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Compléments Mars en France occupée
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Casus Frankie
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Inscrit le: 16 Oct 2006
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MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 11:59    Sujet du message: Compléments Mars en France occupée Répondre en citant

Merci Tyler !
(en marge des Ides de Mars)


11 mars
Ministère du Ravitaillement du NEF (Paris)
– Il a d’ores et déjà été transmis aux services de la Propagande… pardon, de l’Information, de parler le moins possible de cette nouvelle mesure. Mais les services concernés doivent l’appliquer dès la prochaine semaine. Au vu des difficultés de ravitaillement, dues aux bombardements mais aussi à l’évolution du front de Provence, qui prive le Nouvel État Français d’un bon quart de sa superficie, les services du ministère du Ravitaillement ont planifié les rations des habitants de la Ville Lumière comme pour une ville en état de siège. Cinq cents grammes de légumes par personne tous les cinq jours, 50 grammes de beurre par semaine. Les restaurants doivent fermer quatre jours par semaine et la vente de bière est interdite avant 16 heures.
Cette brillante décision politique a pour conséquence de faire flamber les prix d’un marché noir qui n’en demandait pas tant et d’attiser un peu plus un mécontentement généralisé, favorisé, il est vrai, par un vent de Libération qui semble souffler de plus en plus fort.
A l’origine de cette décision, que Marcel Déat a tout juste réussi à amender : Jean-Pierre Mourer, ministre du Ravitaillement et ancien député alsacien autonomiste, qui se considère plus Allemand que Français. Censé arbitrer ce genre de décisions, Jacques Doriot a – comme depuis le début de son règne – répété ce que l’Occupant lui a ordonné. Pour arranger le tout, dans les semaines à venir, la même décision sera appliquée dans plusieurs grandes villes encore occupées… pardon, gouvernées par le Nouvel État Français, à savoir Nantes, Orléans, Rennes, Rouen, Dijon et Le Havre. Lille et Bordeaux sont sous contrôle allemand direct, tandis que Strasbourg “bénéficie” du même traitement que les villes de Germanie.


12 mars
Ambassade d’Allemagne à Paris
– L’ambassadeur du Reich auprès du NEF est remplacé. Non pas que Von Renthe-Fink soit un incapable, mais comme au Danemark, il n’a pas brillé par sa proactivité et moins encore par ses résultats. L’état du NEF est plus que préoccupant. Enfin, encore plus que d’habitude… Carrément désespéré, même.
Avec le printemps, les Alliés vont sûrement tenter de remonter le long du Rhône et déjà, ils progressent dans le Sud-Ouest. Lyon et Bordeaux sont menacés. Au sein du NEF, les défections se multiplient. Les Allemands (ceux du moins qui s’en soucient) craignent que les adversaires de Doriot tentent de le renverser, que ce soit pour leur propre compte ou pour rendre le pouvoir aux “Africains” (que plus personne ne nomme ainsi, même au cœur du NEF, où l’on parle des “gens d’Alger” ou même du “gouvernement De Gaulle”). Il faut ménager ou calmer les ardeurs de Déat, De Brinon, Bucard et compagnie…
Qui pourrait y parvenir mieux qu’un grand francophile et connaisseur de la scène politique française ? Et voici qu’Otto Abetz redevient ambassadeur du Reich en France (en France occupée du moins). Von Renthe-Fink reprend son modeste poste de représentant diplomatique auprès de Pierre Laval.


17 mars
Paris
– Le général Carl Heinrich von Stulpnagel est relevé de ses fonctions de commandant en chef des troupes d’occupation en France. Après avoir installé son successeur dans ses fonctions, il va devoir se rendre à Berlin pour expliquer pourquoi, le 15 mars, il a ordonné l’arrestation des gestapistes et des SS de Paris. Dans quelques jours, le commandant en chef du Gross Paris, le général von Boineburg-Lengsfeld, sera lui aussi remplacé pour les mêmes raisons. Mais le baron hessois se verra épargné une comparution devant les autorités nazies et affecté à Berlin dans l’Armée de Réserve.
Le général Brehmer, second de von Boineburg-Lengsfeld, qui a procédé lui-même à l’arrestation d’Oberg et des principales figures SS à Paris, n’aura pas le luxe d’attendre quelques jours encore son sort. Il est mis « en réserve de l’OKH » avec effet immédiat .
Le successeur de von Stulpnagel est le General der Flieger Karl Kitzinger, qui a commandé les troupes d’occupation de la Wehrmacht en Norvège d’avril 1940 à juin 1942, puis en Ukraine jusqu’à ce que la région soit libérée. L’OKW a donc désigné un officier expérimenté pour prendre le commandement des troupes d’occupation en France. Kitzinger va se démarquer de son prédécesseur en exigeant de participer aux réunions d’état-major de von Runstedt, estimant que ses troupes sont des membres à part entière des forces allemandes en France !
Plusieurs profils sont présentés à Kitzinger pour qu’il puisse désigner le nouveau gouverneur du Gross Paris. En effet, von Rundstedt se préoccupe plus de la situation à Lyon, d’une plus grande importance stratégique que Paris, qui n’est qu’un symbole, important certes, mais pas (encore) menacé. Kitzinger porte son choix sur un officier qu’il connait bien : le Generalleutnant Heinrich Kittel, qui a commandé sur le front russe diverses garnisons de villes ukrainiennes comme Tarnopol et L’vov (Lemberg) et dirigeait depuis quelques semaines celle de Cracovie. Le général Kittel prendra ses fonctions avant la fin du mois dans la capitale française, avec un double objectif attribué par le Führer en personne : faire filer doux la population parisienne et entamer les préparatifs pour raser la Ville-Lumière, si besoin, « comme n’importe quelle ville d’Ukraine ».


26 mars
Hôtel Meurice, QG de l’administration militaire du Gross Paris
– Le général Heinrich Kittel vient d’arriver de Cracovie après un détour par la Tanière du Loup pour recevoir sa feuille de route de vive voix d’un Führer se remettant à grand-peine de l’odieux attentat perpétré contre le chef vénéré du Vaterland. Le nouveau Gouverneur du Gross Paris prend aussitôt une décision radicale, afin de trancher avec la « mollesse » de son prédécesseur, von Boineburg-Lengsfeld, et d’asseoir son autorité. C’en est fini de la relative tranquillité de la garnison du Gross Paris, où les guerriers du Reich s’embourgeoisent et perdent de vue les exigences de la lutte pour l’avenir radieux du national-socialisme. La 325. SD, regroupant les régiments de sécurité chargés du contrôle de l’agglomération parisienne, sera-t-elle transformée, officiellement au 1er avril (sic), en 325. Infanterie Division ! Les 1er, 5e, 6e et 190e Régiments de Sécurité doivent commencer leur transformation pour devenir le plus rapidement possible les 590., 591. et 592. Grenadier-Rgt. L’un des quatre régiments disparaîtra ainsi, administrativement parlant, pour renforcer les trois autres.
Cette transformation est aussi l’occasion pour Kittel d’une purge qui ne dit pas son nom. Le commandant du Sicherungs Regiment 1, l’Oberst Kurt von Krawel, est ainsi prié d’aller montrer son courage sur le front de l’Est. En effet, son unité est celle qui a joué le plus grand rôle dans les actions contre la SS durant l’opération Walkyrie. Les trois autres colonels des régiments de sécurité (Werner Friemel, Wilhelm Stier et Walter Garbsch) prendront la tête des nouveaux Grenadier-Rgt. Les officiers de leurs régiments jugés les moins sûrs, les moins compétents ou les moins combatifs devront être expédiés dans d’autres unités de sécurité opérant à un niveau ne dépassant pas le bataillon ailleurs en France ou dans d’autres territoires occupés en Europe.
Kittel est un officier très discipliné, convaincu du bien-fondé de la guerre menée par le Reich. Il ne s’est jamais particulièrement ému des exactions auxquelles il a pu assister quand il était colonel en Pologne ou en France ou général à l’Est. Cependant, il a bien compris que les faveurs du régime pouvaient être fluctuantes : aussi fait-il demander à Guderian des renforts humains et matériels afin que sa future 325. ID soit le plus rapidement possible pleinement opérationnelle. Il explique que, de la sorte, les troupes actuellement en poste dans le Gross Paris pourraient voir stimulé leur « esprit combatif ».


28 mars
Paris
– Leur gaieté semble s’accorder au retour du printemps. En ce début de soirée, ils arpentent les rues en chantant à tue-tête ou en plaisantant bruyamment, avec l’insouciance de ceux qui savent qu’ils peuvent tout se permettre. Qui pourrait s’opposer à eux ? Leurs chemises bleues sont leur passe-droit, les armes qu’ils exhibent complaisamment sont leurs arguments et à leur tête, nul autre qu’un ministre : Marcel Bucard, titulaire du glorieux portefeuille des Anciens Combattants ! Sur les murs de la capitale fleurissent depuis quelques jours des affiches à la gloire du Francisme affirmant : « Suivez le chef qui ne s’est jamais trompé ! » Alors…
C’est tout tranquillement que les gaillards entrent dans une joaillerie de la rue de la Paix – l’un d’entre eux se permet même de lancer un aimable « Bonjour ! » au propriétaire. Et c’est avec le sourire qu’ils expliquent la raison de leur visite : rafler tout le stock de quincaillerie… Pardon… Emporter la marchandise du magasin pour examen (et contre reçu, bien sûr voyons !) afin de vérifier que tout est en règle d’après les lois du Nouvel Etat Franciste… Pardon, Français – ce lapsus plus ou moins volontaire est salué par de gros rires de la part des autres Chemises bleues.
Quand le joaillier se met à faire le difficile et refuse de coopérer, on fait la grosse voix et on sort même les gros mots : « Juif ! » – c’est autant une menace qu’une insulte. Et puis on malmène un peu le commerçant, qui se débat en expliquant qu’il n’est pas juif, si le précédent propriétaire l’était… Le sourcil froncé, le ton autoritaire, le chef met fin à ces amusettes. Il congédie le joaillier, qui se retrouve à la porte de son magasin et se rend compte qu’il a de la chance d’être toujours entier. Pendant ce temps, en prenant leur temps, les bons patriotes en chemise bleue transfèrent la quincaillerie dans de grands sacs, puis ils sortent sans se cacher et remontent tranquillement en voiture, une superbe Delage, quand survient – surprise ! – un car de Police Secours ! Quoi, la police a écouté les plaintes du joaillier ? D’un mauvais Français minable et sûrement crypto-juif, ou au moins franc-maçon ? Incroyable !
Sommations. Invectives de part et d’autre. La Delage démarre malgré les ordres des policiers et voici que ces derniers tirent dans les pneus ! Les vaillants Francistes ripostent à la mitraillette, deux policiers sont à terre, vaille que vaille la Delage repart et s’enfuit.
Une à deux heures plus tard, on saura à Matignon, à la Préfecture de Police et à l’hôtel Majestic (entre autres) que Marcel Bucard, Chevalier de la Légion d’Honneur, ministre des Anciens Combattants du NEF et principal dirigeant du Francisme, est impliqué dans le meurtre de deux policiers après un cambriolage des plus crapuleux. Dans la nuit, à Marseille, le secrétaire du ministre de l’Intérieur ose troubler le sommeil de son patron pour lui annoncer la nouvelle – « Si c’est pour ce genre d’histoires, vous pouvez me réveiller toutes les nuits ! » s’exclame Georges Mandel, hilare.
A Paris, Doriot, Chiappe et Touvier n’ont pas ri, mais cela ne les a pas empêchés de se dire que la nouvelle n’était pas si mauvaise. Et qu’il y avait là quelque chose à exploiter…


29 mars
Paris
– Au petit matin, les forces de police parisiennes extirpent manu militari de leurs lits une poignée d’hommes reconnus sur photos par les policiers survivants et par le joaillier comme ayant participé au cambriolage de la « joaillerie juive » et à la fusillade qui a suivi. L’esprit de corps étant ce qu’il est, les policiers n’hésitent pas à taper fort et à serrer les menottes plus que de raison – l’enterrement de leurs deux camarades est prévu pour le surlendemain. Marcel Bucard et ses acolytes vont prendre leur déjeuner à la Santé.
Si plusieurs membres d’importance du cabinet Doriot et deux représentants de l’ambassade d’Allemagne vont pousser des cris d’orfraie, étrangement, le “Grand Jacques” décide… de ne rien faire. « La Justice doit suivre son cours » déclare-t-il, se drapant d’un légalisme pour le moins surprenant de sa part.
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delta force



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MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 13:54    Sujet du message: Répondre en citant

et on retrouve CHIAPPE, ayant relu sa fiche wikipédia je me demandais ce qu'il devenait en FTL/
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 14:17    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, on le reverra encore…
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Anaxagore



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MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 14:23    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un problème dans l'histoire du hold-up. OTL, la police française avait été désarmée par les Allemands. Bien sûr, les policiers avaient gardés secrètement des armes, elles furent d'ailleurs utilisés pour le soulèvement de Paris en 1944... mais je vois mal une patrouille avoir ces armes illégales. Et je ne vois pas pourquoi les Allemands seraient plus gentil avec la police française en FTL, au point de leur laisser leurs armes.
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Tyler



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MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 14:36    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est que sur la toute fin de l'Occupation que les Allemands tentèrent de désarmer la police. Ils le firent dans deux commissariats ( Asnières et Saint Denis) courant août 44 ... ce qui poussa la Police à la grève, avec les conséquences que l'on sait pour la Libération de Paris.
En juillet 44 OTL, quand Bucard fait le hold up, la police est toujours armée "normalement".

FTL pourquoi laisser les armes ses armes à la Police? Parce que la Police assure le maintien de l'ordre pour un régime , pourri de toutes parts, au sens propre et au figuré, mais qui, de facto assure les fonctions régaliennes sur le territoire contrôlé par les Allemands.
C'est bien évidemment une institution dont l'Allemand se méfie. Mais peut-il faire autrement?
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delta force



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Messages: 580
Localisation: france Gironde

MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 14:51    Sujet du message: Répondre en citant

et l'armement doit resté assez limité : au mieux quelques fusils (sans doute des vieux lebels canne à pêche), pas d'armes automatiques, et surtout on peut supposer que les munitions doivent être limitées.
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Finen



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Messages: 1910

MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 14:59    Sujet du message: Répondre en citant

De toutes façon, les armes de poing de la police française à cette époque étaient un assortiment de pistolets et de revolvers chambrés en 8mm ou en 7,65mm ce qui en faisaient des armes considérés comme inaptes au combat, du point de vue des militaires allemand, du fait de leur faible puissance.
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delta force



Inscrit le: 07 Juin 2009
Messages: 580
Localisation: france Gironde

MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

comme il est mentionné le 12 mars que bordeaux et Lyon sont menacés donc je devine en creux que Toulouse et une grande partie du Sud Ouest sont libérs... Laughing
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Casus Frankie
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Inscrit le: 16 Oct 2006
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Sep 20, 2018 16:32    Sujet du message: Répondre en citant

Pas si vite…
Plutôt que Bordeaux, on aurait dû écrire Toulouse (dans l'ordre !).
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)
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Colonel Gaunt



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MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 01:21    Sujet du message: Répondre en citant

Le nouveau commandant de la garnison parisienne me fait peur. Je tremble de voir la capitale finir en partie comme un champ de gravât.
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Citation vue sur le net
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JPBWEB



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MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

Colonel Gaunt a écrit:
Le nouveau commandant de la garnison parisienne me fait peur. Je tremble de voir la capitale finir en partie comme un champ de gravât.


OTL, ce sont surtout les aviateurs alliés qui ont laissé derrière eux des villes en ruine. Pour détruire une grande ville moderne, il faut beaucoup de moyens lourds et aussi du temps, deux choses qui feront défaut aux Allemands quand l'envie leur prendra de détruire certaines villes d'Europe de l'Ouest. Evidemment, un Nazi fanatique a la tête du Gross Paris pourrait occasionner des dégâts considérables au patrimoine monumental. Ceci étant, des villes entières, quasiment rasées, ont été reconstruites, parfois à l’identique, comme Varsovie et la plupart des villes allemandes. Certes, parfois nécessité a fait loi, et la reconstruction n’a pas été aussi bien réalisée que l’orignal, comme le Zwinger de Dresde ou la cathédrale de Berlin, et certains édifices, trop endommages ou juges d’un intérêt moindre, n’ont pas été reconstruits du tout (le Stadtschloss de Berlin).

En définitive, des bâtiments, ça se reconstruit, il faut en avoir l’envie et les moyens. Evidemment, ce serait un crève-cœur de voir la tour Eiffel effondrée ou le Louvre incendié, mais ça n’affecterait guère la vie immédiate des habitants au sortir de la guerre et n’hypothèquerait pas non plus la possibilité de reconstruire.
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Konrad Adenauer
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Wardog1



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MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 08:19    Sujet du message: Répondre en citant

Dans la ftl la police est aussi un peu moins 'compromise' car le gouvernement légal est celui de Alger, ou Marseille selon l'évolution de la situation, sans oublier que la gendarmerie est grandement absente de la France métropolitaine après le GD!
_________________
"You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."

Larry Foulke
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houps



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Messages: 1806
Localisation: Dans le Sud, peuchère !

MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 08:33    Sujet du message: Répondre en citant

Destruction, mais dans quel but ?
Pour entraver la progression ennemie, les décombres faisant d'excellents points forts, ou pour "punir" les Français ?
Destruction quasi certaine : les ponts, le métro, les centraux téléphoniques et électriques, les gares.
Destructions symboliques : la Tour Eiffel (à précipiter dans la Seine : boum, boum, boum, boum); l'Arc de Triomphe (Ach, Napoléon, Iéna, Austerlitz, tout ça...); Le Louvre, Matignon, l'Elysée, les Invalides et le Sacré-Coeur (incendie).
L'Ile de la Cité, ça serait pas mal, mais faudra plus de moyens. Et de temps.

Maintenant, dans les symboles, on peut rajouter le château de Versailles ; je sais, ce n'est pas Paris intra-muros...
_________________
Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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fhaessig



Inscrit le: 15 Jan 2013
Messages: 224
Localisation: leiden (NL)

MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 08:57    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:

Maintenant, dans les symboles, on peut rajouter le château de Versailles ;.


Pas sur. Guillaume 1er a ete sacre empereur du 2eme Reich dans la Galerie des Glaces......
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requesens



Inscrit le: 11 Sep 2018
Messages: 1641

MessagePosté le: Ven Sep 21, 2018 09:20    Sujet du message: Répondre en citant

.[/quote]

Pas sur. Guillaume 1er a ete sacre empereur du 2eme Reich dans la Galerie des Glaces......[/quote]

Nein, nein Shame on you simplement proclamé...
_________________
"- Tous les allemands ne sont pas nazis, monsieur !
- Oui, je connais cette théorie, oui."
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