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Février-Mars 1944 : l'île d'Aphrodite touchée par Arès
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 09:28    Sujet du message: Répondre en citant

requesens a écrit:
Etienne a écrit:
La planète?


Comment dis t’on galéjade en ch’timi ?. Dans la mythologie, les deux frères enfermèrent Arès dans leur tonneau. Cela avait beau être un Dieu, il n’avait pas les dimensions de la Terre.


Bravo, je crois qu'Hermes a fait sortir Arès quelques milliers d'années trop tôt.
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Etienne



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

requesens a écrit:
Etienne a écrit:
La planète?


Comment dis t’on galéjade en ch’timi ?. Dans la mythologie, les deux frères enfermèrent Arès dans leur tonneau. Cela avait beau être un Dieu, il n’avait pas les dimensions de la Terre.


Si on considère la théogonie dans son ensemble, avec des dieux nés de la Terre et du ciel ou de l'océan, ou Atlas supportant le ciel de ses épaules, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas possible de faire entrer la planète dans un tonneau…
C'est aussi inimaginable les uns que les autres.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 18:44    Sujet du message: Répondre en citant

26 mars
Enosis !
Opération Attila
Chypre, 07h00
– Au matin, la guerre civile chypriote est bien lancée. Les bases militaires britanniques du nord de l’île sont des forteresses assiégées par une population hostile. A Nicosie, des voitures aux couleurs de l’EOKA sillonnent les rues et arrosent de balles les commerces ou maisons musulmanes, sans que les Anglais puissent rien y faire. Mais la TMT ne tarde pas à réagir : ses combattants, équipés d’armes automatiques sorties de nulle part mais quasi-neuves, mitraillent tous les véhicules de la police ou de l’armée qui passent. Sur la place Sarayönü, depuis les toits et les minarets, des tireurs d’élite (heureusement moins entraînés que ceux des armées officielles qui s’affrontent dans le monde) alignent tranquillement les patrouilles anglaises qui se risquent en ville.
Burhan Nalbantoğlu et le major Karabelen ont agis avec célérité – plus efficacement que leurs adversaires, en vérité. Nicosie est à eux pour l’instant : le central téléphonique est occupé, les rues fermées – en un mot, la ville a échappé au contrôle britannique. Les Turco-Chypriotes appellent alors officiellement Ankara à l’aide, « face au risque d’un carnage perpétré par les Grecs et leurs complices anglais ».
……….
Ankara, 08h00 – Informé des événements en cours à Chypre, le gouvernement d’İsmet İnönü est bien obligé de réagir pour ne pas être taxé de trahison. Le chef d’état-major turc est le général Mehmet Kâzım Orbay, lequel a récemment remplacé le maréchal Mustafa Fevzi Çakmak, vaillant serviteur de son pays depuis les guerres balkaniques. L’homme est un anglophobe forcené, qui a tenté quelques années plus tôt, avec bien d’autres, d’unir tous les peuples musulmans d’Asie centrale contre l’impérialisme européen (1). Incidemment, c’est aussi un ancien indépendantiste anatolien – or, l’Anatolie est très liée à Chypre de par l’origine de la population nicosienne.
A la question de son gouvernement : « Est-il possible d’aider les Turcs de Nicosie sans déclarer la guerre à l’Angleterre ? », sa réponse est « Oui, évidemment, avec une démonstration de force qui permettra de geler la situation quand elle nous sera favorable. » Et Kâzım Orbay décide de lancer immédiatement un projet qu’il a sous le coude depuis longtemps : l’opération Attila. Comme le dirent un jour de grands hommes : « Si la guerre doit éclater entre nos pays, qu’elle commence ici et maintenant ! »
……….
Base navale d’Izmir, 10h00 – Agitation frénétique sur les quais, malgré le grain qui s’annonce. Barils qui roulent sur le sol, paquetages que l’on monte en hâte, échelle de coupée qui tremblent sous les pieds des marins qui se hâtent.
Le TCG Yavuz (qui fut le SMS Goeben de 1911, officiellement acquis par la Turquie en 1914) est un vieux mais respectable croiseur de bataille armé de quatre tourelles doubles de 280 mm et encore capable de donner 25 nœuds. Le navire a été récemment transféré de Mer Noire (nonobstant la menace soviétique) et il est en alerte. Ses chaudières sont allumées, il est prêt à appareiller en compagnie de son escorte : les destroyers TCG Adatepe, Kocatepe, Tinaztepe et Zafer, tous quatre de construction italienne. Les deux autres destroyers de la flotte turque, les Demirhisar et Sultanhisar (des classe I de construction britannique), quant à eux, sont restés à Istanbul pour veiller sur les détroits.
A 11h00, dans la précipitation mais dans l’enthousiasme, on largue les amarres et les navires filent vers le large. Direction Nicosie, sous un ciel menaçant – mais avec le soutien de six des huit sous-marins de la marine turque (un navire d’origine italienne de classe Argonauta, le Sakarya, deux d’origine germano-hollandaise, les Birindci et Ikindci, et trois d’origine allemande, dérivés du Type-IX A, les Atilay, Saldilay et Yildilay). Ces bâtiments font actuellement des patrouilles de routine entre Rhodes et la Crète. Ils ne doivent bien sûr engager personne – la Turquie n’est pas en guerre ! Par contre, libre à eux de rapporter toute rencontre dans leur secteur…
……….
Méditerranée Orientale, 12h00 – Devant les grains qui s’amoncellent, le capitaine de frégate Basilios, sur le Kountouriotis, qui commande toute la flottille grecque, décide de virer est/sud-est une fois passé le cap Sídheros. Il devrait être ce soir à 65 milles au sud de Rhodes…
………
Palais du gouverneur, Limassol, 12h30 – Passant au milieu de militaires en armes veillant aux fenêtres, le responsable du chiffre des services britanniques de Chypre arrive dans le bureau de Charles Campbell Woolley avec (enfin !) des instructions claires de Londres. Plus que claires, limpides : « Les forces armées de Sa Majesté ne doivent absolument pas s’exposer en tentant de reprendre le contrôle par la force des villes et des campagnes de Chypre. Seules les installations militaires, portuaires et aéronautiques importent – les troupes engagées ailleurs doivent se retirer sans délai, en maintenant toutefois la sécurité dans les lieux de pouvoir politique. Il est absolument hors de question d’intervenir dans les affrontements gréco-turcs en cours – cet aspect sera géré par les renforts qui arriveront le 28 mars. »
On demande donc à Campbell Woolley de calmer le jeu, de se retrancher dans les casernes, les ports et les aérodromes, et d’attendre – si le sang coule, ça ne sera pas sa faute. Chypre et ses habitants sont pour ainsi dire livrés à eux-mêmes – ceux qui espéraient rester neutres dans les affrontements en cours risquent donc de devoir choisir leur camp, faute d’alternative.
……….
Au sud-ouest de Kassos, 15h20 – Naviguant en surface pour économiser ses batteries avant une tempête qui risque de le forcer à plonger, le TCG Atilay détecte le convoi grec par hydrophone. Ayant reçu d’Ankara l’instructions de surveiller tout particulièrement le trafic en direction de Chypre, il accélère pour tenter d’identifier la nature de son contact.
15h55 – Le TCG Atilay arrive en vue des navires grecs. Quoique dérivé du Type-IX A allemand, il ne ressemble guère à un U-boot, avec sa pièce de 105 montée en hauteur sur l’avant de la baignoire. Cependant, le submersible ne se fait reconnaître ni par radio ni par signaux lumineux et son pavillon (s’il l’arbore) n’est pas visible, ce qui n’a rien d’étonnant sur un sous-marin. Aussi, bien qu’il n’ait pas accompli d’acte hostile et fasse route en surface sans se dissimuler, il n’est pas question pour les Grecs de prendre le moindre risque : on est en guerre ! Tandis que les chasseurs de sous-marin RHN Alkyoni et Niki se dirigent vers l’ennemi éventuel, le RHN Psara ouvre le feu de ses canons de 120 mm. Les Grecs affirmeront plus tard qu’il s’agissait de coups de semonce…
Quoi qu’il en soit, le sous-marin turc envoie alors en catastrophe un message à sa base (Izmir) dans lequel il s’identifie et indique qu’il est « attaqué par l’escorte d’un convoi grec se dirigeant vers Chypre ». Puis il plonge. Cette immersion renforce les soupçons des Grecs et les Alkyoni et Niki effectuent tous deux une passe de grenadage – à des fins d’intimidation et sans insister. C’est en tout cas ce que Basilios déclarera plus tard – sur le moment, il ne signale l’incident qu’à l’amirauté grecque, au Pirée (et seulement à elle). Son histoire ne sera jamais contredite. En effet, à cet instant précis, le TCG Atilay disparaît corps et biens. Il ne sera jamais possible de certifier qu’il a été coulé par la marine de guerre hellène…
Soixante ans plus tard, ce dossier reste empoisonné (2).
……….
Ministère de la Guerre turc, Ankara, 16h30 – Le message du major Sadi Gürcan, commandant de l’Atilay, atterrit sur le bureau du général Mehmet Kâzım Orbay, auquel on précise que les tentatives pour recontacter le sous-marin se poursuivent mais restent vaines à l’heure actuelle. Après en avoir conféré avec son état-major – au sein duquel la marine ne tient qu’un rôle mineur – il décide de prendre rendez-vous avec le Président pour 18h30. Ce qu’il dira à İsmet İnönü dépendra de la réponse… ou de l’absence de réponse de l’Atilay à cette heure.
……….
Manoir Çankaya (présidence turque), Ankara, 18h30 – Sanglé dans un uniforme impeccable, le général Mehmet Kâzım Orbay se présente au palais pour rendre compte des derniers événements au ministre de la Défense Nationale Ali Rıza Artunkal et au président İnönü. S’exprimant avec la gravité imposée par les circonstances, il insiste lourdement sur l’attaque subie par l’Atilay, sur sa disparition et sur la destination probable du convoi qui serait son agresseur.
Puis il conclut : « Monsieur le président, Monsieur le ministre de la Défense Nationale, ce dramatique enchainement ne peut signifier qu’une seule chose : les Anglais s’apprêtent à livrer Chypre aux Grecs, pour qu’ils écrasent l’insurrection spontanée de nos compatriotes et les massacrent sans pitié ! Je me permets par ailleurs de signaler que le départ d’un tel convoi ne s’improvise pas : l’action a été planifiée de longue date et les événements de la veille ont très bien pu être provoqués par des agents séditieux. L’honneur nous commande d’agir – faute de quoi, l’Histoire dira que nous sommes restés assis sur le rivage à observer l’invasion de nos terres et le massacre de nos frères. »
L’heure est gravissime. La Turquie – ou du moins le général Kâzım Orbay – s’estime au pied du mur.
……….
Chypre, 19h54 – Le soleil se couche sur l’île d’Aphrodite, où l’on fait aujourd’hui bien plus la guerre que l’amour. La ville de Nicosie est désormais complètement sous le contrôle des Turcs, ainsi que presque toute la vallée qui en part, jusqu’à Morfou.
Les Anglais sont retranchés dans leurs bases (essentiellement RAF-Nicosie et Larnaca), ainsi qu’à Limassol. De leurs forteresses, ils observent les incendies qui parsèment la capitale chypriote, où les règlements de compte succèdent aux vengeances. La grande mosquée du 16e siècle semble en partie en feu, et chacun entend clairement les tirs rapides de l’EOKA, auxquels répondent ceux, plus lents, des fusils turcs. On parle déjà de 37 morts et ce bilan promet d’augmenter encore avec la nuit qui vient.
……….
Entre Sirna et Tilos, Mer Egée, 21h00 – L’amiral Sait Halman (3) reçoit l’ordre de pousser les feux de ses navires (si c’est possible !) et de virer plein sud dès qu’il aura passé Rhodes pour tenter d’intercepter un convoi « hostile » se dirigeant vers Chypre et qui aurait coulé un sous-marin. La taille de l’escorte adverse est inconnue, mais le convoi doit néanmoins être identifié, stoppé « si possible sans usage de la force » et, si cela s’avérait impossible, « ralenti par tous les moyens possibles ». Halman est par ailleurs autorisé à « riposter à tout acte hostile qu’il serait susceptible de subir » (concept étrange, notons-le au passage, que cette riposte, non à un acte, mais à une possibilité d’acte).
L’escadre turque accélère donc un peu et les hommes sont appelés aux postes de combat…
……….
Base RAF-Nicosie, 23h00 – Alors que les combats se poursuivent malgré la nuit, un groupe d’environ 500 civils composé pour l’essentiel de Turcs, mais comportant aussi un certain nombre de Grecs, se présente à la porte de la base britannique pour demander protection et assistance. Parmi eux, des vieillards et de nombreuses femmes seules, dont les maris et les fils sont au même moment en train de se battre. Malgré quelques inquiétudes, le commandant britannique n’hésite pas longtemps : il fait ouvrir les portes de la base puis de son infirmerie – sans oublier celles de la cantine. Ce geste d’humanité ne sera pas oublié.
……….
Méditerranée Orientale, peu avant minuit – Alors que cette terrible journée s’achève enfin, le convoi grec a doublé Karpathos par le sud. Il se dirige à présent droit vers Chypre. Entre Karpathos et Rhodes, l’escadre turque chemine sud-sud-est. Les deux flottes ne sont guère qu’à 40 milles l’une de l’autre et sur une trajectoire de collision… Il pleut fort sur le « grand cimetière bleu » (Jack Bailey).


Notes
1- Il a d’ailleurs été chef d’état-major du royaume d’Afghanistan de 1928 à 1929.
2- Bien que longtemps recherchée – pour des raisons politiques évidentes – l’épave de l’Atilay n’a été retrouvée qu’en 1996, par le chercheur d’épaves Selçuk Kolay et son équipe. Elle gît à environ 15 km à l’ouest de Kassos, dans une zone dont la grande profondeur (753 m) a bien sûr retardé sa découverte. Cette dernière a déclenché un regain de tension entre Athènes et Ankara. Les Grecs se sont hâtés de faire remarquer que le sous-marin avait tout de même parcouru 25 km entre le lieu de l’incident du 26 mars 1944 et le site du naufrage (ce qui, selon eux, innocentait les grenades lancées par leurs navires). Les Turcs ont rétorqué que la coque présentait une brèche de 1,5 m de large à bâbord, forcément due, selon eux, à une grenade ASM. A quoi Athènes a riposté (avec une mauvaise foi certaine) que la qualité des images ne permettait pas de dire si ce trou n’était pas dû à une explosion interne ! En réalité, ce dommage aurait bien pu être causé par une mine sous-marine non repérée, pouvant dater du début de la guerre, voire même du Premier conflit mondial. Les 38 marins turcs n’ont peut-être vraiment pas eu de chance ce 26 mars 1944… L’épave, respectée en tant que tombe sous-marine, est toutefois encore aujourd’hui la cible de certains projets farfelus aux relents nationalistes – l’un d’eux prévoit son renflouement (malgré la profondeur) et sa transformation en mémorial !
3- Père du fameux poète et ministre de la Culture.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 19:32    Sujet du message: Répondre en citant

... ça y est, un massacre de plus. Oh, il n'y en avait pas eu depuis trois jours... Rolling Eyes
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Etienne



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 20:05    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Burhan Nalbantoğlu et le major Karabelen ont agis avec célérité –

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Wardog1



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

Il serait suicidaire pour les turcs de déclarer la guerre au allié, quel sont l'état de leur force armées à ce moment du conflit d’ailleurs?
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loic
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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 20:23    Sujet du message: Répondre en citant

Base navale d’Izmir, 10h00 :
- le navire a été récemment transféré de Mer Noire (nonobstant la menace soviétique) => en théorie en FTL la Turquie doit avoir encore plus peur de l'URSS qu'en OTL, donc serait donc encore moins encline de déplacer ce navire (qui, pourtant n'a pas l'ombre d'une chance contre les Soviétiques)
- A 11h00, dans la précipitation mais dans l’enthousiasme, on largue les amarres => à voir avec nos marins, mais cela signifie à mon avis que l'état d'alerte est en vigueur depuis la veille pour permettre un départ si la décision gouvernementale a été prise à 8h. Question : pas de détection par les Alliés ?

Les sous-marins : trois d’origine allemande, dérivés du Type-IX A, les Atilay, Saldilay et Yildilay => concernant cette commande de 4 unités (NB : les noms dépendent de la langue choisie) :
- le Saldiray (n°1) a été livré en 1939
- le Batiray (n°2) a été conservé par l'Allemagne (U-A)
- les Atilay (n°3) et Yildiray (n°4) ont été construits en Turquie sous supervision allemande
> l'Altiray fut mis en service en 1940, mais coula lors d'un entraînement en juillet 1942 après avoir heurté une mine (sort inconnu pendant 50 ans)
> avec le départ des ingénieurs allemands, l'Yildiray a été très retardé et n'a été mis en service qu'en janvier 1946

FTL, je ne vois pas pourquoi on changerait le sort de l'Altiray et l'avancement de l'Yildiray risque même d'être encore plus lent (en tout cas, on ne gagnera pas deux ans).

À mon sens, il faut se limiter au Saldiray.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

@ wardog : la marine, on en a parlé. L'aviation est assez nombreuse - pas mal typée 1936 avec des renforts/cadeaux Axe puis Alliés. En armée de terre, 3 ou 4 armées à 2 corps adaptés à la montagne mais pas à la guerre moderne. De l'artillerie et de l'infanterie, c'est tout. Presque pas de blindé.

@ Loic : Dans l'ordre :
- cela fait deux semaines, presque un mois que la Turquie surveille Chypre. Elle a préparé cette intervention, elle n'est pas du tout improvisée.
- Dito plus haut. On peut ajouter quelque part que c'est prévu de longue date si tu veut ?
- En 1942 FTL, les entraînements dans la mer Egée c'est ... un peu risqué non ? Idem pour la mer noire. Je doute que les sous-marins turques aient beaucoup circulé jusqu'à la fin 43 - et entre-temps les démineurs alliés sont passé. Je propose donc - soit de conserver l'Atilay, soit si on prend le Batiray qui a été offert à la Turquie parce que la Méditérannée est bien plus critique qu'OTL. Je ne crois pas à une accélération %OTL de la construction, tu as parfaitement raison.

Au final, on applique la règle du 'même nom, même région, même destin ... avec décalage' comme Niklos Horthy et d'autres de la chrono - dont notamment sur le front de l'Est et en France. 8)
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Dernière édition par demolitiondan le Mar Sep 24, 2019 20:40; édité 1 fois
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

Ah m...de excuse moi pour la détection donc - le temps se couvre beaucoup dans cette région (source site météo ...) ca transparait dans le récit. Donc pas d'avions. Pour ce qui est des navires, je doute que la RN poste un sous-marin devant Izmir ... et Ankara ne risque pas d'annoncer sa manoeuvre. Reste le cas des espions ... bof, les délais sont trop longs pour faire remonter l'info, d'ici à ce que ca arrive, la situation aura beaucoup évolué.
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 21:06    Sujet du message: Répondre en citant

J ai un doute que les Anglais laissent l ex Goeben se balader comme ça vers Chypres.... Winston serait bien trop tenté de l envoyer par le fond en souvenir de 14....
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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 21:11    Sujet du message: Répondre en citant

Atteeeeeeeeeeennnds ! Le 27 sera assez épique !
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 21:30    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

L'Altiray a coulé au large de l'entée des Dardanelles en ayant heurté une mine "oubliée" lors des opérations de dragage au lendemain de la WW I.
Le coin avait été copieusement miné, par les germano-turcs pour les empêcher les Alliés de forcer les Dardanelles (malgré leur échec à le faire en 1915) et par les Alliés pour empêcher une sortie du Goeben (ce dernier heurtera trois mines lors de sortie de janvier 1915, tandis que le croiseur léger Midilli ex Breslau coule après avoir heurté une autre mine).

Il est donc logique que la Marine turque ait effectué des patrouilles devant les Dardanelles pour affirmer la neutralité du pays et des Détroits.

@+
Alain
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 21:32    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de mines flottantes en Egée ? Donc on remplace par le Batiray ou le Saldiray ?
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 22:10    Sujet du message: Répondre en citant

Tu peux garder l'Altiray en prenant pour hypothèse l'existance d'une vieille mine tutque protégeant en 1918 la baie d'Antalya et qui, après avoir été oubliée par tous dérive après avoir rompu son orin qui devait être un peu pourri après plus de 20 ans sous l'eau.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Sep 24, 2019 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Un peu tiré par les cheveux - mais la réalité est souvent tiré par les cheveux. Sans parler du fait qu'au final ... je ne tranche pas sur le sort final du bâtiment !
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