle et soumise à des tirs allemands (le 502.SS-JA y a placé 4 snipers qui tirent sur tous ceux qui s’approchent !), il ne reste plus qu’une seule solution auquel les allemands n’ont pas pensé : le site de Székesfehérvár-Sóstó. Mais il y a 55 kilomètres d’ici, en espérant ne pas faire de mauvaise rencontre ... Le groupe part dans la nuit, automitrailleuse en ouverture, à tombeau ouvert … laissant la place forte de Budapest sans commandant en ces heures critiques.

Palais Budavár (Budapest), 04h00 – Réunion de crise pour le gouvernement hongrois, plus ou moins entièrement réuni en catastrophe par un régent toujours très inquiet du sort de son sang, dans une ville en état de siège mâtiné de chaos et dans un palais devant lequel brûle encore plusieurs cratères de grenades ainsi qu’au moins un véhicule. Avec l’énergie qui peut aussi le caractériser à présent que les dés sont jetés et bien jetés, Miklós Horthy père est des plus énergiques. Surtout que son armée vient de lui annoncer une très bonne nouvelle : on a retrouvé son fils, dans une cour du 6ème arrondissement, près des ruines de la gare centrale. Assommé, choqué, mais vivant : les allemands auront tenté de l’extraire du centre-ville, enroulé dans un tapis persan. On annonce d’ailleurs deux prisonniers.
Horthy aussi à des annonces à faire : d’abord, il annonce avoir demandé une ‘trêve’ à l’ennemi – une capitulation en réalité. Des ordres aux plénipotentiaires dépêchés auprès des occidentaux comme des … soviétiques sont déjà en route (le ministre des Affaires étrangères Jenő Ghyczy de Ghicz confirme de la tête, quand bien même ses services sont encore en train de réfléchir sur les modalités de la chose – un assaut sur l’émetteur Lakihegy serait en cours). L’armée fera son devoir, comme son serment l’exige – ça, c’est pour le général Nagy de Nagybaczon, lequel n’arrive déjà pas à joindre la 2nd armée, plus proche. Quant à la 1ère dans les Carpates, il faudrait un miracle … Et enfin, le reste de la société hongroise suivra, comme l’honneur, la morale et la décence de deux millénaires de civilisation l’exigent. « Ceux qui ne soutiennent pas cette décision sont libres de partir dans l’instant ! » Personne ne bouge autour de la table. La rumeur prétend aujourd’hui que même si d’aventure il s’était trouvé à cette heure et en ces lieux quelqu’un de favorable au Reich, il aurait choisi de se taire.
« Parfait. Alors qu’on convoque l’ambassadeur du Reich, ce parvenu de Dietrich von Jagow, je vais lui expliquer personnellement ma façon de penser quant aux méthodes de son gouvernement. » A ce moment, l’aide-de-camp du régent prend sur lui de toquer à la porte, d’entrer et d’allumer la radio. Une voix grésillonnante [grésillante?] mais bien connue envahi la pièce. Il est 4h30 du matin – la Hongrie a basculé.



Je me suis fait toute la séquence avec ce thème dans la tête!

https://www.youtube.com/watch?v=PDXZubLELXY
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John92



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:06    Sujet du message: Répondre en citant

La nuit est froide mais belle en ce début de printemps, et Miklós Horthy, ultime (doublon avec encore vivant ?) fils du régent Horthy encore vivant, est de sortie.
...
tandis que l’Hauptsturmführer Hoyer – le chef de groupe hollandais ordonne à deux de ses hommes de battre en retraite avec le captif, le cinquième allemand sort de son manteau une mitraillette MP-40 (techniquement le MP4-40 est un pistolet mitrailleur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maschinenpistole_40 ; https://www.youtube.com/watch?v=JPv60YSR9DM ) dont il entreprend de battre la rue, balayant ses adversaires mais surtout déclenchant un raffut de tous les diables !
...
Objectivement peu suspects, mais ne bénéficiant pas des papiers en règle, les sentinelles de garde choisissent de les faire patienter – sans [color=red]précautions excessif (précaution excessive ?)
car enfin, qu’y a-t-il à craindre ici ? Des parachutistes ?
La situation dure donc quelques instants ainsi, entre cordialité et cigarettes offertes sous le troisième quartier de la lune noire. Mais au bout de 4 à 5 minutes à poireauter ainsi devant la porte, l’Obersturmführer Walter Girg décide qu’il n’est plus temps d’attendre – le reste du groupe attend et après Landfried, il n’est pas question de risquer un nouvel échec ! Il donne donc à son groupe l’ordre de forcer le passage. Les pistolets et poignards sortent des poches, plusieurs mitraillettes surgissent des manteaux et le petit groupe réussit à rentrer pour disparaitre sans trop de difficulté dans un dédale de sous-sols bétonnés dont il a eu largement le temps d’étudier les plans … A 1h25 du matin, les communications entre la centrale militaire de Budapest et le reste du monde sont coupées.

Jardins aux abords du Palais Budavár (Budapest), 01h30 – Otto Skorzeny a attendu son heure, et le temps pour lui de se saisir de la part du lion. A présent qu’il (présume que) Miklós Horthy est entre ses griffes et les communications de la citadelle de Buda coupées, il mène personnellement son groupe de 20 hommes à l’assaut du palais du régent ! L’objectif est simple : s’emparer du régent, le forcer à signer un acte autorisant la Heer à occuper le pays puis un autre congédiant le gouvernement Kállay pour appeler Ferenc Szálasi et ses croix fléchées aux affaires. Si nécessaire, ce sera le couteau sous la gorge – Skorzeny ne craint pas que sa cible se suicide mais afin de prévenir à toute bravade ou difficulté technique, il ne manquera toutefois pas de sortir à cet instant précis la carte Miklós Horthy. Une vie contre deux signatures - marché honnête ? Avant bien sûr de prendre le train pour l’Allemagne, dont on n’oubliera pas de serrer la main devant les caméras (la main de qui ?).
...
Palais Budavár (Budapest), 01h30 – Au même moment, le régent Horthy met en hâte son uniforme de marin, avec la rapide dignité agacée de ceux de son âge. Il a devant lui le lieutenant-général Szilárd Bakay, commandant du district militaire de Budapest, venu en personne lui apporter protection alors que, semble-t-il, la citadelle de Buda est assailli (assaillie ?) par un groupe de saboteurs ! Ceux-ci seront assurément très vite débusqués et saisis comme des rats : dans des caves, ils n’ont nulle part où fuir ! Mais ce n’est pas cela qui tracasse le plus l’amiral :
« Mon fils, Miklós … Ils s’en sont pris aux miens ! As-t’on As-t-on ?) des nouvelles ? »
En liaison difficile mais constante avec ses forces sur le terrain – dont il aimerait bien être aussi certain de leurs fidélités qu’il l’est de la sienne …- Bakay ne peut que jurer que tout est fait pour retrouver au plus vite Miklós Horthy, mais que la nuit est noire et Budapest grande … Par contre, l’origine du coup ne fait aucun doute. Sur le sol, trainent tels (telles ?) des preuves évidentes les douilles d’un MP-40, que l’amiral a jeté de rage quand on les lui a présentées.
« Je comprend ! Néanmoins, la manœuvre ennemie est transparente. Mon serment envers la Hongrie est sans ambiguité (ambiguïté ?): je la servirai jusqu’au bout. Le premier ministre Miklós Kállay arrivera-t’il (arrivera-t-il ? http://institutions.ville-geneve.ch/fr/bm/interroge/archives-questions-reponses/detail/question/ecrit-on-a-t-il-a-til-a-til-ou-a-t-il-br/ ) bientôt ? »
...
Abords du Palais Budavár (Budapest), 02h00 – Une voiture gouvernementale escortée se présente depuis le Palais Sándor – lequel n’est situé qu’à 300 mètres, mais par les temps qui courent, on n’est jamais trop prudent … Au (A ?) bord de la [i]Wanderer
d’origine allemande (c’est pénible, mais c’est ainsi), Miklós Kállay lui-même, qui vient s’assurer en personne que le régent Horthy va bien enregistrer la proclamation attendue, sans faillir ni sursoir comme certains craignent qu’ils (qu’il ?) ne le fasse au dernier moment.
Le convoi, très visible dans la nuit éclairée par toutes les lumières à disposition, reste un temps à attendre que la porte vers la cour intérieure s’ouvre …
...
En rage, le SS-Obersturmbannführer tente alors une seconde action improvisée en passant par les jardins à la française, situé au Nord de l’ouvrage. Au pire, on défoncera à (à supprimer ?) une baie !
...
« Kormányzója, je vous en supplie. Faites le Kiugrás . Sitôt votre ordre donnée (donné ?), j’ordonnerai (je signifierai ?, car répétition avec ordre donné) à notre ambassadeur à Istanbul de signer un armistice avec les puissances alliées.
...
Palais Budavár (Budapest), 02h25 – En sortant des appartements du régent, où règnent (régne ?) une atmosphère d’apocalypse, Kállay remet personnellement le phonogramme au lieutenant-général Szilárd Bakay [i]
...
Mais il y a (est à ?) 55 kilomètres d’ici, en espérant ne pas faire de mauvaise rencontre
...
Palais Budavár (Budapest), 04h00 – Réunion de crise pour le gouvernement hongrois, plus ou moins entièrement réuni en catastrophe par un régent toujours très inquiet du sort de son sang, dans une ville en état de siège mâtiné de chaos et dans un palais devant lequel brule (brulent ?) encore plusieurs cratères (ca brule un cratère ? ça fume plutôt, non ?) de grenades ainsi qu’au moins un véhicule.
...
Horthy aussi à des annonces à faire : d’abord, il annonce (déclare ?) avoir demandé une ‘trêve’ à l’ennemi – une capitulation en réalité
...
L’armée fera son devoir, comme son serment l’exige – ca, c’est pour le général Nagy de Nagybaczon, lequel n’arrive déjà pas à joindre la 2nd (nd c’est british ; en français c’est 2ème) armée, plus proche.
...
Une voix grésillonnante (néologisme du coon) mais bien connue envahi la pièce. Il est 4h30 du matin – la Hongrie a basculé.

(1) Rappelons que jusqu’à la mort de son frère István, Miklós n’avait jamais eu la moindre responsabilité politique et encore moins d’ambitions (d’ambition ???) en ce domaine…Précisons toutefois qu’à cette heure tardive à bien des sens du terme, une rumeur tenace fait état, non pas d’un quelconque [i]encanaillage
dans un bar de la capitale, mais bien d’une négociation prévue avec des représentants du gouvernement royal yougoslave ! La vérité n’a jamais été clairement établie …
(2) Il n’est d’ailleurs pas certain que, dans la confusion de ces heures tragiques, un certain nombre de passants bravant le couvre-feu (sinon d’authentiques policiers en civil !) n’aient pas été victimes d’une ou l’autre mauvaise rencontre. ...(à supprimer ? il y a déjà un . à la fin de la phrase)
...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

Tintin, tintin tin ! J'en déduis que la tension marche !

Une baie Borghese, une baie. Vous croyez quoi, que je ne vais pas voir avant ??????




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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:16    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Tintin, tintin tin ! J'en déduis que la tension marche !

Une baie Borghese, une baie. Vous croyez quoi, que je ne vais pas voir avant ??????






Ok pardon comme tu parlais de jardin à la française et de haies après, j'ai supposé que (d'ailleurs j'ai mis un point d'interrogation).

Et oui l'ambiance marche, l'enlèvement du fils régent et l'assaut du palais, je voyais Tintin dans les jardins du roi Muskar XII de Syldavie, échappant à un garde et traversant une... baie vitrée, provoquant un malaise de la Castafiore qui donne un récital à toute la cour!
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Archibald



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Messages: 9459

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

Buda brûle t'il ? (attention je lâche Mireille, protégez vos tympans ! - elle est increvable et toujours populaire, mais quel âge a t'elle ??!!)

https://www.youtube.com/watch?v=XMw9VtEKwhE

C'est dingue, replacez "Paris" par "Buda" et ça marche au millimètre. Très amusant.
"Buda en colère".
(j'ai découvert cette chanson, non pas dans le film éponyme, mais dans... "La vie est un long fleuve tranquille". C'est le générique de fin, enfin avant "Jésus reviens" avec Patrick Bouchitey en curé a guitare, bordel, en plus en collège catho j'en ai connu, des curés a guitare... mort de rire, enfin maintenant, pas à l'époque).

Sinon dans le genre "épique" il y a le générique de fin d'un certain film que nous connaissons bien en ce forum. Et je ne parle pas de Apfelstrudel-Villeret-Iglesias, mais bien de ce morceau.

Version plus lente...

https://www.youtube.com/watch?v=WMqsOpFHPjM

Version un peu plus "punchy"

https://www.youtube.com/watch?v=pTKNQC_xd_8

Complètement déconnecté de la grosse farce qu'est le reste du film, et d'ailleurs je me demande si ce n'est pas encore une pique - une de plus - envoyée à "L'Armée des ombres" de Melville.

Du genre "voilà, pour se faire pardonner on a fait une musique de combat de résistants - héroique et baroque."
_________________
Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."
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borghese



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:38    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
elle est increvable et toujours populaire, mais quel âge a t'elle ??!!)


Elle n'a jamais que 75 ans.
Par contre pour ce qui est d'être populaire, elle est surtout connotée has been aujourd'hui, et dès qu'elle parle gare à l'effet Myötähäpeä.
Mais "Paris Brûle-t-il" est un des "plaisir coupables" de ma playlist j'avoue.

En parlant de grosse farce, le dernier volet de la meilleure trilogie qui soit ce soir sur TF1.

Non pas The Dark Knight, pas d'histoire de communauté et d'anneau, ni de sabre laser et de jedi...
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

borghese a écrit:
En parlant de grosse farce, le dernier volet de la meilleure trilogie qui soit ce soir sur TF1.

Non pas The Dark Knight, pas d'histoire de communauté et d'anneau, ni de sabre laser et de jedi...

Et pourtant visuellement des jedi avec leurs sabres laser contre des vilains nazis (surtout des SS avec leurs superbes uniformes de parade Hugo Boss)...
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Dernière édition par Imberator le Jeu Juil 07, 2022 18:07; édité 1 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

Oserait-je dire que ca fait plaisir de voir la communauté bouillonner à nouveau comme cela ? Cool Cool Cool Cool Cool
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John92



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais chipoter car techniquement :
« Sur le sol, trainent telles des preuves évidentes les douilles d’un MP-40, que l’amiral a jeté de rage quand on les lui a présentées. »
Les douilles n’appartiennent pas au MP-40, elles appartiennent à la munition (https://fr.wikipedia.org/wiki/Munition) utilisée par ce MP-40 ; en l’occurrence la Parabellum (9x19mm).
Par conséquent, je suggère, très respectueusement :
« Sur le sol, trainent telles des preuves évidentes les douilles des munitions Parabllum (9x19) utilisées par les P-40, que l’amiral a jeté de rage quand on les lui a présentées. »
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borghese



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

Imberator a écrit:
borghese a écrit:
En parlant de grosse farce, le dernier volet de la meilleure trilogie qui soit ce soir sur TF1.

Non pas The Dark Knight, pas d'histoire de communauté et d'anneau, ni de sabre laser et de jedi...

Et pourtant visuellement des jedi avec leurs sabres laser contre des vilains nazis (surtout des SS avec leurs superbes uniformes de parade Hugo Boss)...


Etant fan de Kaamelott, et faisant parti d'un groupe autour du sujet, je vois assez régulièrement cette image passer:



Le rapport avec Kaamelott? De Funès et SW font partie des sources d'inspiration d'Astier.
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 18:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sur le sol, trainent telles des preuves évidentes les douilles d’un MP-40

Un tireur est toujours démasqué par la couleur de ses douilles!
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Imberator



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MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2022 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

borghese a écrit:
De Funès et SW font partie des sources d'inspiration d'Astier.

Reste plus qu'à le placer avec photoshop habillé et armé ainsi sur les épaules de Bourvil en uniforme de feldgrau pour moderniser la Grande Vadrouille.
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