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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9685 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 12:51 Sujet du message: "Give Us the Tools" de Churchill |
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La célèbre expression "Give Us the Tools" (Donnez-nous les outils) du grand homme a été reprise par diverses personnes, dont récemment, par le président ukrainien, et très très récemment par le 1er ministre israélien (je vais m'abstenir de commenter, car je vais devenir grossier) devant le Congrès US.
Les médias positionnent souvent cette phrase de façon erronée ou imprécise comme étant prononcée par Churchill "devant le Congrès des Etats-Unis" ou "adressée à Roosevelt".
En réalité, elle a été prononcée au cours d'une allocution radiophonique de Churchill en février 1941, suite à la visite de Wendell Willkie, l'ancien adversaire de Roosevelt lors de l'élection de novembre 1940.
Je propose donc les ajouts qui suivent, tenant compte évidemment de la situation FTL.
Il est intéressant de resituer ce discours dans le contexte de début 1941 pour certains de ses aspects.
Source : https://www.nationalchurchillmuseum.org/give-us-the-tools.html
Petite parenthèse sur une phrase prononcée par Willkie lors d'une tournée au Proche-Orient en 1942 concernant la situation entre juifs et arabes : "le conflit était si ancien qu'il était irréaliste de penser qu'il pourrait "être résolu par la bonne volonté et la simple honnêteté". À méditer...
Plus des coquilles à corriger : Wilkie => Willkie
- 22 mars 1941 Avenir : 3 occurrences
- 29 octobre 1942 Asie & Pacifique : 1 occurrence
24 janvier 1941 Diplo
Alger - Wendell Willkie, l'ancien candidat républicain lors de l'élection de novembre dernier, arrive de Washington. Son avion, après une escale aux Açores, s'est posé à Casablanca et l'Américain a terminé son trajet en train, à cause des risques d'attaque aérienne.
Willkie, fervent défenseur de la cause des Alliés, a un profil atypique parmi les Républicains, en grande partie non-interventionnistes voire isolationnistes, quand ce n'est pas favorables aux Nazis comme Charles Lindbergh. Roosevelt, qui l'a reçu à la Maison Blanche la veille de sa nouvelle prestation de serment, a décidé de faire de son ancien adversaire son émissaire informel auprès de la Grande-Bretagne et de la France. Il n'est pas courant qu'un politicien américain voyage à l'étranger et Willkie sait qu'il va provoquer les foudres de nombreux autres Républicains. Son voyage a ainsi suscité ainsi une grande attention du public américain.
À Alger, Willkie doit rencontrer Albert Lebrun et une grande partie du gouvernement Reynaud, avant de prendre la direction de Londres. Il ne manquera pas de rappeler à ses interlocuteurs son engagement volontaire le jour même où le président Woodrow Wilson demandait au Congrès de déclarer la guerre à l'Allemagne. Arrivé en France trop tard pour participer aux combats, Willkie, de par sa formation de juriste, était chargé de défendre les soldats qui s'étaient "éclipsés" de leur unité pour passer du bon temps à Paris !
5 février 1941 Diplo
Londres - La tournée de Wendell Willkie s'achève à Londres. À son arrivée dans la capitale britannique, l'émissaire de Roosevelt a déclaré à la presse : « Je veux faire tout ce que je peux pour que les États-Unis apportent à l'Angleterre et à la France toute l'aide possible dans leur lutte ». Il a constaté de visu les dégâts infligés par les bombardements nazis dans plusieurs villes anglaises. L'émissaire de Roosevelt s'est également rendu en Irlande, espérant persuader De Valera, chef du gouvernement de Dublin, d'abandonner la neutralité, mais sans succès.
À la demande du président, Willkie doit rentrer d'urgence à Washington pour témoigner devant la commission des relations étrangères du Sénat, en vue de l'adoption du Lend-Lease.
9 février 1941 Diplo
Londres, studios de la BBC - Pour conclure la visite de Wendell Willkie, Churchill prononce un discours long et enflammé dont il a le secret.
Cinq mois se sont écoulés depuis que j'ai parlé à la nation britannique et à l'Empire à la radio. En temps de guerre, la devise : « Des actes, pas des paroles » a une grande signification. Néanmoins, il est bon de regarder autour de soi de temps en temps et de faire le point, et nos affaires ont certainement prospéré dans plusieurs directions au cours de ces quatre ou cinq derniers mois, bien mieux que la plupart d'entre nous n'auraient osé l'espérer.
Avec la France, nous avons tenu bon et avons fait face aux deux dictateurs à l'heure de ce qui semblait leur triomphe écrasant, et nous avons montré jusqu'à présent que nous étions capables de leur tenir tête seuls. Après les lourdes défaites de l'aviation allemande face à nos chasseurs en août et septembre, Herr Hitler n'a pas osé tenter l'invasion de cette île, bien qu'il en ait eu tout le besoin et qu'il ait fait de vastes préparatifs. Déconcerté dans ce projet ambitieux, il a cherché à briser l'esprit de la nation britannique en bombardant, d'abord Londres, puis nos grandes villes. Il a été prouvé, à l’admiration du monde et de nos amis des États-Unis, que cette forme de chantage par le meurtre et le terrorisme, loin d’affaiblir l’esprit de la nation britannique, n’a fait que l’attiser à un niveau plus intense et plus universel que jamais auparavant dans aucune communauté moderne. Aujourd'hui, ce sont nos amis français qui tiennent bon, en Corse, en Algérie et en Tunisie, avec nos compatriotes de Malte.
L’Empire britannique tout entier est fier de la mère patrie et ses membres aspirent à être encore plus nombreux à nos côtés ici. Nous sommes profondément conscients de l’amour que les dominions de la Couronne ont pour nous à travers les vastes espaces océaniques. C’est là le premier de nos objectifs de guerre : être dignes de cet amour et le préserver.
Tout au long de ces sombres mois d’hiver, l’ennemi a eu le pouvoir de larguer sur nous trois ou quatre tonnes de bombes pour chaque tonne que nous pouvions envoyer en retour à l’Allemagne. Nous ferons bientôt en sorte pour que ce soit plutôt l’inverse ; mais, en attendant, Londres et nos grandes villes ont dû subir leurs coups. Elles me rappellent les carrés britanniques de Waterloo. Ce ne sont pas des carrés de soldats, elles ne portent pas de tuniques écarlates. Ce sont des Anglais, des Écossais et des Gallois ordinaires, hommes, femmes et enfants, qui se tiennent fermement ensemble. Mais leur esprit est le même, leur gloire est la même et, à la fin, leur victoire sera plus grande que celle de Waterloo, si célèbre [Note : À un conseiller qui lui demandait s'il était judicieux de maintenir cette référence historique pour le moins délicate vis-à-vis de la France, le Prime Minister que l'Histoire restera toujours ce qu'elle est.]
Plus des deux tiers de l’hiver sont maintenant passés et jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’épidémie grave ; en fait, il n’y a pas eu d’augmentation de la maladie malgré les conditions improvisées des abris. Cela est tout à l’honneur de nos autorités médicales et sanitaires locales, de notre personnel infirmier dévoué et du ministère de la Santé, dont le chef, M. Malcolm MacDonald, se rend actuellement au Canada dans le cadre de l’importante fonction de haut-commissaire.
Une autre chose m’a surpris lorsque je l’ai demandé. Malgré toutes ces nouvelles infractions et poursuites de toutes sortes en temps de guerre, malgré toutes les occasions de pillage et de désordre, il y a eu moins de crimes cet hiver et il y a maintenant moins de prisonniers dans nos prisons que pendant les années de paix. Nous avons brisé les reins de l’hiver. Le jour se lève. La Royal Air Force grandit et est déjà certainement maîtresse de l’air de jour. Les attaques seront peut-être plus vives, mais elles seront plus courtes ; il y aura plus d’occasions de travail et de service de toutes sortes, plus d’opportunités de vie. Ainsi, si notre première victoire fut de repousser l’envahisseur, notre seconde fut de contrecarrer ses actes de terreur et de torture contre notre peuple à l’intérieur.
Pendant ce temps, à l’étranger, les choses merveilleuses continuaient de se produire. Avec nos alliés français, nous avons brillamment et irrémédiablement brisé la puissance militaire italienne sur le continent africain. Il a été mis fin à l'occupation de la Libye et des îles grecques et il en sera bientôt de même en Afrique orientale. Les malheureuses tribus arabes, qui ont souffert pendant trente ans de la cruauté de la domination italienne, poussées dans certains cas jusqu’à l’extermination méthodique, ces survivants bédouins ont enfin vu leurs oppresseurs fuir en désordre, ou emmenés en masse comme prisonniers de guerre.
L’Égypte et le canal de Suez sont en sécurité et nous nous employons pour qu'il en soit de même de Malte, Gibraltar et Chypre, points stratégiques de grande importance pour toute la guerre en Méditerranée.
D’éminents Américains sont venus voir les choses ici au front et découvrir comment les États-Unis peuvent nous aider au mieux et au plus vite. En M. Hopkins, qui m’a souvent accompagné au cours des trois dernières semaines, nous avons l’envoyé du président, un président qui vient d’être réélu à son auguste fonction. En M. Wendell Willkie, nous avons accueilli le champion du grand parti républicain. Nous pouvons être sûrs qu’ils diront tous deux la vérité sur ce qu’ils ont vu ici, et nous ne demandons pas plus que cela. Le reste, nous le laissons en toute confiance au jugement du Président, du Congrès et du peuple des États-Unis.
Depuis que je suis Premier ministre, j’ai pris grand soin de ne pas nourrir de faux espoirs ni de prophétiser des choses simples et faciles, et pourtant l’histoire que j’ai à raconter aujourd’hui doit à juste titre nous donner une profonde gratitude, et aussi, je pense, un profond réconfort et même une grande joie. Mais maintenant, je dois m’attarder sur les aspects les plus graves, les plus sombres et les plus dangereux de la vaste scène de la guerre. Nous devons tous nous demander : que prépare cet homme méchant dont le régime et le système souillés par le crime sont aux abois et aux prises avec les difficultés ? Que prépare-t-il pendant ces mois d’hiver ? Quelle nouvelle diablerie prépare-t-il ? Quel nouveau petit pays va-t-il envahir ou abattre ? Quelle nouvelle forme d’assaut lancera-t-il contre l'Angleterre ou l'Afrique du Nord, qui, ne nous y trompons pas, sont tout ce qui se dresse entre lui et la domination du monde ?
Nous pouvons être sûrs que la guerre va bientôt entrer dans une phase de plus grande violence...
Nous avons vu ce qui s'est passé en mai dernier aux Pays-Bas, comment ils ont espéré le meilleur, comment ils se sont accrochés à leur neutralité, comment ils ont été lamentablement trompés, accablés, pillés, réduits en esclavage et depuis affamés. Nous savons combien nous avons souffert, ainsi que les Français, lorsque, au dernier moment, à l'appel urgent et tardif du roi des Belges, nous sommes allés à son secours. Bien sûr, si tous les peuples des Balkans se tenaient unis et agissaient ensemble, aidés par la Grande-Bretagne, la France et la Turquie, il faudrait de nombreux mois avant qu'une armée et une aviation allemandes suffisamment puissantes pour les vaincre puissent être rassemblées dans le sud-est de l'Europe. Et au cours de ces mois, beaucoup de choses pourraient se produire. Beaucoup de choses se produiront certainement à mesure que l'aide américaine deviendra efficace, que notre puissance aérienne se développera, que nous deviendrons une nation bien armée et que nos armées se renforceront. Mais rien n'est plus sûr que si les pays du sud-est de l'Europe se laissent déchirer un à un, ils partageront le sort du Danemark, de la Hollande et de la Belgique. Et nul ne peut dire combien de temps il faudra avant que sonne l'heure de leur délivrance.
L’une de nos difficultés est de convaincre certains de ces pays neutres d’Europe que nous allons gagner. Nous trouvons étonnant qu’ils soient si stupides qu’ils ne voient pas les choses aussi clairement que nous.
Mais après tout, le sort de cette guerre va être décidé par ce qui se passera sur les océans, dans les airs et surtout dans cette île. Il semble maintenant certain que le gouvernement et le peuple des États-Unis ont l’intention de nous fournir tout ce qui est nécessaire à la victoire. Au cours de la dernière guerre, les États-Unis ont envoyé deux millions d’hommes de l’autre côté de l’Atlantique. Mais il ne s’agit pas d’une guerre d’armées immenses, se tirant d’énormes masses d’obus les unes sur les autres. Nous n’avons pas besoin des armées vaillantes qui se forment dans toute l’Union américaine. Nous n’en avons pas besoin cette année, ni l’année prochaine, ni aucune année que je puisse prévoir. Mais nous avons besoin de toute urgence d’un approvisionnement immense et continu de matériel de guerre et d’appareils techniques de toutes sortes. Nous en avons besoin ici et nous devons les faire venir ici. Nous aurons besoin d'une masse de navires considérable en 1942, bien plus importante que celle que nous pouvons construire nous-mêmes, si nous voulons maintenir et augmenter notre effort de guerre à l'Ouest et à l'Est.
Ces faits sont bien sûr bien connus de l'ennemi, et nous devons donc nous attendre à ce que Herr Hitler fasse tout son possible pour s'attaquer à notre flotte et réduire le volume des approvisionnements américains entrant dans ces îles. Après avoir conquis la France et la Norvège, ses doigts crispés s'étendent de chaque côté de nous dans l'océan. Je n'ai jamais sous-estimé ce danger, et vous savez que je ne vous l'ai jamais caché. Par conséquent. J'espère que vous me croirez quand je dis que j'ai une confiance totale dans la Royal Navy, aidée par le Coastal Command et la Marine française, et que d'une manière ou d'une autre je suis sûr qu'elle saura faire face à chaque phase changeante de cette lutte véritablement mortelle, et que soutenus par le courage de nos marins marchands, des dockers et des ouvriers de tous nos ports, nous saurons déjouer, manœuvrer, combattre et survivre à tout ce que la malice et l'ingéniosité de l'ennemi peuvent concevoir de pire.
J'ai laissé le plus gros problème pour la fin. Vous aurez vu que Sir John Dill, notre principal conseiller militaire, le chef de l'état-major général impérial, nous a tous avertis qu'Hitler pourrait être contraint, par les tensions stratégiques, économiques et politiques en Europe, de tenter d'envahir ces îles dans un avenir proche. C'est un avertissement que personne ne devrait ignorer. Naturellement, nous travaillons jour et nuit pour que tout soit prêt. Bien entendu, nous sommes bien plus forts que jamais auparavant, incomparablement plus forts qu'en juillet, août et septembre. Mais par-dessus tout, je place ma foi dans la simple résolution de vaincre ou de mourir qui animera et inspirera près de quatre millions de Britanniques avec des armes utilisables entre leurs mains.
Ce n’est pas une opération militaire facile que d’envahir une île comme la Grande-Bretagne, sans la maîtrise de la mer et sans la maîtrise de l’air, et de faire ensuite face à ce qui attendra l’envahisseur ici. Mais je dois émettre un avertissement : après la lâcheté et la trahison, l’excès de confiance, qui conduit à la négligence ou à la paresse, est le pire des crimes martiaux. C’est pourquoi je lance un avertissement. Une invasion nazie de la Grande-Bretagne l’automne dernier aurait été une affaire plus ou moins improvisée. Hitler tenait pour acquis que, une fois la France occupée, nous céderions aussi ; mais nous n’avons pas capitulé, pas plus que la France. Et il a dû y repenser. Une invasion aujourd’hui sera soutenue par un attirail et un équipement de péniches de débarquement et d’autres appareils bien plus soigneusement préparés, qui auront tous été planifiés et fabriqués pendant les mois d’hiver. Nous devons tous être prêts à faire face aux attaques au gaz, aux attaques par parachute et aux attaques par planeur, avec constance, prévoyance et habileté.
Pour gagner la guerre, Hitler doit détruire la Grande-Bretagne. Il peut ravager les États des Balkans, arracher de grandes provinces à la Russie, marcher jusqu'à la mer Caspienne, marcher jusqu'aux portes de l'Inde. Tout cela ne lui servira à rien. Il pourra peut-être répandre sa malédiction plus largement dans toute l'Europe et l'Asie, mais cela n'empêchera pas son destin. Chaque mois qui passe, les nombreux pays fiers et autrefois heureux qu'il maintient maintenant sous sa domination par la force brutale et par de viles intrigues apprennent à haïr le joug prussien et le nom nazi comme rien n'a jamais été haï aussi férocement et aussi largement parmi les hommes auparavant. Et tout le temps, maîtres de la mer et de l'air, l'Empire britannique - et même, dans un certain sens, le monde anglophone tout entier - sera sur ses traces, portant avec lui les épées de la justice.
L'autre jour, le président Roosevelt a donné à son adversaire lors de la dernière élection présidentielle m'a envoyé une lettre de présentation, dans laquelle il a écrit un vers de sa propre main, de Longfellow [Célèbre poète américain du 19e siècle], qui, selon lui, « s'applique à vous comme à nous ». Voici le vers :
... Naviguez, ô navire de l'État !
Naviguez, ô Union, forte et grande !
L'humanité avec toutes ses peurs,
avec tous les espoirs des années futures,
est suspendue à bout de souffle à son sort !
Quelle est la réponse que je donnerai, en votre nom, à ce grand homme, trois fois élu chef d’une nation de cent trente millions d’habitants ? Voici la réponse que je donnerai au président Roosevelt : placez votre confiance en nous. Donnez-nous votre foi et votre bénédiction, et, grâce à la Providence, tout ira bien.
Nous ne faillirons pas, nous n'hésiterons pas, nous ne faiblirons pas, nous ne nous fatiguerons pas. Ni le choc soudain de la bataille, ni les longues épreuves de vigilance et d’effort ne nous épuiseront. Donnez-nous les outils, et nous finirons le travail. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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DMZ
Inscrit le: 03 Nov 2015 Messages: 3153 Localisation: France
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 15:09 Sujet du message: |
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Pas mal comme adaptation à la situation.
Une remarque : tu traduis "We think it astonishing that they should be so dense as not to see it as clearly as we do ourselves." par "Nous trouvons étonnant qu’ils soient si stupides qu’ils ne voient pas les choses aussi clairement que nous."
Je verrais plutôt : "Nous trouvons étonnant qu’ils soient dans une telle obscurité qu’ils ne voient pas les choses aussi clairement que nous."
Ou alors "dense" a un sens caché ? Mais il semble curieux que Churchill insulte ainsi les pays qu'il souhaite voir basculer dans son camp. _________________ « Vi offro fame, sete, marce forzate, battaglia e morte. » « Je vous offre la faim, la soif, la marche forcée, la bataille et la mort. » Giuseppe Garibaldi |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9685 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 15:14 Sujet du message: |
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En effet, c'est perfectible, merci du retour. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 14305 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 15:50 Sujet du message: |
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"Dense" a pourtant bien une signification quelque peu péjorative.
"Obtus" serait une bonne traduction.
Mais je dirais, pour filer la métaphore sans être trop méchant, "qu'ils aient la vue si basse……" _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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Archibald
Inscrit le: 04 Aoû 2007 Messages: 10277
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 18:31 Sujet du message: |
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J'ai déjà vu passer ce mot il m'amuse. "Dense" comme une brique, ça en dit long sur la finesse de la personne... chacun son karma, en France on parle de finesse, eux préfèrent évoquer la gravité.... _________________ Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..." |
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Capu Rossu
Inscrit le: 22 Oct 2011 Messages: 2672 Localisation: Mittlemeerküstenfront
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 20:45 Sujet du message: |
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Bonsoir,
Citation: | L'autre jour, le président Roosevelt a donné à son adversaire lors de la dernière élection présidentielle m'a envoyé une lettre de présentation, dans laquelle il a écrit un vers de sa propre main, de Longfellow [Célèbre poète américain du 19e siècle], qui, selon lui, « s'applique à vous comme à nous ». |
Cette phrase me semble incomplète.
@+
Capu _________________ Aux Postes de Propreté - Mouillé, c'est lavé ! Lavé, c'est propre ! - Rompre des Postes de Propreté |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9685 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Ven Juil 26, 2024 21:19 Sujet du message: |
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Capu Rossu a écrit: | Bonsoir,
Citation: | L'autre jour, le président Roosevelt a donné à son adversaire lors de la dernière élection présidentielle m'a envoyé une lettre de présentation, dans laquelle il a écrit un vers de sa propre main, de Longfellow [Célèbre poète américain du 19e siècle], qui, selon lui, « s'applique à vous comme à nous ». |
Cette phrase me semble incomplète.
@+
Capu |
En effet :
Citation: | Le président Roosevelt a remis l'autre jour à son adversaire lors de la dernière élection présidentielle une lettre d'introduction à mon intention, dans laquelle (etc). |
_________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 10679 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Ven Aoû 09, 2024 11:20 Sujet du message: |
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Douglas Hyde, le président irlandais a cette date _________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9685 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Ven Aoû 09, 2024 11:49 Sujet du message: |
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Exact et De Valera est premier ministre. Le président ne détient aucun pouvoir exécutif. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9685 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Mar Aoû 13, 2024 13:51 Sujet du message: |
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Je poursuis le sujet "Willkie" sur ce fil.
Nous avons déjà évoqué le passage de Wendell Willkie en Asie fin 42 et en URSS à l'hiver 43-44. À priori, ce second voyage semble trop tardif. OTL, il eut lieu à l'automne 42, entre une tournée au Proche-Orient (où il rencontra DG) et avant son voyage en Chine. Il semble que Willkie ait poussé pour un Lend-Lease plus favorable envers Moscou et plaidé pour l'ouverture d'un second front. Interrogé à ce sujet, Roosevelt a essayé de minimiser, ce qui provoqué un clash avec Willkie.
En Chine, il fit d'ailleurs une boulette en parlant de mettre à bas le colonialisme, en Chine et ailleurs, à la grande fureur de Churchill.
Revenu aux USA, ce dernier a publié un livre et fait un speech entendu par environ 36 millions d'auditeurs.
Bref, le type commençait à gêner.
Je ne sais plus qui a fait les ajouts FTL concernant Willkie (Hendryk ? Tyler ?), mais je pense qu'il faudrait recaler le voyage de Willkie à Moscou et ajouter la "boulette".
Des volontaires pour ajuster ces passages ? _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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