Fantasque Time Line

[Casus Frankie]

Exact pour l'action cutanée. Certains gaz.
Même chose pour l'odeur. Si vous avez bien lu, il est question d'une odeur d'ail...
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Jubilé]

Un gaz vesiquant, si je me rappelle mes souvenirs de cours NBC de mes classes.

[Anaxagore]

C'est un homme de Dieu ! Allons, mes enfants, vos mots dépassent votre pensée. Il faut le laisser en paix dire la messe... une messe funèbre... la sienne
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.

[sting01]

[Casus Frankie]

[Wil the Coyote]

Gaz sarin peut etre...
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Horum omnium fortissimi sunt Belgae

[Casus Frankie]

« On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. » (Georges Clemenceau)

Septembre 1945
L’année 1945 fut des plus sombres dans l’Europe tout entière, la France ne fut point épargnée. L’hiver, sans charbon, fut rigoureux, le rationnement persistait et la reconstruction était à peine amorcée, ce dont les Français ne furent point privés c’est d’élections et de débats politiques de tous ordres et sur tous sujets ; l’un des plus fameux débats, qui resta dans maintes mémoires, fut celui qui opposa le gouvernement de la République Française aux deux assemblées réunies en congrès à Versailles à propos d’un sujet plus qu’épineux, la création d’une commission d’enquête sur les événements survenus du début de 1940 à la Victoire de 1944, voire celle de 1945, là-bas dans le mal nommé Pacifique.
En réponse, le président du Conseil prévint le congrès que s’il voulait enquêter sur tout événement postérieur à un certain 12 juillet, les décrets d’application ne verraient tout simplement pas le jour, les assemblées crièrent au césarisme, une médiation fut tentée par les présidents qui rencontrèrent quelques ministres influents et les dégâts furent limités, après maintes tractations, à la période comprise entre le 1er janvier et le 7 août 1940, une loi d’habilitation viendrait heureusement, si elle sortait un jour, compléter le dispositif, les décrets furent pris et la Commission put commencer ses travaux.
Ce ne fut pas une partie de plaisir, la Commission pouvait se saisir de tout sujet et une partie de bonneteau un peu risible s’engagea entre politiques et militaires, risible mais absolument tragique si l’on considérait que tous se rejetaient des responsabilités pourtant bien établies par l’opinion publique. Quelques cadavres administratifs furent exhumés que l’on réensevelit avec une grande célérité, mais dans les Alpes-Maritimes, le feu couvait sur les corniches, attisé par députés et sénateurs qui ne se faisaient aucun cadeau. L’explosion se produisit le 14 juillet quand un ancien sénateur-maire, invité du Conseil Général et qui comptait bien faire son retour politique lors des prochaines élections, se laissa aller dans un discours fleuve resté fameux à des allégations diverses, dont « la passivité sans aucun doute coupable de l’équipage du fort de Sainte-Agnès », aucun de ses électeurs ne figurant sur le rôle de l’ouvrage, il n’y alla pas avec le dos de la cuillère, tout l’est du département s’embrasa !
Une semaine plus tard, un officier général d’aviation fit par le train le trajet Menton-Paris suite à une convocation du président du Conseil, vu les pénuries de charbon, les ponts non encore reconstruits et autres obstacles mineurs, il y mit trente-deux heures. L’entrevue fut courtoise, les deux hommes s’appréciant, elle dura une bonne heure et ses résultats furent tangibles : au mois de septembre, le 4 précisément (Vive la République !), un millier de bataillonnaires de la 1ère (et seule) Demi-Brigade d’Infanterie Légère d’Afrique, commandés par le général de brigade Brécargue en personne, investirent tout pacifiquement le village de Sainte-Agnès.

[Wil the Coyote]

Si je déduis bien, durant près de 4 ans, personnes ne s'est inquiété de l'équipage de Saint-Agnès???? Quand même pas...
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Horum omnium fortissimi sunt Belgae

[Casus Frankie]

La situation n'était pas exactement normale...
D'ailleurs, nous allons voir que certains se sont inquiétés, mais les Autorités avaient sans doute d'autres chats à fouetter - comme s'occuper de soldats allemands un peu trop vivants et non de soldats français sans doute morts...

OTL, le sort exact des équipages de certains forts de la Ligne Maginot n'a été connu que bien après la guerre...
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[JFF]

Il est également surprenant que les italiens, qui occupèrent la région, n'aient rien fait pour "effacer" toutes preuves de leur attaque aux gaz ?
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"Ne doutez jamais du courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles"

[Casus Frankie]

La réponse tient en un mot : "rémanence"...
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[Capu Rossu]

Bonsoir,

[De la Rochejacquelein]

Je crois avoir trouvé : arsine (trihydrure d'arsenic) ?
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Les mauvaises habitudes sont toujours celles des autres

[Casus Frankie]

Pas mal du tout, De la Rochejacquelein !

Mais... attendez la suite. Promis : un épisode par jour jusqu'au mardi 15 juillet.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[ladc51]

Où est notre épisode quotidien du 10/07 ?

D'habitude, à 9h30, il est publié...

Signé : un lecteur accro
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Laurent