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Les Balkans, Mai 1944
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Volkmar



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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2023 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
J'ai l'impression de lire des dialogues de La Compagnie Noire (je recommande cette série fantasy).


Ahah

Je les ai relus il y a 15 jours !
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loic
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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2023 21:28    Sujet du message: Répondre en citant

Volkmar a écrit:
loic a écrit:
J'ai l'impression de lire des dialogues de La Compagnie Noire (je recommande cette série fantasy).


Ahah

Je les ai relus il y a 15 jours !

Je suis en plein dedans (tome 3).
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On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ...
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loic
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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2023 21:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Brasic

Parfois écrit sans les accents.

Bloch 220 : 17 exemplaires construits à partir de 1936, je pense que ce n'est pas raisonnable d'en voir encore voler mi 44, sachant qu'ils auront été très largement été utilisés au sein de l'ET-64.
NB : encore mentionné en janvier 44.
Casus, je te fais un mail à ce sujet.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Ven Nov 17, 2023 22:41    Sujet du message: Répondre en citant

Sauf à considérer une production sous licence très envisageable.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Etienne



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MessagePosté le: Sam Nov 18, 2023 08:47    Sujet du message: Répondre en citant

OTL, Air France en a encore 6 en 45. Qu'ils remotorisent avec des Wright Cyclone... Wink

Mais tout aussi OTL, les Allemands en ont pris six aussi!

Donc aucune raison qu'il n'en reste pas une dizaine FTL. Ce sont des zincs de transport, prévus pour durer, pas pour combattre.
Bien sûr, ils n'ont plus leurs Gnome d'origine...
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"Arrêtez-les: Ils sont devenus fous!"
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marc le bayon



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MessagePosté le: Sam Nov 18, 2023 13:41    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
28 mai (seconde partie)


[b]L’Esprit de la Guerre (Dennis Kolte)
Alertes
Au sud de Kaposvár (Hongrie)

“Je me rappelle les hordes de rongeurs fuyant les fléaux qui s’abattaient sur le Pays du Fleuve. Les proies sont toujours terrifiées par les prédateurs. Serais-tu une proie, Dennis, à me faire honte ainsi ?”
– Non point, Madame ! Je cherche juste à maintenir mes hommes en éveil.
Wilfried, notre chauffeur sans camion, m’interroge très poliment : « Herr Obergefreiter, je ne veux pas vous manquer de respect ni être indiscret, mais des fois, je ne comprends pas bien de quoi vous parlez au juste. »
– De quoi je parle ?
– Ou plutôt à qui. Et parfois, vous semblez… ailleurs. Les gars disent que c’est l’Anschauungsvermögen (4)… Comprenez que ça m’étonne.
– Ah, c’est rien ! Voyez ça comme… une superstition, tiens. Nous avons tous nos trucs pour tenir le coup, n’est-ce pas ?


J'en ai connu 2, à 12 ans d'intervalle.
Si le premier est encore vivant, je pense qu'il n'a jamais atterri.
Le 2e lui, était déjà trop perché et a du se faire descendre en Yugo.
Un chien fou...
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Marc Le Bayon

La liberte ne s'use que si l'on ne s'en sert pas
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mar Nov 28, 2023 20:49    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé pour le retard, ma faute - enfin, celle de ma petite santé (vraiment petite, même si ça n'apparaît pas - tant mieux - aux joyeux dîneurs du Quartier Général).


29 mai
La campagne des Balkans
L’espoir malgré tout
Sarajevo
– Après trois jours déjà de liberté et de soins chichement prodigués – mais prodigués tout de même ! – par les forces gréco-yougoslaves, Sarajevo sort un peu de sa torpeur. La population quitte un peu plus souvent de ses abris, on voit reprendre un début d’activité économique – surtout à destination des Grecs, lesquels apprécient beaucoup le pain local et l’alcool de prunes. Il faut bien vivre, même si rien n’est réglé…
Informé des efforts – limités mais véridiques – des autorités alliées comme du maréchal Montgomery pour obtenir des vivres supplémentaires, les correspondants alliés et autres visiteurs observent – et observeront encore les jours suivants – la foule vaquant à ses occupations sous les fanions bleu-blanc… et parfois rouge. C’est encourageant – et totalement trompeur, car quand on est en train de mourir de faim ou de maladie, on est plus souvent dans son lit que dehors à exprimer sa joie.
Mais Sarajevo survivra au conflit – c’est l’essentiel. On parle même déjà de reprendre le chantier de la Nacionalna i univerzitetska biblioteka Bosne i Hercegovine, à l’arrêt depuis que le bâtiment supposé l’accueillir a été transformé en hôtel de ville. Comme quoi ! Et après tout, les Bosniens ont l’habitude de se remettre de conflits sanglants.
………
« Sarajevo fut la première victoire notable à la fois politiquement et ethniquement neutre, pour l’embryon de régime titiste. Certes, ses opérations en Bosnie orientale avaient été tout aussi réussies – mais, pour militairement valides qu’elles fussent, elles avaient eu lieu sans beaucoup de témoins, et avaient de surcroit provoqué le retour de bâton SS de Morgenstern.
Evidemment, les artistes ne furent pas longs à s’emparer du sujet. Parmi l’importante (et souvent médiocre) vague de production gouvernementale cinématographique des années 60-70, citons pour mémoire Valter brani Sarajevo (Walter défend Sarajevo, de Hajrudin Krvavac, 1971) – lequel raconte essentiellement les aventures d’un Partisan, Velimir “Bata” Zivojinovic, qui agit sur les arrières allemands pour détruire le ravitaillement ennemi, dans le cadre d’une bataille conduite ailleurs par une armée mal précisée. Face à lui, le vil SS-Standartenführer von Dietrich, qui s’est infiltré dans son groupe avec l’intention de le tuer. Mené avec le concours appuyé de l’armée yougoslave (les T-34, M7, armes lourdes et autres obusiers de 105 mm sont légion dans le décor), cette production lorgnant sur la fameuse trilogie soviétique “Libération” est sans doute ce que le cinéma yougoslave de l’époque a de mieux à offrir – le sordide non dissimulé en plus, et les violons de Iouri Levitine en moins. Par ailleurs, si le pseudonyme Walter est un hommage transparent à une personnalité bien connue, curieusement, Vremya Tsvetov n’est mentionnée nulle part dans le scénario. Un oubli, sans doute…
Après-guerre, le gouvernement yougoslave lança, entre autres chantiers prioritaires, la reconstruction immédiate de Sarajevo – laquelle fut menée en même temps que celle de Belgrade, voire même encore plus vite ! Il s’agissait bien sûr d’insister une fois encore, et plutôt lourdement, sur la fraternité retrouvée entre les peuples de la nation. C’est dans ce contexte de rénovation urbaine globale – voire carrément de réédification ex-nihilo – que de larges avenues furent percées ou remises en état, telle par exemple la Bulevar jugoslavenske armije (aujourd’hui Zmaja od Bosne). Suivant globalement le tracé de l’antique voie romaine, elle traverse la cité de part en part, suivant puis enjambant la Miljacka, en une ligne presque droite de 8 kilomètres de long. Huit voies de circulation, deux de tramway, pour 40 mètres de large au moins, on peut y faire passer une division blindée… »

(Robert Stan Pratsky, La Libération de la Grèce et des Balkans, Flammarion, 2005)

Opération Veritable – Après Sarajevo et l’opération Ratweek
Région de Sarajevo
– Le calme règne encore autour de la grande cité bosniaque – enfin, de ce qu’il en reste – et face aux nouvelles lignes de la Waffen SS. Le 1er Corps grec comme ses amis titistes se tiennent toujours tranquille, entre recomplément, repos bienvenu et renvoi de camarades soviétiques vers les arrières. Jusqu’à nouvel ordre, au moins !
………
Dalmatie – Sur la côte, les lignes de front ne bougent guère non plus. L’aile gauche de Dimitrios Papadopoulos estime toujours ne pas pouvoir manœuvrer tant que la 13e DI de Charalambos Katsimitros n’est pas arrivée de Mostar – ça ne sera pas le cas avant deux jours au mieux. Et comme, sur l’aile droite, les forces titistes combinées des 1er, 2e et 3e Corps ne vont pas avancer seules en terrain difficile, c’est à nouveau une sorte de pat qui se dessine, analogue à celui du début du mois – avec la Neretva en moins. Une différence notable toutefois : les lignes alliées sont submergées de… déserteurs.

Abandon
Secteur de Tomislavgrad
– En effet, la “mutinerie perlée” que connait la 11. SS-Gebirgs-Division Handschar continue de s’étendre, dans des circonstances analogues à celles de la veille – et toujours aussi impossibles à contrôler. Le 27. Waffen-Gebirgsjäger Rgt du SS-Sturmbannführer Desiderius Hampel est pratiquement hors service – il peut sans doute (sans doute !) défendre le centre du dispositif du V. SS-GAK à Tomislavgrad, mais toute initiative offensive lui est impossible. Quant au 28. Waffen-Gebirgsjäger Rgt du SS-Sturmbannführer Hans Hanke, on ne parvient tout simplement pas à compter ses rangs ! C’est une unité véritablement défaite – au sens premier du terme – qui sollicite désormais de sa hiérarchie l’autorisation de reculer en hâte vers les plateaux désolés des Mokronoge et Lug. Plus loin des reliefs, plus loin des tentations… Ou comment éviter le combat – voire simplement la mise en ligne – pour sauvegarder son unité !
Face à ce désastre, Karl-Gustav Sauberzweig – qui a bien dû rendre compte à son chef direct Georg Keppler, lequel transmet aussitôt au sien, Walter Krüger, ne serait-ce que vis-à-vis de Wewelsburg. Pour conjurer le sort, le Prussien multiplie les initiatives. Disciplinaires certes, et toujours en premier lieu – mais pas seulement. D’abord parce qu’il paraît dangereux, par les temps qui courent, de faire punir des Bosniens rebelles par des Bosniens attentistes… et aussi parce que se venger sur ceux qui restent n’a aucun sens ! Faisant preuve d’un bon sens cynique rare dans la Schutzstaffel, Sauberzweig se voit plutôt mettre à profit l’effondrement complet du NDH dans ce secteur de Dalmatie pour arriver à ses fins. L’autorité civile a disparu, l’économie est à l’arrêt… Personne ne lui en voudra de faire au mieux.
Ressortant donc opportunément de ses placards un petit guide qu’il avait préparé en d’autres temps, Leitlinien für die Befreiung von Bosnien (1), le SS lance plusieurs programmes à destination de ses mercenaires, dans un domaine qu’on pourrait presque qualifier de social : intégration des besoins familiaux dans les allocations de nourritures (à grand renfort de réquisitions, mais on n’est pas à ça près…), ouverture de crèches (!), doublement des primes, jours de congé… La SS rase gratis dès aujourd’hui pour éviter une humiliante défaite sans même avoir combattu. Et elle l’annonce haut et fort. Quant à savoir si cela suffira… il est trop tôt pour le dire.
Au sommet de la hiérarchie de la 2. SS-GA, Krüger, lui, n’attend pas pour agir – inquiet d’un effondrement total de son dispositif, il fait ordonner au KLAK une action sur le flanc grec destinée, non à réussir (personne n’est assez naïf pour y croire !), mais bien à dissuader les royalistes d’avancer. Au pire, ça fera tuer quelques Croates… mais franchement, qui s’en soucie ? Face à cet ordre direct et absurde – de son point de vue – Ivo Herenčić ne peut qu’obéir, malgré les réserves de son “correspondant” allemand Johann Mickl (pour une fois d’accord avec lui). L’attaque sera lancée demain. La 373. ID Tigar divizija (Nikolaus Boicetta) et la 392. ID Plava divizija (Artur Gustovic) devront quitter leurs lignes pour marcher vers Imotski. Elles deux seulement – après la… disparition récente de son chef, personne ne croit à cette heure que la 369. ID Vražja divizija soit capable de quoi que ce soit.

18e Groupe d’Armées Allié
Départ vers l’ouest
Théâtre des Balkans
– Le dernier rampant de la 10e EC (P) Poniatowski quitte la Yougoslavie. C’est la fin d’un long redéploiement qui a vu les B-25 de la 31e EB (P) s’en aller eux aussi des Balkans, ainsi que la moitié polonaise de la 22e E-ACCS [/b]Tatras[/b] – les NA-92/93 tchèques restent par contre dans le secteur jusqu’à nouvel ordre. Il est vrai que ceux-là sont assez proches de chez eux. Mais les quatre groupes resteront cependant en contact – d’ailleurs, l’Armée de l’Air continue de les considérer comme faisant partie de la même escadre, divisée en unités Tatras-Nord (les Polonais) et Tatras-Sud (les Tchèques)… quoiqu’à la réflexion, Tatras-Ouest et Est seraient aujourd’hui plus appropriés.
Destination donc, pour ces deux escadres et demie de l’armée des exilés : la France. Qui sait ? Avec les deux corps d’armée déjà sur place, il sera peut-être possible de constituer un jour une véritable 1ère Armée polonaise (personne ne donne ce titre à la… créature de Berling) destinée à revenir en vainqueur à Cracovie. L’espoir fait vivre ! Et il vivra longtemps après (2)…
………
“They were very calm, very well-manered, and excellent pilots, really eager to learn our ways and methods. They were some of the bravest people I have ever known.” (F/O David Moore Crook, DFC, parlant des pilotes polonais).

AVNOJ
La lutte a repris !
Bosnie croate : au nord de Čađavica
– La 7e Division Banija de Vojislav Djokic constate qu’elle n’est pour ainsi dire plus sollicitée par son adversaire. Avec tout ce qui se passe à Banja Luka, soit 35 kilomètres derrière à peine, l’Axe estime sans doute avoir mieux à faire que reprendre un carrefour perdu en Bosnie… Du coup, les forces de l’AVNOJ – qui n’ont plus véritablement en face d’elles que la SS-Freiwilligen Gebirgs-Brigade Kama (Standartenführer Helmuth Raithel) – de souffler en reformant les rangs. C’est qu’il y a eu des pertes ces derniers jours… mais on a au moins autant de nouvelles recrues à intégrer. Et c’est pas fini !
………
Bosnie croate : Banja-Luka – Une fois encore, la nuit a été longue, sanglante et sans merci dans toute la région. La 13. SS-Freiwilligen Gebirgsjäger Rgt Artur-Phleps – en infériorité numérique, mais toujours motivée et supérieure en armement – a agi comme un parpaing jeté sous les roues d’une voiture lancée à grande vitesse vers la victoire – en l’espèce les Partisans d’Andrija Hebrang.
Ce dernier a passé la matinée à discuter par radio avec ses chefs de division, pour conclure finalement que la situation ne permettait plus d’aller de l’avant. Première à monter en ligne et après avoir repoussé l’Artur-Phleps jusqu’à la Vrbas – ce qui lui a au moins permis de gagner une position défensive favorable – la 34e Division “Croate” (Martin Dasović, Francis Knebl) s’est retrouvée en grande difficulté face à un mouvement tournant par le sud. Il a fallu que la 43e Division “Istrienne” (Milan Šakić-Mićun, Marijan Badel), par bonheur survenue entre temps, engage le gros de ses forces pour le contrer.
Mais sur la droite, le Reinhard-Heydrich avance à présent lui aussi par le sud et Obilićevo, avec l’appui (contraint et forcé !) des Croates du IIIe Corps d’Ivan Markuli et de quelques unités irrégulières, nettement plus compétentes ces jours-ci. La 35e Division Lika (Stanko Perhavec, Šime Balen) est bien incapable de contrer seule ce risque d’enveloppement – ou à défaut, d’écrasement sous les obus. C’est sûr : l’AVNOJ a encore vu trop grand – n’en déplaise à “Fatty”, ses troupes sont incapables de défaire seules la SS.
Avant la nuit, les Partisans commencent donc à reculer méthodiquement à travers les ruines vers Ramići, à l’orée de la vallée de l’Ivaštanka, avant qu’il ne soit trop tard… Mais sans oublier de rafler tout ce qui pourrait lui être utile en partant.
………
Slovénie – Les Partisans slovènes poursuivent leurs efforts de désorganisation dans le secteur de la vallée de la Save, face à des forces collaboratrices en plein doute et en infériorité numérique, qui ne sauraient les maîtriser. Evidemment, face à ce nouveau misérable camouflet subi par ses valets, la Waffen-SS – dont la redoutable Karstjäger de Hans Brandt – déploie des KampfGruppen. Mais eux aussi ne peuvent prétendre tout faire. C’est donc une nouvelle partie de jeu du chat et de la souris qui s’annonce… alors que l’Axe pensait avoir tout réglé à Karlovac au début du mois !

Entretien avec un Oustachi
Banja Luka

« – J’en déduis que vous avez participé à la seconde bataille de Banja Luka. Dans quelles conditions ?
– Je ne vais pas vous mentir, ce n’était ni prévu, ni spécialement souhaité. La bagarre de rues n’a jamais été la spécialité des Vukas, ça se comprend assez bien du reste. Nous avons simplement marché vers le nord jusqu’à Obilićevo, et nous nous sommes alors retrouvés sur le flanc de l’un des régiments de la Prinz-Eugen. Lequel nous a assez mal reçu, je dois le dire, en dépit de nos insignes portés bien en évidence et de ma veste d’officier. Comme quoi, à l’époque, tout ceci n’avait déjà plus une si grande valeur, n’en déplaise à votre Justice…
– J’imagine volontiers que dans ces circonstances… confuses, on n’a pas dû vous recevoir avec des fleurs.
– Oui. En fait, ce qui m’a servi, c’est que j’ai retrouvé ce… Arh, vous vous rappelez ? Ce grand arrogant agressif de Stromheim. Encore lui ! Mais pour une fois, il était de bonne humeur – la joie d’aller à la bataille, visiblement. Toujours aussi grand et costaud et toujours avec son sourire blanc sous sa brosse blonde. Il m’a reconnu tout de suite, et il m’a immédiatement ordonné de caler mon groupe derrière une Tortue qui avançait en balayant le terrain à la mitrailleuse. Travail classique et éreintant. Progresser, nettoyer, marquer… Mais les terroristes n’avaient pas d’antichars. Ce qui m’a permis de m’en sortir sans véritable casse. Du reste, nos adversaires avaient déjà commencé à se replier – nous étions arrivés tard !… Encore heureux, après l’épisode de la Kama.
– Pas très marquant donc, comme expérience,
– Le combat urbain, mon cher monsieur, est toujours bien trop marquant. Ceci étant, je pense que vous serez plus intéressé par ce qui est advenu ensuite. »

(Dans la tête du monstre – Conversation avec un officier oustachi, Robert Stan Pratsky, Flammarion 1982)


Notes
1- Lignes directrices pour la libération de la Bosnie.
2- Tel Stefan Knapp, pilote de chasse échappé du Goulag puis établi au Royaume-Uni et devenu un peintre de renom à la Royal Academy of Arts. Ses fresques sur la bataille d’Angleterre ornent aujourd’hui Heathrow Airport et l’une des stations du métro de Varsovie. Plusieurs de ses tableaux sont exposés au siège des Nations-Unies à Genève. C’est à ce jour le seul Polonais à avoir reçu le prix Churchill. Voir son autobiographie, The Square Sun.
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Nov 28, 2023 22:54    Sujet du message: Répondre en citant

Nacionalna i univerzitetska biblioteka Bosne i Hercegovine - un ouvrage assez remarquable.



La Zmaja od Bosne - un ouvrage qui l'est un peu moins ...



Beaucoup de points communs dans la description de Sarajevo avec Amsterdam OTL. Les univers changent, pas les temps.

Valter brani Sarajevo - bonne ambiance 70.



L'affiche asiatique, un poil plus guerrière ...



Ach Hellumuth, cé koi zé grands batiments dans le fond ?
T'occupe, c'est pour la TV.




Stefan Knapp - l'artiste et son oeuvre à Heathrow




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John92



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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 08:25    Sujet du message: Répondre en citant

...
La population quitte un peu plus souvent de (à supprimer) ses abris, on voit reprendre un début d’activité économique – surtout à destination des Grecs, lesquels apprécient beaucoup le pain local et l’alcool de prunes. Il faut bien vivre, même si rien n’est réglé…
Informé (Informés?) des efforts – limités mais véridiques – des autorités alliées comme du maréchal Montgomery pour obtenir des vivres supplémentaires, les correspondants alliés et autres visiteurs observent – et observeront encore les jours suivants ...
...
« ...
Mené (Menée ) avec le concours appuyé de l’armée yougoslave (les T-34, M7, armes lourdes et autres obusiers de 105 mm sont légion dans le décor), cette production lorgnant sur la fameuse trilogie soviétique “Libération” ...
...»

...
18e Groupe d’Armées Allié
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Théâtre des Balkans
– Le dernier rampant de la 10e EC (P) Poniatowski quitte la Yougoslavie. C’est la fin d’un long redéploiement qui a vu les B-25 de la 31e EB (P) s’en aller eux aussi des Balkans, ainsi que la moitié polonaise de la 22e E-ACCS [/b]Tatras[/b] – les NA-92/93 tchèques restent par contre dans le secteur jusqu’à nouvel ordre. Il est vrai que ceux-là sont assez proches de chez eux. Mais les quatre groupes resteront cependant en contact – ...
...
Du coup, les forces de l’AVNOJ – qui n’ont plus véritablement en face d’elles que la SS-Freiwilligen Gebirgs-Brigade Kama (Standartenführer Helmuth Raithel) – de souffler (verbe à conjugeur-soufflent?) en reformant les rangs.
...
Avant la nuit, les Partisans commencent donc à reculer méthodiquement à travers les ruines vers Ramići, à l’orée de la vallée de l’Ivaštanka, avant qu’il ne soit trop tard… Mais sans oublier de rafler tout ce qui pourrait lui (leur? ) être utile en partant.
………
Slovénie – Les Partisans slovènes poursuivent leurs efforts de désorganisation dans le secteur de la vallée de la Save, face à des forces collaboratrices en plein doute et en infériorité numérique, qui ne sauraient les maîtriser. Evidemment, face à ce nouveau misérable camouflet subi par ses valets, ...
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Archibald



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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

Tu a piqué ma curiosité, le racoon...

https://en.wikipedia.org/wiki/Stefan_Knapp

Goulag, RAF et peinture enamel: drôle de cocktail.
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FREGATON



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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Archibald a écrit:
drôle de cocktail.

J'ai connue une polonaise qui en prenait au petit déjeuner...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

@ John - Merci dans l'ensemble, mais la forme "Et untel de faire ceci en attendant" (façon d'insister) est correcte et appréciée du Racoon. Cependant, dans cette phrase, elle est en effet peu lisible.

Exemple : "Et Untel de clamer que ses amis étaient innocents".
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Casus Frankie

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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

29 mai (fin)
Yougoslavie déchirée
Fin de partie ?
Palais Blanc (Belgrade)
– Dans un geste aussi inattendu que spectaculaire – en dépit d’une certaine discrétion dans son annonce – le roi de Yougoslavie bouleverse une nouvelle (et dernière ?) fois l’organigramme de ses plus proches conseillers par une suite de décisions radicales. D’abord, le colonel Miodrag Rakić est déchargé de son poste de chef d’état-major des Forces armées royales yougoslaves et quitte le cabinet militaire du roi – son remplaçant n’a pas encore été désigné. Certains murmurent que ce serait une vieille gloire, travaillant de concert avec un officier étranger.
Živan Knežević, quoique simple major, est promu au poste de chef de la délégation des achats yougoslaves à Washington – chacun sait que le Royaume dispose d’une capacité financière importante, qui lui donnera tout loisir de s’amuser avec du matériel… et peut-être, persifleront certains, de sensibiliser ses hôtes au danger représenté par un personnage déjà influent dans le pays. Son frère Nikola, lui, quitte son poste stratégique au département du Chiffre du cabinet du Roi, pour aller sur front en Voïvodine – assez loin, donc, des télégrammes et dépêches qu’il n’a eu de cesse d’intercepter, de diffuser et parfois de déformer ces derniers mois. Quant à Radoje Knezevic, le politicien, réputé le plus influent des trois frères, il part pour… Lisbonne, assurer la fonction hautement stratégique de chargé d’affaires auprès du gouvernement de Salazar.
De tout le groupe des jusqu’au-boutistes subsiste donc au Palais le seul Petar Baćović, l’ami personnel du Roi, infirme depuis la libération de Belgrade. Auréolé de la gloire de 1943, il reste proche du souverain, en souvenir des jours passés. Et peut-être aussi pour l’avenir…
Le message n’en est pas moins clair. Pierre II a choisi : entre les rêves de grandeur de ses plus fervents soutiens et la sauvegarde de son trône, il a décidé de sauvegarder ses intérêts essentiels. Les victimes de cette décision – qui avaient largement contribué à sa prise de pouvoir en 1941 – en conçoivent une amertume bien compréhensible (1)… Et ce n’est pas fini : on annonce une prise de parole du souverain sur Radio-Belgrade pour demain.

Un jeu plus vraiment drôle – mais avec de nouvelles règles
Belgrade
– Un attaché militaire à moto se présente au QG des mutins du groupe Mirković-Simović-Ilić-Popović, porteur d’une lettre frappée du fameux cachet à l’aigle à deux têtes. Il la remet à un lieutenant-colonel R.W.B. Simonds particulièrement flegmatique – mais qui en a peut-être aussi assez de casser des nez sur le Danube.
Les généraux Mirković, Simović et Ilić sont donc invités à se rendre demain matin en délégation au ministère de la Guerre – le général Graham Stone sera lui aussi le bienvenu. Et si le colonel Žarko Popović n’est pas mentionné, l’officier des Renseignements militaires royaux yougoslaves n’en prend pas ombrage. Il considère que lui comme sa troupe ont pour ainsi dire gagné.

Mesures d’urgence (renforcées)
Ambassade de France à Belgrade
– Son Excellence Roger Maugras reçoit un coup de fil – non point du ministre des Affaires étrangères en personne (Momčilo Ninčić serait, selon la rumeur, victime d’une poussée de gastrite particulièrement acide…), mais bien d’un chargé d’affaires du ministère. Ce dernier, passé les remerciements d’usage sur « la bienveillante et amicale entremise de nos amis français », l’invite à bien vouloir solliciter l’AVNOJ – enfin, tous les partis membres du Front populaire – au nom du Palais, pour que les titistes envoient d’urgence un plénipotentiaire à Belgrade. En face, Maugras ne peut qu’approuver – évidemment et enfin !


Note
1- Ainsi, le colonel Rakić racontera bien plus tard avec acidité, à l’étranger et surtout à qui de droit, comment, « après être resté avec [notre] jeune souverain inexpérimenté jusqu'en 1944, j’ai été retiré de la cour d’une manière inattendue, soudaine et brutale. J’étais [avec le Roi] depuis le début de la guerre et il m'a fait quitter le pays. Je m’attendais à juste titre à de plus beaux adieux. C’était un coup des marionnettes des Britanniques ! ». Son journal a depuis été publié dans l’anthologie du 27 mars 1941, éditée par l’Institut d’Histoire contemporaine yougoslave et le Fonds du Palais Royal, puis en exclusivité par Novosti.



De Sparte à Teutoburg (capitaine Pierre Percay)
Pataugeage
Au sud de Čenta (Voïvodine), dans une zone marécageuse entre Danube et Timiș
« La boue qui nous monte jusqu’aux cuisses fait un bruit tantôt comique, tantôt obscène, alors que nous cherchons notre chemin parmi les canaux et les roseaux. « Capitaine, avec tout le respect évident que je dois à votre grade comme à votre personne… Qu’est-ce qu’on f…t ici, bon sang ? »
Je n’en veux pas à mon sergent de perdre patience. Mais puisqu’il se moque de moi, je lui réponds par un mensonge : « Nous obéissons aux ordres de la République française, sergent. » « Hé m…de, c’est ça le problème ! » Mon sous-officier n’insiste pas. Hier c’était la Pentecôte, un jour de fête, un jour férié… La soi-disant laïcité républicaine ! Je n’allais pas leur infliger ça un jour de Pentecôte. Et puis, un lendemain de fête, c’était aussi l’assurance que nos Serbes auraient la tête ailleurs – du moins fallait-il l’espérer.
Ainsi donc, nous étions perdus au milieu des marais, à la recherche d’un vague point désigné par le soldat Bonhreil d’après ses souvenirs, sur une carte sans légende ni beaucoup de routes. S’il y avait eu du foin, on aurait pu parler d’aiguille et de botte…
Notre quête n’en dura pas moins une bonne partie de la journée – je haranguai le groupe avec énergie, faisant tourner les sentinelles (éminemment nécessaires, en territoire soi-disant ami !) au fil de la fatigue des uns comme de l’usure de la chaussette des autres. Un travail harassant et sans espoir, vraiment – mais qu’aurais-je dû dire au commandant Dumaire ? Et à la section du génie qui arriverait bientôt ? Je n’ai pas trouvé, j’ai eu la flemme de chercher, repassez plus tard ?
Il n’y aurait pas de plus tard. Je le savais – et mes lépreux aussi, d’ailleurs. C’est sans doute d’ailleurs pour cela qu’ils m’ont suivi, jusqu’à la tombée de la nuit et à la lueur des torches, quand il nous fallut bien arrêter là nos investigations. Ou presque… Un reflet, une lueur timide qui répond dans l’eau à ma lampe, quelques mètres devant moi. Un objet métallique ? Je repère le lieu avec appréhension mais empressement, pour y envoyer la troupe dès demain. Et en regagnant le dernier la berge, avec la vision d’une main féminine bien connue dressée douloureusement hors de l’eau, il me vient un souvenir de catéchisme : « Je vous le dis en vérité, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. » Jésus, évangile selon Saint Jean, 6 :53. »
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houps



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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 17:55    Sujet du message: Répondre en citant

29 mai (fin)
Yougoslavie déchirée
Fin de partie ?
Palais Blanc (Belgrade)


Son frère Nikola, lui, quitte son poste stratégique au département du Chiffre du cabinet du Roi, pour aller sur front en Voïvodine.

Diable ! Il ne semblait pas à l'article de la mort, pourtant !
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Nov 29, 2023 18:12    Sujet du message: Répondre en citant

Des tics de language, moi ?
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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