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1940 - La France continue la guerre
 
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Indépendances du Liban et de la Syrie en FTL
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Tyler



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MessagePosté le: Jeu Oct 22, 2020 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Il y a plein de choses que j'ai fait qui ne sont pas canons (de Corap à Assouan, en passant par cet instructeur finlandais dont j'ai reparlé chez les Brandebourgeois ... ).

Sans fayotter ni même initier un début de Fronde : c'est bien dommage! Voilà. C'est dit. Very Happy
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Tyler



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MessagePosté le: Jeu Oct 22, 2020 15:33    Sujet du message: Répondre en citant

Hendryk a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Un mouvement de foule s’est produit et plusieurs personnes sont tombées d’un pont dans le Khabour, un affluent de l’Euphrate. Le surlendemain, le corps d’un civil européen en possession de papiers militaires français sera découvert quelques kilomètres plus loin, sur la rive turque, par une patrouille.

Si c'est pas malheureux, se noyer après être tombé d'un pont. Si ça se trouve il a été poussé par des arabes!

Oui, je sais que quand je m'y mets, moi et mes gros sabots manquons de finesse... Laughing
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Oct 22, 2020 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ben écoute, si tu veux glisser ceci à l'oreille de qui de droit - même dans la rubrique "Récits romancés" ... Je m'incline devant votre grandeur
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 08:46    Sujet du message: Répondre en citant

Argh, CARBURY ! Of course.
J'ai gobé le loupé de Tyler à cause du colonel de Demo Dan - et de ma mémoire fatiguée…

Pour le reste - je corrige ce qui est à corriger et pour ceux qui désirent me proposer ceci ou cela, n'hésitez pas… c'est juste que j'essaye de prolonger le sillon principal.
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 08:55    Sujet du message: Répondre en citant

1er janvier 1942
L’Orient compliqué
Bonne année au Levant !
QG des forces françaises au Levant, Beyrouth
– On fête le passage en deuxième section du général de corps d’armée Massiet (né en 1877). Pour sa dernière année de service actif, il aura eu l’honneur d’un éphémère titre de Consul de Mossoul après la révolte irakienne avant de recevoir les lauriers de la capture du chef rebelle al-Quawukji. Son remplaçant pour le Levant est le général Altmayer, qui fêtera ses soixante ans cette année. Après avoir aussi bien que possible commandé le 5e Corps d’Armée en 1940, ce dernier a dirigé la région militaire d’Alger tout au long de l’année 1941. Il a eu ainsi l’occasion de montrer ses qualités tant auprès des politiques que de l’état-major.
Mais comme souvent en ce moment, l’attention se porte sur le nouveau Haut-Commissaire au Levant, le général Catroux, qui préside la cérémonie. Et on a raison ! Car Catroux annonce à l’occasion de ses vœux rien moins que la fin de la suspension des constitutions syrienne et libanaise. De plus, la tenue d’élections générales est prévue d’ici la fin du printemps ; après quoi, les parlements pourront de nouveau siéger. Si les rues levantines vont de nouveau se remplir, c’est pour exprimer une véritable joie !


8 janvier 1942
L’Orient compliqué
Nouvelles têtes
Beyrouth
– Le Haut-Commissaire Catroux fait paraître trois arrêtés en rapport avec ses promesses du Nouvel An. Le premier rétablit la constitution suspendue depuis le début de la guerre. Le deuxième institue un gouvernement provisoire composé d’un chef d’état en même temps chef du gouvernement et de deux ministres. Enfin, le troisième nomme Ayoub Tabet chef de l’état libanais en remplacement d’Alfred Naccache. Sa tâche et celle du gouvernement sera de préparer les élections et de gérer les affaires du pays en attendant la consultation populaire.


15 janvier 1942
L’Orient compliqué
Nouvelles têtes
Damas
– Des mesures analogues à celles prises au Liban sont prises pour la Syrie. Pour remplacer Bouji Al-Khatib à la présidence, Catroux avait d’abord pensé à Hachem el-Atassi, président de la république syrienne au moment de la suspension de la constitution en 1939. Il s’était rendu à Homs pour lui proposer de reprendre son poste afin de préparer les élections législatives déterminantes pour l’avenir du pays, mais el-Atassi avait refusé en expliquant que depuis 1939, il ne faisait plus confiance aux Français…
C’est donc le cheikh Taggedine al-Hassani, personnalité modérée jugée partisan d’une coopération franco-syrienne, qui devient chef de l’état. Ce qui n’ira pas sans faire grincer quelques dents côté nationaliste, sans autre conséquence néanmoins. Comment protester de façon crédible quand – au moins en apparence – on vous offre ce que vous désirez ?


8 avril 1942
L’Orient compliqué
Arithmétique électoralo-confessionnelle
Liban
– Deux courants s’affrontent : l’un, francophile et emmené par Emile Eddé, est soutenu par la majorité des chrétiens ; l’autre, indépendantiste et dirigé par Béchara al-Khoury, est soutenu par la plupart des musulmans. Al-Khoury a bien sûr les faveurs des gouvernements arabes de la région, ce qui fait craindre à de nombreux chrétiens libanais qu’en cas d’indépendance complète, leur avenir soit bien incertain.
Ayoub Tabet, le nouveau chef de l’état, lui-même de confession protestante, pense avoir trouvé la solution en faisant inscrire sur les listes électorales une partie des Libanais résidant en dehors du pays mais ayant conservé leur nationalité d’origine. Au nombre de 160 000, ils sont chrétiens pour la plupart. Ce changement de l’équilibre électoral permet donc au président Tabet de modifier ce jour par un décret-loi le nombre de députés. Ils seront désormais 54, dont 32 chrétiens et 22 musulmans. Une décision non sans conséquences…


12 avril 1942
L’Orient compliqué
Union sacrée musulmane
Beyrouth
– L’annonce du décret-loi d’Ayoub Tabet sur la composition de l’assemblée libanaise a provoqué – sans surprise ! – un tollé dans les communautés musulmanes. Réunies en congrès, elles décident à l’unanimité d’exiger l’abrogation du décret-loi, faute de quoi tous les musulmans boycotteront les élections. Cette décision sera plus tard appelée le “pacte de 1942” pour montrer le caractère historique de cette union confessionnelle qui vient de prendre forme.


7 mai 1942
L’Orient compliqué
Ingérence ?
Grand Sérail (Beyrouth)
– Alors que les Anglo-Saxons semblent, pour le moment, avoir laissé de côté leurs velléités de se mêler du Levant, le Haut-Commissaire Catroux a la désagréable surprise de recevoir une lettre personnelle de Nahas Pacha, président du Conseil égyptien. Au nom des pays arabes, Nahas Pacha offre son concours pour régler la question concernant la place attribuée aux musulmans au parlement libanais. Pacha suggère de passer de 32/22 à une répartition 29/25.
Catroux l’appelle alors par téléphone afin de tranquilliser diplomatiquement le Proche-Orient. Après une longue conversation, le général français assure le politicien égyptien qu’il va s’engager personnellement « afin qu’une solution aussi juste que possible soit très rapidement trouvée ».


13 mai 1942
L’Orient compliqué
Marchandages et compromis
Beyrouth
– Catroux doit gérer un début de crise au Liban. A moins que ce soit toujours la même, qui couve depuis vingt-deux ans, soupire-t-il alors qu’il est de nouveau seul dans son bureau. Il vient de recevoir une délégation chrétienne composée du président Ayoub Tabet, d’Émile Eddé et de l’archevêque maronite de Beyrouth, Monseigneur Moubarak. Alors que Catroux tentait d’expliquer que la solution égyptienne (29/25) lui semblait un bon compromis, les trois envoyés chrétiens se sont emportés de façon fort peu diplomatique ! Sans même chercher à discuter, Ayoub Tabet a présenté sa démission de son poste de chef de l’État libanais, à effet immédiat ! Et la délégation, fort irritée, a claqué la porte !
Conscient qu’il faut négocier, encore et toujours, et que ni le 32/22 ni le 29/25 ne sauraient être acceptés par les deux parties, Catroux décide de se rendre au congrès musulman qui se dérouler hors de Beyrouth, à Bhamdoun. Et dire que dans trois jours, les élections auront lieu en Syrie et que, là-bas, rien d’inquiétant ne semble se profiler à l’horizon ! D’ailleurs, en y pensant, n’est-ce pas inquiétant ?
Après en avoir discuté avec son ordonnance, le capitaine-prince Ali Khan, et après avoir joint par téléphone Viénot à Damas, Catroux décide de remplacer Ayoub Tabet au plus vite. Pour cela, il convoque Petro Trad. Ce Beyrouthin a fait partie de la Ligue des Chrétiens, qui a demandé en 1919 à la Société des Nations que la Syrie et le Liban passent sous mandat français. Il était vice-président du parlement libanais depuis deux ans quand Gabriel Puaux avait suspendu la constitution et les institutions. Catroux espère qu’il fera office de passerelle entre Emile Eddé et Béchara al-Khoury et pourra leur faire admettre une solution… disons, à 30/25. Un choix de compromis pour une phase de transition. Un autre choix s’offrait-il au Haut-Commissaire ?


14 mai 1942
L’Orient compliqué
Marchandages et compromis
Bhamdoun
– Se présentant en grand apparat au congrès en cours, le général Catroux fait un long discours destiné à rassurer les représentants des différentes communautés musulmanes. Se posant en médiateur désintéressé, c’est le plus humblement possible qu’il demande à l’assemblée d’adopter une solution à 30/25 « afin que les tensions puissent disparaître et que le Liban puisse se projeter vers un avenir en commun ». Et le congrès accepte « afin d’être agréable au général Catroux » !
C’est un peu rasséréné que Catroux, flanqué du prince Ali Khan, monte dans son automobile pour se rendre en Syrie… Est-il sur le chemin de Damas ?


16 mai 1942
L’Orient compliqué
Le peuple s’exprime
Syrie mandataire
– Le Bloc national obtient une courte majorité des sièges. Choukri al-Kouatli devient président de la République. Farès Al-Khoury reste président de la Chambre (il l’était au moment de la suspension de la constitution en 1939) et Saadalah al-Djabiri devient chef du gouvernement syrien. C’est lui qui aura la charge de négocier le futur traité donnant l’indépendance à son pays.
Al-Djabiri avait été poursuivi en juillet 1940 pour le meurtre de Shahbandar et avait dû fuir en Irak jusqu’à ce qu’il soit innocenté par la justice syrienne. Al-Haffar et Mardam Bey, tous deux compagnons de sa cavale en Irak, sont nommés respectivement ministre de l’Intérieur et des Affaires Étrangères.


20 mai 1942
L’Orient compliqué
La règle des 6/5
Beyrouth
– Le nouveau président libanais, Petro Trad, proclame l’arrêté fixant la répartition des sièges de la Chambre à 30 députés chrétiens pour 25 députés musulmans. La fameuse règle des 6/5 régira la Chambre libanaise pendant une grande partie du XXe siècle.


25 juin 1942
L’Orient compliqué
Union sacrée ou sacrée union ?
Liban mandataire
– Le Bloc destourien du chrétien Béchara al-Khoury, partisan d’une indépendance complète, remporte la victoire, mais non la majorité absolue. Le nombre important de modérés et de francophiles limite la possibilité d’exiger un départ rapide des Français. Al-Khoury devient le nouveau président de la république libanaise. Sur le conseil et grâce à l’entremise du consul égyptien à Beyrouth, Ahmed Ramzi, il choisit comme Premier ministre le sunnite Riad as-Solh, qui sera chargé de former le gouvernement mais aussi de négocier avec les Français. As-Solh rejette toute forme de confessionnalisme et prône l’égalité entre les différentes religions pratiquées au Liban.
Alors que les esprits ne se sont pas calmés depuis le psychodrame de la répartition des sièges à la Chambre, al-Khoury et as-Sohl décident de consolider leur attelage en proclamant un Pacte national. Al-Khoury décrit ce Pacte comme : « une entente entre les deux éléments dont se compose la population de la patrie libanaise, en vue de fondre leurs différentes tendances dans une idéologie commune : indépendance complète et achevée du Liban, sans recourir à la protection de l’Occident, ni à l’unité ou à la fédération avec les pays d’Orient. » Ce véritable acte de foi islamo-chrétien dans le Liban en tant que nation est aussi un double renoncement : à la protection de la France pour les chrétiens et à la Grande Syrie pour les musulmans. De plus, le Pacte prévoit que les maronites se voient attribuer la présidence de la République ainsi que le commandement des forces armées. Les sunnites auront la présidence du Conseil des ministres, les chiites celle de l’Assemblée nationale et les orthodoxes la vice-présidence du Conseil des ministres et celle de l’Assemblée nationale.
L’idée d’un Liban indépendant dans les frontières de 1920 prend forme. Alors que les discussions sur les nouveaux traités devraient commencer d’ici la fin de l’été, chacun, naviguant à vue, continue à miser en s’efforçant de ne pas trop dévoiler son jeu. Ainsi, bien des Libanais vont adhérer au Pacte national libanais parce qu’ils veulent y voir ce qu’ils souhaitent. Pour certains, il permettra de garantir au mieux les frontières du Liban. Pour d’autres, annoncer qu’on renonce à la protection de l’Occident fait monter les enchères vis-à-vis de la France.
Alors que toute la stratégie de Viénot pouvait être résumée par « protectoriser le Liban, laisser se débrouiller la Syrie », les récentes élections libanaises et le Pacte d’al-Khoury et as-Sohl l’inquiètent. Mais il s’en doutait – cette fois, les négociations ne seront pas aussi simples qu’en 1936…


26 septembre 1942
L’Orient compliqué
Passons aux choses sérieuses
Beyrouth et Damas
– Aujourd’hui marque le début des négociations des futurs traités d’indépendance franco-syrien et franco-libanais entre les autorités françaises et les délégations des nouvellement élus gouvernements libanais et syriens. Le général Catroux a compris quelques jours plus tôt pourquoi Alger lui avait demandé de ne pas entamer ces négociations avant les derniers jours du mois. Il y a une semaine, les Alliés ont débarqué en force en Sicile, chez le principal allié des Allemands, l’Italie fasciste. Le ministre de l’Information, Jean Zay, ne s’est pas privé de fournir en reportages (textes et photos) les organes de presse du Levant pour faire passer le message : l’Axe recule et la France est du bon côté, celui qui commence à prendre l’ascendant dans le conflit en cours ! Sans doute, en mai, l’Allemagne a attaqué l’URSS, mais celle-ci ne semble pas risquer de s’écrouler. Il est maintenant clair que la Turquie ne se risquera plus à passer du côté de l’Axe.
Les Français commencent donc ces négociations avec un certain avantage. Ils en auront bien besoin, car la feuille de route donnée par Reynaud et Blum au tandem Catroux-Viénot est claire et nette : l’indépendance du Levant oui, mais à bon prix et dans des conditions très précises. Pas question qu’il subsiste le moindre flou dans cette partie du monde une fois le Mandat levé.
Par ailleurs, un représentant de la Société des Nations, le Norvégien Peter Martin Anker, doit arriver dans les prochains jours pour participer aux négociations en tant qu’observateur officiel. C’était une des conditions posées par les délégations libanaise et syrienne. Anker, diplomate d’une quarantaine d’années, connaît bien la France pour avoir été en poste à Paris à la fin des années 20, et connaît bien le Levant pour avoir été secrétaire de la commission d’observation de la Société des Nations à Alexandrette de 1936 à 1937.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 09:10    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
les faveurs des gouvernements arabes de la région


Bof, c'est qui ca ? L'Irak, les émirats Laughing ? Quant à l'Egypte, c'est les anglais !

Bon c'est le moyen-Orient ...C'est normal qu'on négocie les chiffres à la marge.
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Tyler



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 09:39    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Citation:
les faveurs des gouvernements arabes de la région


Bof, c'est qui ca ? L'Irak, les émirats Laughing ? Quant à l'Egypte, c'est les anglais !

Et l'Arabie Saoudite ! Ne pas oublier qu'OTL les Anglais ( et donc FTL les franco-britanniques) redoutaient une grande révolte arabe. Donc si on peut froisser le moins possible...
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

Les Saouds, c'est les Etats-Unis - vu la date, c'est à Washington qu'il faut calmer le jeu ! Laughing
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egdltp



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 10:36    Sujet du message: Répondre en citant

Le pacte du Quincy OTL est début 1945. Donc à notre date, Washington a sûrement des vues mais n'a pas encore approché les leaders locaux.
L'action de Catroux va quand même affaiblir leur position vs OTL.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais .... a cette date, si on regarde la chrono (et notamment durant l affaire d Iran), c est déjà bien chasse-gardée.
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DMZ



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 11:21    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sa tâche et celle du gouvernement sera de préparer les élections

Bon, je sais bien qu'ils ont tous deux la même tâche mais il y en a quand même deux. Y a-t-il une règle qui permette le singulier dans ce cas ? C'est vrai que "seront" ferait bizarre mais les deux formulations me choquent.

Sa tâche, tout comme le gouvernement, sera de préparer ... ?

Edit :
Sa tâche, comme celle du gouvernement, sera de préparer ... ?
tout comme celle du gouvernement ?

Citation:
Catroux décide de se rendre au congrès musulman qui se dérouler hors de Beyrouth

qui se déroule

Citation:
Farès Al-Khoury reste président de la Chambre

Tiens, une majuscule ?
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Bob Zoran



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai hésité un peu avant de mettre ce commentaire, on est entre gens de bonne tenue mais quand même vous tendez des perches à Archibald pour les jeux de mots sur les noms de famille
Citation:
il choisit comme Premier ministre le sunnite Riad as-Solh


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Anaxagore



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Mouais .... a cette date, si on regarde la chrono (et notamment durant l affaire d Iran), c est déjà bien chasse-gardée.


Les Saouds et les Américains ont des contacts depuis l'entre deux-guerres. Peu après la "trahison" anglaise des projets de Lawrance d'Arabie, les saouds se sont tournés vers les Américaisn pour l'exploitation de leur ressource pétrolière. je raconte tout ça de mémoire, mais l'homme qui a foseillé le roi d'Arabie à l'époque ne s'est pas contenté de conseilelr sur le pétrole.
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Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

Extrait de la chrono au 26 juillet 1941 - difficile de faire plus explicite.

Citation:
Washington – Convoqué poliment, mais sans aucune chaleur, à la Maison Blanche, Lord Halifax est introduit dans le bureau ovale, en fin de matinée, par le conseiller personnel du président, Harry Hopkins (que les uns, dans la capitale fédérale, qualifient d’éminence grise, non sans quelque indulgence, et les autres, plus critiques, d’âme damnée). L’ambassadeur du Royaume Uni s’étend signifier par Franklin Roosevelt, qui semble à peine contenir son irritation, que les États-Unis, fidèles à l’alliance avec Riyad, et (dit-il ouvertement) très attachés à leurs intérêts pétroliers dans la Péninsule arabique, ne tolèreront pas la moindre menace de Londres à l’encontre des Séoud ou de l’Aramco.
Roosevelt, plus formaliste qu’il n’en a l’habitude, précise, le lorgnon combatif : « Vous voudrez bien, monsieur l’ambassadeur, marquer au Premier ministre Winston Churchill que mes sentiments d’amitié pour lui personnellement comme pour la Grande-Bretagne, et le tour probritannique… favorable à la cause des Alliés, j’entends… que j’ai imprimé à la politique de mon pays malgré les pressions des isolationnistes, et au risque de m’aliéner le Congrès, ne me font jamais perdre de vue… jamais !... les véritables intérêts de l’Amérique… oui, de l’Amérique, et pas uniquement des Etats-Unis. »
Lord Halifax, interloqué, risque un « Mais nous en somme tous persuadés, monsieur le Président. » Et Roosevelt tranche : « Eh bien, qu’on ne l’oublie jamais, et pas plus à Londres qu’à Alger. Les États-Unis ne souhaitent pas reconsidérer leur politique. Mais, s’ils y sont contraints, ils n’hésiteront pas. »
La teneur de l’algarade est aussitôt télégraphiée, en code, à Anthony Eden. Winston Churchill en sera informé durant son dîner. Le Premier ministre, toujours affectif, constate que Franklin Roosevelt, avec qui il se flatte d’entretenir les meilleures relations personnelles et politiques, l’a soumis, cependant, à « un feu de salve ». Il lâche, résigné : « Well, pity! Quel dommage ! Notre fenêtre d’opportunité est plus étroite encore que je ne l’avais imaginé… »

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Archibald



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MessagePosté le: Ven Oct 23, 2020 12:52    Sujet du message: Répondre en citant

Bob Zoran a écrit:
J'ai hésité un peu avant de mettre ce commentaire, on est entre gens de bonne tenue mais quand même vous tendez des perches à Archibald pour les jeux de mots sur les noms de famille
Citation:
il choisit comme Premier ministre le sunnite Riad as-Solh


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Bon... moi, j'ai rien dit.

Tu t'expliquera avec Imberator, hein... Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle Whistle
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