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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14405 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 10:52 Sujet du message: Préparer l'avenir, Juillet 1944 |
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6 juillet
Avenir encore lointain
Les fusées du Professeur Barré
Hammaguir – Troisième test de l’EA-44, après les deux échecs de février. Cette fois, la fusée décolle enfin selon la volonté des ingénieurs. Forte de ses 1 800 kilogrammes de poussée, elle atteint Mach 0,95 et 38 000 pieds avant d’exploser en plein vol.
7 juillet
Des sous-marins futuristes
Réunions de crise
GQG de la Kriegsmarine (Berlin) – Une série de conférences est programmée pour tenter de trouver le moyen de faire face à la situation de plus en plus critique de la force sous-marine allemande. Celle du jour, qui concerne la production des Elektro-Boots, est présidée par le vice-amiral Friedrich Ruge. Ce dernier vient de remplacer à la tête du Hauptamt Kriegsschiffbau l’amiral Werner Fuchs, qui a rejoint la Führerreserve avec les honneurs. Sous sa direction, la production des sous-marins a en effet connu une réelle accélération.
D’emblée cependant, Ruge souligne que le planning accuse déjà trois mois de retard et que l’objectif mensuel d’une trentaine de sous-marins de Type-XXI mis en service chaque mois paraît difficile à atteindre. En effet, seules 8 unités de ce type ont été livrées à la Kriegsmarine au mois de juin, soit un total de 19 depuis le tout premier Type-XXI. Pour les Type-XIII, les chiffres sont encore moins bons : 6 et 14 respectivement. Par ailleurs, le chantier Schichau à Danzig est de plus en plus menacé et risque d'être perdu dans un bref délai. Il va falloir se résoudre à l'évacuer.
Certes, les problèmes de marge de tolérance entre les différentes sections des sous-marins sont à présent réglés et le rappel d’ingénieurs expérimentés du front a enfin permis de corriger de nombreux défauts de conception – on compte à présent plus de 150 modifications par rapport au plan initial du Type-XXI. Toutefois, des problèmes subsistent, notamment celui de la qualité des soudures. Certains estiment – en sourdine – que cette accumulation de déboires était inévitable en raison du choix de faire construire les différentes sections des Elektro-Boots par des entreprises dont beaucoup n’ont pas ou peu d’expérience de la construction navale. L’exigence de secret strict imposée aux industriels n’a évidemment pas facilité leur tâche. Les plus pessimistes commencent à craindre que l’accumulation de défauts de construction ne finisse par réduire la profondeur de plongée escomptée et par rendre les sous-marins très vulnérables aux charges de profondeur.
Pour finir, les sous-marins officiellement réceptionnés par la Kriegsmarine sont loin d’être tous opérationnels. De nombreuses unités n’ont pas tous les équipements nécessaires, ce qui les relègue au rôle de bateau-école ou à une utilisation à des fins de test, ce que n’avait pas su comprendre l’amiral Werner Fuchs, qui en était resté aux méthodes traditionnelles de construction navale.
Du strict point de vue de la production, la situation n’est pourtant pas dramatique à ce stade, car la préparation du “mode d’emploi” des Elektro-Boote n’est pas achevée – cette question sera d’ailleurs à l’ordre du jour de la réunion du lendemain. Malheureusement, l’embellie qui semble se dessiner pour la production en général risque d’être de courte durée, car de nouveaux fardeaux viennent alourdir une barque déjà bien chargée.
En effet, les bombardements alliés, quand ils ne visent pas les usines et les chantiers navals, prennent pour cible les voies ferrées et les voies navigables, entravant ainsi la livraison des sections des sous-marins, ainsi que celle du charbon alimentant les centrales électriques des mêmes usines et chantiers. S’ajoute à cela un goulot d’étranglement de plus en plus criant dans la fourniture de matières premières, notamment d’acier, car le ministère de l’Armement et de la Production de Guerre du Reich a récemment redonné la priorité à la production de chars et d’armes individuelles.
De plus, l’entreprise AFA (Accumulatoren-Fabrik Aktiengesellschaft) (1) a du mal à fournir les nombreuses batteries à grande capacité que les Elektro-Boots embarquent, ainsi que celles qui propulsent les torpilles. En effet, son usine de Hanovre souffre de pénuries d’électricité et celle de Hagen, qui assure plus de la moitié de la production, vient de subir récemment un raid aérien anglais (2). Plus grave encore, l’usine de Posen [Poznan] semble condamnée à très brève échéance face à la progression de l’Armée Rouge, ce qui priverait définitivement AFA d’un tiers de sa capacité de production ! Seule la petite usine de Vienne est encore épargnée.
La fin de la conférence est consacrée à l’avancement du chantier du bunker-usine Valentin, dans la banlieue de Brême. Cette énorme structure, théoriquement à l’épreuve des bombes, doit permettre l’assemblage final des Type-XXI en toute sécurité, mais elle est loin d’être achevée, malgré le recours massif à la main d’œuvre des camps de concentration et de prisonniers. On espère une mise en service pour la fin de l’année, mais la pénurie de matériaux et de travailleurs qualifiés va obliger, selon toute vraisemblance, à repousser cette échéance aux premiers mois de 1945.
8 juillet
Des sous-marins futuristes
Réunions de crise
GQG de la Kriegsmarine (Berlin) – Après celle de la veille consacrée à la production, la réunion du jour, présidée par l’amiral Hans-Georg von Friedeburg, porte sur la formation et l’entraînement des équipages des nouveaux Elektro-Boote. Ce chantier a été ouvert depuis plus d’un an maintenant et il s’est révélé plus complexe qu’attendu. Des commandants expérimentés ont pourtant été appelés en renfort pour la rédaction des instructions de combat, sur la base d’échanges permanents avec les unités de formation. La complexité des nouveaux sous-marins et les nouvelles tactiques qu’ils nécessitent ont porté la durée de préparation d’un équipage à six voire sept mois, au lieu de trois mois environ pour les U-Boots conventionnels.
16 juillet
Des sous-marins futuristes
Des U-boots en pièces détachées
Marseille – L’état-major général de la Marine, encore installé au bord de la Méditerranée (il n’en bougera pas avant la fin de la guerre dans le Pacifique), reçoit des services du général Frère un bien curieux rapport signé d’un colonel de la 3e DB (la première à être entrée dans Strasbourg), à propos de « sections de sous-marins » découvertes sur le site de la Société des Ateliers et Chantiers du Rhin. Ce rapport est d’abord accueilli par un scepticisme légèrement moqueur (un biffin qui a vu « des morceaux de sous-marins » à Strasbourg, non mais, pourquoi pas un croiseur dans le bassin des Tuileries aussi !), mais cette incrédulité cède vite la place à des interrogations. Qu’est-ce que les Allemands ont encore inventé ?
Le CV Le Hagre rappelle alors que les ingénieurs allemands se sont déjà lancés dans la construction de sous-marins par sections, comme l’examen des épaves retrouvées à Toulon l’a prouvé (voir annexe D B1 : Opération Sonnenblume). Les sous-marins de Toulon étaient de petite taille, donc construits en deux sections seulement, la coque et le kiosque avec une partie des équipements en place. Il semblerait donc que la Kriegsmarine ait adapté le concept à la construction de grands sous-marins.
Pour y voir plus clair, l’amiral Ollive reçoit l’ingénieur général Charpentier, directeur du STCN. Celui-ci est accompagné d’un de ses subordonnés, et non des moindres : le “père” de la flotte sous-marine actuelle, l’ingénieur général de 1ère classe Roquebert.
Après avoir parcouru le document, le Gemeu rend son verdict de spécialiste de la sous-marinade. La construction de sous-marins en plusieurs tronçons est techniquement possible, mais à une condition capitale : les divers chantiers et ateliers sous-traitants doivent faire preuve d’une rigueur poussée à l’extrême. En effet, il faut que les éléments de la construction, quilles, ponts et coque épaisse, ainsi que les passages des divers tuyautages, câbles et arbres de couche soient parfaitement alignés lorsque les tronçons seront mis en vis-à-vis au moment de l’assemblage final. Si cette obligation n’est pas respectée, le chantier assembleur devra apporter des corrections par des bricolages plus ou moins élégants, ce qui entraînera un retard dans la livraison et sera certainement source d’avaries futures – la seule alternative étant de rebuter les tronçons non conformes, d’où des retards, du matériel usiné pour rien et des heures de travail perdues. Il recommande cependant que ce type de construction soit adopté par la France lors de la mise en chantier des unités à construire après le conflit (3).
Au terme de cet entretien, l’ingénieur Roquebert est nanti d’un ordre de mission pour aller à Strasbourg afin de voir exactement sur place ce qu’il en est et quel profit la Marine pourra retirer de ces morceaux de sous-marins.
20 juillet
Avenir (pas si) lointain
Amour et missiles
Frontière franco-suisse – A un discret poste-frontière près de Genève, côté suisse, un taxi dépose deux passagers aux traits asiatiques. L’homme, en pardessus malgré le temps estival, a la fausse décontraction et le regard scrutateur de l’agent de sécurité ; la femme, jeune et élégante, bouge avec la grâce calculée de l’artiste de scène. L’homme tend un document au douanier censé contrôler leurs papiers – un officier, c’est très inhabituel ! Puis le couple mal assorti franchit à pied la frontière pour rejoindre, côté français, une Traction dont le chauffeur, bien qu’en civil, se comporte avec une raideur toute militaire. Les douaniers français, eux, semblent aux abonnés absents. La voiture démarre immédiatement et prend la route de Lyon.
Un accord confidentiel conclu quelques semaines auparavant entre la France, les Etats-Unis et la Chine (avec l’approbation discrète de la Confédération Helvétique) vient de se concrétiser : Jiang Ying, la fiancée de Qian Xuesen, est exfiltrée de Suisse où elle étudiait l’opéra occidental au Conservatoire de Lucerne. Elle prendra à Marseille le bateau pour New York, et de là le train pour Los Angeles. En Californie, elle retrouvera son futur époux, actuellement en plein travail au Laboratoire aéronautique du California Institute of Technology (CalTech), où il est en train de dessiner les plans du Private A, le premier missile balistique conçu aux Etats-Unis. Song Meiling a tenu la promesse faite à Qian un an et demi plus tôt.
21 juillet
Des sous-marins futuristes
Des U-boots en pièces détachées
Banlieue de Strasbourg – L’ingénieur Roquebert est accueilli aux Ateliers et Chantiers du Rhin par le commandant Mace, de la 3e DB. Au côté de l’officier se tient le contremaître Schmitt, seul représentant des cadres du chantier – les autres, tous imposés par l’Occupant, ont repassé le Rhin avant l’arrivée des premiers soldats français à Strasbourg. L’Alsacien montre à l’ingénieur général douze tronçons achevés et sept autres en cours de montage, mais tous identiques.
Ce tour d’horizon accompli, la discussion se poursuit dans le bureau du contremaître. Il apparaît que le chantier ne disposait que du plan d’exécution des tronçons vus sur les cales de construction comprenant des vues de profil, de dessus et en coupe. Mais rien de plus. Pour des raisons de sécurité, une documentation minimale était distribuée à chaque chantier au cas où l’espionnage allié y aurait infiltré un agent de renseignement. Au vu de cette documentation, l’ingénieur Roquebert comprend que le chantier strasbourgeois était chargé de construire la poupe, appelée « Sektion 1 », des futurs bâtiments, des U-boots “Type-XXI”. Etudiant la disposition et les dimensions des passages portés sur les plans, il en déduit que ce tronçon, d’une longueur de 12,70 m, aurait abrité le servomoteur, le gouvernail, les barres de plongée et leurs moteurs, les arbres de couche et les hélices et probablement quelques autres équipements. Une fois achevés, les tronçons “alsaciens” étaient mis à l’eau dans la darse devant le chantier (4) et remorqués vers un chantier allemand chargé d’y installer les différents équipements, câblages électriques, tuyautages et autres, puis de procéder à l’assemblage des tronçons provenant des autres chantiers constructeurs.
Interrogé sur le temps nécessaire pour construire une section, monsieur Schmitt répond que les délais impartis n’ont jamais pu être respectés. Il ajoute que la surveillance des ouvriers alsaciens était le fait de deux contremaîtres allemands, surnommés Klumpfuß et Kopfkäse (5) et pas vraiment spécialistes en construction navale, voire en construction industrielle, mais arborant un magnifique insigne du Parti nazi. Ils houspillaient les ouvriers en les traitant de fainéants et menaçaient de les envoyer avec leurs familles dans un camp spécial destiné aux ennemis du Reich traîtres à la Patrie (puisque les Alsaciens étaient censés être des Allemands). Leurs diatribes ont eu pour effet non de stimuler l’ardeur au travail des ouvriers alsaciens, mais au contraire de faire stagner le rendement à un niveau inférieur à celui d’avant-guerre. Mais la diminution du rendement n’était pas le fait de la seule mauvaise volonté des travailleurs français.
– Nos deux secrétaires chargées de la gestion du personnel, Mesdames Kauffmann et Kraemer, explique Schmitt, partageaient leur bureau avec Fraulein Schnabel, la secrétaire allemande de Herr Doktor Wiesemann, le directeur nommé par Berlin. Celui-ci avait pour habitude de laisser ouverte la porte de communication entre son bureau et celui des secrétaires. Nous savions ainsi que Wiesemann passait la majeure partie de son temps au téléphone pour essayer d’obtenir de ses correspondants d’Outre-Rhin les plaques d’acier destinées à construire les tronçons de coques. Si une livraison arrivait dans les délais, il manquait la moitié des plaques, les autres étaient Dieu sait où ! Et si par hasard, le lot était complet, on n’avait pas reçu les électrodes pour les postes à soudure !
Et le contremaître de conclure : « Voyez-vous, Monsieur l’Ingénieur, il leur manquait toujours dix-neuf sous pour faire un franc ! Comment voulez-vous tenir des délais dans ces conditions ? »
Amusé, l’ingénieur général ne peut que donner raison à son interlocuteur.
Dans son rapport à l’amiral Ollive et à l’ingénieur Charpentier, l’ingénieur Roquebert signale que la possession de ces tronçons de sous-marins ne fait en rien les affaires de la Marine, car il manque tous les équipements pour les rendre opérationnels. Il est douteux que l’on puisse mettre la main sur un nombre équivalent d’autres sections, sans parler de tous les matériels nécessaires pour les équiper afin de construire des sous-marins de ce type. Il serait plus judicieux de mettre la main dans un chantier allemand sur des sous-marins du type XXI achevés ou presque. Les tronçons capturés à Strasbourg n’auront d’autre destin que l’envoi dans une fonderie pour en récupérer l’acier.
………
Extrait de la Note 15616 STCAN du 15/04/1946, rédigée par l’Ingénieur Général de Dinechin et traitant de l’évolution technique de la construction des U.boots (6).
« Ces bâtiments sont construits en neuf sections vides de tout équipement par différents chantiers fluviaux. Les diverses sections sont acheminées vers des chantiers navals chargés de les équiper, puis remorquées vers trois chantiers pour l’assemblage final (voir listes ci-dessous).
Section 1 : La poupe du sous-marin, avec le gouvernail et les hélices. Il y a un petit atelier de maintenance, une latrine, la pompe de cale et des bouteilles d’oxygène de secours. 12,7 m de long, 65 tonnes, un volume de 23m³.
Section 2 : Salle des moteurs électriques et de leurs commandes et du transformateur. Deux exemplaires d’une puissance de 1510/1840 KW (type GU 365/30) et deux silencieux. 10 m de long, 130 tonnes, un volume de 90 m³.
Section 3 : Salle des deux moteurs diesel MAN, embrayages et transmissions. Compresseurs d’air et système de purification de l’air. 8,4 mètres de long, 140 tonnes. Volume de 107 m³.
Section 4 : Quartier arrière de l’équipage. 10 couchettes : 6 de trois places et 4 de deux places. Deux toilettes et trois lavabos. 5,3 mètres de long, 70 tonnes.
Section 5 : Cuisine et local des réserves alimentaires, réfrigérateur. 7,6 mètres de long, 140 tonnes.
Section 6 : Salle de contrôle avec l’accès au kiosque. Gestion du tir des torpilles, du schnorkel et des périscopes. 12 mètres de long, 165 tonnes.
Section 7 : Quartier avant de l’équipage. 12 couchettes doubles. Deux toilettes et trois lavabos. Quartier des officiers subalternes : cinq couchettes superposées. Cabine du commandant avec deux couchettes. Local d’écoute. En dessous, le local des batteries. 6,8 mètres de long, 92 tonnes, un volume de 215 m³.
Section 8 : La proue, avec la sortie des six tubes lance-torpilles. Son profil lui assure une pénétration optimale dans l’eau, aussi bien en surface qu’en profondeur. 14 mètres de long, 110 tonnes, un volume de 168 m³.
Section 9 : Les superstructures du dessus de coque avec le kiosque, entièrement caréné avec un affût double de 2 cm à l’avant et un autre à l’arrière. 14,1 mètres de long.
Il n’est pas prévu de canon de 8,8 ou de 10,5 cm sur le pont.
Equipage : 5 officiers et 52 hommes.
………
Chantiers navals devant équiper les sections arrivées “nues” :
- Bremer Vulkan/Vegesacker Werft, Bremen-Vegesack (Sections 3, 5, 6).
- Deschimag Werk Seebeck, Wesermünde (Section 7).
- Kriegsmarinewerft, Wilhelmshaven (Section 2).
- Deutsche Werft, Hamburg-Finkenwerder (Sections 3, 6).
- Howaldtswerke Hamburg (Section 5).
- Deutsche Werke, Kiel (Section 8).
- Kieler Howaldtswerke (Section 1).
- Lübecker Flender Werke, Lübeck (Section 4).
- Danziger Werft, Danzig (Sections 1, 2, 3, 8).
- Schichau Werft, Danzig (Sections 4, 5).
- Deutsche Werke, Werk Gotenhafen (Sections 6, 7).
………
Chantiers navals pour l’assemblage final :
- Deschimag AG Weser, Bremen-Gröpelingen.
- Blohm & Voss, Hamburg-Steinwerder.
- Schichau Werft, Danzig. »
29 juillet
Großer Reich
Ein Volk, ein Reich, ein Jäger!
Parchim, Bayreuth-Neuenmarkt – Livraisons de quelques He 162 Spatz aux écoles techniques de pilotage de ces villes. Les points fixes montrent des défaillances des réacteurs, alors que le personnel technique a pourtant l’habitude des JuMo 004 du Messerschmitt 262…
Notes
1- Aujourd’hui Varta AG.
2- L’usine AFA de Hagen est la seule dont les Alliés connaissent le rôle crucial dans la production des Elektro-Boots.
3- Ce sera le cas avec la classe “Narval”, projet e48b, qui marquera le renouveau de la flotte sous-marine française. Ce type de construction a été depuis étendu à l’ensemble de la construction navale. Les Chantiers de l’Atlantique procèdent ainsi pour la construction des grands paquebots de croisière actuels.
4- Cette darse est l’embryon du bassin Auguste Detœuf, l’un des quatre bassins creusés en amont de l’écluse nord après la guerre.
5- Pied-bot et Fromage de tête.
6- C’est l’Ingénieur Général de Dinechin qui sera chargé de dessiner les plans des sous-marins de la classe “Narval” (projet e48), les premiers bâtiments de la Marine à être construits par sections entièrement équipées. |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14405 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 10:55 Sujet du message: |
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Les histoires de sous-marins sont dues à une collaboration exemplaire entre Loïc et Capu Rossu, et bien entendu, la romance chinoise nous vient de Hendryk. _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3542 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 11:31 Sujet du message: Re: Préparer l'avenir, Juillet 1944 |
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Casus Frankie a écrit: | Marseille – L’état-major général de la Marine, encore installé au bord de la Méditerranée (il n’en bougera pas avant la fin de la guerre dans le Pacifique), |
Par curiosité, est-ce qu'il a été déterminé à quel endroit exactement il était installé? _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10885 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 11:37 Sujet du message: |
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Je verrai bien le fort saint jean. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3542 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 11:41 Sujet du message: |
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demolitiondan a écrit: | Je verrai bien le fort saint jean. |
Ah oui, en effet ça conviendrait bien, surtout si l'explosion des munitions entreposées par les Allemands n'a pas lieu FTL. Selon la page Wikipédia elle avait été causée par un bombardement allié. _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012 Messages: 3542 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 11:43 Sujet du message: |
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Casus Frankie a écrit: | Les histoires de sous-marins sont dues à une collaboration exemplaire entre Loïc et Capu Rossu, et bien entendu, la romance chinoise nous vient de Hendryk. |
Que veux-tu, il faut satisfaire mes conseillères spéciales sur les questions chinoises _________________ With Iron and Fire disponible en livre! |
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FREGATON
Inscrit le: 06 Avr 2007 Messages: 4598 Localisation: La Baule
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 12:15 Sujet du message: |
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demolitiondan a écrit: | Je verrai bien le fort saint jean. |
Un peu austère non? Je pense que nos amiraux seraient plus à l'aise chez Pharo en face...
D'autant que par continuité historique, aujourd'hui, COMAR Marseille est installé à la pointe Carinade juste à côté. Bon, mais moi et Marseille... _________________ La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils. |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10885 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 12:30 Sujet du message: |
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C'est très joli ici. L'avantage c'est de ne pas traverser le vieux port.. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Capu Rossu
Inscrit le: 22 Oct 2011 Messages: 2688 Localisation: Mittlemeerküstenfront
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 22:34 Sujet du message: |
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Bonsoir,
OTL, le 11 mars 1941, la Marine réquisitionne Le Grand Hôtel Le Louvre et Paix sur la Canebière. Puis après l'invasion de la Zone Libre, la KM devient l'occupante des lieux. En 1944, le COMAR Marseille reprend son bien avant de déménager en 1977 sur le site de l'ancienne batterie du Pharo. L'immeuble est depuis devenu un magasin de vêtement au RDC et une partie du 1er et des bureaux d'organismes publics dans les étages.
Depuis 1982, l'immeuble est classé aux monuments historiques.
En FTL, on peut imaginer que la KM réquisitionne l'hôtel dès août ou septembre 1940 et que la Royale s'y installe en septembre 1943.
@+
Capu _________________ Aux Postes de Propreté - Mouillé, c'est lavé ! Lavé, c'est propre ! - Rompre des Postes de Propreté |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10885 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Dim Déc 01, 2024 22:35 Sujet du message: |
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De par la proximité du vieux port, et les bombardements FTL, je crains un peu pour l'avenir du bâtiment. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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le poireau
Inscrit le: 15 Déc 2015 Messages: 1420 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Déc 03, 2024 03:11 Sujet du message: Re: Préparer l'avenir, Juillet 1944 |
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Casus Frankie a écrit: |
[b]Notes
3- Ce sera le cas avec la classe “Narval”, projet e48b, qui marquera le renouveau de la flotte sous-marine française. Ce type de construction a été depuis étendu à l’ensemble de la construction navale. Les Chantiers de l’Atlantique procèdent ainsi pour la construction des grands paquebots de croisière actuels.
6- C’est l’Ingénieur Général de Dinechin qui sera chargé de dessiner les plans des sous-marins de la classe “Narval” (projet e48), les premiers bâtiments de la Marine à être construits par sections entièrement équipées. |
Histoire d'être un tout petit peu original et de ne pas juste faire un simple copié-collé à l'identique de l'OTL puis-je suggérer qu'en FTL la classe "Narval" soit rebaptisée classe "Requin" ?
En plus cela rendrait hommage à une classe de bâtiments qui s'est distinguée pendant la guerre. On fait la même chose aujourd'hui avec un "Rubis" et un "Casabianca" présent dans toutes nos classes de SNA.
Je dis cela car j'ai eu l'occasion d'échanger en MP avec certains membres concernant le devenir de la sous-marinade française après-guerre en FTL et de ses possibles divergences avec la réalité historique. _________________ “Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit” (Napoléon) |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010 Messages: 10860
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Posté le: Mar Déc 03, 2024 09:15 Sujet du message: |
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le poireau a raison, dans la Marine il existe une 'liste'. Cette 'liste' est celle des bâtiments qui se sont forgés une légende et qui ont à chaque génération de navires une nouvelle incarnation. Je crois que la tradition vient d'outre-Manche. Vu que la 2ème GM se passe de manière très différente en FTL, la 'liste' de la FTL post-war sera très différente de celel d'OTL. _________________ Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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John92
Inscrit le: 27 Nov 2021 Messages: 1252 Localisation: Ile de France
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Posté le: Mar Déc 03, 2024 11:10 Sujet du message: |
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7 juillet
Des sous-marins futuristes
Réunions de crise
GQG de la Kriegsmarine (Berlin) –
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D’emblée cependant, Ruge souligne que le planning accuse déjà trois mois de retard et que l’objectif mensuel d’une trentaine de sous-marins de Type-XXI mis en service chaque mois (répétition ?) paraît difficile à atteindre. En effet, seules 8 unités de ce type ont été livrées à la Kriegsmarine au mois de (en ?) juin, soit un total de 19 depuis le tout premier Type-XXI.
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Certes, les problèmes de marge de tolérance entre les différentes sections des sous-marins (submersibles ?) sont à présent réglés ...
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Certains estiment – en sourdine – que cette accumulation de déboires était inévitable en raison du choix de faire construire (fabriquer/réaliser/produire ?) les différentes sections des Elektro-Boots par des entreprises dont beaucoup n’ont pas ou peu d’expérience de la construction navale. L’exigence de secret strict imposée aux industriels n’a évidemment pas facilité leur tâche. Les plus pessimistes commencent à craindre que l’accumulation de défauts de construction (réalisation/fabrication ?) ne finisse par réduire la profondeur de plongée escomptée et par rendre les sous-marins très vulnérables aux charges de profondeur.
Pour finir, les sous-marins (ceux/les submersibles ?) officiellement réceptionnés par la Kriegsmarine sont loin d’être tous opérationnels.
...
Du strict point de vue de la production , la situation n’est pourtant pas dramatique à ce stade, car la préparation du “mode d’emploi” des Elektro-Boote n’est pas achevée – cette question sera d’ailleurs à l’ordre du jour de la réunion du lendemain. Malheureusement, l’embellie qui semble se dessiner pour la production (cadence de fabrication ?) en général risque d’être de courte durée, car de nouveaux fardeaux viennent alourdir une barque déjà bien chargée.
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16 juillet
Des sous-marins futuristes
Des U-boots en pièces détachées
Marseille –
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Le CV Le Hagre rappelle alors que les ingénieurs allemands se sont déjà lancés dans la construction de sous-marins par sections, comme l’examen des épaves retrouvées à Toulon l’a prouvé (voir annexe D B1 : Opération Sonnenblume). Les sous-marins (Ceux ?) de Toulon étaient de petite taille, donc construits en deux sections seulement, la coque et le kiosque avec une partie des équipements en place. Il semblerait donc que la Kriegsmarine ait adapté le concept à la construction de grands sous-marins (submersibles ?).
Pour y voir plus clair, l’amiral Ollive reçoit l’ingénieur général Charpentier, directeur du STCN. Celui-ci est accompagné d’un de ses subordonnés, et non des moindres : le “père” de la flotte sous-marine actuelle, l’ingénieur général de 1ère classe Roquebert.
Après avoir parcouru le document, le Gemeu rend son verdict de spécialiste de la sous-marinade (à supprimer ? superfétatoire ? ). La construction (production/réalisation/fabrication ?) de sous-marins (submersibles/tels bâtiments ?) en plusieurs tronçons est techniquement possible, mais à une condition capitale : les divers chantiers et ateliers sous-traitants doivent faire preuve d’une rigueur poussée à l’extrême. En effet, il faut que les éléments de la construction , quilles, ponts et coque épaisse, ainsi que les passages des divers tuyautages, câbles et arbres de couche soient parfaitement alignés lorsque les tronçons ...
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21 juillet
Des sous-marins futuristes
Des U-boots en pièces détachées
Banlieue de Strasbourg –
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Une fois achevés, les tronçons “alsaciens” étaient mis à l’eau dans la darse devant le chantier (4) et remorqués vers un chantier allemand chargé d’y installer les différents équipements, câblages électriques, tuyautages et autres, puis de procéder à l’assemblage des tronçons provenant des autres chantiers constructeurs .
Interrogé sur le temps nécessaire pour construire (fabriquer/réaliser/produire ?) une section, monsieur Schmitt répond que les délais impartis n’ont jamais pu être respectés.
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Section 2 : Salle des moteurs électriques et de leurs commandes et du transformateur. Deux exemplaires d’une puissance de 1510/1840 KW (kW ?) (type GU 365/30) et deux silencieux. 10 m de long, 130 tonnes, un volume de 90 m³.
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29 juillet
Großer Reich
Ein Volk, ein Reich, ein Jäger!
Parchim, Bayreuth-Neuenmarkt – Livraisons de quelques He 162 Spatz aux écoles techniques de pilotage de ces villes. Les points fixes montrent des défaillances des réacteurs, alors que le personnel technique a pourtant l’habitude des JuMo (Jumo ?) 004 du Messerschmitt 262…
... _________________ Ne pas confondre facilité et simplicité |
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