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1940 - La France continue la guerre
 
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Novembre 1942 la Revanche. La France reprend la lutte
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Lun Fév 03, 2025 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

Les américains pourront participer, les divisions grillées à Gela RTL ne sont pas celles qui ont fait avalanche OTL. Et les unités d'appuis qui ont fait le boulot pour repousser les allemands seront les même. La leçon de Gela sera surement retenue, les américains apprennent vite.

Hmm si les allemand ont besoin de plus de forces pour casser les italiens, on pourrait revenir à une situation OTL où ils ne peuvent pas repousser les alliés, surtout que ceux ci ne reculeront pas devant les perte navales pour les débarquement (RTL la norme en débarquement semble d'être de perdre des navires, et le destroyer c'est comme le ministre, ça se remplace facilement)

Il y avait une diviion blindée italienne au sud, elle pourra tenir un des ports probablement le temps que les anglais arrivent. Et si besoin les français peuvent participer en prenant en charge une des opérations.

Une autre conséquence pourrait être un rembarquement plus efficace des germanos italiens de sicile vers la botte. Je sais pas encore ce que ça donnera de ce coté la même si il est probable que les italiens évacuent plus de forces
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Lun Fév 03, 2025 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

Alors c'est Kasserine plus Salerne avec un axe plus énervé, surtout les italiens et les forces aériennes. J'ai repris à peu près ce qui s'est passé à Kasserine, avec l'idée de concentrer les coups sur les américains. Quant à la performance française..bon, affronter une division cotière italienne c'est pas vraiment la mer à boire ni glorieux on en conviendra.


Chapitre 1 : Le sang des siciliens

10 juin,

1h30, Cap Passero
La 1ere division française attaque en force Marzamemi et Capo Passero. La 3e attaque par l'ouest de l'autre coté de la péninsule. Les combats sont violents mais ne durent pas, la 206e division cotière italienne est incapable de lutter, dispersée comme elle est.

3h58,
La 1ere et la 3e lancent un assaut conjoints avec leurs premiers éléments sur la ville de Pachino. La ville est en cours d'abandon et tombe après quelques minutes de combats. Mais la progression vers le nord est brusquement arrêtée par le groupe mobile F qui gagne du temps pour les autres unités. Les combats cessent, les français débarquant le reste de leurs forces avant de reprendre l'attaque au matin.

5h30
Les cuirassés Lorraine et Provence ouvrent le feu, bientot suivit du Strasbourg. Sous cet appuie feu très important les divisions françaises repartent à l'attaque. Les italiens décrochent rapidement et essayent de mener des combats de retardement dans les collines.

5h48,
Le débarquement de la 2eBLM de Touzet commence dans la rade du Portopalo.

6h45,
Le général Frère envoie un rapport au général Alexander qui dirige l'opération Husky. Le débarquement à été un succès et les autres unités françaises sont déposés sur les plages. La suite de l'attaque vers Raguse aura lieu aux alentours de midi.

9h,
Le débarquement français suit son train, c'est maintenant à la 1ere brigade espagnole de Rojo de débarquer avec la 1e BLM de Billote. La 15e division a un peu de retard à cause d'un champ de mine plus compliqué à nettoyer que prévu.
Pendant que les unités de DCA se mettent au niveau des ports, la flotte française patrouille à la recherche de sous marin.

11h28,
Le général Frère est informé que les italiens contre attaquent les anglais à Syracuse. La Napoli s'est lancée à l'assaut en force avec le soutient de groupes mobiles. Il apprend aussi que le soutient aérien, de base limité, sera presque indisponible. La situation des américains est compliqué et ils necessitent toutes les ressources aériennes.

12h34,
Les forces françaises attaquent en direction de Ipisca et Rosolini. La 206e a reçut le renforts de nombreuses compagnie d'artilleries et d'un groupe de canon automoteurs. Guzzoni lui a donné l'ordre de barrer la route des français pour éviter la jonction avec les américains sur lesquels se concentrent la majorité des moyens. La 1ere et la 15e soutenues par la 2e BLM passent rapidement à travers les collines vers Ispica. La 3e avec la 1ere BLM écrase les forces italiennes qui défendent Rosolini.

14h36,
Guzzoni envoie des renforts vers Raguse. Le général Rossi qui commande le 16e corps italien ne peut pas repousser les français, et les combats face aux anglais patinent. La priorité est de les ralentirs.

15h39,
Les premiers élément britanniques de la 50e division arrivent par l'est après avoir essuyé une contre attaque à Noto. La jonction entre français et anglais et faite, bien qu'encore ténue.

16h14,
La ligne de défense de la 206e est détruite et les localités prises. Dans la foulée la 1ere brigade espagnole attaque Pozzalo avec le soutient de la 2e BLM. Celle ci souffre de quelque pertes après ses combats contre les automoteurs semovente italien. La 15e division marche vers Modica. Sentant un flottement dans le lignes italiennes, confirmée par les avions de reconnaissances, Frère ordonne à Rojo et à Touzet de continuer le long de la cote et d'essayer d'atteindre Santa Croce. Deux destroyers sont en soutient de Rojo.
La percée espérée n'a cependant pas lieu. Les nombreuses petites unités italiennes résistent dans les villages cotiers et tendent des embuscades tout en fuyant, rappel des combats de provence. La progression se fait plus prudement.

19h36,
La résistance italienne se raidit sur une ligne Modica, Scili et Sampieri, environ 15 kilomètres des premiers éléments américains. Les renseignements indiquent par ailleurs des mouvements d'une panzer division (en réalité une unité antichar et une unité anti aérienne), vers les français. Frère décide d'arrêter les opérations pour le moment et de préparer la défense. Après toute une journée de combat les hommes sont épuisés et il lui faut se prémunir d'une attaque au nord. Il décide d'attaquer le lendemain avec le reste de ses forces rassemblées. La 1ere aura pour tache de couvrir le flanc nord pendant que la 15e et la 3e attaqueront Modica et Raguse avec la plupart des unités de soutient. Rojo garde avec lui la 2e BLM et recevra deux régiments d'infanterie et plusieurs unités d'artilleries.

20h,
Bien que le soleil ne soit pas encore couchée, les combats se terminent. Les italiens doivent se réorganiser et les français aussi. Les anglais de leurs cotés ont lancé une vigoureuse contre-attaque après les contres-attaques de la Napoli et s'enfoncent dans les collines sicilienne.

21h15,
Les généraux sont rassemblés à Ispica. Le bilan de la journée est excellent. Toutes les unités se sont bien battus et malgré quelques couacs tout va bien. La coopération interarme a été bonne, le soutient d'artillerie également et les troupes ont globalement cherchées la manoeuvre. Les principaux points faibles résident dans l'extension trop rapide du front, une contre-attaque décidée aurait pu faire mal. Il y a également eu des problèmes de communications, pendant un moment Rojo et Decamp n'ont plus été en contact.
L'armée française souffre encore de problèmes, mais heureusement le rôle secondaire qui lui est dévolue a prévenu toute catastrophe. Protégée par ses deux puissants alliés elle peut apprendre. Le reste du briefing est consacré à l'attaque du lendemain. Et est ce que l'aviation de l'axe va toujours être aussi absente de leurs cieux ? C'est vrai qu'on a pas eu d'attaque aérienne. Et où diable sont les panzers allemands ?

21h51,
Une estafette arrive dans le QG provisoire de la 1ere armée où l'on est pas encore séparé. La 45e division américaine aurait été chassée de Santa Croce...


11 juin,

6h30,
Les nouvelles qui parviennent à Frère ne sont pas bonnes du tout. Les américains sont attaqués par ni plus ni moins que la Herman Goering, la Centauro et la division Livorno. Les forces aériennes ennemis ont lancés toutes leurs forces contre eux et causé de gros dommages à la flotte qui a du mal à assumer ses missions de ravitaillement et à couvrir la tête de pont. La 45e est attaquée de partout pendant qu'elle essaye de se joindre avec la 1ere.
Il donne rapidement de nouveaux ordres. Il ne s'agit plus de rallier les américains, mais d'aller en force vers eux. Le général Montgommery a déjà prévenu qu'il envoyait des forces pour relever les français pour leur permettre d'attaquer. La 1ere division canadienne et la 51e britanique vont lui être confié. La situation est grave.

7h10,
L'attaque française commence. Modica et Scili sont écrasés par une artillerie qui n'a rien perdu de sa valeur. Evitant d'envoyer les chars billet en tête Decamp procède de façon méthodique. Il fait bien, l'artillerie antichar de l'axe profite des couverts et le forces italiennes réussissent à imposer un tempo lent. Le général Rossi à l'intention de les ralentirs assez pour tenir le lendemain derrière la rivière Irminio. Mais il doit composer avec les anglais qui arrivent par l'est. Ceux ci ont renoncé à toute progression vers le nord pour aller alléger les américains.

9h41,
Les français entrent dans Sacro Cuore mais n'arrivent pas à bien manoeuvrer. Le combat est plus dans les doctrines de 14-18 que celles modernes. L'armée française n'est tout simplement pas capable de faire mieux.

9h55,
Au sud Rojo choisit une attaque plein...sud. La marine française sera au rendez vous pour l'appui feu. Il décide de laisser tomber l'attaque vers Scicli qu'il se contente de surveiller.

11h28,
Grâce au soutient de deux contre-torpilleurs les forces de Rojo réussissent à enlever Cava d'Aliga. La résistance italienne est d'autant plus féroces qu'ils savent que si les américains perdent il sera possible de repousser le débarquement allié en Sicile. Il faut une heure pour prendre un kilomètre. L'avance de la 1ere brigade espagnole est constante, les vétérans espagnols ont été bien formés à l'école de la guerre civile...

11h36,
Sacro Cuore tombe et Modica est attaquée dans la foulée. Les premiers renforts de la 1ere division arrivent. Frère maintient une pression constante avec ses troupes fraiches. La pression sur les italiens est énorme mais ils tiennent encore.

12h42,
La 45e division d'infanterie américaine est isolé de la tête de pont de Gela. Elle n'a quasimemnt plus de ravitaillement et les forces aériennes ne parviennent pas à interdire le ciel à l'Axe.

13h24,
La 2e BLM parvient à faire une percée vers Donnalucata. Rossi replit ses forces derrière la rivière et demande un soutient aérien contre l'appui naval français.

13h46,
Agissant avec célérité Koenig lance la 1ere division à l'attaque de Raguse à travers les collines. Le poids combiné des trois divisions française commence enfin à faire craquer les italiens

14h23,
Frère apprend que le général Middleton a été tué. La 45e se retrouve sans chef, sans soutient naval et sans ravitaillement. Les unités se rendent les unes après les autres à la Hermann Goering.

14h58,
Raguse tombe enfin après sept heure de combat. La 1ere division fonce vers Santa Croce avec la 1ere BLM pour aider Rojo. La 15e et la 3e établissent au nord et à l'ouest des défenses.

15h28,
Rojo lance son attaque vers Santa Croce. Il a perdu le soutient des contre torpilleurs, endommagé et coulé par une attaque aérienne une bonne heure plus tot. Les espagnols progressent sous la protection de l'artillerie française et franchissent rapidement le fleuve.

16h05,
Frère apprend que la Hermann Goering fonce vers Santa Croce pour barrer la route à Rojo...

17h18,
La force Rojo enlève les positions de la cote les unes après les autres dans l'optique que des unités américaines puissent débarquer quand elle est attaqué par des chars de la HG. La BLM de Touzet engage le combat.
Pendant une heure les deux forces combattent à égalité. Les allemands sont bien supérieurs dans la maitrise du combat, mais ils sont fatigués après plus de dix heures de combats non stop et encore dispersés. Et la 45e n'est pas tombée sans faire de casse.

17h37,
Koenig arrive avec la 1ere BLM de Billote ! Faisant le pari de l'audace il tente un encerclement de Santa Croce et des unités de la HG. Mais le général Conrath qui la commande ne reste pas sans réagir et ordonne la retraite de l'unité sur une ligne Scogliti, Vittoria, Comiso.

19h05,
Koenig tente de s'infiltrer a travers les lignes ennemis mais la BLM de Billote n'est pas capable de l'emporter face aux éléments de la HG qui se rassemblenr. Finalement les attaques cessent et les forces françaises se rassemblent. Frère va mettre la 15e division en protection et attaquer avec la 1ere can, la 51e bri et la 3e au nord. La 1ere attaquera avec les deux BLM, la 1ere brigade esp et tout le soutient d'artillerie disponible. Une seule mission, atteindre Gela. Avec cette double attaque il escompte forcer la HG au repli.

19h49,
Frère apprend que les italiens auraient coupés la 3e division d'infanterie et la 2e armored de Gela pendant qu'elles étendaient leurs position en direction d'Agrigente. Le général Patton qui commande à en outre indiqué que les opérations de ravitaillement avaient été sévèrement attaquées. Il n'a qu'une, peut être deux journées, de combats à fond. La tête de pont américaine n'est qu'à 15 kilomètres. Et les informations qu'il reçoit sont extrêmement parcellaires.

L'attaque est prévu pour le 12 juin à 5h30


22h36,
Frère est réveillé en urgence. Le général Patton a lancé une attaque avec tout son monde pour rallier la position de Gela. Il agit sur son initiative propre et contre les ordres du général Fredendall. Court-circuitant la chaine hiérarchique il a rapporté directement son initiative au général Alexander et indique refuser d'obéir au général Fredendall.

"Je prend l'entière responsabilité de sauver mes hommes. Ils ne mourront pas parce qu'un salaud de fils de pute est pas foutu de faire son putain de travail en nous prévenant que les connards d'italiens nous ont ouvert un nouveau trou du cul !"
Général Patton à ses officiers, 22h18



12 juin :

03h36,
Les français attaquent en pleine nuit. Croyant que le destin de la tête de pont américaine se jouait à quitte ou double, Frère a prit la décision de lancer des infiltrations au maximum. Les unités marocaines et la brigade espagnole sont de la partie, étant les plus habitués à ce type de terrain. Ils se heurtent rapidement aux éléments de la HG. Les combats d'infanteries et les ecarmouches durent jusqu'au matin pendant que les renseignements affluent à Frère pour préparer peaufiner son attaque.

05h36,
Le soleil se lève et l'attaque générale commence aussitôt. Pas question d'y aller doucement ou à l'économie. Frère a fait des pieds et des mains pour obtenir un soutient aérien et la marine a carrément envoyer un groupe avec le cuirassé Provence pour faire le ménage. Il faut croire que la chance est de son coté car les allemands concentrent leurs avions sur les américains et la chasse qui accompagne Frère dissuade les forces aériennes de l'Axe de se disperser.

La violence de l'attaque ne tarde pas à se faire sentir. Partout les allemands et les italiens reculent sous la pression de 4 divisions bien renforcées. Les canons du Provence font le ménage sur la cote, pulvérisant les positions de l'Axe et s'offrant même quelques cartons sur des chars.

6h34,
La HG et les forces italiennes décrochent alors que l'infanterie alliée s'infiltre dans leurs lignes.

6h45,
Scogliti est prise par la 1ere Division. Koenig ordonne à Billote, Rojo et Touzet de foncer vers Gela pendant qu'il protège leurs arrières.

6h52,
La 1ere canadienne emporte Comiso et poursuit la HG vers le nord. La 51e brit fonce vers Vittoria.

7h26,
Vittoria est prise, la poursuite continue vers Acate. Les anglo-canadiens ont la mission la plus dure, empêcher tout retour offensif de la HG.

7h34,
Les premiers chars français atteignent les premières lignes de la 82e airborne.

7h39,
Message du général Rojo au général Frère
"Gela atteinte, tête de pont sécurisée. Nombreux italiens fait prisonnier, pas de traces des allemands. Fonce vers l'ouest pour donner un coup offensif au général Patton"

8h04,
Les premières forces de Patton atteignent les lignes américaines après une bataille de nuit éreintante. Le général lui même est à la manoeuvre sur un sherman cabossé par les obus italiens. Il demande immédiatement du soutient d'artillerie pour le reste de ses forces qui se font poursuivre l'épée dans les reins par la Centauro qui fait un carnage.

10h30,
Les dernières forces américaines de la 3e US rejoignent les lignes de Gela. A la stupéfaction de Frère qui apprend que le général Fredendall n'avait pas préparé l'arrivée de Patton, lui ordonnant de ne pas bouger. Mais l'autorité du général Fredendall n'existe plus.

12h,
La situation autour de la tête de pont américaine est enfin stabilisée. Des groupes épars de GI rejoignent les lignes. Des quelques 30 000 hommes qui composaient la force de Patton, moins de 14 ont réussis à atteindre les lignes alliés. Les deux divisions sont grillées pour le reste de la campagne.

13h,
La bataille de Gela s'achève. L'US army perd trois divisions et au total près de 37 000 hommes, dont 31 000 prisonniers qui seront exfiltré le plus vite possible vers l'Allemagne. Mais la terrible défaite tactique ne maque pas l'essentiel : les démocraties ont pris pied en Europe.





Le désastre de Sicile, une défaite limitée:

Le débarquement de Gela se pose comme la pire défaite américaine de la guerre dans une bataille terrestre. Elle est ressentie d'autant plus durement qu'après l'opération Torch et l'opération Hannibal pour achever le DAK, l'armée US se pensait rodée. Le coup est aussi politiquement dur, car il justifie les réserves des britanniques au sujet d'un débarquement trop tot dans le nord de la France. Les conséquences seront massives sur ce point la.
Néanmoins, la défaite masque également les réussites. La division Hermann Goering sort affaiblie de l'affrontement ainsi que la Centauro. Et les alliés ont suffisament de divisions pour poursuivre ensuite la campagne. Le succès germanoo-italien est sans lendemain.
Politiquement la bataille marque aussi le début du régime Mussolini déjà fragilisé par les défaites et l'incapacité à protéger le territoire national. La monarchie acte l'échec de la contre attaque et lance son complot pour déposer le Duce et, en finalité, obtenir une paix pas trop défavorable du coté des alliés.

Le désastre de Sicile est le fruit de deux causes principales qui se sont alimentées. La concentration aérienne de l'Axe a joué un rôle très important, mais sans ces deux causes les germanos italiens n'auraient pas pu en profiter.
Pour commencer, l'inexpérience de l'armée américaine. L'entrainement est mauvais, pas assez long, les hommes ne savent pas bien creuser d'abris et n'ont pas été entrainés à supporter la présence des chars. Le combat de nuit est mal maitrisé et les officiers manquent de liberté pour agir. Ces points importants n'auraient pas empêché un dur coup de griffe mais pas au point de perdre plus que la 45e division, et encore.
L'autre facteur a été le commandant de la 7e armée américaine, le général Lloyd Fredendall. Compétent sur le papier, l'homme s'est révélé en dessous de tout, un véritable Huntzinger à l'américaine. Il donne des ordres peu clairs, reste cloitré dans son PC sans aller prendre le pouls auprès des généraux de division. Il disperse ses forces d'appuies ce qui les dilue. La perte de la 45e division est dûe en partie au manque de soutient d'artillerie et de renforts blindés. Mais l'homme a également un mauvais caractère avec ses subordonnés et n'entend pas leur laisser trop d'initiative. Ce qui pouvait passer pour de la simple jalousie s'est révélé être une crise de confiance face au danger. Le général Patton aurait pu effectivement tenir sur place, mais sans soutient ni informations claires de son chef, il a choisit la percée en catastrophe. Fredendall n'a pas lancé d'attaque pour lui tendre la main alors qu'il aurait pu, laissant la centauro faire une énorme moisson. De fait il est directement responsable des pertes énormes de la 3e d'infanterie et de la 2e blindée car il n'a pas assumé son rôle. Patton aurait été plus avisé de tenir un jour ou deux, en attendant les secours, le ravitaillement n'était que momentanément interrompus. Mais à cause de la situation crée par Fredendall on ne lui en tiendra pas rigueur. D'autant moins que les soldats voient en lui le héros qui a payé de sa personne pour les sauver. Le mythe Patton nait ici.

La leçon, aussi dure et amère soit elle, sera retenue. L'entrainement sera drastiquement amélioré, avec usage de munitions réelles et passages de chars. Les officiers et sous officiers auront une plus grande libertée dans leurs mission et les retours d'expérience soigneusement notés et diffusés. De fait le désastre de Sicile est la seule, relative, défaite américaine en Europe.

A noter que la bataille était gagnée avant que les français n'arrivent. Les hommes de la 82e, bien plus débrouillards, avaient repoussés le allemands et les positions étaient bien tenues. Les pertes de la HG tiennent bien plus à la 45e et à ses bazookas qu'aux BLM françaises. Le succès français, qui sera bien mit en avant, tient surtout au fait que l'Axe n'a pas cherché à les rejeter, seulement les ralentir, et qu'ils n'ont affrontés que des troupes de second ordre ou épuisées. C'est également la première victoire de la légion espagnole, et de son général Rojo, qui trouvera un grand retentissement dans tout le monde hispanique, Espagne comprise.
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Jeu Fév 06, 2025 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, je viens de penser à un truc

Dans mon uchronie, on part vers une gauche un peu plus présente coté français avec Blum et les espagnols (qui sont surement pas mal politisés socialo/anarcho/syndicalo/pas forcément communiste pro staliniens après la l'interguerre civile et l'alliance hitler staline). Est ce que le prestige radical socialiste ne risque pas de grandir par rapport aux français plutot que par raport à l'armée rouge ? Avec une France bien plus présente et qui peut se présenter comme membre des grands, la population ne se tournerait pas vers son armée nationale plutot que celle de l'URSS ?

Et sinon, pourrais je avoir vos avis concernant les premiers jours de la bataille de Sicile s'il vous plait ? Que je corrige (comme d'hab quoi) mes bêtises. Bisous à tous

PS : Et j'ai fait une connerie concernant le réarment français, j'ai dit qu'ils seraient sur NA 73 et Republique. Hors on m'a fait remarqué dans mon entourage que les français n'avait pas de mustang. Du coup les français auraient que deux types d'appareils. Ce qui facilite encore plus la maintenance et les capacités d'appuis au sol.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Jeu Fév 06, 2025 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Alors je te rappelle qu'en 42-43, le prestige de l'armée rouge est costaud.
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solarien



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 01:50    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
Alors je te rappelle qu'en 42-43, le prestige de l'armée rouge est costaud.


Pas en 1942, elle a réussit à sauver Moscou mais à de lourde pertes et a subis les offensives allemandes à chaque fois.
Pour les alliées, l'armée rouge mobilise beaucoup de troupe allemandes, c'est son seul intérêt.
Surtout dans cette TL ou l'armée française de Vichy a réussit à retenir des troupes allemandes suffisamment longtemps pour évacuer le gros de ses effectifs vers la Corse et l'AFN, et par la campagne de Tunisie/Lybie.

En 1943, l'armée rouge commence à avoir un peu plus de prestige, la victoire de Stalingrad puis de Koursk aidant, mais les débarquement alliées en Sicile et Italie vont atténués ces victoires. l

Flavien, perso, je suis un peu mitigé, d'un coté, je comprend que tu mettes l'armée française en rôle secondaire, elle doit repartir de zéro et apprendre à maitriser un nouveau matériel.
D'un autre coté, on a une armée américaine qui n'a absolument pas d'expérience du combat, a qui ont donne un rôle très important.

Quand à la réaction des italo-allemands, on peux avoir 2 points de vue.
- Les américains sont considérés comme "faible" par les allemands, ne sachant pas se battre, et un poil isolé des autres force de débarquement donc facile à encerclé et détruire.
- Hitler considérer les français comme les seuls, avec les anglais (mais les anglais sont des cousins aryens pour hitler) capable de rivaliser face au troupes allemandes donc théoriquement, ce serait les premier à détruire ou à neutraliser, surtout après les combats de 1942.


L'idée pourrait être que les allemands concentre toutes les unités blindés face aux américains, les plus faibles, pour les détruire puis ce concentrer sur les troupes sérieuses.
Ou un compromis, les allemands jugeant les américains ne représente pas une menace immédiate, envoie la Centauro et la Livorno contre eux, + 1 ou 2 unités d'infanterie mécanisée, pendant que la Herman Goering aura pour tache de contenir les franco-britannique séparé avant de les détruire lorsque les renforts seront arrivés.
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Hmm j'ai l'impression qu'on a un peu le même mode de pensée sur le coup

Pour cet husky uchronique j'ai prit comme point plusieurs éléments propre aux américains et aux allemands.

Coté américain, historiquement les gars voulaient foncer en Europe dare dare si je ne me trompe pas et n'avait aucunement conscience de leurs faiblesses. Ici cet élément est renforcé par le galop "réussi" qu'à été Torch et une petite campagne courte pour achever le DAK. Les américains n'ont aucune raison de voir leurs faiblesses, et pire, comme ils ont pu faire une expérience sur le terrain et corriger des problèmes, surtout leur logistique en fait, ils peuvent se dire qu'ils sont prêt.
Coté allemand, la dessus je m'inspire de Kasserine. A la base l'armée germano-italienne voulait frapper les américains car ils étaient les plus faible. Une chose qui n'aurait pas changer à mon avis.

Pour la concentration des unités, disons que la c'est la situation initiale qui commande. La HG et la Centauro sont immédiatement disponibles pour attaquer la tête de pont. Aller contre les français ou les anglais necessiteraient de retarder l'attaque sur les américains, hors l'opération scipion a montré qu'une contre attaque blindée la plus tot possible est à recherché, donc ils ne perdraient pas de temps.

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. A mon avis c'est ta première hypothèse qui est la plus probable, concentration des forces et dispositions initiales plaident en ce sens. En plus ça va bien avec les tactiques allemandes.


Concernant l'armée française, elle dispose la au max de 6 divisions utilisables (une division remise en état par mois pour le moment, arrivée historique du matériel) et je ne peux pas lui donner une place trop importante trop rapidement. Le désastre américain va permettre à la France de prendre une place encore plus importante pour la campagne d'Italie.

Je rebondis sur ce que tu dis par rapport au prestige. En plus comme les allemands ont divertit des forces pour Anton, les français peuvent clamer qu'ils ont retenus contre eux les forces qui ont permis aux soviets d'encercler la 6e armée. Sans parler qu'ils se taillent la part du lion lors du débarquement de Tunisie et qu'ils s'offrent une grande victoire (défaite en fait mais pour les alliés c'est une victoire car le désastre est évité) navale. Les deux nations gagnent un prestige immense.
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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 22:53    Sujet du message: Répondre en citant

En 1942, l'Armée rouge est la seule qui puisse revendiquer des 'victoires' notables. Or El Alamein ...
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 22:54    Sujet du message: Répondre en citant

Vaincre le DAk et repousser un débarquement de l'Axe ne compterait pas comme une victoire de taille du point de cue des alliés ?
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

Quel débarquement repoussé en 42 ? Attention, je parle pas de 43 ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

Justement, dans cette timeline en novembre l'axe débarque en tunisie et se fait repousser (dans une grosse baston) et ensuite le DAK est licencié en décembre
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Terminator 1 est meilleur que Terminator 2 et le pain au chocolat est une arnaque
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

Ah pardon, je parlais OTL.
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Flavien, dit le Colisée



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MessagePosté le: Ven Fév 07, 2025 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

XD

Tu es pardonné
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