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L'Italie en 1944 (par Patzekiller)
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Merlock



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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Tyler a écrit:
Je suis au niveau de Porte Maillot.
Un coin à l'abri de ces satanés castors Very Happy


Méfie-toi ils sont partout. Et ils bloquent le RER C un mois par an...

Hum... y'aurait p't'ête moyen de s'en jeter un petit, à l'occasion, avec Hendryk et Casus Frankie, non ? Ivrogne
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"Le journalisme moderne... justifie son existence grâce au grand principe darwinien de la survivance du plus vulgaire." (Oscar Wilde).
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patzekiller



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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 17:26    Sujet du message: Répondre en citant

eh, oui ma brave dame, Paris et le désert français...
enfin bon, on se console en se disant que les seuls castors qu'on a sont dans les rivières
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www.frogofwar.org
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Paul



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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
Suffit de s'entendre sur le terme de "castor".
a) rongeur qui s'attaque aux arbres des bords de cours d'eau.
b) bipède qui imite le précédent en travaillant avec.... Arrow


Ya aussi le père qui raconte des histoires ... Rolling Eyes Arrow
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Hendryk



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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Merlock a écrit:
Hum... y'aurait p't'ête moyen de s'en jeter un petit, à l'occasion, avec Hendryk et Casus Frankie, non ? Ivrogne

Je suis partant, dès qu'on m'aura remis la tripaille dans le bon ordre.
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Merlock



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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 22:56    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Je suis partant, dès qu'on m'aura remis la tripaille dans le bon ordre.


Au fait: ça va mieux ? Confused
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Fév 20, 2018 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, on repart !
Merci à Wil Coyote et à notre Saint Relecteur Benoit XVII.



1er janvier


2 janvier

Dernier effort avant la Provence
Tartiglia, PC de la 4e DI
– Les hommes de Bastin tiennent ferme leurs positions depuis la prise de la colline aux Chauves-souris. Les échos de la bataille à l’est sont parvenus au général. Les Britanniques ne sont pas passés – pire, ils n’ont presque pas progressé. En observant les collines au nord il ne peut que penser à cette fichue “Ligne Gothique”. Apparemment, elle sera pénible à franchir, et de l’autre côté, les Boches n’ont pas l’air de vouloir tenter de reprendre le sud de l’Italie. Le front italien est-il voué à devenir une zone de repos ? Pas sûr, quand même.
– Mon général !
– Oui, chef.
– Nous avons reçu un message urgent pour vous !
– Et que dit-il ?
– Euh… Il vous est adressé personnellement.
– Ah, j’arrive aux Transmissions.

Bastin prend connaissance du message en provenance du FBM : « Eh bien, en voilà une nouvelle ! »
– Un autre message, mon général ! Le général Kœltz vous attend au PC du CA à 18h00 avec le CEM.
– Accusez réception, chef. Et que les commandants de brigade me rejoignent séance tenante. Où est le CEM ?
– Avec l’officier du ravitaillement. Ils vérifient que notre artillerie reçoit bien ses munitions.
– Rappelez-le !
– A vos ordres !

………
– Ah, Vandenheede ! Tenez, lisez.
Le CEM parcours le message : « Ça alors, quelle bonne nouvelle ! »
– Oui, et c’est pour la fin du mois !
– Nous allons prévoir les ordres de mouvement vers… Civitavecchia.
– Ensuite, Toulon !
– Et deux semaines d’un repos bien mérité.
– Oui, mais nos Chasseurs à Cheval n’auront qu’une semaine. Ils sont rééquipés avec des M7F.
– Ils vont préférer ! Cela les changera des M3F.
– J’ai convoqué les commandants de brigade. Nous allons les prévenir. Ensuite, à 18h00, nous sommes attendus au Corps d’Armée. Je pense qu’on veut profiter encore un peu de notre présence sur ce front.

………
A 18h00, Bastin et son CEM sont reçus par Kœltz et son EM.
– Général Bastin, c’est à regret que je vais vous laisser partir vers la France… Car vous êtes la division la plus forte à ma disposition. Mais les ordres sont les ordres, et je ne peux qu’obéir, en espérant vous suivre bientôt !
– Je vous comprends, mon général. Mais ici et pour le moment, nous ne savons pas exploiter toutes nos capacités. Sur ce terrain, la ligne défensive allemande est une noix bien dure à croquer.
– En effet. Mais avant que vous nous quittiez, je vais vous demander de participer à une attaque. Ou, plus exactement, de faire diversion en fixant l’ennemi, qui s’attend à quelque chose dans votre secteur, pendant que nous attaquerons sérieusement ailleurs.
– Fort bien. C’est pour quand ?
– Le 4. Votre objectif sera de distraire l’ennemi pendant l’attaque de la 83e DIA du général Mordant. Essayez d’avancer, bien sûr, mais si cela coince, comme c’est probable, fixez l’ennemi en faisant du bruit !
– A vos ordres, mon général.
– Général Bastin, je sais que vous n’allez pas tarder à déménager et nous n’aurons peut-être plus l’occasion de nous entretenir. Depuis que vous êtes sous mon commandement, je n’ai que des éloges à faire sur le comportement de vos hommes au combat, comme avec les prisonniers et les civils. C’est un honneur de vous avoir commandés !
– Merci mon général. Ce fut également un honneur de vous servir.



3 janvier
Dernier effort avant la Provence
Tartiglia, PC de la 4e DI
– Toute la journée, les officiers de l’EM peaufinent les plans d’action pour le lendemain.
– Ma foi, comme notre mission est d’apporter de la distraction aux allemands, autant faire ça bien et sans être discret ! Que l’artillerie ouvre le feu à partir de 05h30. Autant réveiller nos amis en douceur, n’est-ce pas ! Et que notre officier de liaison Air s’arrange pour que la 42e fasse un passage vers 08h00, pour réveiller ceux qui se seraient rendormis !
– Le temps s’annonce clair, donc on aura un appui.
– Bien, mettons tout cela en musique, hisoire de laisser un bon souvenir aux Boches de ce secteur,
conclut Bastin en souriant.
………
PC du I/2Gr – Le 1er Bataillon doit avancer de Gualdo vers le nord-ouest.
– Les Allemands auront droit à un matraquage d’artillerie et d’aviation avant que nous fassions mouvement. Notre but est de faire diversion.
– Donc,
commente Balleger, si cela résiste de trop, on s’arrête et on fixe.
– C’est bien cela, confirme Naessens. Je veux amener en France un maximum d’hommes, donc limitons les pertes. Alors, Bernard, pas de risques inutiles !



4 janvier
Dernier effort avant la Provence
Bien avant l’aube, sur la base de la 42e EB (B)
– Les hommes se rendent vers leurs appareils. Dans la jeep conduite par Hernould, tout l’équipage du Waarom Niet ? est entassé. Plusieurs hommes baillent…
– C’est pas permis de réveiller les honnêtes gens si tôt, gémit Groote Luc.
– Que veux-tu… On fait tellement bien notre boulot qu’ils ne savent plus se passer de nous en Italie.
– Ouais… Mais quand même j’aurais bien aimé dormir un peu plus.
– Alleï manneke,
répond Hernould. Pense aux Lignards et aux Grenadiers qui dorment dans un trou et qui subissent les tirs de l’artillerie !
– Et puis tu pourras piquer un somme durant notre transit, rigole le navigateur. Au fait, si les pilotes pouvaient éviter les joyeusetés à basse altitude comme vous avez fait en Ardèche, ça me permettra de garder mon déjeuner, cette fois !

[Rappelons qu’en français de Belgique, le déjeuner est le petit-déjeuner des Français.]
Toute la jeep part d’un grand rire en arrivant au Waarom Niet ?
………
Positions de batterie du 20e d’Artillerie – A 05h29, dans le bureau de tir : « Bien, il est l’heure de sonner le réveil pour nos voisins de l’est. Ici Jaune 1, à toutes les batteries… à mon commandement… Feu ! »
Les tireurs de chaque pièce étaient prêts et c’est un déluge de feu qui s’abat sur les positions allemandes. Durant plus de deux heures, le 20A matraque les positions ennemies. À 08h00, le tir cesse pour 15 minutes.
A la radio, du I/2Gr : « Fumigènes rouges maintenant ! »
Un bourdonnement se fait entendre. Un grenadier ricane : « J’ai l’impression que les Boches vont être bien assaisonnés ! »
Dans le Waarom Niet ? : « Fumigène rouge à 1 heure ! » signale le co-pilote.
– Vu, répond le bombardier. Légère correction à gauche… comme ça ! Attention ! Bombes larguées !
Au sol, les hommes du I/2Gr sortent de leurs trous et commencent à avancer vers le nord-ouest. Mais les défenses sont solides et ils n’arrivent guère à progresser…
Ceux du 12 Li, eux, s’avancent vers les collines du moulin di Bucchio. Mai si le I/12 Li réussit à atteindre le moulin et la crête 970/Est, le III/12Li ne peut pas prendre la 970/Ouest. Ils sont bloqués !


5 janvier
Dernier effort avant la Provence
Secteur belge du front
– Le I/2Gr continue le harcèlement des lignes ennemies sans trop chercher à percer : fixer les Boches suffit amplement. Mais le III/12Li, avec un solide appui d’artillerie, réussi à prendre la cote 970/ouest : la route SP 556 est maintenant ouverte jusqu’au moulin !
………
PC de la 4e DI« La 83e DIA a du mal à progresser, les Boches ont construit partout des bunkers qui se dévoilent au dernier moment et ils ont installé plein de champs de mines. »
– Pour le moment,
commente Bastin, notre mission est simplement de fixer l’ennemi pour l’empêcher d’envoyer des renforts. Que l’artillerie tire sur toutes les positions qui se dévoilent : au moins les Boches penseront que nous attaquons en force et cela soulagera les hommes de Mordant !


6 janvier
Dernier effort avant la Provence
Secteur belge du front
– Pour les grenadiers, c’est le jeu du chat et de la souris. Les hommes d’Herbiet essayent de faire se découvrir les positions ennemies pour que les 155 et les 105 puissent les traiter, mais sans chercher à avancer.
– Nos hommes s’en tirent bien, nous avons très peu de pertes.
– Oui et heureusement, nous ne devons que faire diversion !
– Jorg, vu notre futur déménagement, nous allons devoir faire le compte rendu de nos stocks !
– Aïe… Je m’y attendais à celle-là… Je vais faire vérifier une fois tout ça.
– Et ma foi, si nous avons du surplus en armement, personne ne t’en tiendra rigueur !
– Compris mon colonel,
répond Felies avec un large sourire.
………
Le chef Wathelet se trouve sur son M16, à observer le ciel aux jumelles. Aujourd’hui, il semblerait que les Boches soient présents dans le ciel. En 1940, il regardait aussi en l’air mais il ne savait pas faire grand-chose contre ces maudits Stuka – maintenant c’est autre chose, un affût quadruple de .50, cela fait réfléchir.
– Vous voyez quelque chose ? demande un pourvoyeur.
– Hum… Il y a des combats là-haut… c’est indécis…
Soudain, il aperçoit deux avions qui plongent dans sa direction.
– Attention… Cibles en vue ! Prépare toi, à 2 heures, en rapprochement…
L’affût bouge : « Vu ! Je les ai ! »
– Attends… On ne se découvre pas tout de suite…

Les avions se rapprochent…
– Feu !
Les mitrailleuses de .50 crachent, les pourvoyeurs sont prêts à recharger. Aucun avion n’est touché, mais les pilotes, surpris, préfèrent dégager.
– Au moins ils n’ont pas embêté les copains, conclut Wathelet.


7 janvier
Dernier effort avant la Provence
PC de la 4e DI
– Suite aux demandes reçues du Corps, les hommes du 12e de Ligne ont lancé une nouvelle attaque. Mais ils ont été repoussés, les Allemands ayant réussi à reconstituer une ligne de défense cohérente.
– Je persiste à dire que pour prendre cette foutue Ligne Gothique, il faudra un débarquement sur leurs arrières, peste Bastin.
– Ou une opération aéroportée, mais nous n’avons, ni l’un ni l’autre.
– Enfin, que nos hommes maintiennent la pression par des activités de patrouilles offensives. Empêchons les Boches de dormir !



8-9 janvier


10 janvier

Dernier effort avant la Provence
PC de la 4e DI
– Bastin et Vandenheede observent la carte des opérations. Depuis quelques jours, hormis du harcèlement et des activités de patrouilles, le secteur est plus calme.
– Il faudrait mettre sous pression la route de Valdena et tenter de prendre la cote 1020…
– Oui,
répond Bastin. Je pense savoir comment faire. Appelez-moi l’officier de liaison de l’aéronautique.
………
– Ah, commandant ! Demain, nous allons relancer un assaut sur les positions allemandes et j’aurai besoin de l’aide de nos 42e et 53e Escadres.
– Avec plaisir, mon général. Dites-moi ce que vous désirez !
– A 08h00, un groupe de bombardiers larguera ici. A 08h30 un autre groupe ici et à 09h00 un autre là. Je veux que les Boches n’aient pas le temps de reprendre leur souffle !
– Vu, mon général.
– Ensuite, à partir de 09h15, je veux en permanence des… comment avez-vous baptisé vos gros engins américains…
– Les P-47 ? Nous avons préféré Sanglier à Thunderbolt, mon général.
– Oui, eh bien je veux un groupe de sangliers au-dessus de nos positions, prêts à traiter toutes les cibles qui se présenteront.
– Je fais la demande, mon général !

Le commandant parti, Bastin s’esclaffe : « Des sangliers volants, cette guerre est vraiment pleine de surprises ! J’imagine la tête d’Arthur Lambert si on lui dit qu’il est appuyé par des sangliers. »
– J’ai une idée pour perturber les Allemands,
reprend Vandenheede. Comme nous concentrons l’appui aérien au-dessus de la 1ère Brigade, ils vont supposer que nous attaquons dans ce secteur…
– En effet, continuez !
– Eh bien, je propose que toute notre artillerie, sauf celle de la 1ère Brigade, tire devant les positions de la 2e. Ainsi, ils ne sauront pas où nous attaquerons !
– Excellente idée, faites passer les ordres.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 09:45    Sujet du message: Répondre en citant

Du coup, on peut poursuivre !

11 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– A l’est, la 1ère Brigade belge remet la pression sur la route de Valdalena et déborde les positions des fantassins allemands avec l’appui des 42e EB et 53e EACCS. La cote 1020 est ainsi prise en fin de journée.
Alors que le gros de la Brigade Brosset est toujours englué autour de Borselli, ses éléments de pointe atteignent le point de résistance suivant : les fermes de Metamorli. Pendant ce temps, la 6e BMLE et la Brigade Magnan font leur jonction juste au sud de Rufina mais doivent subir une contre-attaque vigoureuse d’un Kampfgruppe de la 29 Panzergrenadier. Dans ce secteur, les Allemands savent que leur dispositif est entamé : ils ont donc donné l’ordre de retraiter sur de nouvelles positions, les panzergrenadiers gardant la porte ouverte pour les fantassins de la 263. ID.


12 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– Pendant que les Alpini de la Cuneense et la Brigade Richard progressent dans les collines vers le nord, la Brigade Magnan passe la journée en combats urbains dans Rufina. Au nord de la ville, les légionnaires qui ont débordé par l’ouest, se heurtent aux panzerjägers et à leurs Sturmgeschutz.
Les décrochages allemands débloquent la situation pour la brigade Brosset, qui fait de nombreux prisonniers à Borselli, et pour la 1ère Brigade belge, qui avance prudemment en forêt le long de la Strada Stia Londa. Elle arrive ainsi en fin de journée en vue des hameaux de Fornace et Rincine. A cet endroit, les Allemands ont installé le long des lacets de la route plusieurs bunkers équipés d’une tourelle de Panzer II ou III, alors que les bois aux alentours ont été minés et sont quadrillés par des abris en bois équipés d’armes automatiques, rendant tout débordement très difficile.


13 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– En fin de journée, les combats cessent dans Rufina. Les soldats de la Wehrmacht bloquent toujours l’avance des Français, mais ces derniers sont en train de réaligner leur dispositif. Les panzergrenadiers, par leurs nombreuses contre-attaques locales, permettent ainsi la retraite en bon ordre des fantassins de la 263. ID, qui ont quitté leurs positions avancées sur la Gottenstellung. Leur marche est cependant rendue pénible par l’omniprésence des appareils alliés dans le ciel.


14 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– La progression reprend, plus parce que les Allemands ont profité de la nuit pour reculer que par un réel effort des Alliés. Chaque tentative de progression française est cependant vigoureusement contrattaquée par les Allemands ; seule la présence de l’aviation permet à la division algérienne de conserver l’avantage.
La journée est d’ailleurs faste pour les aviateurs français de l’EC 3. Le capitaine Denis James (GC I/3) devient un as avec un doublé qui l’amène à 6 victoires ; au GC II/3, le capitaine Georges Blanck obtient sa treizième victoire confirmée. De retour en Corse, le nouvel as fêtera dignement la chose en dépucelant une bouteille d’armagnac mise de côté pour l’occasion et dont tous ses camarades ignoraient l’existence au sein de l’escadrille.


15 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– La 83e DIA arrive au contact de la nouvelle zone fortifiée allemande. La division ayant subi des pertes sérieuses et étant encore empêtrée sur ses arrières dans diverses opérations de nettoyage, il est décidé d’arrêter l’offensive en cours. Sur son aile, la 4e DI se contente d’occuper le terrain en minimisant ses pertes.
Coté allié, on a vérifié à nouveau l’efficacité des défenses de la Ligne Gothique. L’attaque frontale des premiers jours, fût-elle en pince, a échoué et c’est le petit coup de pouce italien à l’aile (avec des troupes de montagne et leurs matériels, bien adaptés à la progression dans ce compartiment de terrain) qui a débloqué la situation. L’arrêt des opérations se justifie également par le regard fixé sur l’horizon français, à savoir le prochain départ de certaines unités. Les généraux savent qu’en vue de la future campagne libératrice du printemps, ils sont comptables de leurs hommes et de l’état de leur division.
Pour les Allemands, les impressions sont mitigées. Contrairement à l’offensive anglaise du mois précédent, la ligne a été vraiment percée à un endroit, menaçant les éléments de la 263. ID d’encerclement. De plus, à cause de l’aviation ennemie et des actions de la Résistance, la montée en ligne des renforts de la 29. PzGr a pris du retard, ne laissant d’autres choix que celui de la retraite sur la ligne de défense suivante. On se console en se disant qu’il existe malgré tout d’autres lignes de fortifications sur les arrières et que la progression française n’a été que de 5 km environ, au prix de l’usure (que les Allemands surévaluent) de deux divisions.


16 janvier
La campagne d’Italie
Opération Gaston
Front italien
– Le calme revient peu à peu dans le secteur français. Les dernières poches de résistances se rendent et les prisonniers sont confiés à la maréchaussée.


17 janvier
La campagne d’Italie
Opération Walrus
Adriatique
– Une nouvelle mission Walrus sur Venise et sa lagune est menée par les Beaumont des Sqn 18 et 55, couverts par les Spitfire du Sqn 249. La corvette Danaide est endommagée par un near-miss et la vedette lance-torpilles SI-55 est considérée comme perdue.
Les marins allemands dans ce secteur ont le moral en berne. En effet, leur toute petite flotte n’a plus la moindre vocation offensive. A part quelques raids nocturnes le long des côtes italiennes ou yougoslaves, ses navires ne sont plus que des aimants à bombes. Leur rôle “in being” gêne les Anglais pour s’aventurer trop au nord et réduit le risque d’un débarquement dans ce secteur ; mais leurs marins ne se font aucune illusion : ils se savent enfermés là et que leur destruction prochaine est sans doute inéluctable.


18 janvier
La campagne d’Italie
Remaniements aériens
Front italien
– Le 350e FG est déployé au sein du XVIIIe Tactical Air Command de la 8e Air Force. Ce groupe devait au départ voler sur P-38 au sein de la 15e Air Force menant des raids sur l’Allemagne, mais il s’est finalement vu attribuer des P-47, ce qui lui a imposé quelques semaines de transformation opérationnelle.
A la suite du “procès” des Tuskegee Airmen devant la commission sénatoriale, un jeu de chaises musicales a commencé. Ainsi, le 99e FS va être reversé au nouveau 332e FG pour les missions d’escorte, tandis que le 350e FG remplace le 332e pour l’appui au sol sur le front italien.


19 janvier
La campagne d’Italie
Missions Strangle
Front italien
– Au petit matin, le 325e FG patrouille entre Imola et Forli, espérant tomber sur un convoi ferroviaire retardataire. C’est ce qui ce passe lorsqu’une fumée suspecte est aperçue au milieu des brumes matinales. Aussitôt, les Jugs se déchaînent, mitraillant la locomotive et lâchant leurs bombes sur la voie. Le convoi ne peut freiner à temps, à moins que les chauffeurs n’aient sauté en marche.
S’ensuit un déraillement dantesque, car le train transporte 600 tonnes de ravitaillement destinées à la 10. Panzer, dont une grande quantité de munitions, qui explosent. Ces approvisionnements représentent vingt jours de déploiement au repos ou deux jours d’opérations ; ils sont anéantis.
La couverture fournie par la JG 77 arrive trop tard sur les lieux et les P-47 rentrent sans autre perte que quatre appareils endommagés par la Flak.


20 janvier
La campagne d’Italie
Redoux
Front italien
– Rien à signaler, hormis les activités de patrouille habituelles. Un redoux transforme champs et chemins en bourbier, ne facilitant pas les mouvements mécanisés.
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 09:53    Sujet du message: Répondre en citant

Et les Belges………


11 janvier
Dernier effort avant la Provence

Bien avant l’aube, sur la base de la 42e EB (B) – Le GB II/42 a reçu son ordre de mission : bombarder les positions allemandes devant la 4e DI à 08h00. Les B-25 sont prêts et leurs équipages embarquent.
– On démarre le moteur gauche… Température ?
– Les températures sont bonnes.
– Le droit maintenant…
– C’est bon aussi.
– Bien, pilote à équipage, nous allons bientôt décoller, vérification interphone !
– Mécanicien OK ! – Radio OK ! – Navigateur OK ! – Bombardier OK ! – Co-pilote OK !
– Et pilote OK…
Waarom Niet ? à tous les Jaunes, on entame le roulage vers la piste !
Le Binchois, reçu !
Le Fossoyeur, reçu !
Les Mitchell du box Jaune se présentent.
– Fusée verte ! Attention à tous, on y va. Manettes à fond !
Les deux Wright Cyclone s’emballent et arrachent le B-25 du sol.
– De navigateur, cap au 045 !
– De pilote, reçu. On stabilise à 10 000 pieds.
– Le temps est clair et la vue est dégagée,
commente le co-pilote.
– Tu as l’air pensif, observe Hernould.
– Je me dis qu’il a fallu une guerre pour que je découvre ce superbe panorama ! C’est pathétique, je trouve…
– Oui, je sais, des fois je me dis la même chose ! Ainsi que sur les rencontres que nous faisons. Qui eût cru avant-guerre que nous formerions un équipage comme le nôtre !
– Et tout ça, ça fait d’excellents Belges,
sourit le co-pilote.
– Tu copies Maurice Chevalier, maintenant ! Quel temps sur l’Italie ?
– Très légère nébulosité.
– Pilote à bombardier !
– Bombardier, j’écoute !
– On a une réputation à respecter, donc vise juste !
– Non peut-être !
– J’ai entendu que les Français avais reçu des bombes américaines sur le coin de la poire !
– Oui, tu connais nos alliés ! Tant que la bombe touche le sol, la mission est remplie ! Tu crois qu’on ferait pareil, nous, si, dessous, c’était le Texas ou la Californie ?
– Côte en vue ! Bombardier, arme les bombes !
– Reçu.

………
Au sol, Naessens et Ballegeer observent aux jumelles les dégagements de fumigènes rouges. Il est 08h25 et le premier passage a déjà bien secoué ceux d’en face. Un grondement sourd se fait entendre au loin.
– Je pense que voilà le deuxième service, annonce Balleger.
– Bernard, rappelle moi d’envoyer mes félicitations à nos aviateurs pour leur précision.
………
Dans le Waarom Niet ?, Groote Luc : « Pilote, de bombardier, ouverture des portes ! »
– Portes ouvertes et verrouillées ! Fumigènes rouges en vue !
– Vu. Tout droit comme ça !
– Reçu !
– Attention… Bombes larguées ! Voilà, presque une tonne cinq pile sur nos voisins de l’est. Et on parlera encore de mon manque de précision !
fait remarquer Groote Luc.
– Ça y est, voilà qu’il recommence !
– Pilote, de navigateur, cap au 210 !
– Pilote reçu, cap au 210.

………
Les membres du I/2Gr attendaient le dernier passage des bombardiers pour partir à l’assaut. Après tout ce matraquage, les Allemands sont abasourdis et, de plus, harcelés par les “Sanglier” de la 53e. Ceux-ci apportent une couverture permanente en liaison constante avec les FAC des grenadiers. Si bien qu’en fin de journée, la côte 1020 est atteinte et un poste d’observation y est installé.
………
PC de la 4e DI« Commandant ! Vous féliciterez nos aviateurs de ma part, nos objectifs sont atteints, et c’est grandement grâce à eux ! »


12 janvier


13 janvier

Dernier effort avant la Provence
Secteur belge du front
– Le I/2Gr est resté sur la cote 1020 : ce sont les hommes de Speeckaert, du II/2Gr qui avancent sous les couverts des bois le long de la route Stia-Londa. Les hommes progressent calmement et prudemment. Ils arrivent en vue des hameaux de Fornace et Rincine. Le commandant de la 1ère Compagnie appelle Speeckaert.
– Quels sont les ordres, mon major ?
– Ne bougez plus. Restez en défensive et en observation. Quelle est la situation ?
– Rien à signaler.
– Très bien !

Herbiet reçoit le rapport du 2e Bataillon : « Nous avons atteints nos objectifs. Nous retombons en défensive en attendant d’être relevés. »
– Cette fois ci, on ne prend plus du tout de risques avant d’être en France !



14 janvier


15 janvier

Dernier effort avant la Provence
Secteur belge du front
– Grenadiers, lignards et carabiniers terminent le ratissage et l’occupation du terrain pris. Trois Landsers et un SS qui se cachaient dans une bergerie sont pris. Le SS est désarmé avec une ceraine énergie.
– Avec ces illuminés-là, vaut mieux pas prendre de risque, commente un sous-officier du 1er Carabiniers.
Les prisonniers de la Wehrmacht sont rassemblés et conduits vers l’arrière. Ils vont partir pour l’Afrique. Beaucoup ont l’air soulagés. Pour eux, la guerre est finie. Le SS lui, va être interrogé pour savoir s’il n’a pas participé à quelque méfait au vu du droit de la guerre. On ignore encore que les hommes de la Wehrmacht sont parfois tout aussi coupables…
…………
PC de la 4e DI – Bastin et Vandenheede font les comptes. Depuis leurs arrivée en Italie, les pertes, toujours trop nombreuses, ne sont cependant pas si élevées. Les tactiques bien apprises et bien appliquées et notamment le fait d’éviter les assauts inutiles et coûteux ont permis de préserver les hommes. La 4e DI a pu laver l’affront de la reddition de Gand.
C’est un Bastin très fier de ses hommes qui va les conduire vers le sud de la France.


16 janvier


17 janvier

En Provence
Quelque part en Ardèche
– Le général Lambert observe les collines vers le nord. Il est perdu dans ses pensées.
– Hum, mon général !
– Ah Florent ! Lis ce message.
– Hé bien, il semblerait que nos demandes aient été suivies. Les hommes de la 4e DI vont nous rejoindre.
– Oui, d’ici quelques semaines, ils seront à nos côtés. J’ai repensé à ce que tu m’as dit après le départ du général Keyaerts.
– Concernant votre troisième étoile ?
– Oui. C’est la seconde fois que je participe à un conflit. Durant l’Autre, j’ai servi au sein des 13e et 19e de Ligne. J’ai eu quatre chevrons de front. Et maintenant, me voilà, ici, à la tête des Chasseurs Ardennais. Alors que je ne suis pas un Chasseur, mais un Lignard.
– Mon général ! Durant les terribles journées du printemps et de l’été 40, vous avez été là pour vos hommes, vous les avez dirigés au feu. Ici même, en Ardèche. Vous les avez fait évacuer vers l’Afrique. Vous auriez pu prétendre à une place à l’EM.
– Oh, on me l’a proposée, mais j’ai refusé.
– Vous êtes resté à la tête du 7e et vous l’avez transformé, rééquipé et réentrainé. Vous avez jeté les bases du 1er, que je commande. Ensuite, vous avez pris part à la campagne de Sicile. Vous êtes un symbole pour les vétérans comme pour les jeunes recrues !
– Symbole, symbole…
– Et puis mon général, les Chasseurs Ardennais sont issus du 10e Régiment de Ligne…
– Hum… touché, Florent. Allez, viens prendre un café, ça nous réchauffera !
– Avec joie mon général !
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Etienne



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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 10:26    Sujet du message: Répondre en citant

'Tit oubli...

Casus Frankie a écrit:


[b]4 janvier
Ceux du 12 Li, eux, s’avancent vers les collines du moulin di Bucchio. Mai si le I/12 Li réussit à atteindre le moulin et la crête 970/Est, le III/12Li ne peut pas prendre la 970/Ouest. Ils sont bloqués !



_________________
"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"
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Tyler



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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Merlock a écrit:
Tyler a écrit:
Je suis au niveau de Porte Maillot.
Un coin à l'abri de ces satanés castors Very Happy


Méfie-toi ils sont partout. Et ils bloquent le RER C un mois par an...

Hum... y'aurait p't'ête moyen de s'en jeter un petit, à l'occasion, avec Hendryk et Casus Frankie, non ? Ivrogne


Je réponds après la bataille mais : Bien sur! Ivrogne Very Happy
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 11:23    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

En complément à la correction d'Etienne, c'est "mais" et non pas "mai" qu'il faut rajouter.

@+
Alain.
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Wardog1



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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 14:21    Sujet du message: Répondre en citant

Le chef Wathelet se trouve sur son M16

J'ai un peu tilté en lisant cette phrase avant de lire la suite et faire des recherche sur internet, pour découvrir qu'il s'agissait en fait d'un modèle de half track...
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"You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."

Larry Foulke
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delta force



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MessagePosté le: Mer Fév 21, 2018 17:41    Sujet du message: Répondre en citant

comme il est annoncé l'activation d'un CA belge en France avec l'arrivée de la 4ème DI il faut s'attendre à des changements dans les EM des unités Belges.
Je vois bien Bastin devenir le commandant de ce corps (il a l'habitude de travailler avec des "grosses formations" et en interallié), mais cela voudrait dire "casser le couple" avec Vandenheede....à moins que ce dernier devienne CEM du CAB ?
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Jeu Fév 22, 2018 07:50    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing J'ai déjà réfléchi à cela pour la future chaîne de commandement, j'ai même déjà écrit une partie....
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le roi louis



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Messages: 236

MessagePosté le: Jeu Fév 22, 2018 08:48    Sujet du message: Répondre en citant

Au 15 janvier
Citation:
Le SS est désarmé avec une cetraine énergie.
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