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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 12:01 Sujet du message: |
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Mais comment tu sais, Pendjari, que l'on vient littéralement de discuter Orks Casus et moi ?  _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Pendjari

Inscrit le: 06 Juin 2018 Messages: 1274 Localisation: Nantes
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 12:54 Sujet du message: |
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L'intuition mon bon, l'intuition
Et puis je viens de me finir le tome 4 de "Fleurs de Pierre" de Hisashi Sakaguchi alors je suis chaud-bouillant sur le sujet. _________________ "J'ai glissé Chef !" |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin

Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 15201 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 16:43 Sujet du message: |
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25 juin
La campagne des Balkans
Opération Zigeunerbaron – Déferlante
Keszthely – Pour Lothar Rendulic, décidément, à quelque chose malheur est bon : la retraite des unités aventurées en Voïvodine se poursuit plutôt facilement, en dépit d’un début de poursuite yougoslave mal appuyé par l’aviation. Mais l’ennemi veut-il vraiment le retenir ?
Le XXII. Gebirgs-Armee-Korps devrait donc s’en tirer – il se trouve déjà à l’est de Jimbolia et remonte vers Szeged. Certes, les T-34 sont sur ses talons, mais il devrait bientôt profiter de la Mureș et des multiples coupures humides du secteur pour freiner ses poursuivants.
Ah si, une contrariété toutefois : la 1. GebirgsJäger d’Hubert Lanz se fait bousculer à la Großkomlosch (Nagykomlós, Comloșu Mare, Veliki Komluš) par des SAV-42 serbes énervés. Rien de grave, c’était sans doute inévitable. Et l’unité déjà bien affaiblie peut s’en tirer en fuyant vers le nord, semant dans la plaine un adversaire trop éparpillé.
………
Veszprém et nord du lac Balaton (Hongrie) – Arrivée des premiers éléments du III. PanzerKorps de Friedrich Breith– ça n’a pas été facile. De fait, après le long voyage qui les a menés ici depuis la Transylvanie – et auparavant depuis le sud de la Pologne ! – les blindés des 6., 7. et 8. Panzer sont étirés et dispersés. La faute à la pénurie de carburant et de trains : il a fallu que les convois s’arrêtent à Pápa et Szombathely, voire à Székesfehérvár. C’est que la branche ferroviaire contournant le lac Balaton par le sud est désormais coupée, car aux mains des Britanniques.
N’en déplaise donc aux lubies de Kluge comme de son maitre, il faudra encore quelques jours pour que le III. PzK se concentre autour de Bak et Zalaegerszeg, avant de lancer une charge théoriquement glorieuse. Quant aux moyens pour mener ladite charge… Le corps blindé a perdu un peu de la superbe – déjà relative – qu’il a déployée au début du mois sur la route de Cluj-Napoca.
Les faits sont là et ils sont têtus : en comptant les pertes subies face aux Rouges, les pannes, les embourbements et les tributs payés à l’aviation ennemie, le III. PanzerKorps ne vaut pas plus qu’une de ses divisions de début 1943. Chacune de ses trois divisions ne compte jamais que deux Abteilungen de blindés, l’un sur Panzer IV, l’autre sur un mélange de Leopard et de Panther. Alors, c’est sûr, la supériorité tactique du Panther reste incontestable face aux Sherman et autres Cromwell. Mais cela risque tout de même d’être court pour submerger les lignes impériales…
………
Kaposvár – Chez les Britanniques, l’arrivée de Breith dans les lignes allemandes n’est absolument pas passée inaperçue. Déterminé à ne pas renouveler l’erreur de Niš – l’erreur des Serbes, pas la sienne ! – Bernard Montgomery prête une oreille des plus attentives au discours de l’officier de liaison de la Royal Air Force venu lui décrire ces nombreux panzers en cours de concentration au nord du lac Balaton. Bien sûr, l’aviation fera le maximum pour les ralentir, mais il paraît déjà acquis que ça ne suffira pas.
Fichues têtes de mule boches ! C’était attendu… Monty n’a aucune raison de douter de ces informations : elles ne font jamais que confirmer sa brillante analyse de la situation. Et sitôt son visiteur sorti, il glisse à De Guingand, dans un sourire littéraire : « Il nous faut préparer nos Horace, Freddie ! ». Message reçu : la 1st Australian Armoured (ANZAC, général Horace Robertson) et la 10th Armoured (réserve, général Horace Birks) reçoivent l’ordre de retirer du front le maximum de troupes afin de former un poing blindé dans le secteur boisé d’Iharosberény. Pour les appuyer, les 2th et 5th AGRA empilent justement les caisses de munitions, en attendant la relève par la 6th Indian et la 2nd New-Zealand, venant du secteur de Novi Sad.
Montgomery continue à sourire dans l’après-midi, à l’idée de voir ses prévisions confirmées. Un sourire d’une politesse très britannique, qui ne s’efface pas à 3: PM, quand il reçoit confirmation du départ pour la France de son premier adjoint, Antoine Béthouart. Ni vers 5: PM, quand, en guise de scone pour le thé, une bombe yankee égarée tombe à quelques dizaines de mètres de sa caravane. Mais…
Exaspération
Kaposvár, vers 20h00 – Ah non, à un moment, trop c’est trop ! Cette journée est décidément des plus… malencontreuses : des panzers qui menacent, Béthouart qui le lâche, les Cow-Boys qui tentent de l’assassiner et maintenant… Les Yougoslaves qui envahissent la Roumanie ! Décrochant son téléphone, il appelle pour la centième fois et obtient enfin Brasic – jusqu’alors, le Serbe était injoignable, car « en tournée », un hasard sans doute. Le Britannique ne prend pas de gants, et ne se perd pas en formules de politesse.
– Général Brasic, qu’est-ce que c’est encore que cette fantaisie ?
Au combiné, dans son PC avancé de Ztrenjanin, le rude Serbe – qui en a vu d’autres depuis 1941 – ne tremble pas.
– Monsieur le maréchal, je fais la guerre et je poursuis l’ennemi.
– Sur quels ordres ?
– Avec l’autorisation de mon commandement, qui m’a permis de prendre cette initiative en l’absence de réponse à mes demandes de la part de vos services.
Parce que Brasic prétend lui avoir demandé quoi que ce soit ? Mais Monty, qui se doute bien de l’identité du « commandement » en question, se contente de soupirer : « Je vois… ».
– Nos forces n’iront pas plus loin que les terres yougoslaves. Nous assurons la protection de nos civils. Il me semble que c’est un sujet qui nous tient tous à cœur. J’ai ouï dire que vous avez eu l’occasion d’en parler avec Sa Majesté ?
C’est confirmé. Il n’y a plus qu’à conclure.
– Vous arrêtez toute progression immédiatement. Et vous me donnez la position de chacune de vos unités. Je dois faire informer les Soviets.
– A vos ordres, Monsieur le maréchal. Ce sera fait, répond un Brasic qui a bien davantage l’intention d’indiquer les objectifs de ses troupes que leurs positions actuelles…
– Ne tardez pas. A très bientôt.
Combiné brutalement raccroché. Stick torturé. Et Montgomery, regardant son téléphone d’un œil sombre, lance vers qui de droit : « You always have to come and cause trouble, you… ».
Guerre aérienne
La saison américaine
Région de Budapest – L’aviation alliée revient sur la Hongrie, après quelques jours de calme dus au mauvais temps, à des raids sur la Basse-Autriche (Niederösterreich, Wagram, St-Pölten)… mais aussi un peu au hasard ! En effet, si, une fois encore, le raid est massif (450 bombardiers et 150 chasseurs), il était initialement destiné à frapper la région de Breslau. Hélas, il va dériver vers les cieux magyars, à l’est. C’est qu’il fait brumeux en cette saison !
Les Américains, arrivant tard dans l’après-midi alors que les nuages montent du sol, ont du mal à se repérer. Le 5th Bomber Squadron perd son escorte dans le brouillard. Le 55th BS rebrousse chemin aux environs de Tihany, dispersant ses formations sur le lac Balaton. D’une manière générale, des groupes de bombardiers, petits ou grands, se retrouvent ainsi à errer au-dessus de la Transdanubie, pour la plupart sans protection. Les chasseurs supposés les protéger percent à plusieurs reprises les couches nuageuses comme des dauphins excités, mais sans succès, alors que certains bombardiers appellent à l’aide.
De fait, les Pumas rouges ne sont pas restés inactifs. Le major Aladár Heppes conduit 22 Bf 109 G, lesquels vont renforcer une formation de 14 Bf 110 et 5 Bf 109 allemands qui se regroupe péniblement vers Komárom.
Le tout est ensuite guidé vers Győr par le centre de contrôle de la chasse “Szikla”. Dans un premier temps, bien sûr, l’adversaire reste invisible dans la purée de pois. Puis, alors qu’ils vont renoncer et rentrer vers Veszprém, les 41 chasseurs de l’Axe tombent sur un box du 55th BS, dont les Liberator sont bien malchanceux. De fait, leur escorte est soit devant – des Mustang attendent sur Blechammer – soit derrière – des Lightning (ou “Echelles”) cerclent depuis vingt minutes au-dessus de Léva. Trois bombardiers sont abattus, ainsi qu’un chasseur rencontré par hasard, comme le raconte Heppes : « L'unité rejoint à 8h45 une formation allemande de Bf 109 et 110 à 8 000 mètres au-dessus de Komárom. Dans les nuages, les deuxième et troisième groupes se sont perdus. La liaison allemande était Komárom FQ – Budapest FQ. Sur la route de Tapolca, j'ai atteint une altitude de 8 000 à 9 000 mètres. Au-dessus de Tapolca, le détachement allemand a percé la brume (nuages de 8 000 à 4 000 mètres) et s’est dispersé, la même chose est arrivée à mon propre détachement. Là, nos chasseurs ont attaqué les Liberator. J’ai ensuite ordonné un rassemblement à 4 000 mètres au-dessus de Tihany.
Nombre et type des ennemis : nombreux Liberator et 30 à 40 “Echelles”.
Type des avions ennemis engagés dans des combats aériens : Liberator surtout.
Nombre et type de machines abattues : 1 Liberator (sergent Fábián) ; 1 Liberator (lieutenant Bejczy) ; 1 Liberator (enseigne Huszár) ; 1 “Echelle” (lieutenant Bejczy). »
Cependant, l’enseigne Gyula Zsíros est ensuite rattrapé par l’escorte – il est abattu et tué. Deux de ses camarades sont eux aussi descendus, mais pourront se parachuter.
Un bilan médiocre donc, surtout au vu de l’occasion qui s’est présentée. Le commandement hongrois peut se gargariser pour une fois en voulant croire que la dispersion américaine est liée à son intervention, laquelle aurait provoqué « une fuite désordonnée » – l’ennemi reste innombrable, tandis que le contrôle aérien s’avère encore et toujours déficient en raison de ce qu’on appelle pudiquement « de mauvaises évaluations de la situation ». Il est vrai que pour les contrôleurs, ladite situation n’a rien de confortable, encerclés qu’ils sont par un ennemi pouvant venir de tous les côtés. Quant aux guetteurs de la défense aérienne, aveuglés par les nuages, ils ne peuvent percevoir que le rugissement de près de deux mille moteurs d’avion, formant un ouragan sonore tonitruant impossible à situer.
En vérité, l’ordre de repli finalement donné aux Américains répond surtout à l’inefficacité certaine du raid. Quand il arrive, la confusion est devenue telle qu’un groupe perdu largue finalement ses bombes sur Budapest, ratant toute cible militaire, mais faisant des dizaines de morts dans le XIII. district et les blocs de lotissements újlipotváros. Des centaines de bombes sont larguées au hasard dans la campagne hongroise… Les Britanniques eux-mêmes se plaindront d’un ou deux projectiles égarés !
Mais finalement, la plupart des bombes vont tomber sur la tête… des Croates, sur le chemin du retour : l’aéroport de Zagreb, les cibles ferroviaires d’Ostopan et de Split, l’aéroport de Banja Luka. Tous seront atteints ! Quant aux raffineries et usines de Silésie, elles seront ciblées à nouveau dès le lendemain.
Interlude
Théâtre des Balkans – Dans le cadre de la préparation de Polýtimos (Valuable), les avions de la Balkans Air Force continuent de chasser l’avion oustachi, le camion allemand, le char anciennement français et, d’une manière générale, tout ce qui leur tombe sous les canons. C’est ainsi que le capitaine Iohannis Kellas (as des forces aériennes hellènes (1) ) fait tonner les canons de son Bucéphale aux dépens de centres de ravitaillement dans le secteur de Zuzemberg (Slovénie). Il faut bien aider les camarades balkaniques !
Yougoslavie rafistolée
Recherche sortie désespérément
Front de Voïvodine – Cette fois, c’est officiel : la 1ère Brigade blindée yougoslave (Milutin D. Stefanovića) franchit la frontière roumaine à Žombolj (Jimbolia, Zsombolya, Hatzfeld), repoussant vers le nord une poignée de troupes de montagne isolées. Elle progresse désormais vers Perjamoš (Periam, Perjámos, Perjamosch), afin de barrer la route à… au 4e Front Biélorusse, dans le Banat ?
Vaste programme ! Mais les Yougoslaves ont pour eux le Droit (enfin, leur interprétation du Droit) et l’enthousiasme. Partout, le 1er Corps du général Brasic avance ! Tandis que la 2e DI (Mihailovitch) fonce vers l’est fermer la frontière à Vršac avant que les Soviétiques y soient, la 1ère DI (Krstic) s’empare du carrefour de Bašaid et approche de Kikinda, où elle devrait entrer cette nuit, avant de poursuivre… vers le nord, sans doute. Le tout en tâchant de gérer la masse de prisonniers et d’égarés allemands qui se presse vers le sud-ouest, en un vaste troupeau terrifié à l’idée de tomber sous les chenilles des Bolcheviques. Malheureusement pour eux, le salut ne sera pas toujours exactement ce qu’ils espéraient (2).
Mais peu importe. Pour le roi de Yougoslavie, l’important est ailleurs : il retrouve enfin, par cette action virile et décisive, un peu de l’affection de ses troupes, dont il a grand besoin. D’ailleurs, il faudra bien, une fois la paix revenue, organiser une véritable nouvelle cérémonie d’intronisation… En attendant, la troupe se souvient d’une vieille chanson de 1848 – une chanson, c’est toujours agréable !
La garde du roi Pierre est en marche – Марширала Краља Петра Гарда
En marche, en marche
La garde du roi Pierre
En marche, en marche
La garde du roi Pierre
………
(Refrain)
Un pas en avant, puis un autre,
Et moi, un héros, je suis la bannière.
La guerre fait rage, fait rage,
Le drapeau est agité pour la liberté de la Serbie !
La guerre fait rage, fait rage,
Le drapeau est agité pour la liberté de la Serbie !
………
Ils observaient, Ils observaient, Ils observaient,
Ils observaient, Ils observaient, Ils observaient, Ils observaient.
………
(Au refrain)
………
Elles se sont agenouillées, elles se sont agenouillées,
Et puis elles ont prié Dieu.
Ils se sont agenouillés, ils se sont agenouillés,
Et puis ils ont prié Dieu.
………
(Au refrain)
Slovénie encore occupée
Union sacrée
Belgrade – Edvard Kardelj, bien que désormais ministre des Finances, du Commerce et de l’Industrie, n’oublie pas d’où il vient : de Slovénie. En conséquence, et alors même que les forces d’Arsenije “Arso” Jovanović préparent une inévitable insurrection populaire, Kardelj commence à rassembler autour de lui des hommes de bien patriotes venus de son pays natal, afin de préparer un nouveau gouvernement slovène. Son but sera d’effacer la tache du régime du gouverneur Rupnik et d’enclencher le processus politique qui permettra d’arrimer cette terre un peu trop périphérique à la fédération en voie de création. La tâche s’annonce longue et complexe. Mais – allez savoir pourquoi ! Avec le tour que prend la guerre, les candidatures ne manquent pas.
Croatie contrainte
Efforts stériles
Zagreb – Dans une longue suite d’efforts désespérés pour remplumer ses maigres forces, le nouvel état indépendant de Croatie remporte enfin une victoire. En effet, il vient d’obtenir du RLM de Berlin… la reconnaissance d’une partie de la dette afférente aux 140 SM.79 Sparviero, autrefois commandés auprès de Rome, pour partie payés, et évidemment jamais livrés. Le Reich, généreux comme de coutume, s’engage à trouver cinq Sparviero pour les Oustachis. Dans quel état et sous quel délai, cela reste cependant à préciser.
Enfin – le SM.79 est un bon avion, robuste et dont les pilotes croates sont familiers… Un peu trop d’ailleurs, au vu des dernières désertions, lesquelles limiteront assurément le zèle allemand.
Tito et ses camarades
Précaution malavisée
Commissariat aux Affaires Etrangères (Moscou) – Au moment précis où les chars de Brasic pénètrent en terre roumaine (enfin, en terre serbe, selon eux), l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques sollicite la Yougoslavie, par l’intermédiaire de Son Excellence Stanoje Simić, afin de signer un accord permettant « l’entrée temporaire de troupes soviétiques en territoire yougoslave ». Démarche nécessaire, qu’on avait quelque peu négligé lors de la préparation de Vremya Tsvetov (Temps des Fleurs). Des camarades internationalistes étant désormais aux affaires à Belgrade, cela ne devrait être qu’une simple formalité.
De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Bon conseil
Un hôpital près de Pančevo (Voïvodine) – « Je continuais d’aller voir le maréchal des logis Estienne – homme de droiture et seul français de l’établissement (donc, digne de confiance). Sa présence ne manquait pas de me remonter quelque peu le moral en ces temps infiniment pénibles – et plus encore après la terrible gifle que m’avait infligé l’existence, la veille encore. Certains de ne plus nous revoir dans un mois, nous avions pris l’habitude de livrer à cœur ouvert une part de nos doutes. Les miens occupaient bien sûr une large moitié du lot.
– N’avez-vous jamais eu de regrets, Estienne ?
– Une foule, mon capitaine. Mais plus depuis que j’ai choisi de les écarter. Si vous me permettez un conseil, vivez sans remords ni regrets. Les premiers vous étoufferont. Les seconds vous tueront.
– C’est inattendu…
– De la part d’un Mayennais ? Rien à voir. C’est l’expérience qui parle. Vous avez vécu des choses dures, mais vous êtes encore jeune. Vous pouvez réparer. Vous pouvez agir. Pour moi, il est souvent trop tard.
– Votre âge ?
– Mon métier. Je vous ai parlé des Rivert ?
– Je ne crois pas.
– Le père Rivert était un brave homme. Avant 1914 du moins. En ‘19, il est revenu des Vosges avec du plomb allemand dans la tête. Oh, le jour tout était normal. Mais la nuit, par moments, sans crier gare, il devenait violent. L’alcool, le temps, la couleur de la soupe… qu’est-ce que j’en sais. Nous étions régulièrement appelés par les voisins, qui s’inquiétaient de voir son aîné se faire fracasser le nez à coups de sabot.
– L’internement aurait réglé le sujet.
– On n’interne pas un vétéran. Nous sommes allés je ne sais plus combien de fois chez lui. Pour le ceinturer de vive force, le calmer, ou l’emmener au poste pour qu’il récupère. Un affreux gâchis. Sa femme, ses gosses – des canaris coincés avec un chat sauvage.
Il hésita, s’attendant peut-être à une réponse. Soupira. Continua.
– Un soir, j’y suis allé seul. Non pas parce que je le souhaitais, mais parce que mon collègue du jour était alité. Donc, le même spectacle que de coutume. Sauf que cette fois, en le traînant à travers champs, puant le sang et le mauvais vin, j’ai eu une idée. [Soupir…] Sur la route du cachot, j’ai fait un détour par les bois et j’ai sorti mon arme. Oh, pour lui faire peur ! Pas pour le tuer, bien sûr ! Quoique l’envie m’en ait quelque fois traversé l’esprit – ne soyez pas choqué, je suis sûr que vous-même avez eu plus d’une fois ce genre de pensée. Situation terrible, instant unique : je me retrouvais au milieu de nulle part, seul avec un imbécile furieux qui pleurait à chaudes larmes sur ses genoux, et moi derrière mon pistolet réglementaire, occupé à réfléchir. Parce qu’on réfléchit toujours beaucoup dans ces instants-là. Je n’avais qu’à dire qu’il m’avait sauté à la gorge. Personne n’aurait cherché plus loin. La terreur du village, un héros de guerre victime de la paix et de l’absinthe. Mais j’ai rangé mon arme et nous sommes allés ensemble au poste. Après qu’il m’ait promis de ne plus recommencer.
– Vous avez bien fait. Ça lui aura servi d’avertissement.
– Ben non, mon capitaine, justement. Deux semaines plus tard, j’ai été appelé avec les autres. Nous y sommes allés à cinq. Sa femme morte, ses enfants – un estropié, les autres ont dû être placés dans la famille. Lui… On ne contrôle pas une bête avec la raison. J’avais échoué. J’ai été lâche, et d’autres ont payé pour moi.
Nous nous regardâmes un très long moment. Puis il conclut : « Faites ce qui vous paraît juste, Pierre. Avant qu’il soit trop tard. Et n’ayez aucun regret. » »
L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Vapeurs
Près de Veszprém (Hongrie) – « Rumpelstiltskin, Rumpelstiltskin, Rumpelstiltskin (3) !"
Quand j’étais petit, on m’avait dit qu’il ne fallait surtout pas appeler certaines choses par leur nom. Elles peuvent mal le prendre. Et à force d’appeler la Dame, mais aussi de ne pas rejeter le schnaps comme j’aurais dû le faire, c’est moi qui tombe dans les ténèbres.
Au fond de ce sentier, dans la forêt, s’allume une série de bougies. La première se trouve à l’orée d’un bosquet très sombre. Le vent joue dans la nuit et fait danser la petite flamme que je vois s’éteindre au loin. Les ténèbres avancent. La flamme de la seconde bougie, pourtant parfaitement droite il y a encore un instant, se met à son tour à danser et virevolter, comme soufflée, avant d’être avalée par l’ombre. C’est au tour de la troisième. Et l’ombre en est désormais à la moitié du chemin qui mène jusqu’à moi.
Mieux vaut ne pas rester là. Mais mon corps est lourd, mou, désespérément lent. Englué dans la mélasse comme mon esprit un lendemain de beuverie.
La troisième bougie a disparu. Un corbeau croasse sur la branche au-dessus de moi. Je ne l’avais pas vu. Il crie, piaille et agite ses grandes ailes noires. « Merci, Lug. » La Dame apparait, son visage désappointé surgissant de la forêt, sa toge noire fondue dans la nuit. Et la ténèbre reflue, comme repoussée par une force invisible.
– Il reviendra, si on n’y prend garde.
De l’index et de l’annulaire, elle paraît tracer un signe dans l’air, en articulant : « Conformément à l’accord conclu avec… le propriétaire des lieux, je te bannis. »
Le noir le plus sombre recule et disparaît tout à coup. Non sans que j’aie eu le temps de voir au coin de l’obscurité une paire de gros yeux jaunes.
– Il faut que tu arrêtes la bière, Dennis. Ton Bédouin a raison.
– Faites excuse. Je promets.
– Je ne pourrai pas toujours veiller sur toi. J’ai d’autres… adeptes. Tu le sais bien. Ce petit légionnaire, tu l’as compris. Et très loin, un autre, de l’île des Dogū. Un sabreur en ces temps lâches – il est sous le signe du squelette affamé. Un guerrier peut-être encore meilleur que toi.
– Meilleur que moi ?
– Tu pourrais être sans égal, si tu le voulais. Tu crois, mais tu ne te donnes pas les moyens. Relève-toi, pars et ne te retourne plus. C’était mon dernier avertissement. Et… Tu sais.
– Qu’est-ce que je sais ?
– La fin approche. »
Notes
1- Dès 1941, 1 victoire sur PZL P.24 et 2,33 sur Gladiator ! En juin 1944, il en est à 7,33 victoires, les quatre autres ayant été obtenues sur P-40.
2- Il n’y a, à ce jour, aucune trace d’exécution massive de prisonniers ou de fuyards allemands en Voïvodine ou dans le Banat. Cela étant, l’étude – même parcellaire – des tables d’effectifs allemandes avant et après le repli derrière la Mureș, démontre une perte significative d’environ 7 000 personnes, que les combats ou la capture n’explique pas. Evidemment, Moscou et Belgrade ne cessent de se renvoyer la balle sur ce détail de l’Histoire.
3- Tracassin, pour les Français. |
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John92
Inscrit le: 27 Nov 2021 Messages: 1469 Localisation: Ile de France
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 18:12 Sujet du message: |
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25 juin
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Kaposvár – …
Un sourire d’une politesse très britannique, qui ne s’efface pas à 3 : (03.00 ? ) PM, quand il reçoit confirmation du départ pour la France de son premier adjoint, Antoine Béthouart. Ni vers 5: PM, quand, en guise de scone pour le thé, une bombe yankee égarée tombe à quelques dizaines de mètres de sa caravane. Mais…
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Guerre aérienne
La saison américaine
Région de Budapest –
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Quand il arrive, la confusion est devenue telle qu’un groupe perdu largue finalement ses bombes sur Budapest, ratant toute cible militaire, mais faisant des dizaines de morts dans le XIII. district et les blocs de lotissements újlipotváros. Des centaines de bombes (d’autres ?) sont larguées au hasard dans la campagne hongroise… les Britanniques eux-mêmes se plaindront d’un ou deux projectiles égarés !
Mais finalement, la plupart des bombes vont tomber sur la tête…
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Interlude
Théâtre des Balkans – Dans le cadre de la préparation de Polýtimos (Valuable), les avions de la Balkans Air Force continuent de chasser l’avion oustachi, le camion allemand, le char anciennement français et, d’une manière générale, tout ce qui leur tombe sous les canons . C’est ainsi que le capitaine Iohannis Kellas (as des forces aériennes hellènes (1) ) fait tonner les canons (ceux ?) de son Bucéphale aux dépens de centres de ravitaillement dans le secteur de Zuzemberg (Slovénie).
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Tito et ses camarades
Précaution malavisée
Commissariat aux Affaires Etrangères (Moscou) –
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Démarche nécessaire, qu’on avait quelque peu négligé (négligée ?) lors de la préparation de Vremya Tsvetov (Temps des Fleurs).
… _________________ Ne pas confondre facilité et simplicité |
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Imberator
Inscrit le: 20 Mai 2014 Messages: 5616 Localisation: Régions tribales au sud-ouest de Nîmes.
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 18:14 Sujet du message: |
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Un grand merci pour la reprise des combats ! _________________ Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable ! |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 18:18 Sujet du message: |
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My pleasure. La chanson serbe.
https://youtu.be/dXK1HLUdmyk?si=UPB02Y00gAdqd31G
Et des points racoon pour les références ou l'identité des yeux jaunes (eux même une référence d'ailleurs) _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Archibald

Inscrit le: 04 Aoû 2007 Messages: 11473
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 19:14 Sujet du message: |
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| Citation: | Mon métier. Je vous ai parlé des Rivert ?
– Je ne crois pas.
– Le père Rivert était un brave homme. Avant 1914 du moins. En ‘19, il est revenu des Vosges avec du plomb allemand dans la tête. Oh, le jour tout était normal. Mais la nuit, par moments, sans crier gare, il devenait violent. L’alcool, le temps, la couleur de la soupe… qu’est-ce que j’en sais. Nous étions régulièrement appelés par les voisins, qui s’inquiétaient de voir son aîné se faire fracasser le nez à coups de sabot.
– L’internement aurait réglé le sujet.
– On n’interne pas un vétéran. Nous sommes allés je ne sais plus combien de fois chez lui. Pour le ceinturer de vive force, le calmer, ou l’emmener au poste pour qu’il récupère. Un affreux gâchis. Sa femme, ses gosses – des canaris coincés avec un chat sauvage.
Il hésita, s’attendant peut-être à une réponse. Soupira. Continua.
– Un soir, j’y suis allé seul. Non pas parce que je le souhaitais, mais parce que mon collègue du jour était alité. Donc, le même spectacle que de coutume. Sauf que cette fois, en le traînant à travers champs, puant le sang et le mauvais vin, j’ai eu une idée. [Soupir…] Sur la route du cachot, j’ai fait un détour par les bois et j’ai sorti mon arme. Oh, pour lui faire peur ! Pas pour le tuer, bien sûr ! Quoique l’envie m’en ait quelque fois traversé l’esprit – ne soyez pas choqué, je suis sûr que vous-même avez eu plus d’une fois ce genre de pensée. Situation terrible, instant unique : je me retrouvais au milieu de nulle part, seul avec un imbécile furieux qui pleurait à chaudes larmes sur ses genoux, et moi derrière mon pistolet réglementaire, occupé à réfléchir. Parce qu’on réfléchit toujours beaucoup dans ces instants-là. Je n’avais qu’à dire qu’il m’avait sauté à la gorge. Personne n’aurait cherché plus loin. La terreur du village, un héros de guerre victime de la paix et de l’absinthe. Mais j’ai rangé mon arme et nous sommes allés ensemble au poste. Après qu’il m’ait promis de ne plus recommencer.
– Vous avez bien fait. Ça lui aura servi d’avertissement.
– Ben non, mon capitaine, justement. Deux semaines plus tard, j’ai été appelé avec les autres. Nous y sommes allés à cinq. Sa femme morte, ses enfants – un estropié, les autres ont dû être placés dans la famille. Lui… On ne contrôle pas une bête avec la raison. J’avais échoué. J’ai été lâche, et d’autres ont payé pour moi. |
Attends voir le racoon... tu nous aurait pas adapté du Mike Ehrmantraut là ?
"No more half measures, Walter !"
Au passage, un fan de Breaking Bad en avait fait une anime. C'est noir, très noir...
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=CUuHdACg83E&t=76s
"Il lui a éclaté la tête avec la base d'un mixer. Il y avait tellement de sang partout, on pouvait sentir le gout du métal".
Ouais, le vieux Mike avec sa morale à géométrie variable, je le vois bien dans les Balkans compliqués. En sniper, évidemment. _________________ Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments." |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 19:19 Sujet du message: |
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Il y en a d'autres. De références. Mais pour ton info, le mec qui défonce sa gamine à coup de sabot, c'est mon arrière-grand-père. _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Monomaker

Inscrit le: 04 Juin 2023 Messages: 327 Localisation: Nantes
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 19:39 Sujet du message: |
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| Casus Frankie a écrit: | 25 juin
La campagne des Balkans
Exaspération
Kaposvár, vers 20h00
Au combiné, dans son PC avancé de Ztrenjanin, le rude Serbe – qui en a vu d’autres depuis 1941 – ne tremble pas.
Yougoslavie rafistolée
Recherche sortie désespérément
Front de Voïvodine – Cette fois, c’est officiel : la 1ère Brigade blindée yougoslave (Milutin D. Stefanovića) franchit la frontière roumaine à Žombolj (Jimbolia, Zsombolya, Hatzfeld), repoussant vers le nord une poignée de troupes de montagne isolées. Elle progresse désormais vers Perjamoš (Periam, Perjámos, Perjamosch), afin de barrer la route à… au 4e Front Biélorusse, dans le Banat ? |
- Zrenjanin
- Le fameux 4e Front Biélorusse qui a libéré Belgrade OTL! On raconte que Staline aurait fait disparaître toute trace de cette formation devant la grandeur de ses exploits et la célébrité de son commandant qui aurait pu piquer la place du Vodj. Des rumeurs disent que le 4e Front Ukrainien aurait été inventé pour le remplacer. |
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Le Chat

Inscrit le: 12 Jan 2020 Messages: 560
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 19:43 Sujet du message: |
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| Casus Frankie a écrit: | 25 juin
La campagne des Balkans
[b]L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Vapeurs
Près de Veszprém (Hongrie) – [color=blue]« Rumpelstiltskin, Rumpelstiltskin, Rumpelstiltskin (3) !"
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Ah, Rumpelstiltskin... toute mon enfance ! Mon père nous a emmené dans tous les sommets des Alpes avec cette histoire... on écoutait les aventures de l'affreux petit lutin, et on oubliait les courbatures aux mollets et les ampoules...
"Aujourd'hui je fais le pain, demain, je ferai la bière ..." _________________ "Tout fout le camp, je vous dis : la preuve : Shakespeare a réussi à écrire Henri VIII. Stallone, lui, n'est pas allé au delà de Rocky VI". (Le Chat, P. Geluck) |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 20:13 Sujet du message: |
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Connais tu les ouvrages de Pierre Dubois, le chat ? _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Wardog1

Inscrit le: 29 Aoû 2015 Messages: 1220 Localisation: Puy de Dome,France
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 20:37 Sujet du message: |
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ca me fait penser au sujet de l'aviation grecque que dans la FTL ils ont sans doute plus d'as de l'aviation. _________________ "You and I are opposite sides of the same coin. When we face each other, we can finally see our true selves. There may be a resemblance, but we never face the same direction."
Larry Foulke |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 20:48 Sujet du message: |
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Il est difficile de trouver des sources grecques. Mais j'essaie ! Ca se voit ? Au pire, je sors des noms de l'abime. C'est déjà bien.
Et personne pour deviner ce qui se cache dans les ténèbres ? _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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Jilos
Inscrit le: 29 Déc 2019 Messages: 181 Localisation: Soissons
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 21:41 Sujet du message: |
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| Casus Frankie a écrit: | [b]25 juin
Les faits sont là et ils sont têtus : en comptant les pertes subies face aux Rouges, les pannes, les embourbements et les tributs payés à l’aviation ennemie, le III. PanzerKorps ne vaut pas plus qu’une de ses divisions de début 1943. Chacune de ses trois divisions ne compte jamais que deux Abteilungen de blindés, l’un sur Panzer IV, l’autre sur un mélange de Leopard et de Panther. |
Donc 3 X 2 = 6 Abteilungen (bataillons) de chars, qui équivaudraient la dotation d'une division de 1943 ?!
Il me semble qu'elle n'en avait pas plus que 2, en fait ; en tout cas sûrement pas 6. À moins que ces 6 Abteilungen soient chacun l'équivalent d'une compagnie, mais il faudrait le préciser. |
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demolitiondan

Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 12412 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Jeu Oct 10, 2024 21:52 Sujet du message: |
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Mais Jilos, qui te dit que les 6 Abteilungs sont complets ? Tout le texte décrit l'inverse ! _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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