Fantasque Time Line

[Etienne]

Ah? toi aussi, t'avais pas demandé un billard?

Je te rejoins...
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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"

[Archibald]

Je vais...
Je vais et je viens...
Je te rejoins...

Comme disait Alex à propos de Jean dans Un gars une fille (épisode du billard)
"Jean il manie sa queue comme personne !" Et l'autre d'enregistrer ça sur un dictaphone, et de l'écouter en boucle.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[Chabert]

Les révoltés d'Occident de Laure Mandevile.

Certains ne changent pas mais les temps changent.

[Etienne]

Bonjour,

Deux ouvrages concernant l'histoire aéronautique (what else?)

1) Albert Caquot, de Verdun à Rio, Itinéraires d'un génie, par Jean-Bruno Kerisel (petit-fils de Caquot) isbn 979-10-93119-45-8
Livre intéressant par son texte, mais... Si vous cherchez comme moi la biographie d'Albert Caquot, passez votre chemin.
En fait, il s'agit plutôt de la biographe d'un de ses adjoints, par le biais de sa correspondance exhumée par sa nièce.
Donc on y parle de Caquot et de son œuvre, mais c'est en filigrane, au travers de ces lettres. Pas de quoi apporter de la documentation, ou très peu.
Néanmoins intéressant, l'adjoint décrivant son expérience d'aérostier pendant la guerre de 14, ce qui n'a de rapport avec le titre que par l'utilisation des ballons Caquot!

2) Félix Amiot, un industriel normand de l'aéronautique et de la construction navale, par Justin Lecarpentier. Isbn 978-2-8151-0501-9
Là c'est écrit au dos (contrairement au précédent): Il s'agit de la synthèse d'une thèse d'un historien (l'auteur) natif de Cherbourg, région natale de Félix Amiot.
Le début de la lecture a été éprouvant, les texte étant bien dans le style estudiantin d'une thèse. Lourd.
Cela s'améliore lorsqu'on rentre dans le vif du sujet, même si certaines citations de courriers restent inintéressantes à mon goût.
D'une façon surprenante, certains passages lus dans le Docavia sur les bombardiers B4 n'ont pas été repris, mais l'auteur s'est plutôt basé sur les fonds Amiot et SECM que sur ceux du STAé et CEMA utilisés dans le Docavia.
Je n'ai lu jusqu'ici que la partie aéro, je verrais ultérieurement la partie navale, par curiosité.
Mais certains points ont attiré mon attention dans le cadre de la FTL:
L'évacuation de l'usine de Colombes et de son personnel (1500) dès le 10 juin, vers Mamers, puis Angoulême.
L'évacuation de l'usine de Cherbourg entre le 14 et le 17 juin des machines, matières premières et personnel spécialisé par le cargo San Pedro qui arrive à Casablanca le 22 juin. le personnel est lui aussi évacué par la route (camions) vers Angoulême et Bordeaux.
Au total, ce sont 3000 employé(e)s avec leurs familles qui sont déménagés, sur 5476.

Ceci n'a bien sûr pas été mentionné dans la FTL, je me ferais un plaisir de le décrire.
Et forcément, cela aura aussi un impact sur ma Variante, dans laquelle je n'avais pas tenu compte de ces déménagements pré-GD.

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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"

[loic]

Et cela montre bien tout le potentiel du GD (à la limite, c'est la capacité de transport qui va manquer).
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...

[Chabert]

Article de Luc Ferry dans le Figaro de ce jour pour éclairer la notion d'extrême droite.

[Pendjari]

Hello tout le monde !

Derniers opus dans la besace, en BD bien sûr car, sans images, je ne puis lire correctement

"T'ZEE - Une tragédie Africaine", sympathique opus d'Appolo et Brüno dans un pays Africain mené d'une main de fer dans un gant de plomb par un Dictateur qui ressemble à s'y méprendre à Mobutu Sese Seko Kuku Nbendu wa Za Banga.

"Pilote Sacrifié - Chroniques d'un Kamikaze" dont le second volume vient de sortir, toujours passionnant et montrant du point de vue des pilotes ce qu'étaient vraiment les Kamikazes, du moins du point de vue du narrateur.

"Guacamole Vaudou", un OVNI de Fabcaro et Eric Judor... on est dans un roman-photo et il est difficile de vous en faire le pitch mais j'ai pleuré de rire de la première à la dernière page.
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"J'ai glissé Chef !"

[Archibald]

Bon, après moultes hésitations, l’héroïque Dan Franck, tel Uderzo en son temps (1978), a décidé de reprendre le flambeau, seul. Enfin pas tout à fait, Enki Bilal est toujours là pour la couverture.

Manque Jean Vautrin, parti en 2015.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Boro,_reporter_photographe

Boro n'est pas mort. 1960-61, sacrées années de bordel à travers le monde. Les U-2 tombent du ciel, dans la baie des cochons ou sur le mur de Berlin. Et l'Algérie, son horreur et ses Généraux très remontés - si bien brocardée par Boucq récemment.

30 ans depuis 1931, soit 50 ans au compteur, le reporter boiteux.

30 ans d'aventures, depuis 1990.

Et 20 ans dans mon cas - 2002: rencontre de hasard, coup de foudre immédiat.

C'est le temps des anniversaires, faut croire.

Par contre, comme dans toute saga (hors Tintin ou... les Simpsons) fatalement quand le temps passe, les amis et amours s'en vont.

Dimitri
Scipion
Et cette fois c'est pire encore. Forcément, avec la Hongrie en 1956... y a eu des pertes.

https://www.fayard.fr/litterature-francaise/boro-est-ouest-9782213712680
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[demolitiondan]

Attention chronique spécialisé - contrairement aux apparences, je ne lis pas que des livres sur la Croatie.
John Carmack, John Romero. American Mac Gee, Tony Goodman ... Ces noms-là ne vous disent peut-être rien. Et pourtant, vous avez déjà eu affaire à eux sans le savoir. Ce sont les pères du jeu-vidéo, et dans une certaine mesure, du divertissement moderne.
Ce petit livre très bien fichu retrace leur histoire. Celle des temps héroïques, des Mac II et des modem 56 ko avant même que le grand Public découvre internet. L'histoire d'un gamin des rues assez mal fichu dans la vie (un beau père violent, une tendance à la catharsis par le gore) portant un nom de réalisateur de films d'horreur qui rencontre un extra-terrestre visiblement Asperger dont l'unique intérêt dans la vie réside dans le JDR et la conception de moteur graphique. Un certain Carmack qui volait déjà des PC dans son lycée en faisant fondre la vitre à l'acide.
Ensemble, ils bosseront pour des petites compagnies à faire des jeux vendus par abonnement mensuel, à l'époque où le PC passait pour de la stricte bureautique. Parce que moins puissant que la Nintendo ! Avec d'autres potes, ils finissent par se tirer le Week-end avec les PC de la boite, pour créer sur leur boite propre - ID SOFTWARE - un petit jeu qui restera dans les annales : commander Keen. Puis Wolfenstein, le premier jeu de tir en FPS. Et enfin ...
Doom I. L'ancêtre, le premier jeu 3D. Révolutionnaire. Les dollars pleuvent sur un groupe qui - éthique pirate de l'époque - se rémunère uniquement sur le shareware c'est à dire sur les dons ! Suivra Doom II, puis Quake avec le premier moteur 3D avec vision panoramique complète, et calcul des points de fuite en temps réel. Une petite boite extérieure n'ayant rien à voir avec le secteur à l'idée de génie de connecter ca au modem (en prenant 20% sur chaque installation !!) - le LAN avec connexion filaire devient connexion internet et tout explose. Le JV PC devient un business en milliard, malgré polémiques et angoisses d'associations puritaines américaines.
Après, c'est la rupture. Romero passe de moins en moins de temps à bosser (on mettra un programme pour mesurer le temps qu'il passe à faire du Deathmatch, Scoop les résultats ne seront pas bons). Et surtout ils sont en désaccord sur le futur. Carmack veut de la technologie avant tout, Romero privilégie scénario, design et (aussi) délire geek. Carmack lui montre la porte.
Brouille. Carmack s'enferme dans son monde de crunch (les journées de 15 heures 7j/j), refusant de manager son équipe et disparaissant des semaines entières dans un motel à se nourrir de pizzas et de coca pour bosser tranquille. Romero, à l'opposé, veut voir grand : souscription d'Eidos à 13 m$ de l'époque, centaine de salarié, gratte-ciel avec vue sur Dallas. Ca deviendra l'affaire Daikatana.
Ce qu'on oublie toutefois c'est que Carmack échoue aussi juste après avec Quake III - jeu magnifique technologiquement mais ne constituant, dans le fond qu'une boite à multijoueur. L'époque a changé - le milieu s'est professionnalisé. Le temps n'est plus pour les reveurs... Et puis, au milieu, y a Columbine et l'on rattache toujours les tueries aux mauvais/nouveaux divertissements. En réalité Carmack s'ennuie : sans son collègue, il n'a plus de challenger en face de lui pour le stimuler et sublimer les capacités de son travail. Réciproquement, Romero n'a plus son petit génie pour le cadrer ... Les deux partent donc du grand business.
Romero a toujours sa petite boite de logiciel à 5, qui vend des petits jeux. Ca paie, ca lui convient. Quant à Carmack, aussi riche que son collègue, aux dernières nouvelles, il aurait changé de centre d'intérêt pour s'intéresser aux fusées artisanales. Une récompense de 5 millions court à qui enverra trois hommes dans la stratosphère. Les connaisseurs savent qu'il a toutes ses chances !
Au final, reste l'épopée d'un véritable phénomène, ayant littéralement forgé un pan entier de Pop Culture. Un bon livre, pas du tout technique, qui se lit comme un roman d'aventure et où l'on parle au final assez peu programmation. On suit une époque, croise une foule de gens connus, de Gates à Mac Gee, en passant par les patrons de Sierra ou Tony Goodman - lequel bossa un temps avec Carmack avant d'aller faire Age of Empire. En réalité, il semble bien que tous les créateurs de JV aient à un moment ou un autre bossé d'une manière ou l'autre avec ID !
Le JV était un petit monde. Le temps des héros, à bosser 15 heures sous le bureau avant d'aller faire un JDR ou encore un BBQ. Quand vous voyez des """jeunes""" jouer aujourd'hui à Call of Duty 'PANPAN BOUM', pensez où tout cela a démarré. Sur un Mac II au bord d'un lac, le Week-end dans un chalet miteux du Minnesota.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Archibald]

Ah oui, le fondateur d'Armadillo. C'est comme notre racoon, mais pour les fusées.

https://en.wikipedia.org/wiki/Armadillo_Aerospace

Enfin ça c'est un peu cassé la figure, peut être qu'il essayera à nouveau et plus tard.
Fusée et asperger, oui, mais n'est pas Elon Musk qui veut... (et heureusement d'ailleurs, il y en assez d'un pour proférer des anneries sous Twitter et sous Ambien...
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[loic]

Allez voir ou revoir Ready Player One
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[demolitiondan]

Comme notre Racoon ? Sacré et redoutable compliment. Mais je suis autrement plus bavard que lui. Carmack a cette capacité à rester sur son PC 15 heures d'affilé en faisant des phrases binaires, ou en parlant d'un ton mécanique. Tic de langage typique, il fini toutes ses phrases par Mmmmmmmmmmmh. Son professeur racontait qu'au collège ca donnait :
"12 X 12 = 144 mmmmmmmh. 13 X 13 = 169 mmmmmmmmmh."
Une vraie machine ce type. Mais sa boite n'a pas fermé, elle est en sommeil. Le type ne devait plus s'amuser. Et n'a de toute facon pas besoin d'argent -> c'est lui qui a acheté tout le matériel de la police de sa ville. Après, la ville lui prête en retour l'hippodrome pour faire des courses en Ferrari.
Et attention, il est marié. Avec une américa-thai fan de son travail (enfin, ils ont divorcé en 2021 - mais 20 ans de mariage ca compte). L'auteur raconte que lors de la cérémonie sur la plage à Bangkok, Carmack s'est pointé avec son PC portable. J'ai du taf à finir.
Romero a eu trois épouses et trois enfants. Une première tout jeune, une autre sous ID et une dernière (programmeuse) avec Eidos. La seule qui l'a supporté. Comme elle le dira en parlant de son mari et de sa passion "c'est un ménage à trois, mais ca va vu que j'apprécie ma concurrente !'

Pas besoin de présenter qui est qui ...




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[Archibald]

Non, je voulais dire - la bestiole. le racoon et l'armadillo (comme bien d'autres) sont pas forcément les rois genre tigre lion etc. mais ils se débrouillent quand même et faut pas leur chercher des crosses. Outsider, ouais, mais faut pas le chercher.

Et la photo me rapelle Elon Musk et ses mariachis pour les débuts de SpaceX. Caramba !
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[demolitiondan]

Ceux qui me connaissent savent ... l'intérêt que je voue, par la force des choses, au monde souterrain et plus particulièrement à l'univers des Yakuza. Lequel tient toutefois plus de mon goût personnel, tant il est éloigné de l'européen.
Ce petit ouvrage facile à lire est le succédané d'une succession d'entretien mené par Tadashi Hukaidani (un moine bouddhiste spécialisé en philosophie/développement personnel) avec Masatoshi Kumagaï. Lequel est secrétaire particulier du président de Inagawa-kaï - soit le numéro 2 d'un des clans le plus important du pays.
N'espérez pas trouver dans ces pages des anecdotes croustillantes. Kumagaï raconte, avec un certain détachement et un stoicisme qui force le respect (quoique peut-être un peu surjoué - c'est aussi pour lui une opération de communication) son enfance chaotique, son rejet par le système, son père abandonnant de fait la famille, sa mère qui le fout dehors avec 100 000 yens (1 000 euros) en solde de tout compte ... Fidèle à l'image du Ninkyodo (le code moral yakuza, assez peu appliqué dans les faits), Kumagaï se donne l'image d'un individu patient, discipliné, intelligent (autant de traits que je n'ai aucun mal à lui accorder) et surtout impressionné par le leadership et la capacité à inspirer.
Il en tire quelques lecons de management assez utile. Ensuite, c'est sa jeunesse désoeuvrée, l'étude pour devenir policier, 3 ans de prison qui brisent sa carrière pour avoir poignardé un squatteur ... Au sortir, il est intégré au fil de l'eau par un clan, auquel il prétend n'avoir jamais voulu adhérer. Les choses se seraient faites naturellement, au fil de l'eau... Le respect des convenances.
Troisième partie : les magouilles. Pas de violence ou peu : en gros, son business reposerait sur la protection des commerces (évidemment consentie) et qui implique de sortir poivrots et concurrents agités d'autres clans pour les fracasser dans la rue (sans leur laisser le temps de s'annoncer tant qu'à faire !) et aussi de faire chanter des entreprises véreuses ou des débiteurs. Les aspects quartiers rouges sont systématiquement élimés. Kumagaï monte très vite, puis chute quand son protecteur meurt d'un cancer à 53 ans. Il remonte ensuite l'échelle, à force de travail, et se retrouve dans la position que j'ai décrit - avec un passage à vide qui l'aura tout de même mené à Cannes (!) pour le festival, avec un documentaire sur sa vie quotidienne. Young Yakuza, film documentaire français de Jean-Pierre Limosin sorti en 2008. Comme quoi, la pègre mène à tout ...
Le livre se conclue de mémoire, sur cette phrase. "Kumagaï-san est un réaliste. Et les réalistes vont toujours à l'essence des choses.' Kumagaï est de la nouvelle génération, celle d'après les bozokus et autres gros bras affectant de cracher sur le pognon pour mieux tout régler à coup de poing - il a compris que le monde souterrain ne peut plus fonctionner que sur la violence et la corruption. Que les meilleurs jours sont passés. C'est pourquoi il escompte bien réinventer la place des yakuzas au Japon, entre affaires 'troubles mais mutuellement profitables' (le 50-50, une constante chez lui) et 'mise en scène étudiée d'un nouveau groupe en apparence bien moins violents. Une tranche de vie très japonaise, ce qui a ses bons comme ses mauvais côtés.
Et puis, ne sont-ils pas avenants ?




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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Archibald]

Je me suis procuré (clandestinement) "L'archipel Français" de Jerome Fourquet, et j'ai commencé a le lire.

Et ben mes amis, c'est pas exactement rassurant pour l'avenir de notre pays...

J'avais bien senti la différence entre 1998 (15 jours de folie) et 2018 (deux petits jours de liesse et puis 6 mois plus tard, hop, gilets jaunes).

Mais à ce point là !