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1940 - La France continue la guerre
 
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Indépendances du Liban et de la Syrie en FTL
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houps



Inscrit le: 01 Mai 2017
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 13:22    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pire :
As-Solh s'enrhume. Moralité ?

As-Solh fait rhino... Arrow
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.
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loic
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 13:23    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
les États-Unis, fidèles à l’alliance avec Riyad

Cette phrase est sans doute excessive (mais c'est de la politique ...), car le traité de novembre 1931 n'a débouché que sur une alliance superficielle (il n'y a pas d'ambassadeur US avant 1943).

Par ailleurs, le nom Aramco (Arabian American Oil Co.) n'apparaît que le 31 janvier 1944, auparavant elle s'appelle California-Arabian Standard Oil Co. (CASOC).
Mai, juillet et et août 1941 sont à corriger en conséquence.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 13:30    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi pas tant qu'on garde bien l'esprit de ce rappel à l'ordre ... 8)
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Archibald



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

houps a écrit:
J'ai pire :
As-Solh s'enrhume. Moralité ?

As-Solh fait rhino... Arrow


Bravo ! En plus c'est très fin (ça se mange sans faim)

Et il ne faut jamais, jamais, laisser la rhino faire un gîte...
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...
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le roi louis



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 15:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
[quote="DMZ"]
Citation:
Sa tâche et celle du gouvernement sera de préparer les élections

Bon, je sais bien qu'ils ont tous deux la même tâche mais il y en a quand même deux. Y a-t-il une règle qui permette le singulier dans ce cas ? C'est vrai que "seront" ferait bizarre mais les deux formulations me choquent.

Sa tâche, tout comme le gouvernement, sera de préparer ... ?

Edit :
Sa tâche, comme celle du gouvernement, sera de préparer ... ?
tout comme celle du gouvernement ?

Je propose "Sa tâche, comme à celle du gouvernement, sera de préparer
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houps



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Messages: 1809
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

Puis-je suggérer : (pour me rattraper) " Sa tâche - qui sera aussi celle du gouvernement - sera de préparer les élections..." ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 01:02    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à tous. Corrections faites.

@ Djiboutiforever - As-tu lu les Annexes A B1 et A B2 (1940) ?
La seconde est un très joli travail de Folc, connu pour sa méticulosité, et la première un savoureux chef-d'œuvre de Fregaton (je regrette toujours qu'il ne nous donne pas plus souvent de tels textes… Wink ).
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Casus Frankie

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FREGATON



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 09:14    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
... (je regrette toujours qu'il ne nous donne pas plus souvent de tels textes… Wink ).

Mmmm... Le marin ne fait des phrases que lors-qu’apparaît chez lui un curieux besoin... Et puis ces derniers temps il ne se passe pas grand chose sur les mers... Embarassed
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 10:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Frégaton a écrit :

Citation:
Et puis ces derniers temps il ne se passe pas grand chose sur les mers...


Patientes, patientes, Casus a sous le coude des tas de choses marines pour le mois de mai 1944 Exclamation Exclamation Exclamation

@+
Alain
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

24 février 1943
L’Orient compliqué
L’Eglise s’en mêle… un petit peu
Vatican
– Le cardinal Ignace-Gabriel Tappouni commence – sans doute à son grand regret – à être une sorte d’expert politique du Levant.
En 1938, il avait effectué une visite surprise à Paris pour échanger notamment avec le sous-secrétaire d’État aux Affaires Étrangères de l’époque à propos de la condition des minorités religieuses en Syrie. Et plus particulièrement des minorités chrétiennes : le cardinal est patriarche des catholiques syriens, et des troubles assez graves venaient d’opposer chrétiens et kurdes à l’autorité de Damas. Tappouni s’était fait le porte-parole de nombreux chrétiens du Levant pour exprimer leur inquiétude en cas de départ prochain des Français. Ils redoutaient que la fin du Mandat signifie le début de massacres de minorités religieuses (Tappouni pensait surtout aux chrétiens, bien sûr) comme ceux qui avaient ensanglanté l’Irak après la fin du mandat britannique au début des années 30. Le cardinal avait alors demandé que la France, en tant que protectrice des chrétiens d’Orient, affirmât qu’elle continuait à assumer cette responsabilité et qu’elle gardât sur place des moyens militaires pour pouvoir intervenir rapidement en cas de besoin. A l’époque, la pertinence du mémoire qu’il avait laissé aux services du Quai d’Orsay avait marqué, tant il montrait qu’on pouvait concilier l’intérêt de la France et des différentes communautés du Levant.
………
En ce début 1943, c’est au pape Pie XII et à son secrétaire d’État Luigi Maglione que le cardinal Tappouni a demandé audience, mais pour exactement les mêmes raisons. La France est de nouveau en train de négocier avec la Syrie et le Liban et l’on redoute au sein des minorités du Levant qu’elle ne décide de le quitter rapidement, si d’aventure les délégations levantines demandaient ce départ en échange de dispositions accroissant l’effort de guerre français (comme une mobilisation générale dans tout le Levant) ou d’une suppression du budget des Mandats levantins. Après tout, il y a bientôt trois ans que la République guerroie contre l’Allemagne hors de sa métropole et elle ne peut négliger aucune aide.
Si Maglione fait rapidement comprendre à Tappouni que le Vatican est libéré des entraves fascistes depuis trop peu de temps pour pouvoir régler tous les problèmes, il le rassure un peu en lui promettant que le sort des minorités chrétiennes au Proche-Orient sera évoqué lors de la prochaine adresse papale Urbi et Orbi à Pâques. Le secrétaire d’Etat refroidit néanmoins les ardeurs de Tappouni en lui expliquant que si l’idée d’un état chrétien autonome établi en Haute-Djézirée est évidemment plaisante, elle ne saurait être relayée, officiellement du moins, par Sa Sainteté, ni par la diplomatie vaticane.
L’appel de Tappouni en faveur des chrétiens du Levant sera tout de même relayé par plusieurs médias alliés. A Alger, néanmoins, il aura dans un premier temps relativement peu d’échos, l’élection du prochain Président du Conseil intéressant beaucoup plus. A Paris, en revanche, la presse du NEF se fendra d’articles outrés sur « l’abandon veule des Chrétiens d’Orient par le tandem juif Rotschild-Blum pour récupérer quelques dividendes de l’or noir de la British Petroleum et laisser platement la place à une future invasion turque ou au Grand Royaume Arabe à la solde des Anglais. »
Pendant ce temps-là, en Haute-Djézirée, la tension continue de monter entre communautés musulmanes, kurdes et chrétiennes…


20 juin 1943
L’Orient compliqué
L’Eglise s’en mêle… un peu plus
Vatican
– L’Osservatore Romano rapporte : « Ce matin, à neuf heures, le Saint-Père a reçu en audience privée Son Excellence le général Charles de Gaulle, président du Conseil français, lequel a ensuite présenté à Sa Sainteté les membres de sa délégation. Après quoi, le général De Gaulle a rendu visite à l’éminentissime cardinal Luigi Maglione, secrétaire d’État de Sa Sainteté. Enfin, il est descendu dans la basilique vaticane [étape protocolaire dans les visites de chefs d’État… Cependant, de Gaulle n’est que chef de gouvernement.] pour prier devant le tombeau du Prince des Apôtres. »
………
Quelque peu impressionné par la personnalité du Saint-Père, le président du Conseil français évoque avec lui le destin de l’Europe, la France, l’Allemagne, l’Italie. Espérant voir la France jouer un grand rôle dans le monde qui se dessine, le pape ne cache pas qu’il redoute que de nouvelles divisions la déchirent après la Libération – sur ce point, le Général le rassure du mieux qu’il peut. Pie XII évoque aussi les souffrances à venir du peuple allemand, mais surtout la menace de l’invasion soviétique (et athée) de la Pologne et des Carpates voire des Balkans en cas de défaite allemande à l’Est. De Gaulle, s’il est à présent un homme politique chevronné, doit avouer au Saint-Père qu’il partage son inquiétude à ce sujet – quoique peut-être pas pour les mêmes raisons…
L’entretien qui suit avec le cardinal Maglione est beaucoup moins spirituel et plus technique. Le secrétaire d’État rappelle son vœu que « le changement de régime en Métropole puisse s’opérer sans secousses trop graves, du moins pour l’Église de France ». De Gaulle ne peut que répondre que c’est bien l’intention de son gouvernement, mais que « certains milieux ecclésiastiques français ont adopté à notre endroit une attitude qui ne facilitera pas les choses ». Ne voulant pas concéder qu’une partie de l’épiscopat français s’est compromise avec l’envahisseur et ses créatures, Maglione riposte en changeant de sujet !
Quel sera le statut des minorités religieuses au Levant ? Le traité en cours de négociation donnera-t-il enfin l’assurance d’être bien protégées aux minorités chrétiennes du Proche-Orient, dont la plupart sont implantées dans la région depuis l’origine de la chrétienté ? Ce à quoi le Président du Conseil rétorque avec la plus grande assurance du monde que ce sera bien évidemment le cas.
Diplomate, Maglione n’a pas le mauvais goût d’évoquer la perspective d’un état autonome chrétien dans la Haute-Djézirée. Peut-être est-ce dû à la beauté du cadre ? De Gaulle va jusqu’à affirmer que la France, en sa personne, fait le serment que les minorités chrétiennes ne seront pas laissées de côté dans le nouveau traité. Le Général pécherait-il par orgueil ? Ce n’est pas le secrétaire d’État qui va le lui reprocher, en tout cas – il est fort satisfait de cette visite diplomatique au plus haut niveau, une des premières depuis la libération de Rome à Noël 1942.


20 août 1943
L’Orient compliqué
Mission remplie ?
Alger
– Le général Catroux s’éclaircit la voix avant de lancer un coup d’œil à son comparse Pierre Viénot, assis à côté de lui. Cela fait presque un an maintenant qu’ils ont en charge les renégociations des traités d’indépendance, pardon, d’amitié entre la France et le Liban, la France et la Syrie. Des tractations qui tirent à leur fin : Peter Anker, le diplomate de la SDN, est même retourné en Amérique il y a quelques jours. C’est donc l’heure du bilan, et si des rapports ont bien sûr été envoyés à intervalles réguliers à Alger, Catroux doit aujourd’hui présenter officiellement le contenu de ces fameux accords. Ce, devant les principaux dirigeants français : le président de la République Reynaud, le président du Conseil De Gaulle, les vice-présidents Blum (ministre des Affaires Étrangères) et Mandel (ministre de l’Intérieur) ainsi que le sous-secrétaire d’État aux Affaires Etrangères, Roland de Margerie.
« Monsieur le président de la République, Monsieur le président du Conseil, Messieurs les ministres, (…)
Tout d’abord, il est utile de préciser que les bases pour ces traités sont celles des accords de 1936. Je dois rendre hommage à Monsieur Viénot, représentant du gouvernement, ici présent, qui avait fait un excellent travail dans le contexte de l’époque. Je tiens aussi à préciser, que contrairement à certaines rumeurs lancées par une certaine presse et parfois alimentées par quelques officiers, nous avons fait notre possible pour tenir compte des revendications des colons.
Je vais maintenant passer en revue le contenu de ces traités. Vous remarquerez assez rapidement qu’ils sont relativement similaires, à quelques petites nuances près.
Je dois tout d’abord évoquer la question de la protection des minorités religieuses et principalement des chrétiens, car la mission historique de la France dans cette région du monde nous oblige à nous en préoccuper. Rétrospectivement, je considère que la création du Liban par le général Gouraud pour en faire un territoire destiné à être gouverné par les chrétiens était une erreur et une source de divisions, tout comme le fut notre stratégie de démembrement de la Syrie en plusieurs états autonomes. Je rejoins aujourd’hui Monsieur Viénot pour préserver l’intégrité territoriale du Liban et rejeter toute idée de confédération syro-libanaise. Mais préserver l’intégrité du Liban nous a obligés de ce fait à garantir l’intégrité du territoire syrien. La création d’un état chrétien autonome, en Haute-Djézirée par exemple, a rencontré un écho favorable chez les militaires, les chrétiens mais aussi chez les colons, mais il ne pouvait être question d’amputer ainsi le territoire syrien. De plus, Alexandrette ayant déjà été cédée aux Turcs et Tripoli faisant partie du Liban, donner une plus grande autonomie à l’ancien état des alaouites, c’était priver la Syrie de Lattaquié, c’est à dire de son dernier accès à la mer. C’était inadmissible. Conférer à la Haute-Djézirée un statut spécial comme le sandjak d’Alexandrette en a eu à partir de 1936 était tout aussi peu envisageable, après la cession d’Alexandrette aux Turcs !
De fait, la principale préoccupation des colons et des militaires est en réalité, non le destin des chrétiens du Levant, mais le devenir du pipeline venant d’Irak qui débouche à Tripoli. A juste titre d’ailleurs, c’est pourquoi, vous le verrez, nous avons été très attentifs sur ce point pendant les négociations. Celles-ci nous ont par ailleurs donné l’occasion d’équilibrer les choses. On a souvent dit que les Français au Levant ne faisaient que de l’administration tandis que les Anglais en Irak ne faisaient que de la politique. Il était temps de corriger cette tendance ! »

Comme Catroux s’arrête pour avaler une gorgée d’eau, Viénot le relaie.
« Je me permets d’intervenir car j’aperçois parmi vous quelques moues dubitatives. Comme j’ai pu le dire en 1939, alors que mon camp politique n’était plus au pouvoir et que la stratégie de pourrissement mise en œuvre par… [Il s’interrompt un instant, mais chacun a compris qu’il voulait parler de Daladier…] – par Monsieur Bonnet [Critiquer un homme du NEF est préférable !] avait hélas parfaitement réussi. Je pensais à l’époque et je pense encore plus maintenant que, pour citer le cardinal de Retz, nous sommes arrivés au Levant à un point où l’on ne peut plus faire que des fautes. L’intérêt général et l’intérêt pour la France de la liquidation de notre mandat au Levant, c’est au Liban qu’il faut le chercher. Je vous laisse la parole, mon général. »
« Merci… La Syrie et le Liban se présentent aujourd’hui comme des territoires extérieurs aux centres de puissance de notre Empire. Ils paraissent moins appelés à contribuer à sa défense qu’à consommer nos forces pour leur défense. Au reste, le Mandat exclut toute utilisation militaire des territoires qui nous ont été confiés. C’est un patrimoine séculaire de culture française que nous sommes allés défendre en Syrie et au Liban, non des territoires.
Concernant le traité franco-syrien… les principaux points du traité de 1936 sont inchangés. France et Syrie seront alliées et échangeront des ambassadeurs. Elles se porteront assistance si l’un des deux pays devait être en guerre. La Syrie fournira au gouvernement français toutes facilités et toute assistance en son pouvoir, y compris l’usage des voies ferrées, cours d’eau, ports, aérodromes, plans d’eau et autres moyens de communication.
La principale (et modeste) différence avec le précédent traité est la durée d’exercice de celui-ci : 20 ans au lieu de 25 en 1936. De plus, des négociations pour le renouvellement ou la modification du traité seront ouvertes, si, à partie de la douzième année de son application, un des deux gouvernements le demande. Auparavant, cette possibilité n’existait qu’au bout de vingt ans.
[Toux et mouvements divers dans l’auditoire.] Le traité entrera en vigueur, ainsi que les conventions et accords annexes, le jour de l’admission de la Syrie à la Société des Nations. »
– Encore faudrait-il que ce… machin existe toujours à la fin de la guerre !
s’exclame De Gaulle. Cependant – dites-moi, général, vous nous expliquez ce que nous allons perdre dans cet accord avec les Syriens. Mais qu’allons y gagner ? Ce que nous n’avons pu réaliser en temps de paix, nous sommes presque contraints de faire en temps de guerre, alors que le monde en général et cette partie du monde en particulier sont bouleversés – je veux bien le concéder. Mais il s’agit quand même du prestige de la France ! Qu’en est-il de cette convention militaire que vous évoquiez tout à l’heure ?
Catroux sourit légèrement. Il a noté que De Gaulle a préféré pour l’occasion revêtir un complet-veston civil plutôt qu’un uniforme, ce qu’il voit comme une sorte d’ouverture à la négociation.
« J’y viens, Monsieur le Président du Conseil. Dans le cadre de la convention militaire, le gouvernement syrien prend sous sa responsabilité les forces locales constituées avec les charges et les obligations afférentes. Globalement, la taille minimale des forces armées syriennes reste identique.
Néanmoins, les Troupes Spéciales du Levant ont fait l’objet d’une négociation particulière. Pour schématiser, la position des Syriens comme des Libanais était que ces troupes devaient passer entièrement sous leur contrôle. La position des militaires français était que les TSL devaient intégralement sous notre commandement, car il s’agissait d’un élément constitutif de l’Armée française. Entre ces deux extrêmes, vous comprendrez que nous ayons dû trouver un moyen terme raisonnable. Concernant les Troupes Spéciales du Levant et celles-ci seulement, entre la ratification du traité et la date convenue pour l’indépendance effective, tout membre des TSL, officier, sous-officier ou homme de troupe pourra rejoindre nos forces armées sur sa demande. Ces ralliements devront rester individuels ; aucun ralliement d’unité en tant que telle ne sera permis. Et nous sommes convenus que ces ralliements individuels ne devront pas dépasser le tiers des effectifs globaux des Troupes Spéciales du Levant.
Par ailleurs, nous mettrons bien évidemment à la disposition de la Syrie une mission militaire pour son armée, sa gendarmerie, sa marine ou son aviation. Néanmoins, ces forces n’auront plus obligation de n’engager que des Français en qualité d’instructeurs et de spécialistes. Nous n’aurons que la priorité en cas d’égalité de coût et de qualification.
Pour ce qui est du matériel, les troupes syriennes recevront du matériel militaire acheté à la France selon des accords commerciaux qui seront conclus dès la ratification du traité. Ce qui ne pourra qu’être utile à notre industrie…
Concernant notre présence militaire en Syrie, le traité de 1936 laissait subsister un certain flou. Il a été convenu que les effectifs présents n’excéderont pas l’équivalent d’une division. Il faut rappeler que l’accord irako-britannique de 1932 actait la présence de forces anglaises n’excédant pas la taille d’une brigade. Il y a deux ans, nous avons pu voir que cela n’avait pas empêché de résoudre l’affaire irakienne avec une relative facilité. Les bases françaises devront être à 60 km minimum des principales villes. En outre, pour la durée de l’alliance, nous aurons droit à deux bases aériennes dont l’emplacement est à notre libre appréciation ; pour le moment nous pensons conserver celles de Nérab et de Massé.
Il faut noter que la limite à une division n’entrera en application qu’à la fin de notre présence militaire dans les zones dites sensibles. En effet, nous sommes convenus de maintenir une présence française pendant cinq années dans les Alaouites, le Djebel druze et la Haute-Djézirée. Cette dernière région n’était pas mentionnée lors des accords de 1936. Cette présence sera notamment destinée à assurer la sécurité des minorités ces cinq ans de… transition. »

Catroux fait une nouvelle pause, apparemment prix d’une petite toux, et Viénot, en partenaire adroit, reprend brièvement le flambeau.
« En effet, les minorités posent un problème délicat ! Et comme en 1936, nous avons dû distinguer les minorités compactes et les minorités diffuses. Car les minorités ethniques, linguistiques ou religieuses n’existent nulle part à l’état pur au Levant. Au Djebel druze vivent des chrétiens, de même que dans la Montagne Alaouite résident des Kurdes, des sunnites ou bien encore des Arméniens. Il en résulte que dans les régions qui bénéficieront du régime d’autonomie, il existe des risques de voir les minorités non protégées s’allier à l’autorité centralisatrice arabe sunnite afin de contrer les avantages de la minorité avantagée. C’est pourquoi il a été acté que la Commission des Minorités de la Société des Nations – ou de toute autre organisation internationale qui pourrait lui succéder – enverrait dans les Alaouites, le Djebel druze et la Haute-Djézirée une mission prolongée, sous protection de la France durant les cinq ans de transition – et plus longtemps si la SDN nous le demande.
De plus, il y a le problème des Bédouins, pour qui la notion de frontière est inconcevable et qui ne se conforment qu’à un droit coutumier à part de celui d’un état de droit moderne. C’est pourquoi nous sommes intervenus directement, en partenariat avec les autorités gouvernementales syriennes, afin de rédiger les statuts d’un organisme officiel qui devra se substituant à notre “Contrôle bédouin” dès la ratification du traité. Cet organisme sera sous le patronage de la Société des Nations. Autant que faire se peut, nos troupes veilleront à ce que les Bédouins n’en viennent pas à s’opposer aux Ismaéliens ou aux Kurdo-chrétiens de Haute-Djézirée en ressuscitant des… traditions qui ne sont qu’à demi-oubliées : pillage ou tribut imposé aux sédentaires en échange d’une supposée protection.
En Irak, les Bédouins ont pu être utilisés par la majorité afin d’écraser les petites minorités groupées mais dépourvues d’autonomie, comme les Assyro-Chaldéens ou les Yézidis. Nous avons fait le maximum pour que le pouvoir central de Damas n’ait pas cette tentation… Je pense qu’il sera important que nos deux bases aériennes se trouvent dans les territoires concernés afin de pouvoir assurer une présence dissuasive au-delà de la période de transition des cinq ans et tant que le traité restera en vigueur. »
– Je vous remercie, Monsieur Viénot,
dit Catroux avant de reprendre la parole pour parler de choses sérieuses… c’est à dire d’argent.
« Économiquement, en contrepartie du renoncement de notre part au remboursement des dépenses effectuées pour l’exécution du Mandat – soit un petit peu moins de six milliards en tout – nous avons obtenu des garanties pour les entreprises françaises. Ainsi, une mission commerciale est déjà en cours de négociation pour obtenir différents marchés tels que celui de l’exploitation pétrolière en Haute-Djézirée. Avec les concessions obtenues dans le nord de l’Irak, c’est un avantage indéniable pour nos intérêts économiques dans la région. Je dois concéder que sur ce point mon aide de camp, le capitaine-prince Ali Khan, éduqué au Royaume-Uni, nous a apporté un éclairage plus… pragmatique, plus anglo-saxon disons, sur ces questions.
Concernant la question des intérêts communs aux deux pays (douanes, postes et télégraphe, chemins de fer, capitaineries des ports, Banque de Syrie et du Liban), ils seront bien sûr répartis entre les deux durant la transition entre la ratification et l’indépendance effective. Néanmoins, conformément à la stratégie initiée par Monsieur Viénot de privilégier nos liens avec le Liban, nous recommandons que des négociations avec ce pays puissent être rapidement entamées par les équipes des ministères concernés.
En effet, si le régime d’union économique syro-libanaise a permis et permet la croissance que des barrières douanières intérieures ne ferait que gêner, le Liban est tourné vers l’extérieur alors que la Syrie est davantage protectionniste de nature. Le risque est réel que cette dernière cherche à placer son petit voisin dans une sorte de dépendance économique. Or, toute relation de ce genre serait susceptible de réveiller les ardeurs unionistes syriennes et de compromettre l’équilibre régional. C’est pourquoi un ensemble de traités économiques avec le Liban pourrait à la fois consolider son indépendance et notre influence auprès de lui, bien entendu si les dispositions de ces traités sont à l’avantage des deux partenaires.
A propos du Liban, la conclusion du Pacte national ne nous a pas permis de négocier avec des interlocuteurs d’aussi bonne composition qu’en 1936. Ainsi, Monsieur Eddé demandait à l’époque notre protection pour lui éviter de subir le joug musulman, ce qu’il semble ne plus redouter aujourd’hui. Globalement, nous avons conservé les dispositions des accords conclus à l’époque avec Monsieur Viénot. Un traité d’alliance de vingt-cinq ans, tacitement reconductible. Une présence militaire sans véritables limites. Nous sommes tombés d’accord pour installer une base navale à Beyrouth une base militaire importante à Tripoli – au débouché du pipeline irakien. La taille minimale des forces libanaises – armée, marine, aviation – a été définie. Contrairement à la Syrie, nous gardons l’exclusivité des fournitures et des instructeurs pour mettre des forces sur pied. Il faut dire que les rodomontades turques de ces derniers mois dans le Hatay et en Méditerranée ont désagréablement impressionné l’opinion publique libanaise ! Du coup, leur délégation n’a pas cherché à monnayer notre présence militaire sur place. »
« Monsieur Emile Eddé, qui était président lors des accords signés à Matignon, nous avait dit “Quand c’est l’armée française, je signe les yeux fermés !” Ceci au moins ne semble pas avoir changé ! »
commente Viénot. Quelques ricanements satisfaits dans l’auditoire saluent cette intervention.
Après une bonne demi-heure de questions plutôt techniques, le Conseil de Défense s’accorde pour valider tels que les traités d’amitié franco-syriens et franco-libanais. Alors que le général Catroux a la mine satisfaite du soldat ayant accompli tous les objectifs d’une mission délicate, Viénot, parlementaire aguerri, pose une question qui semble l’inquiéter.
– N’y voyez pas là une quelconque méfiance messieurs, mais… J’ai été échaudé par le passé par les… aléas de la vie parlementaire qui ont empêché la ratification des précédents accords. Certes, la plupart des opposants à ces accords, tels que Henry-Haye, sont restés en Métropole, mais ne risque-t-on pas un blocage de la part de nos collègues les plus conservateurs ?
– Sois tranquille, Pierre,
le rassure Blum. Nous nous chargeons de transmettre la bonne parole dans nos partis respectifs. D’ailleurs, n’hésite pas à le faire auprès de notre nouveau secrétaire général en passant au siège avant de repartir. Concernant le vote… Disons qu’il sera mis au calendrier législatif dans quelques semaines, à une période où je t’assure que le Mandat n’aura pas beaucoup d’intérêt même pour nos collègues les plus à droite.
Si Viénot ne semble pas saisir l’allusion, Catroux semble avoir compris et ne peut dissimuler un sourire : Blum s’attend à un tournant majeur de la guerre. Et lui-même ne pourrait-il espérer le retour à un commandement pour services rendus ? Certes, il y a la limite d’âge, mais il y a des exceptions, après tout, il est plus jeune que Noguès !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Si Maglione fait rapidement comprendre à Tappouni que le Vatican est libéré des entraves fascistes depuis trop peu de temps pour pouvoir régler tous les problèmes


Faux-jeton : Nom masculin. (Date à préciser) Composé de faux et de jeton, au départ, la locution est faux comme un jeton par allusion à certains jetons ayant l'apparence des pièces de monnaie, il prend le sens de « sans valeur, fallacieux, hypocrite ».

Citation:
Quelque peu impressionné par la personnalité du Saint-Père, le président du Conseil français évoque avec lui le destin de l’Europe, la France, l’Allemagne, l’Italie


Sérieusement ? Pie XII était un boutiquier - on peut plutôt dire que le grand Charles, en bon catholique traditionnel, est plus ému ...

Citation:
Je dois concéder que sur ce point mon aide de camp, le capitaine-prince Ali Khan, éduqué au Royaume-Uni, nous a apporté un éclairage plus… pragmatique, plus anglo-saxon disons, sur ces questions.


Indien même - pour les marchandage de tapis, c'est très utile. Ceci étant dit, c'est curieux qu'il n'y ait pas eu plus de menées britanniques pour perturber le jeu.

Enfin, j'ai une question stupide que je pose quand même - un éclatement du Liban en territoires confessionnels était-il possible ? Je veux dire viable, évidement.

Citation:
Il faut dire que les rodomontades turques de ces derniers mois dans le Hatay et en Méditerranée ont désagréablement impressionné l’opinion publique libanaise !


A quel épisode fait-on allusion ?
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Tyler



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 12:43    Sujet du message: Répondre en citant

De Gaulle et le Pape : j'ai repris la description qu'en fait Pierre Blet dans "Pie XII et la Seconde Guerre Mondiale" en s'appuyant sur le passage des Mémoires de De Gaulle parlant de l'épisode de la rencontre.

Liban divisé en territoires confessionnels. Possible : Oui. Viable? Je pense que non. Assez vite la Syrie aurait annexé les territoires musulmans (la Bekaa, Tripoli). Or, si ces territoires ont été rattachés au Grand Liban dans les années 20 c'est pour que le nouvel état ait une relative autonomie agricole. Un Liban dont on aurait commencé à rogner l'intégrité territoriale n'aurait pu que l'affaiblir voire à terme remettre en cause son existence propre.

Mouvements turcs : rien de particulier. Mais je me suis dit que la Turquie n'allait pas seulement se réveiller que pour Chypre et que d'une façon ou d'une autre elle montrerait qu'elle reste puissante et influente dans la région. Pourquoi? Pour ne pas sembler faible par rapport à l'URSS, aux rebelles kurdes et arméniens (plus ça change, plus c'est la même chose...) de l'autre côté de la frontière qui pourraient vouloir se venger d'une façon ou d'une autre, etc...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

2 propositions (DG impressionné par P 12 me gênait aussi un peu).

1)
Quelque peu ému – en bon catholique – par sa rencontre avec le Saint-Père, le président du Conseil français évoque avec lui le destin de l’Europe, la France, l’Allemagne, l’Italie.


2)
Il faut dire que les rodomontades turques épisodiques et le souvenir de la bienveillance d’Ankara pour l’Allemagne lors de l’affaire d’Irak ont désagréablement impressionné une bonne partie de l’opinion publique libanaise !

Cela va-t-il mieux ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

Tout cela va très bien ! Ce ne sont que des suggestions ! 8)
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loic
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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2020 22:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Au reste, le Mandat exclut toute utilisation militaire des territoires qui nous ont été confiés.

Au regard de cette affirmation, l'affaire d'Irak pose problème, non ?

Citation:
La position des militaires français était que les TSL devaient être intégralement sous notre commandement


Citation:
Cette présence sera notamment destinée à assurer la sécurité des minorités pendant ces cinq ans de… transition.


Citation:
De plus, il y a le problème des Bédouins, pour qui la notion de frontière est inconcevable et qui ne se conforment qu’à un droit coutumier à part de celui d’un état de droit moderne.

Phrase pas très claire, je suggère :
Citation:
un droit coutumier qui n'a rien à voir avec celui d’un état de droit moderne.


Citation:
C’est pourquoi nous sommes intervenus directement, en partenariat avec les autorités gouvernementales syriennes, afin de rédiger les statuts d’un organisme officiel qui devra se substituer à notre “Contrôle bédouin” dès la ratification du traité.


Rodomontades turques : cela me gêne un peu. Il ne faut pas oublier (je le dis et je le répète régulièrement) que la France et la GB ont chacune signé un accord avec la Turquie en 1939, accords qui ont été mis sous le tapis OTL, la France étant hors jeu et la GB se retrouvant à l'été 1941 dans une position très délicate. FTL, les deux alliés conservent une capacité de pression sur Ankara.
FTL, la Turquie a d'autres raisons de faire profil bas :
1) les possessions italiennes de Mer Egée tombent aux mains des Grecs très vite et les Alliés y maintiennent une présence très forte pour contenir avec succès les Allemands ; difficile dans ces conditions d'avoir une position offensive turque en Méditerranée, en tout cas, pas avant que l'attention générale se tourne ailleurs.
2) elle s'est fait taper sur les doigts à cause de l'affaire d'Irak
3) la Russie n'apparaît jamais sur le point de s'effondrer à partir de mai 42, donc danger persistant pour Ankara
4) l'Allemagne ne semble jamais en position d'imposer ses vues à la Turquie
5) les livraisons de chrome à l'Allemagne vont devoir s'arrêter plus vite

Très bon travail sinon !
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En principe (moi) ...
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