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Janvier 43 - Jacques, Jean... et Elles
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Sam Juin 07, 2014 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

Tant qu'a faire, et vu un peu le caractère du gaillard, cela pourrait donné:

"Aspirant Lelong, 2eme Régiment de Hussards...."
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Juin 07, 2014 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

patzekiller a écrit:
cnan, j'déconne.... je connais la suite mais je dirai rien, na!!!


J'espère bien !!! Grrrr Grrrr Grrrr
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patzekiller



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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2014 06:46    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Tant qu'a faire, et vu un peu le caractère du gaillard, cela pourrait donné:

"Aspirant Lelong, 2eme Régiment de Hussards...."



ce sera un RCC
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2014 07:43    Sujet du message: Répondre en citant

Si j'ai bien compris, c'est pour un Régiment de Char de Combat. Question
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ladc51



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MessagePosté le: Dim Juin 08, 2014 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Wil the Coyote a écrit:
Si j'ai bien compris, c'est pour un Régiment de Char de Combat. Question


Exact !
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Wil the Coyote



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MessagePosté le: Mar Juin 10, 2014 07:38    Sujet du message: Répondre en citant

Oui en effet, pourquoi pas chef de char...qui sait il fera peut etre une grande carrière au 1er Chasseur ou au (si j'ai bonn mémoire) 12 Cuir...
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patzekiller



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MessagePosté le: Mar Juin 10, 2014 11:53    Sujet du message: Répondre en citant

...sauf qu'au final, le 12e cuir ne va pas exister ftl
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ladc51



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MessagePosté le: Mer Juin 18, 2014 06:28    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

ci-joint la suite des lettres des Pyrénées pour début 1943...



18 janvier 1943
Des lettres pour les Pyrénées
Dans la région d’Alger


Cher Papa, chère Maman

Il m’est arrivé aujourd’hui des choses importantes : il faut à tout prix que je les écrive dans cette lettre. Ainsi, même si je ne peux pas vous l’envoyer (ce n’est même pas la peine que j’essaie, je sais que la censure ne laissera pas passer son contenu), vous la trouverez dans mes affaires s’il m’arrive quelque chose et que je ne peux pas venir vous raconter tout cela en personne…

Je me préparais ce matin à une journée comme une autre (au programme : entraînement au tir pour mon groupe de combat) quand j’ai été appelé dans la tente du commandant du bataillon. Il m’a accueilli en compagnie d’un autre officier, un capitaine que je n’avais encore jamais vu dans la division. Sans me proposer de m’asseoir, il m’a tout de suite dit que j’étais attendu à Alger, que mon programme était annulé et que je devais suivre l’officier qui était à ses côtés ; quand j’ai demandé où je devais aller et pourquoi, le commandant a répondu qu’il n’en savait pas plus, il avait l’air un peu fâché… J’ai donc suivi l’officier inconnu, qui n’a pas dit un mot de tout le trajet, et nous avons pris sa voiture en direction de la capitale. A Alger, nous avons gagné un de ces bâtiments anonymes dont l’Armée a pris possession après le Déménagement. Mon guide m’a conduit dans un bureau où m’attendaient plusieurs officiers… parmi lesquels le colonel Duluc ! Nous ne nous étions pas revus depuis un an et demi, je n’avais aucune idée de ses fonctions actuelles.

Après une brève présentation (en fait, il m’a présenté, mais il n’a pas dit qui étaient les autres !), il m’a expliqué être à l’origine de ma venue. Nous allions participer à une partie du bilan d’après-mission de deux aviateurs dont l’appareil avait été abattu au-dessus du Roussillon et qui avaient réussi à rejoindre l’Afrique. Duluc, s’étant souvenu que j’étais de la région, comptait sur moi pour reconnaître avec précision les lieux par lesquels ils étaient passés pour leur évasion (il m’a demandé de me concentrer sur ce retour, pas sur ce qui s’était passé avant la perte de leur appareil), voire, si possible, pour identifier les personnes rencontrées.

Après cette introduction, nous sommes passés dans ce qui ressemblait à une salle de classe et la réunion a commencé : au début, j’étais assez intimidé, seul sous-officier au milieu d’une dizaine d’officiers, moitié aviateurs américains, moitié Français des trois armes, en face des deux aviateurs récupérés, dont l’un marchait avec une béquille. Les échanges étaient lents, les Français posaient des questions, un interprète traduisait, les aviateurs américains répondaient, un autre interprète traduisant alors la réponse… Sans entrer dans des détails secrets et hors de notre propos ici, les aviateurs interrogés appartenaient à l’équipage d’un avion en mission nocturne au-dessus du Roussillon. Après de nombreuses questions sur le vol et les circonstances de la perte de leur appareil (les officiers de l’Armée de l’Air et de l’Air Force semblaient très intéressés par la confirmation ou non de la présence d’un chasseur de nuit allemand), nous en sommes venus à la partie qui me concernait : les aviateurs américains avaient dû sauter en parachute et s’étaient retrouvés en pleine nuit perdus dans la campagne catalane…

J’ai commencé à demander des précisions pour essayer de localiser leur point de chute, mais leurs souvenirs étaient bien vagues (« à l’intérieur des terres, avec l’ombre des montagnes proches au sud, dans une zone de petites collines basses, au milieu des vignes »). Puis le premier Américain a expliqué ses efforts pour retrouver ses collègues, car trois membres d’équipage avaient sauté en parachute. Il a vite rejoint non loin de là le second, blessé (une jambe cassée en atterrissant violemment dans une vigne), mais le dernier est resté introuvable. A l’approche du jour, les deux hommes se sont cachés dans une modeste cabane en bois qui semblait servir d’abri à outils, en bordure d’une mauvaise route : la description des lieux me semblait familière, mais sans que je puisse reconnaître l’endroit de façon précise… En début de matinée, un paysan est arrivé et les a découvert quand il a ouvert la cabane pour prendre ses outils : la description de cet homme, avec sa célèbre casquette à carreaux ! m’a permis de comprendre pourquoi les lieux me semblaient familiers. Tout collait : le paysan, c’était Monsieur Delmas ! Les aviateurs s’étaient cachés dans la cabane de la vigne de Monsieur Delmas, juste à côté de la nôtre, dans le creux de la colline après la décharge, sur la route de Brouilla !

A ce moment du récit, j’ai eu très peur, me rappelant les rumeurs que vous m’aviez rapportées, selon lesquelles Monsieur Delmas s’acoquinait avec les Allemands… J’ai fait part de ma découverte et de mes craintes au colonel Duluc puis je me suis concentré sur la suite du récit.
Monsieur Delmas semblait très surpris et assez effrayé de les trouver là et bien sûr, sans interprète, la conversation restait des plus sommaires… Monsieur Delmas a donné à boire aux Américains et même à manger – le contenu de sa gamelle. Puis il leur a fait signe d’attendre et il est parti. Il est revenu une grosse heure plus tard, avec sa grande charrette, celle qui a une bâche. Un homme l’accompagnait, qui a ausculté et a commencé à soigner l’Américain blessé (il a posé une attelle) : à sa description j’ai reconnu le Docteur Capdet. Lui et Monsieur Delmas ont fait monter les deux aviateurs dans la charrette et sont repartis vers le village : les aviateurs, cachés sous la bâche, n’ont pas bien vu le paysage, mais le peu qu’ils m’en ont dit (la décharge, le cimetière) m’a permis de confirmer l’arrivée à Bages. Ils sont allés directement dans une grande maison un peu à la limite du village, j’ai cru reconnaître la maison de Monsieur Delmas. Là, les Américains ont été cachés, nourris, et on leur a donné des vêtements civils : ils disent n’avoir vu que les deux hommes du premier jour (le Docteur Capdet est repassé chaque jour soigner le blessé) et une femme d’une cinquantaine d’années (dont la description correspond à Madame Delmas). Ils sont restés trois jours entiers dans cette maison, avant que Monsieur Delmas ne les refasse monter dans sa charrette pour reprendre la route pour un court trajet (moins d’une heure) vers une église proche, au milieu d’une ville : leur description correspond à l’église d’Elne. Ils ont été confiés au curé qui les a cachés dans le cloître. Leur séjour à Elne a été plus long (neuf jours), là, ils n’ont été en contact avec personne d’autre que le curé et là aussi, la barrière de la langue a empêché tout échange détaillé et toute explication. Finalement, un poissonnier ambulant (que je n’ai pas réussi à identifier) est passé à l’église livrer les poissons qu’avaient commandés le curé… et il a embarqué les deux Américains dans son fourgon réfrigéré (fonctionnant non pas à l’essence mais au gazogène). Les deux aviateurs avaient très froid dans ce fourgon, mais heureusement le trajet n’a duré qu’une petite demi-heure. Ils sont arrivés au petit village de pêcheurs de Saint-Cyprien, que j’ai bien reconnu, où les Américains ont été cachés dans une cabane de pêcheur. A la nuit tombée, un homme est venu les chercher et les a conduits sur la plage, où ils ont retrouvé un groupe d’une demi-douzaine d’hommes (des Français), cachés dans les dunes. Après une longue attente, un canot est arrivé et les a conduits jusqu’à un sous-marin qui a vite plongé pour les ramener en Algérie.

Après l’interrogatoire, j’ai discuté avec le colonel Duluc à qui j’ai fait part de mes déductions et de mes interrogations. Il semblerait donc que Monsieur Delmas et le Docteur Capdet aient aidé ces aviateurs américains à éviter la capture et à se mettre en contact avec une filière d’évasion. J’en conclus que Monsieur Delmas ne collabore pas avec les Allemands mais au contraire cache derrière sa conduite des actions de résistance, et que le Docteur Capdet l’aide !

Je viendrai en personne raconter tout cela après la Victoire, mais je voulais m’assurer que ce témoignage puisse arriver jusqu’à Bages dans tous les cas…

Il me tarde tant de vous revoir.

Je vous embrasse,

Votre fils, Bertin.



19 janvier 1943
Des lettres pour les Pyrénées
Dans la région d’Alger


Cher Papa, chère Maman

Ce petit mot très vite parce que j’ai reçu ce matin votre dernière lettre qui aura mis plus d’un mois à me parvenir, et j’en suis encore très ému. C’est la guerre mais la vie continue. J’espère rentrer bientôt à la maison pour rencontrer mon nouveau petit frère ou ma nouvelle petite sœur : embrassez le bébé quand il arrivera et dites-lui que son grand frère l’aime déjà. Que Maman ne se fatigue pas trop en attendant !
Les apparences sont trompeuses, vous devez être plus prudents que jamais. Ne vous fiez à personne, mais gardez espoir, l’aide peut venir de là où on l’attend le moins…

Il me tarde tant de vous revoir.

Je vous embrasse,

Votre fils, Bertin.
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Laurent
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