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L'industrie aéronautique française en FTL
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 11:04    Sujet du message: L'industrie aéronautique française en FTL Répondre en citant

Archibald a tenté une synthèse des divers éléments publiés sur ce sujet chaud !
Je lui laisse la parole.
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Casus Frankie

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Archibald



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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci. La synthèse est mon humble gagne pain, étant documentaliste, quoiqu'en reconversion ces derniers temps...

J'ai navigué a vue entre les annexes, les développement récents, et ... mon imagination.

Je ne pensais pas qu'il y avait autant de constructeurs d'avions militaires en France dans les années 30, pour un Bréguet ou un Bloch, j'en ai compté au moins 20 de plus (qui se souvient d'un constructeur appelé ROMANO, vraiment ? )
Sans compter tout les brillants ingénieurs des SNCA, les Satre, Servanty, Lecarme, et bien d'autres.

Ca fait un paquet de monde de l'autre coté de la Méditerranée, puis à travers le monde...

Pour l'instant, j’envoie le sommaire.

Introduction

Chapitre 1 – L'Armée de l'air et l'industrie au 6 juin 1940 – avant le sursaut

Chapitre 2 – le Grand Déménagement

Chapitre 3 –L'automne 1940: enthousiasme et projets fous

Chapitre 4 – 1941: l'affaire Arsenal et la bataille de Corse

Chapitre 5 – Les AIAs en Afrique du Nord; avions Miles et planeurs Hamilcar

Chapitre 6 - L'exil des ingénieurs Français à travers le monde

Chapitre 7 – 1942 – le retour des capitaines d'industrie – une renaissance timide

Chapitre 8 – Le comité Latécoère

Chapitre 9 – 1943 – 1944: le grand retour en Métropole, les MB-157, MB-158, VB-10, et Ouragan

Conclusion
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Merlock



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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 17:06    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
qui se souvient d'un constructeur appelé ROMANO, vraiment ?


Moi! Et je cherche avidement toute source information sur ses hydravion de chasse R-90 et chasseur R-92...

Pour info:
https://www.aviafrance.com/constructeur.php?ID_CONSTRUCTEUR=1116

http://www.cannes-aero-patrimoine.net/mediawiki/index.php?title=A%C3%A9ronefs_Romano#Hydravions_Romano
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Etienne



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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 17:21    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi, le Ro-80 était toujours un biplan (à la demande du STAé), mais probablement le meilleur avion école, et j'oserais dire devant le Stampe, qui reste fin à piloter.
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Merlock



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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

Etienne a écrit:
Moi aussi, le Ro-80 était toujours un biplan (à la demande du STAé), mais probablement le meilleur avion école, et j'oserais dire devant le Stampe, qui reste fin à piloter.


il y a eu récemment une très bonne série d'articles sur le Ro-80 dans "Avions". Mais je ne vous apprend sans doute rien...
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Etienne



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MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 20:28    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, j'en ai lu, mais une partie seulement, pas eu le temps pour tout
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 10:36    Sujet du message: Répondre en citant

Ca a l'air alléchant tout cela, mais un détail me chagrine. Jusqu'ici je n'ai rien vu à propos de Dewoitine, sa société ou ses avions. Hors si OTL il s'était compromis avec l'occupant, tout perdu à la libération et ensuite tenté sans succès de se refaire en amérique latine, en FTL il ressort de la guerre blanc comme neige. Logiquement son entreprise devrais être reconstitué et des avions portant son nom sortir d'usine après-guerre, mais il ne semble pas y en avoir une trace quelque part.

Est ce qu'il y a quelque chose de prévue pour le père Emile en FTL?
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Etienne



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MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Compromis avec l'occupant???

Petit extrait ci-joint d'un Icare sur la 54e EC, un article sur Dewoitine de juin à novembre 40. L’extrait parle de la période août 40…



Je peux scanner l'ensemble, hein?
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Archibald



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MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Justement, Dewoitine est au menu Smile Il sera mentionné.

http://mathieuarnal.blogspot.fr/2015/02/emile-dewoitine-pionnier-de-genie-de.html



Citation:
Lorsque la défaite est prononcée, l’industriel toulousain projette de se mettre au service des Alliés. Il rencontre à cet effet aux Etats-Unis Henry Ford, chargé par son gouvernement de la production à grande échelle d’avions de guerre et de moteurs de pointe.

Mais la nomination du général Bergeret au poste de secrétaire d’Etat à l’Aviation, change la donne. La mission de Dewoitine est considérée par Vichy comme un acte d’hostilité à sa politique. A son retour en France, il est inculpé pour atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat.


Tout ça ne va pas se produire en FTL. Dewoitine est trop précieux en AFN, vu qu'on a besoin de transformer les D-520s en D-523s, et cela va occuper Dewoitine jusqu'en 1941.

après il y le SE-580, le projet Dewoitine concurrent du VB-10. J'en parle aussi.

Bergeret était un pauvre type, c'est lui qui a négocié le sort de l'aviation a Rethondes et, bien pire, démarré les persécutions contre Marcel Bloch.

Il est devenu secrétaire d'état a l'aviation le 6 septembre 1940 et il est resté au poste jusqu'en avril 1942.

J'ai retrouvé sa trace en FTL, il occupe un poste ordinaire dans l'Armée de l'air, en gros c'est comme Darlan, sans Vichy, il reste dans son domaine et ne vends pas son ame au diable de la politique et des collabos...
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Archibald



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MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

INTRODUCTION

Dans notre hors série numéro 7 de décembre 1997 nous avons explorés les raisons de l'effondrement de l'Armée de l'Air en mai 1940, depuis l'indépendance en 1933, les nationalisations de 1936, et les plans de réarmements – du plan I au plan VI d'avril 1940.

Quelques chiffres.

Le premier plan de réarmement aérien, lancé en 1934, fut le plan I dont l'objectif était de doter l'Armée de l'Air de 1500 avions, ce qui fut atteint début 1938, après de très graves retards. Par la suite cet effectif de 1500 avions environ ne bougea guère: il fut celui de l'Armée de l'air tant en 1938 qu'en septembre 1939 et mai 1940; paradoxalement, la barre des 2000 avions fut franchie pendant la bataille. Sur le papier, cette longue stagnation des effectifs à 1500 avions n'aurait pas du avoir lieu. En effet dès le début de l'année 1939 de nouveaux objectifs avaient été fixés. Le Plan V fut lancé par Guy La Chambre en mars 1938 et amendé plusieurs fois jusqu'en février 1940. Ces différents Plan V devaient faire passer l'Armée de l'Air de son plateau de 1500 avions à 9200 avions au printemps 1941, soit 8000 avions supplémentaires – dont 3500 Français et 4500 Américains !

Ces deux dernier chiffres peuvent être détaillés. Premièrement, le nombre d'avions commandés aux américains. Il fut de 785 avant la guerre, et 3641 jusqu'en juin, soit 4426 appareils. Sur ces 4426, environ 1000 étaient déjà parvenus en France mi-juin, quand le Grand Déménagement fut décidé. Deuxièmement, l'effort de l'industrie française. Durant la période du 3 septembre au 20 juin, les ouvriers français construisirent 3313 avions.

Ainsi, pas moins de 7739 appareils devaient être ajoutés au 1500 en ligne. Cette énorme masse d'avions pris cependant bien du retard. L'objectif final, fixé désormais au printemps 1941, était une Armée de l'air dotée de 9239 apareils !
Ce chiffre est confirmé par la publication en avril 1940, juste avant la bataille, du Plan VI. Ce plan devait porter les effectifs de l'armée de l'Air en première ligne à 3534 avions de guerre – soit 1770 chasseurs, 732 bombardiers et 1032 appareils de renseignement. Au total, l'armée devait être équipée, au mois d'avril 1941, de 9 186 avions.

Ce chiffre utopique ne fut jamais atteint, et l'Armée de l'Air au 1 mai 1940 comptait à peine 1300 avions en première ligne.

Le 10 mai 1940, les Allemands déclenchèrent les hostilités.

Le 15 mai, ils perçaient à Sedan et fonçaient, non vers Paris, mais vers la côte, 250 km plus à l'ouest.

Le 20 mai, ils touchaient Abbeville, enfermant dans le nord de la France l'Armée Belge, le BEF, et les 2/3 de l'armée Française dont ces meilleures unités.

Entre le 20 mai et le 4 juin, les alliés livrèrent une bataille désespérée, acculés dos à la mer dans le nord de la France. Sans espoir de rompre l'encerclement par une contre-attaque vers le sud, la seule issue fut l'Angleterre. Jusqu'au 4 juin, environ 400 000 hommes traversèrent la Manche, perdant leur matériel.

Après quoi, les Allemands se tournèrent vers le sud. Entre eux et Paris se tenait le dernier tiers de l'Armée Française, 60 divisions réparties sur la ligne Weygand qui allait devoir se battre à 3 contre 1 contre 150 divisions allemandes sur un front de 260 km, une mission impossible.

Dès le 25 mai, il parut évident que la Métropole pourrait être perdue sous peu, et seul les mots énergiques de Roland de Margerie, suivis de ceux de Churchill, empêchèrent Reynaud de déposer les armes de jour là. Le camp défaitiste, cependant, restait bien en place autour du Président du Conseil.
En cette fin du moi de mai 1940, l'Armée de l'Air connaissait une double crise, de personnel et d'avions. Son chef, le Général Joseph Vuillemin dut alors envoyer au front des groupes de chasse et bombardement encore en école, comme ceux du GIABSE. Cependant, des centaines d'avions restèrent dans les dépots. Une partie était incomplets, d'autres était inutilisables, soit dépassés – Caudron 714, Potez 635 – soit défaillants, comme les Breguets 691 à moteurs AB.

Le 3 juin 1940, la Luftwaffe lança l'opération Paula, un raid massif contre la ville de Paris et ses infrastructures. Les chasseurs français chargés de s'opposer aux 350 appareils allemands furent débordés et infligèrent des pertes légères a l'ennemi. Cependant, l'Armée de l'Air ne perdit que 17 avions abattus et 6 détruits au sol, quand le Maréchal Kesselring revendiqua la destruction de 300 appareils !

Deux jours plus tard, le 5 juin, les Allemands attaquèrent la ligne Weygand. Ce même jour le lieutenant Pomier Layrargue descendait l'as allemand Werner Molders avant de succomber après une poursuite désespérée au ras des toits de Beauvais. Après 4 jours de combat acharnés, la ligne de résistance fut rompue.

Ce fut dans ce contexte que se produisit, le 6 juin 1940, cet improbable accident qui, décimant l'entourage défaitiste de Paul Reynaud, allait changer l'histoire de la France. Ici s'achevait ce premier hors série.
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2018 11:30    Sujet du message: Répondre en citant

Les chapitre 1 et 2 sont surtout de transition. Si vous trouvez qu'il y a des truc redondants ou un peu hors sujet, on peut couper.
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2018 11:32    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 1 – L'Armée de l'air au 6 juin 1940 – avant le sursaut

Le rapport Harcourt fit un constant sévère des insuffisances de l'aviation Française au combat.
Plus tard Jean Gisclon, revenant sur les évènements, fit le constat suivant.
"On dit souvent des chats qu'ils ont neufs vies. On pourrait en dire autant d'un avion de combat, quelle que soit l'époque de sa conception.
Ces neufs vies pourraient être les suivantes
1) réflexion tactique ou stratégique de l'Armée de l'Air, et expression d'un besoin lié
2) fiche programme de l'Armée de l'Air aux constructeurs
3) réponse des constructeurs: planche à dessin, puis dossiers "papier" évaluant l'état de l'art, le besoin exprimé, et la possibilité d'y répondre
4) sélection des deux meilleurs dossiers par l'Armée de l'Air, commande de prototypes
5) construction des prototypes, évaluation, sélection du vainqueur (et éventuellement, du vaincu)
6) industrialisation
7) livraison aux écoles, puis aux escadrilles, formation des pilotes
8) support logistique au front
9) combats en première ligne
Sans verser dans un pessimisme ni une critique excessive, l'on pourrait noter que, dans le cas de l'Armée de l'Air de 1939, chacune de ces étapes était hérissée de difficultées quasi-insurmontables. De la planche à dessin au combat, l'avion de combat Français de l'époque, même bien né, souffrait de milles maladies."
Une dizaine d'année après la disparition de Saint Exupéry aux commandes du VB-10 en 1945, ses anciens collègues, survivants du GR II/3 - les Alias, Dutertre, de Hochedé et d'autres - donnèrent leur version des évènements de 1940 à Jacques Noetinger.

De Hochedé "Un exemple frappant est le MB-174. Sans verser dans une adoration coupable envers Marcel Dassault, cet avion fut bel et bien l'un des meilleurs de la campagne de 1940, tant par ses performances que par son taux de perte très bas. Malgré tout, relisez Pilote de Guerre. Quoique l'on pense de Saint Exupéry pilote, il est notable que l'auteur identifie un problème à priori trivial, mais en réalité, quasi-fatal. A savoir – les commandes des MB-174 du GR II/33 gelaient avec l'altitude. Commandes moteurs, ou palonniers, une fois à l'altitude maximale, tout était solidement planté dans de la glace, a notre grand désespoir."
Dutertre "Il est bon alors de se demander comment des MB-174s conçus comme bombardiers à moyenne altitude, se retrouvaient ils à accomplir des missions au maximum de leur enveloppe de vol, y compris au dessus de 30 000 pieds ?
Alias "La réponse est tragique et stupide à la fois. Les MB-174s disposaient bien d'une soute à bombe mais, pour diverses raisons, ils ne pouvaient larguer des projectiles de plus de 50 kg. Aussi Marcel Bloch, avec la bénédiction de l'Etat, affecta la production de cet avion à la grande reconnaissance et ce d'autant plus que son concurrent, Potez, voyait ses 631 et 63-11 massacrés – et nous avec ! - par la chasse adverse du fait de moteurs trop faibles – des 14A de 700 chevaux contre plus de 1000 pour les 14N du Bloch. Le plus absurde est que, devant les magnifiques performances de l'avion en mission de grande reconnaissance, une version de bombardement fut finalement lancée. Ce fut le MB-175: 25 d'entre eux arrivèrent au cours de juin, bien trop tard pour sauver la Métropole.

Ainsi même pour un avion né sous une bonne étoile, un défaut idiot tel qu'une soute à bombe mal conçue en entrainait un autre - un changement de mission imprévu pour lequel l'avion n'était pas conçu, ce qui entrainait des problèmes supplémentaires, jusqu'à n'en plus finir.

Dans son livre Ils ouvrirent le bal Jean Gisclon à ses mots amers sur la défaite de mai-juin

"L'on pourrait fantasmer à l'infini sur le MB-175 et le qualifier de Mosquito Français. Cependant la cruelle réalité des problèmes énoncés ci dessus n'a d'égale que celle des effectifs au 10 mai 1940. Les MB-174 du GR II/33 de Saint-Exupéry étaient non seulement les seuls en escadrilles, mais ils n'étaient pas assez nombreux, et l'effectif se partageait avec des Potez 63 sous-motorisés, 100 km/h plus lents, et pourtant envoyés sur les mêmes objectifs, y compris en territoire Allemand !Dans un tel contexte, quelle différence auraient fait 25, ou 50 MB-175s envoyés sur la tête de pont de Sedan ?
Et d'ailleurs, quel fut l'effort du bombardement Français sur la tête de pont de Sedan qui, le 14 mai, allait décider du sort de la bataille de France ?
9 Bréguet 693 modernes (des GB I/54 et GB II/54) à l'aube
5 des GB I/12 et GB II/12 équipés des modernes LeO 45,
et 10 bombardiers de nuit des GB I/34 et GB II/3 équipés de vieux Amiot 143
et enfin, à la nuit tombée, 6 (des GB I et GB II/15) équipés de bombardiers de nuit Farman 222.

Si l'on réduit ses chiffres aux seuls avions modernes, l'on trouve seulement NEUF Breguets et CINQ LéO 451s, soit QUATORZE bombardiers. Un chiffre complètement affligeant qui appelle des questions telles que, mais ou étaient donc les Amiot 350 ? et les bombardiers américains tant appréciés de leurs équipages ?

La tragique réalité est que Amiot ne produisit que 80 bombardiers avant le mois de juin, les difficultés en france étaient telles, on pensait ouvrir une chaine de production... à La Nouvelle Orléans ! Que pas moins de sept escadrilles, soit une centaine de LeO-451, étaient confinées dans le GIABSE, un centre de transformation d'équipages éloigné du front Nord-Est, dans le climat plus clément du Sud Est de la France.
Que les Glenn et Douglas américains arrivaient – en caisses ! - par Casablanca, pour défendre l'Empire avant la Métropole. La première mission des DB-7s fut accomplie le 22 mai, depuis Evreux, de l'autre coté de Paris !
Quand aux rares Martins, ils étaient confiné à la ZOA Alpes du général Olry.
Que Breguet ne produisit pas plus de 250 appareil d'assault de type 690, et qu'une part non négligeable était des 691 consignés en dépots pour cause de moteurs défaillants.
Que le MB-174 équipait à peine une escadrille de reconnaissance, et que le MB-175 arriva trop tard."

Ainsi Sedan fut perdu. Lorsque, 20 années après, le général De Gaulle créa la Force de Frappe nucléaire, la défaite de 1940 était encore présente dans bien des esprits. A l'époque, la trouée de Gembloux était celle de Fulda, l'ennemi était désormais Soviétique, et pourtant le scénario restait le meme. L'OTAN a échoué. Les Soviétiques ont écrasé sous leur nombre les forces alliées à Fulda, puis à travers l'Allemagne de l'Ouest. Après un rush fulgurant, ils sont désormais sur la rive droite du Rhin et leur supériorité crée rapidement une tête de pont que nul bombardement conventionnel ne pourra détruire, prélude à l'envahissement du territoire national. Cette situation est elle familière ? C'était celle de Sedan au soir du 15 mai 1940. Telle fut la honte, tel fut le traumatisme de l'époque, que message clair fut envoyé aux Soviétiques. Si la bataille des frontières était perdue une quatrième fois (après 1870, 1914 et 1940) la France n'hésiterait pas a atomiser un nouveau Sedan, quelque soit le risque d'escalade stratégique qui en découlerait."
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Dernière édition par Archibald le Sam Fév 17, 2018 11:44; édité 1 fois
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Archibald



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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2018 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 2 le Grand déménagement

Début juin 1940, la ligne Weygand et ses 60 divisions allait encaisser le choc de 150 divisions allemandes, et rompre après 4 jours de combat intenses, ouvrant la voie de Paris, puis du territoire national. Les combat de mai, suivi par l'opération Paula le 3 juin et la défense de la ligne Weygand, furent cruels et meurtriers pour l'Armée de l'Air.

Quel était la situation de l'Armée de l'air ce fameux 6 juin 1940, jour du sursaut ?

Au 1er septembre 1939, l'Armée de l'Air comptait, en première ligne, 1355 appareils, chiffre stable depuis le début de l'année 1938 et l'achèvement du Plan I.
Au 10 mai, l'effectif était de 1972 avions.
Au 5 juin, l'effectif total était de 2348 appareils – supérieur au 10 mai d'environ 400 machines, et ce malgré la perte d'environ 800 avions. Ainsi, en à peine un mois de combat (15 mai – 15 juin), l'industrie en pleine montée en puissance avait ajouté 1300 avions aux effectifs de l'Armée de l'Air.

C'est dans ce contexte que fut décidé le Grand Déménagement.

Quel fut le rôle des aviateurs, et notamment de leur chef, le Général Vuillemin ?

Le Général Joseph Vuillemin est aujourd'hui bien oublié. Il fit, contre son gré, parti des vaincus de mai 40, même si ses erreurs furent bien moins importantes que celles d'un Gamelin ou d'un Georges. Vuillemin était un chef dévoué à ses aviateurs, mais manquait de personnalité, et fit un parfait bouc émissaire, avant comme après le sursaut.

Dans ses mémoires, De Gaulle note dès le 9 juin que "si le réduit Breton s'avère intenable, la prochaine étape sera l'AFN, et pour cela, un effort important devra être demandé à l'Armée de l'Air. Je ne pense pas que le général Vuillemin, vaincu de mai, soit l'homme de la situation; c'est pourquoi il devra être replacé par un chef plus énergique et d'un caractère plus affirmé." Ainsi fut fait, et Vuillemin fut limogé dès le 15 juin. De Gaulle, cependant, lui évita in fine un saharage humiliant. Il devint inspecteur général de l'Armée de l'Air et le resta pour toute la guerre, assurant un travail ingrat, obscur, mais tout à fait nécessaire.

Le Comité de Guerre se réunit le 13 juin 1940 à 13h dans des circonstances dramatiques, après les évènements de la nuit ayant vu l'éviction de Pétain et son attaque subséquente.
La lecture du compte rendu est édifiante: l'aviation y est rapidement expédiée. Il est vrai que le malheureux Vuillemin n'avait pas le poids politique d'un Darlan, qui se permit d'ailleurs d'arriver avec une heure de retard et de s'accrocher avec De Gaulle au sujet de Muselier, son grand rival.

"Le Comité de Guerre se réunit pour élaborer le plan de l’évacuation vers l’AFN et de la défense sur le territoire Métropolitain. L’amiral Darlan étant en retard, le Comité se penche en premier lieu sur la situation de l’aviation. Le transfert des 2070 officiers et élèves et des 7500 sous officiers et élèves des écoles de l’Armée de l’Air vers le Maroc est décidé. Les personnels des Centres d’Instruction suivront, sauf ceux dont le niveau est tel qu’ils pourraient être affectés immédiatement aux unités combattantes. Les 6855 officiers, sous officiers et hommes de troupes de la DIAP (Division d’Instruction de l’Aviation Polonaise) stationnés à Lyon-Bron feront mouvement sur Marseille en vue de leur évacuation vers le Maroc. Il en va de même pour les aviateurs tchèques, hollandais et norvégiens stationnés sur le territoire métropolitain. Le cas des aviateurs belges devra être réglé au plus vite, en accord avec les autorités civiles et militaires.
Sur le terrain, la Zone d’Opérations Aériennes Centre (ZOAC) créée le 6 juin, absorbe la ZOA Nord (ZOAN) dont le commandant, le général d’Astier de La Vigerie, prend alors le commandement de la ZOAC. Enfin, il est décidé que la ZOA Est (commandé par le général Bouscat) se déploiera sur les terrains de la ZOA Sud pour couvrir le Seuil de Bourgogne."

Les heures de Vuillemin étaient comptées.

Or, il semblerait que Vuillemin ait anticipé le Grand Déménagement. Par une coïncidence assez étonnante, il avait, peut être avant l'annonce officielle du 14 Juin, mis en place son propre plan d'évacuation de l'Armée de l'Air en AFN ! (note 3)

Paul Stehlin, pilote au III/6 et Jean Bergeret** témoigneront après guerre de leur désarroi et de celui de Vuillemin en ces heures sombres.
"Nous avons abordé la bataille de la ligne Weygand avec 180 bombardiers, rassemblés tant bien que mal après les pertes du moi de mai. Du 5 au 8 juin, deux panzer divisions tentèrent de percer à Chaulnes et Roye, et cette fois le bombardement fut au rendezvous. Les Breguets d'assault étaient présents, ainsi ques Glenn et les LeO-451, et l'effort fut conséquent, des vagues renouvelées d'une quarantaine d'avions, bien loin de la misère de Sedan. De manière étonnante, l'industrie avait surchauffée pendant la bataille et ce ne furent plus les avion qui manquèrent, mais bien les équipages.

Après l'enfoncement de la ligne Weygand le 8, suivit une semaine de confusion qui dura jusqu'a l'annonce officielle du Grand Déménagement, le 14. Durant cette période, Vuillemin et moi avons eu de longues discussions. Le Général fut clair: si capitulation devait se produire, il enverrait au préalable l'aviation en AFN. Si un gouvernement venait à lui imposer cette capitulation et le rapatriement conséquent des avions, il ne serait pas celui qui signerait son abandon aux allemands. Une fois en leur possession, ils pourraient alors détruire notre puissance aérienne ou, pire encore, l'utiliser pour attaquer la Grande Bretagne."
De fait, une note signée de Vuillemin, non datée, à été récemment retrouvée dans les archives du Service Historique de l'Armée de l'Air, à Vincennes. Il n'est pas possible, d'après le témoignage laissé par Bergeret, de savoir si cette note précéda ou suivi le Comité de Guerre du 13 juin.
Son contenu est le suivant.

"Le GQGA, Chatel Guyon
Joseph Vuillemin

"Pour éviter que des les avions modernes si péniblement mis en service ne tombent aux mains de l'adversaire, je donne l'ordre aux groupes de bombardement et de chasse qui le peuvent l'ordre de passer la Méditerranée et de gagner les terrains d'AFN. L'instruction prévoit le transfert en Algérie, Maroc et Tunisie de 16 groupes de chasse et de 18 groupes de bombardement et prendra acte le 16 juin au soir. Dans les heures qui suivront, la vaste migration des forces aériennes s’amorcera. Mais elles ne concernera pas que les seuls avions en unité: elle touchera aussi les chasseurs, les bombardiers et les appareils de reconnaissance qui n'ont pas été pris en compte et donc les équipements leur permettent d'effectuer la traversée. Il convient par ce moyen de sauver l'essentiel de l'Armée de l'Air, ce qui pourrait etre fait en une semaine tout au plus."

Cependant la note dactylographiée comporte une mention manuscrite, probablement la retranscription d'un échange avec Jean Bergeret.

"Note: il est à craindre cependant que la cohésion opérationnelle de l'ensemble ne soit relâchée et les liens tactiques pratiquement inexistants. Les centaines d'avions basés en AFN ne disposeraient de presque aucune logistique, ni de l'industrie aéronautique qui pouvait les supporter, ni même des échelons au sol et des pièces de rechange nécessaire a leur entretien. Dans ces conditions, la guerre ne pourra sans doute pas être poursuivie depuis le Maroc, l'Algérie, ou la Tunisie."

Les dernière lignes semblent confirmer l'hypothèse d'un plan antérieur à l'annonce du Grand Déménagement. Cependant au 14 juin, comme au 15, les problèmes soulignés par Vuillemin n'avaient pas encore été examinés. Le mystère reste donc entier.

Cependant, le mémo de Vuillemin montre que la destinée de l'Armée de l'Air suit celle du gouvernement et de la France: le sursaut et le grand déménagement. Sursaut, car si début juin les équipages manquent, les avions eux sortent à un rythme accéléré malgré les blocages. Sursaut également pour les équipages survivants: exilés ou sacrifiés dans le sud, leur moral est désormais excellent. Enfin sursaut car l'Armée de l'Air, du fait de sa nature propre et au même titre que la flotte de Darlan, anticipe le Grand Déménagement dès la rupture de la ligne Weygand. Elle devient alors un argument majeur dans la poursuite de la lutte depuis l'AFN, entrainant Armée de Terre, gouvernement et industrie qui sont eux peu mobiles car enracinés en métropole.
Cependant l'Armée de l'Air va être confrontée a des sacrifices déchirants. Ainsi les vaincus de 1933, 1936 et mai 1940 – Bloch 152, MS-406, Potez 63, Breguet 693 – vont ils rester en Métropole et être sacrifiés afin de retarder au mieux le rouleau compresseur allemand.
Les futurs vainqueurs vont eux après un baroud d'honneur fin juin, prendre le chemin de l'exil en AFN.
Mais derrière eux, c'est une industrie entière qui les suit, le coeur plein d'espoir. Il existe dans la montée de toute production industrielle un moment important ou l'assemblage final peut s'affranchir, même brièvement, de la production, en puisant dans les stocks de pièces de celle ci. Ce moment important, l'aéronautique française l'avait franchi sans vraiment s'en apercevoir, au printemps 1940 - quelque part entre février et mai.
La conséquence fut très importante pour le sursaut de juin. On peut prendre pour exemple la production du Dewoitine D-520 à Toulouse. L'usine - et les sous traitants de Dewoitine à travers la France - furent minutieusement vidés. Lors de l'inventaire en AFN, les stocks de pièces disponibles étaient tels que l'assemblage (et non la production) des dites pièces couvrit d'une certaine manière les besoins en D-520s de l'Armée de l'Air de juillet 1940 jusqu'a la bataille de Corse, en février ! Bien sur passé ce point le nombre de D-520 fondit comme neige au soleil car nulle production n'était possible, faute de matière première (aciéries) et de certaines machines outils, intransportables et donc détruites en Métropole. Les derniers D-523s furent retirés en septembre 1941 lors des combats en Grèce.

L'on peut se poser la question de la pertinence de déménager une usine entière si l'on sait que, même remontée en bon ordre, l'AFN ne pourra en subvenir aux besoins. Les raisons sont cependant parfaitement justifiées.

Premièrement, il était hors de question de laisser l'outil industriel bâti lors de la victoire de 1914-18, sinistré en 1920, puis reconstruit à grand peine depuis 1928, tomber aux mains de l'ennemi.

Deuxièmement, malgré les faiblesses de l'AFN, l'espoir régnait de construire les avions là bas, avec une assistance des Américains pour remplacer ce qui était resté en Métropole ou détruit.

Dans le troisième scénario ou l'Ami Américain ne pourrait boucher les trous de l'AFN, et bien, les usines Françaises, même incomplètes, seraient alors transférées en Amérique.

Tel était l'état d'esprit des milliers de mécaniciens, fraiseurs, ingénieurs, tourneurs qui firent la grande traversée en ce mois de juillet 1940. L'affaire Arsenal, cependant, allait changer la donne.

(note 1: par une étrange ironie – parfaitement délibérée et assumée par votre serviteur - ce Bergeret fut celui qui OTL négocia le sort de l'aviation Française à Rethondes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bergeret_(militaire) Plus tard il fut ministre de Vichy, et de ceux qui persécutèrent le juif Marcel Bloch, qui ne fut sauvé de Buchenwald que par les communistes. Il rallia Giraud et fut condamné par Vichy; puis la France Libre faillit le condamner aussi – encore un pas très doué pour retourner sa veste, comme disait Dutronc dans sa chanson L'opportuniste)

(note 2: Joseph Vuillemin, l'homme qui fit faire sa FTL à l'Armée de l'air, entre le 16 et le 21 juin 1940. Le mémo sort tout droit du Fana de l'Aviation Hors Série numéro 7, Décembre 1997: quelques lignes qui furent mon premier contact personnel avec le concept de la FTL, celle ci ne devant naitre qu'en 2004, et le forum en 2006...)

(note 3: Vuillemin était un type étrange. OTL, il disparait littéralement après Juin 1940. Il ne fut jamais à Vichy, contrairement aux Pujo, Fonck, Bergeret et bien d'autres.
En fait, Vuillemin se met en congé le 5 novembre 1940 et déserte la Métropole, s'enterre chez lui à Alger, et n'en ressort que pour aller voir De Gaulle le 1 juin 1943, afin d'offrir ses services en tant que simple pilote, alors qu'il était général 5 étoiles !!! Pierre Brossolette lui rendit un bel hommage qu'on peut lire ici

https://books.google.fr/books?id=B4AdCAAAQBAJ&pg=PT151&dq=%22Brossolette%22%22vuillemin%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-x5XO4azZAhUBZVAKHXo-BIQQ6AEIJzAA#v=onepage&q=%22Brossolette%22%22vuillemin%22&f=false
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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2018 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

Lorsque je pensais à Emile Dewoitine, je me rappelais assez bien certaines choses sur lui pendant la guerre mondiale FTL. La question est pour après! Dewoitine en sort blanc comme neige et devrais reconstituer ses équipes, son entreprise, ......Des avions estampillés Dewoitine devraient êtres conçus et fabriqués aux cotés de ceux de Bloch/Dassault à partir du retour à la paix. Hors, il n'y a aucune trace d'avions Dewoitine après la guerre, il n'y a donc rien de prévus pour eux?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Fév 17, 2018 12:24    Sujet du message: Répondre en citant

Où n'y a-t-il aucune trace de Dewoitine après la guerre ?
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