Fantasque Time Line

[demolitiondan]

Oui, les grecs encaissent les vexations et ont subis des actes de guerre délibérés de la part de l'Italie. Ils savent que ce n'est qu'une question de temps ... et ont vu aussi ce que donnait la neutralité forcenée en Europe. Le Dodécanèse est plus un prétexte au final.
Je ne vois pas la Grèce rester neutre : l'Italie la veut point barre. Quant à Metaxas, il n'a jamais été pro-hitler. Fasciste oui, mais globalement le Reich passera bcp de temps à tenter de convaincre Athènes de la rejoindre ... sans y parvenir. La faute aux italiens !
Quant à l'Epire du Nord, c'est un bout d'Albanie. Ca va être compliqué de faire rentrer ca dans le droit des peuples à disposer d'eux même. Allez expliquer au camarade Hoxha que son pays appartient à la Grèce !
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Casus Frankie]

@ Archibald

La poursuite de la guerre en Chine était bien suffisante pour que les USA ferment divers robinets (ce qu'ils font FTL), sans parler de leurs menaces diverse et plus ou moins voilées, du soutien à la Thaïlande pour aller attaquer le Cambodge français…
De toute façons, pour le Japon, il n'y a plus que deux solutions après l'échec de leur tentative contre l'URSS : soit on fait Pearl Harbor, soit on renonce à l'expansion en Chine. Ce qui veut dire seppuku pour les responsables de la dite expansion.

Je reproduit ici des extraits de la Chrono d'Octobre 41 (qui ne sont que la fin d'un processus) :

12 octobre
Aucune concession sur la Chine !
Tokyo – Un conseil restreint réunit le prince Konoye, Premier ministre, le général Tojo, ministre de la Guerre, l’amiral Oikawa, ministre de la Marine, et l’amiral Toyoda, ministre des Affaires Etrangères.
– Nous ne pouvons espérer aucun accord diplomatique avec l’Amérique tant que nous ne ferons pas de concessions sur la Chine, indique Toyoda.
– Aucune concession n’est possible sur ce sujet ! tranche Tojo.
– Il devrait être possible de tolérer la situation actuelle, c’est-à-dire la simple rupture de nos relations économiques avec les Etats-Unis, sans en venir à la guerre, argumente Konoye.
– C’est tout aussi inacceptable, rétorque Tojo. Notre économie serait ralentie au point que nous ne pourrions même pas mettre en œuvre notre programme d’armement actuel. Je ne vous donnerai qu’un seul exemple : nos réserves de pétrole brut se sont effondrées à un rythme alarmant depuis le début de 1941. Au 1er avril, elles étaient encore de 20 millions de barils, au 30 septembre, elles n’étaient déjà plus que de 15 millions de barils.
Le conseil se sépare sans parvenir à une décision.


14 octobre
Perdre la face ou faire la guerre
Tokyo – Le prince Konoye rencontre Tojo en tête-à-tête, pour l’avertir du danger que courrait le Japon en provoquant une guerre avec les Etats-Unis.
– Ne pourrions-nous consentir à retirer quelques troupes de Chine, ou déclarer un cessez-le-feu temporaire ? De toutes façons, avec toutes les troupes envoyées en Thaïlande et à la frontière sino-indochinoise, nos opérations en Chine sont suspendues, n’est-ce pas ?
Mais Tojo est inflexible.
– C’est inadmissible. Une telle soumission aux demandes américaines encouragerait le gouvernement de Washington à exiger davantage. Mettre fin à l’Incident Chinois sans obtenir une victoire complète saperait gravement le moral de l’Armée. Pire encore, le Japon perdrait la face dans toute l’Asie !… Mais je crois que vous vous inquiétez trop au sujet des réactions des Etats-Unis. Si nous étions conduits à leur faire la guerre, nous gagnerions, parce que l’Asie, justement, n’est pas au centre des préoccupations et des intérêts des Américains.
A la suite de cet entretien, le prince Konoye prend la décision de démissionner.


18 octobre
Konoye démissionne – Tojo choisit la guerre
Tokyo – Le prince Konoye annonce sa démission du poste de Premier ministre. Il est remplacé par le général Tojo, qui conserve le portefeuille de ministre de la Guerre et s’attribue aussi celui de ministre de l’Intérieur.
Dès ce moment, c’en est fait : le Japon entrera en guerre contre les Occidentaux. C’est la seule solution que Tojo puisse imaginer aux problèmes qui se posent à son pays.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Anaxagore]

La guerre était inévitable... Les Japonais avaient reçu (après 1918) toutes les îles allemandes du Pacifique, faisant d'eux un des grands vainqueurs de la Guerre pour un coût humain ridicule... 500 morts ! Ils en ont conclu par un raccourci qui tient de la démence que les Japonais étaient infiniment supérieurs à tous les autres peuples à cause de leur sang divin et donc qu'ils pouvaient obtenir par la force tout ce qui était légitimement à eux... c'est à dire tout.
Ils en sont venus à mépriser le reste du monde et se croire invincible. Lorsque l'on a opposé la longue suite de faits raisonnables qui aurait conduit n'importe qui de rationnel au recul, les Japonais ont continué à écraser tout et tout le monde d'une arrogance mal fondée.

Les décideurs japonais avaient dépassé depuis longtemps toute borne. Ils se sont lancés dans la deuxième guerre mondiale comme un fou se jette du haut d'un toit certains d'être capable de voler.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[Archibald]

Merci à vous. Cela rejoint mes impressions - depuis 1905 les Japonais se croyaient tout permis et pensaient, au vu de Tsushima et de la suite, qu'ils pouvaient refaire le coup de la Russie avec les Etats-Unis.

Ensuite, la Chine depuis 1931 et surtout 1937, avaient bien énervé les U.S.A qui avaient une forte minorité chinoise.

Sans compter l'expansion navale Japonaise qui espérait faire du pacifique leur chasse gardée.

Au final le clash avec les Etats Unis devait arriver, et c'est pas notre pauvre Indochine qui allait changer cet antagonisme.

Mais je peut vous dire que sur AH.com, cette histoire d'Indochine qui déraille P.H, ils y croient dur comme fer.

Sinon je suis toujours en train de me prendre la tête avec l'autre abruti de Wiking, buté comme un âne, qui me maintient que la France était toast, finie, après le 5 juin et la ligne Weygand.
A l'écouter, la Luftawffe régnait sur les cieux, l'Armée de l'air s'étant barrée en Algérie pour les aider.
Pareil pour le ralentissement de la Wermacht et de la Luftwaffe au sud de la Loire.
La logistique ? Connait pas. Jamais vu un mulet pareil. Buté comme une brique.
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..."

[Hendryk]

[Casus Frankie]

[Archibald]

[Hardric62]

Je me rappelle ce gugusse, qui affirme que la Wehrmacht pouvait s'approvisionner en essence dans les stations civiles. Pour l'anecdote peut-être, mais une armée entière avec des stations civiles? Ouais, ouais.

Oh, et aucune base aérienne en Corse d'après Quora. Certes, il est mentionné que les quatre bases de l'époque ne sont pas le Ritz, et étaient un peu plus dure à trouver à la recherche, mais tout de même.

[Anaxagore]

[Archibald]

[Hardric62]

Je crois me rappeler avoir lu qu'il pensait à tout le moins pouvoir écœurer l'ennemi par leur résistance, forçant des négociations.

Et les Japonais n'étaient pas tous complètement aveugles. Je me rappelle avoir lu dans un livre sur la guerre du Pacifique que Yamamoto aurait dit que la guerre contre les USA serait gagnée une fois Washington DC conquise... Exploitée par la propagande de l'époque, mais plutôt une façon... Japonaise de dire "Nous, battre les USA? *coupure sur un long, long, long fou rire* Et on dit que vous les guignols de l'Armée n'avaient aucun sens de l'humour." Sous-estimer son ennemi, toujours le même problème.

[Wardog1]

Les japonais avaient des lacune en guerre sous marine, ils ne voulaient quasiment pas escorter leur propre navire cargo, ni attaquer ceux des américains car ils trouvaient ca peu honorable, c'est vrai que couler un navire bourré de munition est une idée saugrenue...

Ils on commencé à changer de tactique vers la fin de la guerre, mais évidement à ce moment la c'était trop tard!
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"You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."

Larry Foulke

[Archibald]

Yamamoto (qui ne démarre pas, ok, je sors ) m'a toujours paru être le seul clairvoyant de la bande. Le brave type qui sait que tout les autres imbéciles courent droit dans le mur, maisqui ne peut rien arrêter.
C'est pas lui avait dit "si on gagne pas en un an, on est foutus ?"
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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[Casus Frankie]

[Anaxagore]