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L'opération d'échange des billets FTL

 
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gaullien



Inscrit le: 13 Avr 2010
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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 18:57    Sujet du message: L'opération d'échange des billets FTL Répondre en citant

Otl il y a un échange de billet pour lutter contre la crise monétaire léguée par les années d'Occupation; mais sur la façonde de procédé il y a 2 poisitions :
- Pierre Mendès-France, ministre de l'Economie nationale, souhaitait procéder à un échange avec blocage (chaque porteur ne recevrait qu'une somme uniforme de 5000 francs, le reste étant bloqué pendant une période indéterminée et ne devant être restitué aux propriétaires que lorsque les progrès de la reconstruction le permettraient). Cette politique de "rationnement monétaire" devait à ses yeux permettre de restreindre la demande, de juguler l'inflation et de traquer les profits réalisés au marché noir.
-René Pleven, ministre des Finances, préconise de son côté un échange indolore, franc pour franc, sans blocage.
De gaulle avait opter pour la deuxième solution;

questions FTL :
- qu'elle position va remporté à lors de la libération du pays ?
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Fantasque



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MessagePosté le: Mar Juil 03, 2012 21:48    Sujet du message: Répondre en citant

Techniquement, c'était PMF qui avait raison.

Mais De Gaulle a opté pour la solution Pleven afin de maintenir un certain consensus (vulgo de permettre a des personnes ayant fait du marché noir...mais pas trop de préserver leurs avoirs). C'était important dans le contexte d'une France encore largement rurale et où la Guerre avait provoqué un basculement du rapport des forces villes-campagnes au proft de ces dernières.

Le "prix" à payer fut une poussée inflationniste qui dura jusqu'en 51/52. Dans le même temps cette poussée inflationniste fut aussi bénéfique à l'économie française et contribua à fortement réduire le fardeau de la dette publique (150% du PIB).

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MessagePosté le: Mer Juil 04, 2012 02:29    Sujet du message: Répondre en citant

Meme debat en Belgique, mais c'est plutot l'orthodoxie qui l'a emporte:
Citation:
A Londres, la réforme monétaire, mise au point par le ministre des Finances Camille Gutt et ses collaborateurs est prête, sur papier, dès 1943. Le 9 octobre 1944, la réforme Gutt sort ses effets. Son objectif: éponger la masse monétaire excédentaire et la réinjecter progressivement, en même temps que reprendrait la production industrielle. Les coupures supérieures à 100 francs sont échangées contre de la nouvelle monnaie imprimée à Londres. L'échange pouvait porter sur un maximum de 2.000 francs; les sommes excédentaires devant être déclarées. Les comptes à vue furent bloqués. Ils seront libérés progressivement dans les années qui suivent. Un impôt «d'assainissement» est mis sur pied. La réforme Gutt visait, outre la résorption de la masse monétaire, à traquer ceux que la guerre avait enrichi indûment. On estime que 4 % de la masse monétaire en circulation pendant la guerre ne furent jamais déclarés (et furent donc perdus volontairement par leurs «propriétaires»). Les bénéfices sur prestations et fournitures à l'ennemi furent par la suite taxés à 100 %; un impôt très lourd (70 à 95 %) frappa les bénéfices réalisés pendant l'Occupation et un impôt sur le patrimoine (5 %) fut créé.


Voir http://archives.lesoir.be/l-operation-gutt-etait-pretre-en-1943_t-19940910-Z08HG2.html
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MessagePosté le: Mer Juil 04, 2012 09:50    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Je pense que nous apportons là un point sensible.
Il faut déjà repartir des bases de l'économie, et de la situation politique.
Premièrement d’un point de vue politique la France combattante FTL est beaucoup plus importante qu'OTL.
De même la collaboration n’est le fait que d'une minorité, il sera donc plus facile de lui faire payer, non par patriotisme mais par objectivité économique, il faut des payeurs et encore et toujours « Vae Victis ».
Enfint la perfusion de l'économie allemande par le pillage en France beaucoup plus fort, donc le collaborateurs sont encore plus mal vue, de même pour les profiteurs du marché noire, mais le sentiment vis-à-vis des campagne proche (Normandie, Beauce, Champagne pour IdF) sera aussi plus bienveillant, de nombreux campagnard aidant par un « petit » marché noire à améliorer l’ordinaire, ou accueillant des enfants. Il faut donc lourdement txer (punir) les plus riches, en laissant un petit bénéfice aux autres.

PMF possède aussi un point politique bien plus important, le Parlement sera donc plus à son écoute.

D’un point de vue économique

Les économistes étant assez tôt d'accord su IS-LM, en effet les écoles se différencie par les effets des politiques économiques sur ces courbes, pas sur leur définition.
La Direction du Plan pourrait profiter d'une inflation forte et maitrisé pour relancer l'économie, le but étant d’épurer la dette, sans empêcher la reconstruction.
Je pense qu’alors une solution intermédiaire arrivera avec un échange 1 pour 1 plafonné assez haut, mais avec une très forte imposition 100/150% sur des revenues indu, et en laissant l’inflation au alentour de 5% par an. Le but avec la reconstruction étant une croissance du PIB d’au moins 8% par an.
En effet avec ce type d’inflation le poids de la dette fond, mais l’épargne productive reste épargnée. Cela n’affole pas trop les économistes, les ménages ont l’impression de s’enrichir, l’endettement pour la reconstruction d’un classe nombreuse et jeune est possible, je pense même qu’au finale, dans ce cas la reconstruction serait plus rapide, les crises du logement de l’hiver 54 pourrait même ne pas exister.
Enfin les industrie serait plus forte, en gros gérer de manière plus pragmatique la grande nation industriel de la CEE dans les années 60 se serait la France.


Mais il faut pas compté sur les politiques pour ce soucié de la vis de la cité, être pragmatique, et efficace…
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juil 04, 2012 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous rappelle quand même que les règle de l'opération monétaire organisée par le gouvernement d'Alger répondent à l'essentiel de ces questions.
La dite opération est même largement évoquée dans le tome 2 (pas avec autant de détails que dans nos archives cependant).
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gaullien



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MessagePosté le: Mer Juil 04, 2012 17:13    Sujet du message: Répondre en citant

c'est dans quel sujet que l'on en parle ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Juil 04, 2012 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

gaullien a écrit:
c'est dans quel sujet que l'on en parle ?


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1941 - Politique intérieure et Diplomatie
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