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loic Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 5892 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Lun Fév 11, 2019 15:31 Sujet du message: |
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Normalement, c'est le Ju 87G qui emporte la bombe de 1000 kg allemande. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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ciders

Inscrit le: 16 Sep 2016 Messages: 889 Localisation: Sur un piton
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Posté le: Lun Fév 11, 2019 17:05 Sujet du message: |
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Certes mais on parle ici d'opérations spéciales.
Je vais ouvrir un sujet dédié pour la mission que je veux proposer. _________________ - "I'm sorry. You're a hero... and you have to leave." (Fallout) |
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Imberator
Inscrit le: 20 Mai 2014 Messages: 3803 Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.
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Posté le: Mar Fév 12, 2019 21:01 Sujet du message: |
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Un film sur l'affrontement T-34 / Tigre :
https://www.youtube.com/watch?v=Diq1dLpqmz8
Bon c'est russe, alors question objectivité faut pas trop espérer. _________________ Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable ! |
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Clappique
Inscrit le: 05 Mar 2017 Messages: 213 Localisation: Sud de la Durance
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Posté le: Mar Fév 12, 2019 23:51 Sujet du message: |
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Il y a un autre film russe assez étrange - "White Tiger", trouvable en sous-titres anglais sur youtube ou streaming
Curieux film, oscillant entre le fantastique et une volonté de réalisme - même si, comme dans tous les "films de chars" les affrontements se déroulent à 50 mètres de distance ... le combat final est quand même prenant
Le moment le plus intéressant est peut-être l'épilogue, où le réalisateur imagine et met en scène un Hitler crépusculaire monologuant sur son échec à l'Est.
Le monologue devient assez glaçant quand on comprend que, par la voix d'Hitler, le réalisateur fait parler "l'Occident" - et là on passe du film de guerre à une plongée dans la paranoïa d'une certaine société russe. Instructif, et pas rassurant. _________________ Si on ne croit à rien, surtout si on ne croit à rien, on est obligé de croire aux qualités du coeur quand on les rencontre, ça va de soi. |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 17 Oct 2006 Messages: 11227 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Nov 17, 2019 15:37 Sujet du message: |
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Demo Dan vient donner un coup de main à Ciders (et Poireau) sur le Front Russe.
Il commence par un petit retour en arrière, pour éclairer ce qui va suivre.
14 juin 1943
Roumanie
Entre l’enclume et le marteau
Palais royal de Bucarest (Roumanie) – C’est aujourd’hui la Saint-Elisée, et il pleut fort sur la capitale du royaume de Roumanie. Accessoirement, c’est aussi l’anniversaire du maréchal-Conducator Ion Antonescu, qui n’a pas ces temps-ci beaucoup d’occasions de se réjouir, surtout qu’il a malencontreusement été convié par le roi Michel a une réception qui a tout de l’invitation hypocrite. Déjà que le maréchal n’a jamais été un très bon vivant…
Toutefois, le “chien roux” [Câinele Roșu : le surnom d’Antonescu lors de ses commandements. Il était connu pour son extrême dureté envers ses subordonnés, qui persiflaient qu’il compensait ainsi sa petite taille… ] n’a pas eu d’autre choix que d’accepter. Même s’il méprise cordialement la clique royale, cosmopolite, enjuivée et francophile qui a jeté son pays dans la situation où il se trouve aujourd’hui (c’est-à-dire contraint de reprendre par la force la Moldavie aux Rouges, tout en espérant que Berlin se lassera un jour des Magyars pour lui rendre la Transylvanie), il n’oublie pas non plus que son poste actuel ne tient qu’à un décret royal et à un plébiscite. Antonescu ne va pas jusqu’à craindre le roi Michel, bien sûr – il ne faut pas exagérer ! – mais il sait que la popularité et la ferveur populaire sont fragiles, volatiles même dans les plus mauvaises circonstances. Déjà qu’il y a des mauvaises langues pour dire que c’est tout de même lui qui a déclaré la guerre à l’URSS, et que les Français, jadis grands amis du Royaume, paraissent à présent en bien meilleure forme…
Pourtant, la Roumanie n’a pas le choix : il lui faut continuer le combat aux côtés du Reich, n’en déplaise au roi et à ses sbires Maniu, Groza, ou encore au général Sanatescu (de nouveau à la tête d’un corps d’armée, le 4e CA). Car le royaume ne survivrait pas à une nouvelle défaite, à un armistice avec les Alliés – la Garde de Fer non plus. Antonescu le sait – et les Allemands le lui ont bien fait comprendre. Lors de sa dernière conversation avec Hitler, le Führer n’a pas hésité à balayer d’un revers de main les demandes de renforts de l’Armée roumaine, exigeant par contre de son gouvernement « davantage d’efforts et d’engagement dans la lutte en cours », en dépit des pertes colossales déjà subies. De plus en plus obsédé par le risque de défection de ses alliés – surtout après les événements de Noël dernier en Italie – et agacé par la « mollesse » du maréchal envers ses opposants [Goebbels, dans son journal en 1941 : « Antonescu est au gouvernement grâce à l’aide des francs-maçons et des ennemis de l’Allemagne. Nos minorités [allemandes de Roumanie] ont la vie dure. Le Reich a fait un grand effort [faire adhérer Bucarest au Pacte tripartite] pour rien. »], le Führer a même ajouté : « N’imaginez pas une seule seconde que je vais laisser n’importe quel gouvernement opportuniste suivre l’exemple des Italiens sans réagir. Quiconque nous abandonnera subira des représailles à la polonaise ! » Une métaphore qui se passe de commentaires. De toute façon, Churchill a déjà affirmé à la Chambre des Communes qu’il ne soutiendrait jamais la Roumanie contre l’URSS…
Le Conducator est coincé, et son pays avec lui. Le choix est évident : vaincre ou mourir.
Mais avant qu’il ne retourne à des occupations plus importantes et moins mondaines, Antonescu voit s’approcher le maréchal de la Cour, le baron Mocsony-Styrcea, pour quelques mots de militaire à militaire (même si, du point de vue du premier, le baron n’est guère plus qu’un parasite social fortuné de plus, aristocrate et grand propriétaire terrien, fils d’un cosmopolite aux accointances moralement douteuses…). « Cher Conducator, glisse le baron, Sa Majesté souhaiterait avoir votre avis sur la situation présente en Moldova, où les Rouges menacent nos frontières naturelles. »
Comme on s’en doute, Antonescu n’est pas d’humeur à bavasser et à livrer des secrets militaires une coupe à la main, surtout pour le plaisir d’un roitelet imbécile et superflu. Sa réponse se veut donc courte, précise et surtout cassante : « Tout ira bien, et quiconque vous dira le contraire doute tout à la fois de nos valeureux soldats et de nos courageux alliés. »
– C’est ce que j’espérais. Je n’ai pas besoin de vous rappeler que l’occupation de cette région par les Soviétiques – bien qu’elle ait été conduite dans des circonstances très différentes [un ange passe à l’évocation du marché jadis conclu entre Moscou et Berlin] – s’était traduite par un certain nombre d’atrocités commises sur nos ressortissants. Le Royaume est venu à leur secours, c’est bien normal, mais il leur doit toujours aide et protection. Il serait désastreux que l’histoire se répète. Enfin, me voilà rassuré. Je vous laisse, cher Maréchal. »
Sur ce, le baron tourne les talons, tandis qu’Antonescu a déjà pris le chemin de la sortie. |
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