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Unité d'Elite (par Carthage)
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bonatti



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MessagePosté le: Sam Oct 30, 2010 18:47    Sujet du message: unité d élite Répondre en citant

la suite , la suite comme le dirait montalbano

cest ++++ plus plus bien merci
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Fantasque



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MessagePosté le: Dim Oct 31, 2010 23:58    Sujet du message: Répondre en citant

Néanmoins, c'est excellent, comme d'habitude.
J'aurais tendance cependant à plaindre les pilotes de Whirlwind en Tunisie. Le système de refroidissement de l'oiseau, quand il était au sol, était déjà marginal en Angleterre, pays point connu pour ses chaleurs excessives (si l'on veut bien excepter la bière et le football). Les roulages au sol donnaient lieu à des surchauffes chroniques. Il n'y a qu'à regarder les radiateurs pour comprendre pourquoi...
Alors, envoyer ces bestioles sous le soleil de Tunisie (pour ne pas parler de celui de Malte)....je m'interroge.

Est-ce un coup de folie? La "malta dog" risque d'avoir bientôt un équivalent aéronautique.
Quand au "Peregrine" (le moteur) qui est un descendant du "Kestrel", un bon engin bien robuste de 21l de cylindrée, il n'était pas particulièrement vicieux mais un peu poussé, d'où quelques déboires. Le "Vulture" (2 Peregrine en X) avait lui des problèmes chroniques de vilbrequin. Tout ceci fut relégué au second plan par le "Merlin" et je maintiens qu'il est probable FTL que l'on ait eu les mêmes développements (et abandons) qu'OTL.

F
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raven 03



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MessagePosté le: Mar Nov 02, 2010 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

bonsoir,

à propos des whirlwinds :
un filtre anti-sable (comme pour les Spits et les Hurricanes) serait peut etre/certainement necessaire et pourquoi pas un radiateur aggrandi ,les anglais doivent savoir etre pragmatiques mème (surtout....) avec les idées farfelues de leurs fonctionnaires. Mais il y aura forcement une perte de performances.(de memoire 30 km/h pour un spit V avec le filtre Vokes).

Pour le reste c'est toujours aussi succulent et j'attends la suite avec une certaine impatience à peine dissimulée.

amicalement
Y
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loic
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MessagePosté le: Mar Nov 02, 2010 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Si je comprends bien, la présence des Whirlwind a pour but la chasse aux MAS et autres caboteurs tout comme ils firent celle aux E-boots dans la Manche (sans trop de succès a priori). Le hic, c'est qu'en juillet 41, ils auront une vie plutôt difficile face aux Bf-109, MC-200 et Re-2000 basés en Sicile.
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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raven 03



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MessagePosté le: Mar Nov 02, 2010 20:08    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Si je comprends bien, la présence des Whirlwind a pour but la chasse aux MAS et autres caboteurs tout comme ils firent celle aux E-boots dans la Manche (sans trop de succès a priori). Le hic, c'est qu'en juillet 41, ils auront une vie plutôt difficile face aux Bf-109, MC-200 et Re-2000 basés en Sicile.


Bonsoir,

je crois bien que si ils sont utilisés sans filtres ou radiateurs agrandis seul les me 109 et mc 202 leurs poseront quelques problemes.Pour les autres il leur suffira d'accelerer un peu et ensuite après un demi-tour rapide la batterie de cuisine calibre 20mm reglera ce qui reste de problemes.Mème un Me 109E pourrait ne pas resister en vitesse pure.(en palier bien sur)et sans problèmes moteur bien sur.....

amicalement
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Nov 06, 2010 17:07    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le conseil de Fantasque, Carthage a accepté cette modification qui ouvre d'intéressantes perspectives :


Pendant ce temps, Mathis, plein d’allant, avait entrepris de confesser Brandywine, qui, mis en confiance par les galons de son interlocuteur, ne demandait pas mieux que de goûter à l’anisette du mess et bavarder. Lui et ses hommes venaient de Gibraltar où leurs avions, des Westland Whirlwind, avaient été transportés par bateau. Le Whirlwind était un très bon appareil, malheureusement handicapé par ses moteurs fantasques et sa délicatesse exigeant des pistes en dur, dommage : la cellule ne supporterait pas de moteur plus puissant que le Peregrine de Rolls-Royce, qui avait autre chose à faire qu’à soigner les maladies infantiles de ce GMP moyennement réussi. Du coup, le petit bimoteur ne serait construit qu’à une centaine d’exemplaires.
Mais cette centaine d’avions, on pouvait en faire bon usage, comme le démontrait le Squadron 263 depuis quelques mois. Du coup, un francophile du haut commandement de la chasse s’était dit que le petit bimoteur pourrait rendre service aux Français, qui manquaient d’un appareil de cette sorte, un vrai chasseur-bombardier, pour faire des misères aux petits bateaux italiens et aux aérodromes de l’Axe dans le secteur. Le Group Captain et ses hommes devaient monter aux Frog… aux Frenchies ce que valait leur engin ! Ils s’envoleraient pour Malte dès que la construction d’une piste en dur sur l’aérodrome qui leur était destiné serait achevée. Mais le général Mathis était sûrement au courant ?
Evidemment dit Mathis, furieux que ce soit faux et encore plus furieux que les jolies machines lui filent sous le nez pour aller amuser les gars de la 4e EC, à Malte.
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loic
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MessagePosté le: Sam Nov 06, 2010 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

Il faudrait tout de même se demander pourquoi ces avions ne sont pas allés à Malte historiquement ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Sam Nov 06, 2010 22:44    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Il faudrait tout de même se demander pourquoi ces avions ne sont pas allés à Malte historiquement ...


On sait.
1) Parce qu'il n'y en avait pas beaucoup et qu'il n'y avait pas d'Armée de l'Air demandeuse en Méditerranée (en bref, pas de raison de les y envoyer).
2) Parce qu'il y a sans aucun doute eu (réglementairement) une évaluation en Méditerranée (par un seul avion), qui a dû être fort négative. Mathis va bientôt réaliser que les radiateurs des Ww, s'ils sont très aérodynamiques, ont bien du mal sous le chaud soleil de la Méditerranée.
Ce qui nous conduira à des bricolages qui, s'ils resteront dans les marges de l'Histoire (FTL), feront la joie des personnages de Carthage.
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Casus Frankie

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Fantasque



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MessagePosté le: Dim Nov 07, 2010 01:22    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, compte tenu de l'épuisement des potez 631 et des limitations des Glenn Martin 167 pour la chasse, on peut supposer une demande officielle de la France de recevoir "quelques" Whirlwind en attendant les Lokheed 322 (le P-38 ).
Cette demande peut être faite vers début février 41.
Elle pourrait entraîner la livraison de 30 à 35 Whirlwind dont les 6 appareils cités constitueraient l'échelon précurseur.

Bien entendu, les britanniques, trop content de se débarrasser de l'avion (au moins en partie) n'ont pas mis les Français au courant de tous les problèmes qu'ils sont susceptibles de rencontrer avec la bête....

F
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Nov 07, 2010 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien entendu, le Group Captain n'est pas au courant de ces dessous de l'affaire (que Mathis pourrait bientôt découvrir).
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raven 03



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MessagePosté le: Lun Nov 08, 2010 20:18    Sujet du message: Répondre en citant

bonsoir,

je me permets de revenir sur les radiateurs des whirlwinds car j'avais oublié un" petit detail"

Le principal problème est qu'ils sont placés dans le bord d'attaque de l'aile entre fuselage et capot moteur , donc hauteur reduite et problèmes de refroidissement.
L'agrandir en hauteur risque de poser des problèmes d'aerodynamisme et entrainer une chute catastrophique des performances.
L' idée est de faire "bricoler" par un des personnages que Cathage sort de son chapeau avec la regularité d' un metronome (une version AdA du Tave ,par exemple)un 2e radiateur par moteur (celui d'un spit devrait convenir) qui pourrait s'adapter sous les ailes, sous les autres radiateurs.Il y aura certainement une legere baisse des performances mais plus faible que si on elargit les radiateurs originaux.

Il est bien entendu que ceci n'est qu'une proposition
amicalement
yvan
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Dim Jan 30, 2011 12:32    Sujet du message: Répondre en citant

(résumé des épisodes précédents - 15 juillet 1941 - Le Père Tave a reçu une demande de télé-assistance technique de la part de la Jeanne d'Arc, de l'autre côté du globe, qui a des problèmes mécaniques...)

A la surprise de l’officier Transmissions, suite à un dernier reniflement du père Tave qui pouvait passer, somme toute, pour l’ultime expression de sa veine créatrice, le pépère sortit d’une poche de son sarreau douteux une paire de bésicles métalliques qu’il essuya d’une main distraite avec le linge blanc qui lui était tendu, puis ayant relu très soigneusement le message de la Jeanne et d’une voie quelque peu sépulcrale du fait de l’enrouement et sans doute aussi de l’émotion, énonça gravement et par deux fois le mot suivant : « Tubez », puis se leva, ouvrit la porte, ramassa ses arpètes et disparut sans plus de façons.

D’un peu avant à un peu après 18h00 (Bizerte)
L’officier transmission resta d’abord béant, droit comme un i, dubitatif, il n’avait aucune trace écrite des excogitations du vieux, mais l’heure de la vacation approchait. Prenant sa décision, il se dirigea d’un pas altier vers une petite pièce attenante à son bureau où rêvassait Ernest Hildeseimer, quartier-maître d’élite, transmetteur de la Royale et chartiste dans le civil. Un cas, Ernest, un cas, sorbonnard fraîchement émoulu du concours d’entrée en la respectable école des Chartes ; la mobilisation partielle de 38 l’avait surpris au milieu de ses grimoires et comme il était réserviste de la Marine, le destin, mutin, l’avait dirigé sur Toulon où l’on s’était chargé de lui donner un complément de formation dans sa spécialité, les transmissions ; c’était un polyglotte respectable, fort bon latiniste, helléniste plus qu’acceptable et spécialiste déjà reconnu par ses pairs de cette langue bizarre que l’on pratiquait aux alentours de l’an mil dans ce qui deviendrait la “doulce France”, il adorait les actes notariés ou officiels et s’était attelé à une monographie sur la transmission non héréditaire du patrimoine en ces époques reculées ; c’était en outre un graphiste né bien qu’archiviste paléographe en devenir, il avait juste eu le temps de soutenir une thèse sur l’activité militaire des clercs à l’époque franque : tout lui ! Clerc il l’était assurément et il avait une activité militaire, c’est pourquoi l’officier Transmissions lui transmit oralement l’ordre de bien vouloir, lors de la prochaine vacation, envoyer en clair à la Jeanne d’Arc le message suivant : « Tubez, tubez ».
Ernest soupira, regarda la pendule, nota les mots sur son carnet de message, mit son émetteur et son récepteur sous tension et attendit patiemment en écoutant le trafic sur la fréquence du jour : au bout de vingt minutes, il finit par accrocher le signal de la Jeanne, signal fort ténu et abominablement parasité par quelque orage tropical, en plus, son collègue embarqué butait sur le C, faute classique qui aurait pu le faire confondre avec le B, toujours soupirant, il attendit sagement un blanc dans la transmission pour émettre à la pioche son identifiant et celui du destinataire. Après répétition multiple de la procédure, les deux stations communiquaient de façon acceptable.

Même heure (mais très loin de Bizerte)
Oscar Onésime de Saint-Choul, radio de quart sur la Jeanne, prit une profonde inspiration, il avait accroché Bizerte, il tenait Bizerte, le commandant serait content, il devait y avoir un de ces sacrés orage sur les côtes d’Afrique du Nord, son correspondant lui arrivait tout crachotant et en plus, il bégayait, toujours la même faute répétitive sur le B, on aurait dit un C ! Oscar était un drôle de pistolet, il était en première année de grand séminaire quand le Service l’avait happé, les curés mettaient sac au dos depuis les années 1890 et c’était une bonne chose. Les hasards du recrutement l’avaient mené dans la Marine où il avait fait son temps d’active, il était libérable quand la mobilisation l’avait rejoint en prolongeant, semble-t-il indéfiniment, la durée de ses obligations… C’était un transmetteur né, un artiste de la pioche, mais il était fort étonné du contenu du message destiné à l’ingénieur mécanicien du navire, il leva le bras pour attirer l’attention de l’officier Transmissions et lui tendit son carnet de messages. L’officier haussa fort les sourcils devant l’énoncé du message, qui tenait en ces mots : « Tu bées, tu bées » – il haussa finalement les épaules et ordonna de transmettre par téléphone intérieur cet étonnant message à la salle des machines ou à défaut à la bibliothèque du bord où les bouchons gras semblaient vouloir, depuis quelques temps, accéder aux lumières du savoir.
Ainsi fut fait, et l’ingénieur mécanicien fit des bonds de cabri quand le message lui fut (oralement) délivré ; il convoqua ses graisseux et leur délivra de la sorte la très sainte parole du père Tave : « Messieurs, nous sommes des ânes, il nous faut tuber et tuber encore ! » Ainsi fut de nouveau fait, un tube antédiluvien et inutile de 47/11 fut sacrifié, scié en portions régulières et celles-ci filetées aux deux extrémités, il fut même rajouté un graisseur accessible à une pompe Técalémit, c’était fort pratique, quand le tube intérieur se brisait, la graisse soumise à la haute température de la vapeur se fluidifiait et finissait par suinter, grâce aux rayures du tube, aux deux bouchons vissés, il n’y avait plus qu’a réparer quand on avait le temps, car cela tenait fort bien en pression malgré de légères fuites, il n’y aurait plus de mort ni de blessé !
………
La modification fut adoptée après guerre par la maison Rateau après guerre, sous le nom de « Mod. 41 Jean/Tav ». L’ingénieur mécanicien de la Jeanne prit sa retraite en 1968 après avoir, comme ingénieur général, accouché du système de propulsion, partie vapeur, du premier porte-aéronef nucléaire français, l’Amiral-Castex. Il ne rencontra jamais le père Tave, aujourd’hui enterré au cimetière de Thiais aux côtés de sa chère épouse sous un étrange monument, une sorte de cénotaphe maritime. Oscar devint curé de la Sainte Chapelle et abbé des astronomes (à cause de l’Observatoire situé prés du Lion de Belfort). Ernest fut emporté par les remous de l’école des Annales dont il resta jusqu’au trépas un farouche partisan, tout en restant (comme Oscar) radio-amateur et graphiste. Quant au Bernard et à Tonino, ils continuèrent encore une bonne année à faire crier les filles et leurs mères aux alentours de Bizerte.
………


(mais tout cela nous laisse sans nouvelle des Whirlwind, des Mathis (M. et Mme), de M'Tout... A suivre donc !)
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Cornelis



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MessagePosté le: Jeu Fév 03, 2011 11:11    Sujet du message: Répondre en citant

Superbe ! Des archivistes dans la guerre, merci Carthage.

Sur Ernest Hildesheimer, je laisse la parole à Folc, qui doit être en paradis grand-paternel.

Mais c'est vrai, quel suspens, on en veut encore.
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Menon-Marec



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Messages: 225
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MessagePosté le: Jeu Fév 03, 2011 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

Juste pour pinailler (une fois de temps en temps, c'est bien mon tour, non?) Smile:
Si le père Tave à une voie sépulcrale, c'est sans doute que c'est d'une voix étroite qu'il s'agit.
Amts et bon vent à tous.
M-M.
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folc



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Messages: 912
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MessagePosté le: Lun Fév 07, 2011 15:55    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
Ernest Hildeseimer, quartier-maître d’élite, transmetteur de la Royale et chartiste dans le civil. Un cas, Ernest, un cas, sorbonnard fraîchement émoulu du concours d’entrée en la respectable école des Chartes ; la mobilisation partielle de 38 l’avait surpris au milieu de ses grimoires et comme il était réserviste de la Marine, le destin, mutin, l’avait dirigé sur Toulon où l’on s’était chargé de lui donner un complément de formation dans sa spécialité, les transmissions ; c’était un polyglotte respectable, fort bon latiniste, helléniste plus qu’acceptable et spécialiste déjà reconnu par ses pairs de cette langue bizarre que l’on pratiquait aux alentours de l’an mil dans ce qui deviendrait la “doulce France”, il adorait les actes notariés ou officiels et s’était attelé à une monographie sur la transmission non héréditaire du patrimoine en ces époques reculées ; c’était en outre un graphiste né bien qu’archiviste paléographe en devenir, il avait juste eu le temps de soutenir une thèse sur l’activité militaire des clercs à l’époque franque : tout lui !


Ernest Hildesheimer, qui a guidé mes premiers pas dans la recherche aux Archives départementales des Alpes-Maritimes (et qui était un grand monsieur, représentatif d'un temps révolu : les Archives avant 1980 pour faire court), ne correspond pas exactement à ce qui précède.
Né le 28 novembre 1912 à Saint-Etienne (Loire), il sortit de l'Ecole des Chartes en 1936. Archiviste de l'Aisne en janvier 1938, il resta à son poste en 1940 et mit en oeuvre le déménagement puis le retour des archives à Laon. Il participa ainsi au redémarrage de la vie administrative dans le département.
Je suppose que c'est en récompense de ces efforts qu'il fut nommé archiviste des Alpes-Maritimes en mai 1941, poste qu'il occupa pendant 36 ans (il est décédé à Nice le 8 mars 2002).
Bref, si le sujet de sa thèse cité ci-dessus est exact, il vaut mieux calquer son destin FTL sur l'OTL. Même si les Alpes-Maritimes occupées par les Italiens sont moins une récompense qu'en OTL !

Donc pas d'Ernest Hildesheimer à Bizerte en 1941. Mais on doit pouvoir trouver un bon candidat pour le remplacer (si du moins je mets la main sur un Livret de l'Ecole des Chartes à Ajaccio) Sad
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Folc

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