Fantasque Time Line

[patzekiller]

[John92]

…
15 juillet
La campagne d’Italie
Front principal – Opération Shoehorn
Front américain – Dans la plaine de Castelnuovo di Garfagnana, la 34th Infantry Red Bull perce et débouche vers le nord au-delà de la ville avant de se heurter à une violente contre-attaque du 190. Panzer Abteilung, accompagné d’éléments d’infanterie, qui les raccompagne quasiment sur leurs positions de départ. Les Allemands ont dû aller chercher le 190. Panzer Abt (cette unité ?) dans la réserve d’armée pour désengager les parachutistes du 4. Rgt, ...
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Là, ses hommes font la connaissance du Régiment San Marco, qui se battent (soit les hommes du régiment qui se battent. Soit le régiment qui se bat) avec ténacité pour le moindre pouce de terrain.
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Opération Sparafucile
Front italien –
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Les Allemands ne jugent même pas utile de déplacer ou de faire renforcer la ligne par le Kampfgruppe de la 29. Panzergrenadier positionné dans le secteur de Porretta Terme, tant la situation semble sous contrôle. A l’état-major de la 14. Armee, tout ceci ne fait que renforcer (conforter ?) l’idée que l’action des “supplétifs” italiens n’est qu’une diversion ...
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XVth Corps US
Naples –
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Cependant, l’insistance britannique quant au respect des dates, le fait que les Nippo-Américains (Nippo = Japonais ... Je suis surpris mais je n’ai pas vérifié l’OdB de la zone) soient les seuls aguerris de la 92nd et que ce secteur soit secondaire va forcer les nouveaux arrivants à prendre le train en marche.
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Front des Alpes – Opération Gabriel
Alpes-Maritimes –
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Seule la promesse d’une contre-attaque prochaine « dès que des renforts seront arrivés » parvient à le calmer. Il promet lui-même (jure/fait le serment ?) de redéployer dans le secteur les deux autres régiments de la division Italia – du moins, dès que celle-ci en aura terminé avec ses opérations anti-partisans entre Bologne et Modène.
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15 juillet
La 3e DIM sur le terrain
Résumé des épisodes ratés
Menton (Alpes-Maritimes), matin –
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Une jeep arriva sur ces entrefaites, sa remorque débordant de nécessités, dont, enfin ! les (Les) bidons tant attendus !
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Ne pas confondre facilité et simplicité

[houps]

Heu, non, la majuscule n'est pas obligatoire.
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.

[Casus Frankie]

@ Patzekiller :
Artillerie navale : si si, tu l'as précisé ! C'est juste que tu l'as fait le 17 juillet, donc après. J'arrange ça.
Les deux autres citations sont dans le texte de Houps.

@ John :
Nippo-Américains : il s'agit des Nisei, évoqués à diverses reprises précédemment.
"Enfin !" : c'est une incise qui n'interrompt pas vraiment la phrase. Donc majuscule ensuite inutile.
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Casus Frankie

"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire)

[houps]

Pour les "Taureau" j'ai fait avec les données que j'avais à l'époque. ("A l'époque"! on dirait que je remonte à la Préhistoire!)

Un filet garni (virtuel) à qui découvrira quel autre personnage que vous connaissez fait (presque) son apparition dans le texte.
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Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie.

[patzekiller]

[demolitiondan]

Marrant, je démoli un truc à Lantosque. Pas à côté ...
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Finen]

[JPBWEB]

[Finen]

Merci pour la précision somme toute fort logique.

[patzekiller]

[demolitiondan]

Ca commence à compter de mars. Là je suis plus vers les beaux pires quartiers de Nice. Mais je te préviens si tu veux.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste

[Casus Frankie]

Bon, les choses sérieuses ! (mais la fine équipe de De Fresnay reviendra…).

16 juillet
République Sociale Italienne
Mussolini prêt à mourir ?
Gargnano – C’est au cours de ce qui restera comme l’avant-dernier Conseil des ministres de la RSI que Mussolini annonce à ses ministres son départ le jour même pour Milan. C’est dans la plus grande ville d’Italie du Nord que se trouvent le plus de fascistes sur le territoire républicain. De là, en fonction des circonstances, il ne serait pas exclu de pouvoir se réfugier en Suisse… ou même d’aller combattre en Valteline. Comme le dit le Duce à Graziani : « De toute façon, quel que soit le lieu, le fascisme doit mourir héroïquement ! »
Plus sérieusement, Mussolini n’exclut pas une négociation de dernière minute avec le CLNAI par l’intermédiaire du cardinal Schuster. Il désire lui donner sa chance avant de se résoudre à prendre une décision concernant son destin et celui de ses proches.
Avant de partir pour Milan, Mussolini tient à aller saluer sa sœur Edwige, à qui il annonce qu’il se sent « prêt à mourir pour l’Italie et le Fascisme ». Il lui conseiller de gagner Milan et, plus tard, si besoin était, de demander la protection de Churchill !
A sa femme Rachele, cependant, le Duce promet d’être de retour rapidement ! A Milan, lui dit-il, il doit seulement « conclure quelques accords ». Illustration parfaite de l’ambivalence mussolinienne ?
Quelques heures plus tard, un convoi de cinq voitures quitte Gargnano. Solidement escorté par des SS, il atteindra Milan sans encombre.

[Casus Frankie]

16 juillet
La campagne d’Italie
Front principal – Opération Silver
Front britannique – Depuis plus de dix mois, Dragon oblige, les Alliés se sont contentés d’offensives limitées sur le front d’Italie. De grignotage en grignotage, ces opérations ont malgré tout permis d’entamer un peu cette ligne Gothique tant vantée par la propagande ennemie. Et surtout, patiemment, le ravitaillement et le matériel ont été accumulés pour arriver à soutenir la “Big Push” entamée avec Shoehorn et Sparafucile, et dont la partie britannique démarre aujourd’hui. Son premier volet est l’opération Silver : une attaque frontale “habituelle” du Vth Corps britannique dans la plaine des Marches, avec pour objectif Rimini. Une fois les défenseurs bien fixés, le deuxième volet sera démasqué : l’opération Fry devrait constituer une mauvaise surprise pour les Allemands.
Silver commence au petit matin par un bombardement massif exécuté par six squadrons de Halifax et de Lancaster, dont beaucoup venus de Crète (7, 15, 148, 149, 301 (Polish) et 619) et sept squadrons de Wellington (37, 40, 70, 104, 142, 150 et 214). Plus de 180 appareils dérogent à leurs habitudes nocturnes pour mener un carpet bombing juste en arrière du front allemand. Puis c’est au tour de l’artillerie, y compris navale, pour un puissant barrage : c’est ainsi que chacune des 280 pièces du 1st AGRA canadien a été dotée de 300 coups.
Enfin, la 2nd South African Infantry, la 78th Infantry et la 1st Canadian Infantry s’élancent, précédées d’une unité nouvelle sur ce théâtre : la 25th Armored Engineer Brigade. Cette brigade de quatre squadrons est entièrement équipée de Hobbart’s Funnies. Le Squadron A comprend des Sherman Dozer équipés de fascines ou autres équipements de comblement. Le Sqn B est spécialisé dans le franchissement lourd avec ses Churchill ARK (Armoured Ramp Carrier), et le Sqn C aligne la version Crocodile (lance-flamme) du même blindé. Enfin, le Sqn D dispose de Sherman Crab à fléaux anti-mines et de canons automoteurs Sexton, dont le 25-pdr devrait suffire pour traiter les “Panzernest”, ces fortins équipés d’une tourelle de char déclassé que les Allemands ont disséminés le long des routes.
De plus, tout comme les Sud-Africains, les Canadiens ont vu ces derniers mois leur équipement considérablement renforcé. Après l’arrivée de leur AGRA et le remplacement des Ram (Bélier) par des Grizzly (Taureau sous licence) dans leurs unités blindées, c’est au tour de l’infanterie mécanisée d’utiliser un nouveau matériel. Un régiment de chaque brigade de la 1st Canadian Infantry (Princess Patricia’s Light Infantry Rgt, 22nd Royal Infantry Rgt, 48th Highlanders Infantry Rgt) a été équipé du transport de troupes SAV-42 TT Kangaroo (produit lui aussi sous licence française).
En fin de matinée, le général Georges Brink et son adjoint canadien, le général Burns, ont le sourire. Les rapports indiquent des progrès notables le long de la côte, où la 2nd SA Division a sérieusement bousculé la 7. Luftwaffen-Feld-Division. Tout au plus l’état-major du Commonwealth est-il déçu du faible nombre de prisonniers : il semble qu’après avoir encaissé les bombes de la RAF, les Allemands aient anticipé le barrage d’artillerie et se soient retirés de leurs positions avancées juste avant le début de l’attaque.
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Opération Shoehorn
Front américain – Alors que la quasi-totalité du front d’Italie s’enflamme à présent, de la Tyrrhénienne à l’Adriatique, les Américains arrivent à élargir leur tête de pont autour de Piano di Arcola. Si vers le nord, les M-7 du 91st Cav Bn sont trop légers pour se frotter aux Tiger du 506. schw Pz Abt, les hommes du 363rd RCT avancent vers le défilé de Guercio Carpione. L’avance est cependant difficile. Les SS italiens de la 29. Grenadier tiennent les hauteurs et empêchent toute progression supplémentaire.
Plus à l’est, la bataille de Castelnuovo di Garfagnana continue. La contre-attaque de la veille a été un rude coup pour les GI et les parachutistes allemands du 4. Rgt disposent maintenant d’une voie pour se dégager. Mais ce recul est une aubaine pour les hommes du 361st RCT, à l’aile – aubaine relative, certes : pour progresser, il faut malgré tout déminer sous les tirs des snipers… Par ailleurs, les Américains en pointe subissent maintenant une attaque sur leur flanc. Les lignes sont si imbriquées que l’on en vient au corps à corps dans les ruelles du hameau de Viletta, aucun des deux camps ne prenant le risque d’utiliser son artillerie.
La situation est d’autant plus inquiétante pour la 34th Infantry Red Bull qu’elle est maintenant attaquée sur son autre aile par le 3. Fallschirmjäger Rgt, surgissant des collines. Si cette attaque est contenue par le 133rd RCT, aidé des Sherman du 752nd Tank Bn, la menace est réelle, notamment pour le ravitaillement de la division, qui passe par la vallée de Fornoli. Le trafic sera d’ailleurs régulièrement la cible de tirs de Nebelwerfer au cours de la journée.
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Opération Sparafucile
Front italien – Pour le Regio Esercito, c’est le statu quo. La 4a Divizione Cuneense est toujours bloquée sur les pentes du Balzonero, solidement tenues par le 1. Fallschirmjäger Rgt. Toutefois, le 186° Reggimento de la Folgore, qui tente de déborder en forêt le dispositif allemand, achève sa marche d’approche et flanque maintenant Cutigliano. Ce village est donc de plus en plus menacé, puisque la 33a Divizione de Fanteria Acqui arrive maintenant au contact des premières bâtisses.
De leur côté, les divisions Arezzo et Superga (53e et 1ère DI) piétinent toujours devant les fortifications de la Gottenstellung. Dans ce secteur, la Regia Aeronautica fait pourtant de son mieux en engageant ses 4° et 5° Stormi. Les Airacobra font en moyenne plus de deux sorties par avion dans la journée, au prix de trois appareils abattus et sept autres endommagés, tandis que les Spitfire V Tricolori, bien que chargés de la couverture, viennent eux aussi faire le coup de feu au-dessus du front. Ainsi, le capitaine Luigi Mariotti engrange enfin sa cinquième victoire, la première (et la seule) du jour dans le camp allié : il descend un Bf 109 lors d’une des rares réactions allemandes dans la région.


17 juillet
La campagne d’Italie
Front principal – Opération Silver
Front britannique – Le long de la côte, la 2nd South African a retrouvé le contact avec les fuyards de la 7. LFD, qui ont reculé sur les positions de la 69. ID et sont maintenant épaulés par des Nashorn du 625. schw PzJ Abt. Il en est de même un peu plus loin, où la 78th Infantry a pénétré le dispositif allemand.
A l’état-major anglais, les renseignements des Partisans recoupant ceux du Mediterranean Air Interpretation Unit et les interrogatoires des prisonniers, on sait que la ligne principale de résistance est passée, mais l’on s’étonne du manque de réaction des principales réserves blindées allemandes. Il faut dire qu’en face, on est incertain : où déployer les panzers ? Dans la plaine face aux Sud-Africains, au centre face aux Anglais, à l’aile face aux Canadiens ?
Du côté de la 1st Infantry canadienne justement, la progression alliée est moindre. Le Régiment d’Edmonton et le 48th Highlanders sont bloqués autour de Casella, tenue par les panzergrenadiers de la 24. Panzer. Quant au West Nova Scotia, bien qu’ayant isolé un régiment de la 69. ID par une attaque en pince en collaboration avec la 133rd Brigade (44th Infantry, du Xth Corps), il n’a progressé que d’un millier de mètres à l’est de Gallo.
Cette situation peut sembler problématique, mais le décalage permet à la 1st Canadienne d’insérer sa brigade blindée et le Saskatoon Light Infantry Rgt, qui joue le rôle d’Infantry Support Group grâce à ses transports de troupes Kangaroo. L’ensemble s’infiltre à travers champs et coupe ainsi les routes 3, 35 et 56, faisant peser de multiples menaces sur les arrières ennemis. La présence de cette brigade dans ce secteur est une mauvaise surprise pour les Allemands qui la situaient beaucoup plus à l’est. Mais les Royal Canadian Engineers ont pu nettoyer et réparer les routes de transfert latérales en arrière du front, ce qui a permis de faire basculer le groupement blindé d’un secteur à l’autre en moins de 48 heures.
Mais ce n’est pas tout : le Xth Corps anglais est aussi passé à l’attaque.
Ainsi, le gros de la 44th Division est aux prises avec le 141. Gebirgsjäger Rgt de la 6. Gebirgsjäger, qui tient solidement Urbino. Sur son aile gauche, la 22nd Guards Brigade (6th Infantry) fixe le 143. Gebirgsjäger Rgt devant Peglio pendant que la 23rd Infantry Brigade (même division) entame un mouvement tournant en direction de Lunano. La situation devient d’autant plus critique pour les Jägers que les éventuels renforts sont eux même engagés sur un autre axe. Un peu à l’ouest, les 146. et 147. Infanterie Rgt de la 65. ID sont assaillis par toute la 46th Infantry. Dans ce secteur, bien que les Landsers soient solidement campés sur leurs fortifications, les Anglais peuvent se permettre de s’engager d’autant plus généreusement qu’ils sont rassurés par la présence sur leurs arrières de deux brigades blindées et du 6th AGRA.
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Opération Shoehorn
Front américain – La bataille pour La Spezia, le long de la côte, continue de faire rage. Appuyés par l’artillerie des destroyers USS Corry, Eberle, Hobson et Livermore, les hommes du 363rd RCT (91st Infantry Wild West) percent, s’emparent de Lerici et coupent ainsi la route 28. Leur travail est cependant loin d’être fini, puisque les Italiens de la 29. SS-Gr se sont maintenant installés en bouchon à San Terenzo.
Un peu au nord, le 362nd RCT et le 751st Tank Bn élargissent leur tête de pont de Piano di Arcola, permettant l’insertion du 132° Reggimento Corazzato de l’Ariete. L’avance de celui-ci est cependant stoppée net par une contre-attaque des SS du bataillon Fedelissimo – d’anciennes Chemises Noires – appuyés par les Tiger du 506. schw Pz Abt. Les officiers royalistes de l’Ariete sont écœurés par ce combat fratricide, qui donnera lieu après la guerre à une véritable chasse aux sorcières et à de nombreux procès.
Dans le secteur de Castelnuovo di Garfagnana, on note peu de progrès. Si les fantassins du 361st RCT ont progressé au-delà de Vianova, ils sont englués en opérations de nettoyage sur les pentes de l’Alpi Apuane.
La 34th Infantry Red Bull a également interrompu son avance, ce qui permet au Kampfgruppe constitué de Panzergrenadiers SS italiens et de parachutistes du 2. Fallschirmjäger Rgt (1. FJ) de reconstituer une ligne solide. Ce coup de frein est rendu nécessaire par la contre-offensive du 3. Fallschirmjäger Rgt à l’aile de la 34th, nécessitant l’envoi en renfort du 701st TD Bn et distrayant une partie de l’appui du 5th Artillery Group. En fin de journée, la pression allemande de ce côté semble toutefois s’alléger…
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Opération Sparafucile
Front italien – Si le flanc des Américains n’a pas craqué, c’est qu’en s’avançant, le 3. Fallschirmjäger Rgt a fragilisé sa jonction avec le 1. Rgt de sa division. Les Alpini de la Cuneense en ont profité pour s’insérer dans le trou ainsi créé, menaçant le flanc de ces deux régiments.
Un peu plus loin, les hommes de la division Acqui se battent maintenant dans Cutigliano. Les fantassins de la 112. ID n’ont eu d’autre choix que de diluer leur dispositif pour parer à la menace des parachutistes de la Folgore à l’aile, permettant ainsi aux fantassins italiens de progresser dans la plaine.
L’état-major du LXXXVII. AK ne reste évidemment pas inactif devant cette menace sur son aile droite et engage des éléments de la 29. Panzergrenadier et le 278. StG Abt pour renforcer la ligne. Les contre-attaques allemandes sont cependant bien neutralisées par l’artillerie divisionnaire, soutenue par celle du XXI° Corpo de Fanteria, qui engage son bataillon de half-tracks M3 à canon de 75, dont certains ont encore quelques marquages belges mal effacés, pour contrebalancer l’arrivée des blindés ennemis.
Par ailleurs, les divisions Arezzo et Superga marquent toujours le pas devant la 356. ID, retranchée sur la Gottenstellung. Ce, en dépit de l’appui de l’artillerie du I° Corpo Alpini et de l’engagement, à l’aile, de la 13e Division Goito.

[loic]