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Front français, Juin 1944
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Bob Zoran



Inscrit le: 19 Nov 2017
Messages: 272

MessagePosté le: Mer Mar 27, 2024 19:05    Sujet du message: Répondre en citant

Le 11 juin :
Citation:
Furieux, Kitching part donc vers l’ouest assiéger Calais et Dunkerque, en demandant une fois encore à la 3rd Canadian Infantry (Rod Keller) de le suppléer.

Vers l'est plutôt ?
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Bob Zoran



Inscrit le: 19 Nov 2017
Messages: 272

MessagePosté le: Mer Mar 27, 2024 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
C'est l'éternel problème des routes dans la FTL : rester sur les désignations d'époque ou bien les remplacer par celles d'aujourd'hui (en se méfiant des cartes actuelles, car évidemment des routes ont été créées depuis...).
Le mieux étant d'écrire "la route de XXX à YYY" ou "la route qui mène à XXX".
Mais c'est un travail de Romain que reprendre ça...


Oui c'est une bonne solution. Dans le cas que je relevais, le dialogue entre Belges était anachronique. Sans être expert en matériel militaire, c est un peu comme si on parlait de Shermann en mai 1940 Very Happy
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Archibald



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Messages: 9459

MessagePosté le: Mer Mar 27, 2024 19:48    Sujet du message: Répondre en citant

Moshe a écrit:
Casus Frankie a écrit:
mikey1983 a écrit:
loic a écrit:
Casus Frankie a écrit:
Aujourd'hui, quel acteur pourrait incarner Palpoutine ?………

Daniel Craig ?


Charles Dance?


Daniel Craig serait très bien pour Poutine, mais pour Palpoutine (équivalent d'Adénoïd Hynkel), je ne sais pas s'il a la vis comica nécessaire…

Steve Buscemi, alors…


https://web.archive.org/web/20180127022423/https://www.agonybooth.com/armageddon-1998-part-1-1598

"Bad teeth guy"
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Mar 27, 2024 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Suite à la reflexion de Loïc sur les 380 du Pas de Calais, je relève des incohérences dans "Mai 1941 - 9 - Avenir (appendice)"

Citation:
Les canons de la tourelle B devaient être chargés sur le cargo Mécanicien Principal Carvin, mais la grue cassa après le chargement des deux premiers. Les deux canons restants furent rendus inutilisables et abandonnés sur le quai. Le cargo partit juste à temps pour échapper aux raids aériens allemands.
En revanche, une partie des matériels destinés au Clemenceau, en construction à Brest, avaient été envoyés à temps à Toulon, dont les huit canons de 380 mm, qui furent évacués en Afrique du Nord. Mais la tourelle elle-même manquait toujours…


FTL comme OTL, le Jean Bart appareille de Saint Nazaire le 18 mai. A cette date, seules 2 pièces la tourelle II sont à Saint Nazaire. Une est chargée avec difficultés sur le Mécanicien Principal Carvin et la grue qui a opéré la manœuvre cède avant que la pièce ne soit à fond de cale. La seconde pièce est sabotée au chalumeau et abandonnée sur place.
Les deux autres sont à l'Etablissement de Ruelle en attente de livraison.
Schneider, au Creusot, a usiné les ébauches de sept des huit pièces destinées au Clemenceau et à la Gascogne. Ces sept ébauches étaient en attente de transfert à Ruelle pour alésage et tournage.
Pour moi, on oublie les ébauches du Creusot car on ne pourrait pas les transformer en tubes d'artillerie en AFN et il y a plus urgent comme matériel à évacuer.
A l'extrême rigueur, seuls les deux de Ruelle et leurs accessoires ont un intérêt mais on "sacrifie" un train pour le faire aux dépends d'autres matériels.
OTL, les Allemands vont récupérer l'ensemble soit deux pièces achevées, une sabotée et les sept ébauches (total : 10) qui sont envoyées chez Krupp pour achèvement.
A lafin de la guerre, la Marine en retrouve sept : une à la batterie en construction de la Corvée à Blèville (près du Havre); trois en Norvège (à Vardás), une à Hanovre chez Hanomag, une chez Krupp à Essen et une au polygone d'essais de Krupp à Meppen.
Deux des trois pièces récupérées en Allemagne aurait dû être transférée à la Corvée pour en compléter la dotation à trois pièces.
En parallèle, les Allemands avaient fait construire six tourelles affûts SG C/39 (Bettungsschiessgerüst C/39) pour six canons, le septième restant au polygone d'essais. Les trois pièces manquantes sont celle sabotée et deux ébauches non achevées.
On a donc le choix de deux scenarii :

N° 1 : on évacue pas les pièces de Ruelle et elles sont récupérées de la même manière avec comme seule différence, par rapport à OTL, un état de moindre avancement des travaux à Bléville et Vardás.

N° 2 : on évacue les deux de Ruelle et les batteries de Bléville et Vardás ne sont prévues qu'à deux pièces chacune.

@+
Capu
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Mar 27, 2024 23:55    Sujet du message: Répondre en citant

C'est curieux, ces quelques détails qui diffèrent !
Problème de sources contradictoires ?

Bon, le plus simple est évidemment de détruire le second canon (et non la seconde paire). Quant aux deux pièces de Ruelle, FTL, elles sont sans doute sabotées, non ?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 11:07    Sujet du message: Répondre en citant

12 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Lorient
– Il pleut à nouveau très fort sur la péninsule et l’ensemble de l’état-major américain – Collins en tête – relance la 9th Infantry Varsity (Manton Eddy) et la 79th Infantry Cross of Lorraine (Ira Wyche), l’une contre Lanester et son fichu quartier du Plessis, l’autre contre les rives du Ter. Mais on ne percera pas aujourd’hui : l’US Army paraît avoir renoncé à relancer ici ses GI à l’assaut ! Confrontée à un mur défensif, elle préfère utiliser de nouvelles tactiques moins coûteuses en hommes et fait notamment donner ses bouches à feu : barrage, feu roulant, obus au phosphore, projectiles de tous calibres – l’arsenal pléthorique de l’artillerie moderne se déploie à Lorient pour tenter d’annihiler l’Allemand. Ce qui ne manque pas d’impressionner – de diverses façons ! – les observateurs français, lesquels peuvent légitiment se demander si ce matraquage est nécessaire, alors que Cherbourg commence à tourner à plein et que Le Havre, enfin aux mains des Alliés, n’est pas trop abîmé.
Et puis, du côté des Français, tout va relativement bien. Sur le flanc gauche, vers Sainte-Hélène, l’avancée boche a été définitivement stoppée bien avant les berges de la rivière d’Etel. La liaison avec Quiberon – un temps redoutée – ne se fera pas. Selon le colonel Bourgoin (il sera à présent difficile de lui contester ses galons !), la bête gigote, la bête s’agite – elle n’en reste pas moins prise dans les filets.
Nonobstant, pour le VIIth Corps, qui a décidé qu’il lui fallait Lorient, le fracas d’artillerie n’est que le début d’une débauche de moyens. Après avoir longtemps réclamé le concours de l’Air Force comme de la Navy, Joseph Colllins va enfin les obtenir – à la première éclaircie, promis ! Et là, on va voir ce qu’on va voir !

Brest – Intensification notable des bombardements, en conséquence logique de l’arrivée de la 82nd Airborne All American et de l’amélioration des conditions de ravitaillement. MacKelvie comme Ridgway envisagent des actions de nuit dès ce soir, afin de tester le Kraut et de voir s’il est possible de le chasser de tanière en tanière à coups de baïonnette.

Île Cézembre – Tentative de liaison nocturne entre Jersey et Cézembre, par plusieurs vedettes rapides soigneusement cachées dans les îles Anglo-Normandes. Elles ne pourront jamais livrer que quelques caisses et emmener quelques chanceux – si tant est bien sûr qu’elles parviennent à accoster, mais l’espoir fait vivre !
L’espoir en question ne va pas très loin : repérés par des PT-boats en maraude, lesquels ont tôt fait de rameuter deux destroyers de garde, les esquifs allemands se retirent à fond de train vers Saint-Hélier, perdant l’un d’entre eux sous les tirs américains. Informé, l’amiral Friedrich Hüffmeier hausse les épaules avec tristesse – c’était couru d’avance, mais que fallait-il faire au juste ?

Nord – Opération Pheasant
Côte d’Opale
– Le Ist Corps canadien sert désormais de maton à trois Festungen (au moins) : Boulogne, Calais et Dunkerque, sans parler des batteries côtières. Et c’est peu dire que la tâche, pour médiocre qu’elle puisse paraître, s’annonce pénible et mobilisant du monde.
La 3rd Canadian Infantry (Rod Keller) est éparpillée entre Boulogne et le cap Gris-Nez. Sur sa droite, la 4th Canadian Armoured (George Kitching) sonde le périmètre de Calais sans parvenir à rien. La 5th Canadian Armoured (Guy Simonds), quant à elle, arrive face à Dunkerque et prévoit de scinder cette poche de celle de Calais en prenant demain Grand-Fort-Philippe – avec l’appui de l’aviation, tant qu’à faire. La 2nd Canadian Infantry (Charles Foulkes) reste seule à tenir l’immense arrière jusqu’au secteur de Lille, où le VIIIth Corps de Kirkman se déploie péniblement sur un arc Armentières-Tourcoing-Tournai, sans aller beaucoup plus loin pour le moment. Au départ, sa cible était Anvers – mais à présent que Le Havre s’ajoute à Cherbourg, Marseille et Toulon, on a moins besoin du grand port belge !

Ligne Breteuil-Compiègne – Le Ist Corps (John Crocker), dûment reposé et complété, commence à se reconcentrer dans le secteur de Compiègne, en préalable à une probable translation vers Laon. On a des projets en haut lieu pour lui, comme pour ses camarades.

Picardie et Belgique – L’infanterie allemande a passé – puis fait sauter – les écluses sur l’Yser, déclenchant une nouvelle inondation de la plaine de l’Yser, d’une étendue toutefois très inférieure à celle de 1914. C’est que la fameuse Ganzepoot (1) a été modifiée depuis l’époque d’Albert Ier. Et ce n’est pas fini (2).
Un obstacle mineur, donc, mais un obstacle tout de même pour les détachements motorisés alliés, qui ne peuvent qu’observer l’infanterie allemande fuir en pataugeant vers Bruges et le canal de Gand par Gistel. Au centre, la 26. Panzer (Smilo von Lüttwitz) et la 36. PanzerGrenadier (Egon von Neindorff) paraissent tout à fait sorties d’affaire (jusqu’à la prochaine fois…). Profitant de la pluie comme de la réserve de leurs poursuivants, elles glissent de Roeselare à Tieldt, direction aussi le canal de Gand. En faisant toutefois un peu attention aux inondations…
Reste donc le XIIth Corps, qui lorgne de plus en plus visiblement vers l’est, délaissant Tournai pour Maubeuge, vers laquelle il se prépare à avancer. Sans forcer… Les Américains sont à la lutte dans la Meuse, les Belges filent devant : il ne s’agit jamais que d’effacer un saillant.
C’est vrai – il flotte décidément comme un air de légèreté dans les rangs britanniques, entre le désordre (avéré !) né de l’immense chevauchée accomplie depuis le 8 mai, et la confiance absolue dans l’incapacité (supposée !) des Allemands à réagir de façon notable. A tel point que Neil Ritchie convoque dès demain une conférence d’état-major avec les chefs des Ist, VIIIth et XIIth Corps britanniques pour préparer la suite, laquelle ne saurait être rien d’autre qu’une entrée en Allemagne.
Alors certes, c’est sans doute un peu dommage de ne pas aller faire la fête en Belgique… Mais comme le signifie Ritchie à ceux qui éprouvent quelques regrets : « Nous avons créé leur pays. On peut bien le leur rendre ! »

La route de Bruxelles
Mons, 10h00
– La 1ère Brigade Blindée belge Tancrémont arrive à Mons, face au canal du Centre, pour constater que – selon le journal de marche de l’unité :
1) On est très content de la voir.
2) On est très surpris de la nationalité des libérateurs (heureusement surpris mais surpris tout de même !).
3) Les ponts vers le nord ont sauté et plusieurs détachements de défense allemands barrent déjà la rive nord du canal.
Il faut donc faire selon le manuel – artillerie, fumigènes, moyens de franchissement. De quoi faire bouillir la troupe d’impatience !
Le colonel Rodolphe De Troyer – peut-être inspiré par Leclerc de Hauteclocque approchant de Paris, quoiqu’il s’en défendra plus tard – prend alors une décision radicale. Laissant à la 2e DI (Bruyère) le soin d’amuser le Boche, il constitue un fort détachement mécanisé avec un noyau tiré de sa brigade et des éléments du 7e Ardennais, de la division Piron et de la 4e DI (respectant ainsi un équilibre entre Wallons et Flamands !). Cette “force de raid” se compose de trois bataillons de la Tancrémont (2 Cy, II/2L, I/13 Li), deux de la 1ère DB (1er Guide et I/1 Gr), un du 7e Ardennais (II/7 Ard) et un de la 4e DI (I/2 Gr). De Troyer a évidemment obtenu sans mal, en trois coups de fil, l’accord enthousiaste de Piron, Lambert et Libbrecht.
Le but est de contourner le canal du Centre par La Louvière puis le nord de Charleroi. En 1933, on a agrandi le canal Charleroi-Bruxelles, autant le traverser avant que les Allemands ne cassent tout là aussi. En marchant droit, on peut être demain à Bruxelles si l’adversaire n’a rien de sérieux en face. Un raid de 60 kilomètres… Et alors ?
Ah, oui… Prévenir Bastin et Van Daele… Bien sûr.
………
La Louvière, 13h30 – Les forces belges libèrent cette localité, qu’elles traversent sans s’arrêter à grands coups de klaxon (et à la grande déception de ses habitants !). C’est à ce moment précis que le QG de Bastin et Van Daele reçoit la “demande” d’autorisation de De Troyer pour son raid ! Bien entendu, les lenteurs des Transmissions en feront un bouc émissaire idéal… mais l’accord des deux généraux était de toute manière inévitable.
………
Pont-à-Celles, 15h00 – Un pont sur le canal Charleroi-Bruxelles est découvert faiblement gardé – ses défenseurs, qui n’imaginaient pas les Belges aussi près, sont balayés et l’ouvrage immédiatement sécurisé. Le premier Taureau traverse le canal dès 15h20.
………
Genappe, 16h30 – Les blindés et transports d’infanterie belges doublent Nivelles par la droite, et poursuivent plein nord en dépit de tout.
………
Waterloo, 18h00 – Les forces belges entrent dans la localité. Les premiers contacts sont pris en passant avec les mouvements de Résistance locaux, qui, eux non plus, n’attendaient pas si tôt leurs libérateurs et compatriotes. Ils fournissent tout de même quelques guides, au cas où les Bruxellois de la colonne De Troyer, ivres de joie, auraient oublié le plan de leur cité…
………
Uccle, 20h30 – Le major Balleger, I/2 Grenadier, en tête de la force belge, signale qu’il entre dans ce faubourg de la capitale (3). Bruxelles est là ! Le pari du colonel De Troyer a été gagnant !

1st US Army – En campagne en Lorraine
Champagne
– Alors que le XIXth US Corps patine encore devant Vitry, Middleton parvient enfin dans la soirée à faire traverser la Marne au CCB de la 5th Armored grâce à une série de ponts Bailey. Immédiatement couverte par un barrage d’artillerie, la tête de pont parvient peu à peu à s’élargir dans la nuit, forçant la 243. ID d’Otto Schönherr, très amaigrie, à se replier en vitesse. Schwalbe (LXXXVI. AK), devant la dégradation subite de la situation, se replie à Revigny-sur-Ornain, pendant que ses trois divisions doivent faire sauter les derniers ponts et se replier sur le val du canal Marne-Rhin.
De son côté, le Vth US Corps continue son avancée, avalant les kilomètres. L’Indian Head atteint Sainte-Ménehould. Durant la progression, le nombre limité de routes a forcé le corps à abandonner progressivement la belle structure d’échelon refusé et à progresser avec ses unités tournées vers le nord-est, à la file… indienne.
………
Dans la soirée, Patton est joint par Eisenhower, alors qu’il dîne dans la petite mairie de Dommartin-Dampierre : « George, où en sont vos hommes ? »
– Pour l’instant, Dwight, nous avançons bien. Le Vth Corps marche sur Verdun et le XIXth est en train de passer la Marne à Vitry. La 29th a un peu souffert lorsque des Panzers l’ont attaquée il y a deux jours, mais je l’ai placée en liaison entre les deux corps, elle ne risque pas grand-chose.
– Quelle front doit-elle couvrir à elle seule ?
– Pour l’instant, une petite trentaine de kilomètres. Mais les reconnaissances aériennes ne montrent aucune grande unité allemande dans le coin. Des panzers ont été repérés plus au sud, en train d’essayer d’aider leur LXXXVI. Korps à se dégager de Vitry sans trop de casse.
– George, vous gardez ça pour vous personnellement bien sûr, mais la source Ultra nous a affirmé que les Allemands vous préparent un chien de leur chienne, à vous ou aux Frenchies. Je viens de prévenir Montagne et Frère, ils ont pris leurs dispositions mais ne pensent pas que les Allemands puissent trop les gêner, la densité des forces est trop grande de leur côté, et le terrain pas très favorable aux chars. Alors, il est possible que vous deviez faire face à une offensive blindée de grand style dans les prochains jours.
– Dwight, les reconnaissances aériennes…
– Je sais que vous adorez les avions, Georges, mais ils ne peuvent vous fournir aucun appui vraiment utile sous la pluie, or la météo nous prévoit du mauvais temps et même des jours orageux d’ici une ou deux semaines. Alors, préparez-vous.
– Bien, merci Dwight. Je prendrai mes précautions.

En raccrochant, Patton soupire, agacé. Il se disait bien que les Huns se repliaient trop vite, pas leur style, ça. Il va donc falloir rétablir une liaison solide entre ses deux corps et accélérer le retour de la 4th Armored. Consultant la carte d’état-major, il étudie d’un œil acéré d’où pourraient provenir le coup. Et la réponse lui semble évidente : la plaine à l’ouest de Metz, par laquelle il doit passer, est idéale pour les grands mouvements de chars ! Le Hun va donc sans doute frapper là.
Quant à lui, il va devoir faire une pause logistique en attendant le retour d’autres grandes unités qui lui permettraient sans risque de forcer le piège qu’on est en train de lui tendre. Mais sur quelles positions ? Les possibilités ne sont pas si nombreuses… Ah, il y a bien un endroit qui permettrait au Vth US Corps de se préparer plus ou moins tranquillement à franchir la Meuse. Et d’un crayon rouge, il entoure le nom de la ville : Verdun.

Wacht am Rhein vue d’un hôpital
Festungslazarett I [ci-devant hôpital militaire Legouest] (Metz)
– Devant la gravité de ses blessures, Erwin Jolasse a rapidement été évacué dans la nuit du 10 au 11 par un Storch de liaison. Il est maintenant dans un état stable, même s’il vaut mieux éviter de le transporter pendant quelques semaines. Malheureusement, les médecins sont catégoriques : si les jours du général ne sont pas en danger, il est peu probable qu’il puisse retourner au front.
La perte d’un chef expérimenté est un coup dur pour l’ensemble de la 1. Armee et même du Heeresgruppe G, où Jolasse aurait été d’un excellent concours pour Wacht am Rhein. Qu’à cela ne tienne, une fois son rapport dicté à son ordonnance et transmis à Kesselring et von Obstfelder, il reçoit dans sa chambre d’hôpital les trois commandants de corps blindé engagés dans l’opération : Joseph “Sepp” Dietrich (I. SS-PzK), Walter Bittrich (II. SS-PzK), et Hans-Karl von Esebeck (LVIII. PzK), qui désirent entendre de sa bouche ses conseils sur l’usage des chars face à l’US Army. Esebeck a déjà affronté les Américains, il n’est donc pas surpris par leur puissance de feu, mais les deux chefs SS font grise mine en apprenant le danger des bazookas et la puissance du génie américain. « Et encore, soupire Jolasse, approuvé par Esebeck, il faut espérer que le temps ne s’améliore pas. Si ça arrivait, ne comptez pas sur la Luftwaffe pour vous ôter l’impression que tout ce qui passe dans le ciel vous en veut personnellement ! »
A la fin de cette réunion un peu spéciale, les chefs de division SS viennent saluer le blessé, et Jolasse, bien que fatigué, se rend compte de leur âge : certains ont à peine la trentaine ! Cette jeunesse le surprend et le fait même douter du potentiel de ces deux corps SS, tant vantés depuis Friedericus II.

Forces françaises : vers une 3e Armée
Etat-major du 15e GAA (Marseille)
– Les services du Groupe d’Armées, qui n’ont plus grand-chose d’autre à faire que gérer la logistique le long du Rhône, commencent à planifier la résurrection d’une nouvelle armée, conformément aux “propositions” de De Gaulle. Après consultation avec Giraud – lequel se montre relativement froid, une tendance claire apparaît : on pourrait dès à présent recréer une armée, squelettique mais bien réelle, à partir des ressources à disposition. En effet, les ex-internés de Suisse, présents en France depuis deux semaines pour la plupart, ont déjà commencé leurs stages de rattrapage. La prévoyance de l’Ambassade française à Berne a été salutaire : des manuels d’information ont été délivrés discrètement aux officiers et sous-officiers plusieurs semaines avant leur “évasion”.
L’état-major du général Daille (Frère convient avec Giraud qu’il faudra lui trouver une retraite convenable) est en cours de rajeunissement et de régénération ; il sera bientôt possible de chapeauter le front des Alpes avec un nouveau commandement de corps. D’ici la fin du mois, avec un peu de chance.
La 36e DI de Schlesser sera bientôt au niveau de la 19e, donc de n’importe quelle grande unité du corps de bataille.
Rien à attendre de la 1ère DI pour l’instant : ses troupes finissent leur instruction, mais ses états-majors bataillonnaires, régimentaires ou de brigade sont encore incapables de manœuvrer correctement, ça viendra avec de l’entraînement, de l’entraînement, et encore de l’entraînement.
Ne parlons pas de la 25e ou de la 23e DI, qui n’ont encore ni drapeau ni insigne – mais elles vont les recevoir dans les prochains jours. Car c’est maintenant officiel : les maquis des zones libérés ont été enrégimentés et les commandements accordés. Enfin, ces unités ont le mérite d’exister ailleurs que sur le papier ! On pourra donc bientôt rendre à l’état-major de Blanc un semblant de commandement d’armée, même si les troupes qui lui seront subordonnées ne seront pas toutes de ce niveau.
Enfin, Frère se décide à appeler Noguès et Doumenc pour leur demander si on ne pourrait pas confier officiellement à Giraud “l’Armée de l’Intérieur” qui se profile, histoire de mettre définitivement au placard le remuant général – et en lui faisant plaisir, en plus !

1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– Vernejoul a ordonné la préparation de plans de feu précis et décisifs pour l’assaut de la journée. Après un matraquage violent par tout ce que la division compte de tubes d’artillerie, la 5e DB prend d’assaut l’ensemble des forts ouest d’Epinal. En prenant appui sur les positions gagnées la veille, le fort d’Uxegney tombe rapidement, suivi par la totalité des lignes allemandes par effet domino. Paralysés, les soldats allemands ne peuvent manœuvrer correctement. La retraite ordonnée voulue par Falley tourne à la déroute, même si le général allemand se porte partout pour conduire ses soldats jusque dans la ville et le salut. Mal lui en prend : sa voiture de commandement est éventrée par un obus et tous ses occupants sont tués.
Dans l’après-midi, les débris de la 91. Luftlande sont expulsés de l’autre côté de la Moselle… L’Oberst Bernhard Klosterkemper prend la tête de la division, et parvient à replier de façon plus ou moins ordonnée ses éléments du “bon” côté de la Moselle. Dans la soirée, en raison de son impeccable comportement durant cette manœuvre difficile, Klosterkemper est nommé Generalmajor en remplacement de Falley.
La 1ère DB n’a pas eu l’honneur d’entrer dans Epinal, mais Sudre a pu la reposer. Pendant ce temps, les 14e et 19e DI commencent à pousser vers le nord afin de couvrir la libération d’Epinal. Mirecourt et Châtenois sont définitivement libérées et les Allemands occupant Nancy sont repoussés jusqu’à la ceinture défensive de la ville.

Lorraine, IIe CA polonais – L’honneur de la journée va aux Polonais, dont la 1ère Brigade de la 5e DI entre dans Domrémy, le lieu de naissance de Jeanne d’Arc. En parallèle, la 3e DI est à Gondrecourt et la 1ère Brigade Blindée est sur la route de Colombey-les-Belles. En face, Wilhelm Wetzel, pressé par deux corps d’armée, doit évacuer les positions du mauvais côté de la Moselle, à l’exception des forts de Toul, qui sont hâtivement préparés pour faire face aux Polonais.

Doubs, IVe CA – Le 2e Régiment de Spahis est employé pour déborder la 39. ID et prendre les dernières positions hautes à l’ouest de Belfort-Montbéliard. Franz Krech doit se retirer sur Giromagny pour sauver ce qu’il reste de son unité, ouvrant un nouveau débouché à la 9e DIC sur Belfort même… également couverte par une série de forts qu’il faudra conquérir.
Du côté de Montbéliard, Kœltz ordonne à la 10e DI, malgré son état de fatigue avancé, de reprendre la batterie des Roches. Sans sa neutralisation, il sera très difficile à la 3e DB de continuer sa progression en direction de Montbéliard.

Notes
1- La Patte d’Oie, de par la disposition des cinq canaux se rejoignant ici.
2- De nos jours, à côté du monument au roi Albert Ier, on trouve un monument dédié… non à son fils, Léopold III, mais bien au Soldat du Plat Pays. Un choix moins polémique !
3- D’ailleurs, un quartier d’Uccle porte aujourd’hui le nom de Churchill.[/i]
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Anaxagore



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 11:10    Sujet du message: Répondre en citant

Queart, j'ai un article sur l'intervention des Churchills Crocodile (lance-flamme) durant la batailel de Brest. Si cela intéresse quelqu'un pour un coloriage.
_________________
Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Archibald



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore l'histoire d'amour qu'a la FTL avec les Belges. Très émouvant.
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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 11:33    Sujet du message: Répondre en citant

12 juin
Picardie et Belgique
– L’infanterie allemande a passé – puis fait sauter – les écluses sur l’Yser, déclenchant une nouvelle inondation (submersion) de la plaine de l’Yser (à supprimer) , d’une étendue toutefois très inférieure à celle de 1914. C’est que la fameuse Ganzepoot (1) a été modifiée depuis l’époque d’Albert Ier. Et ce n’est pas fini (2).
Un obstacle mineur, donc, mais un obstacle tout de même pour les détachements motorisés alliés, qui ne peuvent qu’observer l’infanterie allemande fuir en pataugeant vers Bruges et le canal de Gand par Gistel. Au centre, la 26. Panzer (Smilo von Lüttwitz) et la 36. PanzerGrenadier (Egon von Neindorff) paraissent tout à fait sorties d’affaire (jusqu’à la prochaine fois…). Profitant de la pluie comme de la réserve de leurs poursuivants, elles glissent de Roeselare à Tieldt, direction aussi le canal de Gand. En faisant toutefois un peu attention aux inondations
Reste donc le XIIth Corps, qui lorgne de plus en plus visiblement vers l’est, délaissant Tournai pour Maubeuge, vers laquelle il se prépare à avancer. Sans forcer… Les Américains sont à la lutte dans la Meuse, les Belges filent devant : il ne s’agit jamais que d’effacer un saillant..."
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houps



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 11:57    Sujet du message: Répondre en citant

La suite Very Happy

1st US Army – En campagne en Lorraine
Champagne
– Alors que le XIXth US Corps patine encore devant Vitry, Middleton parvient enfin dans la soirée à faire traverser la Marne au CCB de la 5th Armored grâce à une série de ponts Bailey. Immédiatement couverte par un barrage d’artillerie, la tête de pont parvient peu à peu à s’élargir (s'élargit peu à peu) dans la nuit, forçant la 243. ID d’Otto Schönherr, très amaigrie, à se replier en vitesse. Schwalbe (LXXXVI. AK), devant la dégradation subite de la situation, se replie à Revigny-sur-Ornain, pendant que ses trois divisions doivent faire sauter les derniers ponts et se replier sur (gagner) le val du canal Marne-Rhin.
De son côté, le Vth US Corps continue son avancée, avalant les kilomètres. L’Indian Head atteint Sainte-Ménehould. Durant la progression, le nombre limité de routes a forcé le corps à abandonner progressivement la belle structure d’échelon refusé et à progresser avec ses unités tournées vers le nord-est, à la file… indienne...."
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 12:09    Sujet du message: Répondre en citant

Toute proposition bienvenue Anaxagore.
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John92



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 12:57    Sujet du message: Répondre en citant


12 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Lorient
– Il pleut à nouveau très fort sur la péninsule et l’ensemble de l’état-major américain – Collins en tête – relance la 9th Infantry Varsity (Manton Eddy) et la 79th Infantry Cross of Lorraine (Ira Wyche), l’une contre Lanester et son fichu quartier du Plessis, l’autre contre les rives du Ter. Mais on ne percera pas aujourd’hui : l’US Army paraît avoir renoncé à relancer (renvoyer ?) ici ses GI à l’assaut !

La liaison avec Quiberon – un temps redoutée (redouté) – ne se fera pas.

La route de Bruxelles
Mons, 10h00
– …
Il faut donc faire (procéder) selon le manuel – artillerie, fumigènes, moyens de franchissement. De quoi faire bouillir la troupe d’impatience !

La Louvière, 13h30 – …
C’est à ce moment précis que le QG de Bastin et Van Daele reçoit la “demande” d’autorisation de De Troyer pour son raid ! Bien entendu, les lenteurs des Transmissions en feront un bouc émissaire idéal… mais l’accord des deux généraux était de toute manière inévitable (évident – inévitable est inapproprié : la preuve De Troyer et consorts n’ont pas attendu le feu vert des patrons ).

Waterloo, 18h00 – …
(Waterloo et … rien ne se passe … pas de référence, pointe d’humour belge. Déçu, je suis^^ )

1st US Army – En campagne en Lorraine
Champagne
– Alors que le XIXth US Corps patine encore devant Vitry, Middleton parvient (compte tenu des observations de houps ) enfin dans la soirée à faire traverser la Marne au CCB de la 5th Armored grâce à une série de ponts ( ouvrages ?) Bailey. Immédiatement couverte par un barrage d’artillerie, la tête de pont parvient peu à peu à s’élargir (s’élargit peu à peu ) dans la nuit, forçant la 243. ID d’Otto Schönherr, très amaigrie, à se replier en vitesse. Schwalbe (LXXXVI. AK), devant la dégradation subite de la situation, se replie (retraite ?) à Revigny-sur-Ornain, pendant que ses trois divisions doivent faire sauter les derniers ponts et se replier ( retirer ) sur le val du canal Marne-Rhin.
De son côté, le Vth US Corps continue son avancée, avalant les kilomètres. L’Indian Head atteint Sainte-Ménehould. Durant la progression , le nombre limité de routes a forcé le corps à abandonner progressivement la belle structure d’échelon refusé et à progresser (marcher/faire mouvement ?) avec ses unités tournées vers le nord-est, à la file… indienne.

– Pour l’instant, Dwight, nous avançons bien. Le Vth Corps marche sur Verdun et le XIXth est en train de passer la Marne à Vitry.

Forces françaises : vers une 3e Armée
Etat-major du 15e GAA (Marseille)
– …
La prévoyance de l’Ambassade française à Berne a été salutaire : des manuels d’information (de formation ?) ont été délivrés discrètement aux officiers et sous-officiers plusieurs semaines avant leur “évasion”.

1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– Vernejoul a ordonné la préparation de plans de feu précis et décisifs pour l’assaut (l’attaque ?) de la journée. Après un matraquage violent par tout ce que la division compte de tubes d’artillerie, la 5e DB prend d’assaut l’ensemble des forts ouest d’Epinal. En prenant appui sur les positions gagnées la veille, le fort (l’ouvrage ?) d’Uxegney tombe rapidement, suivi par la totalité des lignes allemandes par effet domino. Paralysés, les soldats allemands (Landsers ?) ne peuvent manœuvrer correctement. La retraite ordonnée voulue par Falley tourne à la déroute, même si le général allemand (ce dernier ?) se porte partout pour conduire ses soldats jusque dans la ville et le salut.

Pendant ce temps, les 14e et 19e DI commencent à pousser vers le nord afin de couvrir la libération d’Epinal. Mirecourt et Châtenois sont définitivement libérées (reprises/reconquises ?) et les Allemands occupant Nancy sont repoussés jusqu’à la ceinture défensive de la ville.

Doubs, IVe CA

Du côté de Montbéliard , Kœltz ordonne à la 10e DI, malgré son état de fatigue avancé, de reprendre la batterie des Roches. Sans sa neutralisation, il sera très difficile à la 3e DB de continuer sa progression en direction de Montbéliard (la ville/citée ?).

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egdltp



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 13:04    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo John pour tes relecture.
Dans le texte sur Lorient, ce qui est redouté c'est la liaison pas le temps. Donc la proposition du texte est correcte.
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houps



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

John92 a écrit:

12 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Lorient
– Il pleut à nouveau très fort sur la péninsule et l’ensemble de l’état-major américain – Collins en tête – relance la 9th Infantry Varsity (Manton Eddy) et la 79th Infantry Cross of Lorraine (Ira Wyche), l’une contre Lanester et son fichu quartier du Plessis, l’autre contre les rives du Ter. Mais on ne percera pas aujourd’hui : l’US Army paraît avoir renoncé à relancer (renvoyer ?) ici ses GI à l’assaut !

La liaison avec Quiberon – un temps redoutée (redouté) – ne se fera pas.



Heu, non, c'est la liaison qui est redoutée, pas le temps, ni Quiberon, quel qu'en soit le sexe. Very Happy

edit : doublon avec egdltp
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Hendryk



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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2024 13:36    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Nord – Opération Pheasant
Côte d’Opale
– Le Ist Corps canadien sert désormais de maton à trois Festungen (au moins) : Boulogne, Calais et Dunkerque, sans parler des batteries côtières. Et c’est peu dire que la tâche, pour médiocre qu’elle puisse paraître, s’annonce pénible et mobilisant du monde.

Il reste des vieux tracts allemands largués sur la poche de Dunkerque en 1940? Les Alliés pourraient leur en envoyer quelques-uns, juste retour des choses.


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