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Indochine 1945
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Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9242

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours aussi barré ces soldats japonais, tu rends toujours bien compte de la futilité du massacre qui s'ajoute à la connerie inhérente à toute guerre.

Citation:
L'air est empuanti par l'odeur cuivrée du sang


Faut pas un "e" a cuivré ? comme quoi "odeur" c'est féminin non ?
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Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a différente forme d'imbécillité et des imbécilles partout.
Mais il n'y a rien de pire que l'imbecillité millitaire. Malheureusement, ce n'est pas une spécialité japonaise.

Il y a une anecdote qui me fait toujours bondir. Lors de manoeuvres militaires vers 1900, un général de cavalerie (divisionnaire) est interrogé par ses supérieurs qui veulent voire s'il a compris la nouvelle doctrine découlant de la défaite de 1870 (avec intégration de mitrailleuses, d'artillerie de 75mm et de cyclistes-éclaireurs dans les divisions de cavalerie).
"Vous voyez l'ennemi, que faites-vous?"
"Je charge!"
"Et l'artillerie?"
"Elle charge avec moi!"

Trente ans après la bataille de Reichshoffen!
Shocked Rolling Eyes Crying or Very sad Brick wall Grrrr Mort
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe.
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Archibald



Inscrit le: 04 Aoû 2007
Messages: 9242

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 14:17    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
Il y a différente forme d'imbécillité et des imbécilles partout.
Mais il n'y a rien de pire que l'imbecillité millitaire. Malheureusement, ce n'est pas une spécialité japonaise.

Il y a une anecdote qui me fait toujours bondir. Lors de manoeuvres militaires vers 1900, un général de cavalerie (divisionnaire) est interrogé par ses supérieurs qui veulent voire s'il a compris la nouvelle doctrine découlant de la défaite de 1870 (avec intégration de mitrailleuses, d'artillerie de 75mm et de cyclistes-éclaireurs dans les divisions de cavalerie).
"Vous voyez l'ennemi, que faites-vous?"
"Je charge!"
"Et l'artillerie?"
"Elle charge avec moi!"

Trente ans après la bataille de Reichshoffen!
Shocked Rolling Eyes Crying or Very sad Brick wall Grrrr Mort


On a vu le résultat en aout 1914 lors de la bataille des frontières. De manière générale, toute la première guerre mondiale est d'une futilité...

En villégiature chez ma mère le weekend dernier je suis tombé sur A l'ouest rien de nouveau et je l'ai relu.

Franchement, dans le genre carnage 100% inutile, difficile de faire pire que la WWI.
Les allemands ont perdu, les alliés ont gagné - pour rien. Nouveau carnage 20 ans plus tard.
En pire.
E. M. Remarque a une façon de balancer l'horreur au coin d'une phrase, genre "une recrue à la tête qui explose et les tripes qui volent"...
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Archibald a écrit :

Citation:
Les Allemands ont perdu, les alliés ont gagné - pour rien. Nouveau carnage 20 ans plus tard.


Actuellement, Arte diffuse un exemple de cette connerie : le film "Le Pont" de Bernhard Wicki (1959).

Citation:
Sept adolescents allemands âgés de 16 ans, issus du même village, sont mobilisés dans le Volkssturm, la milice populaire allemande levée en 1944 pour épauler la Wehrmacht dans la défense du territoire du Troisième Reich.

Après un jour d'instruction, les jeunes sont envoyés au combat. À la requête du commandant de la compagnie, le chef de corps fixe aux garçons une mission sans aucun danger : sous le commandement d'un vieux sergent expérimenté, ils doivent défendre un pont sans intérêt d'aucune sorte qui, de toute façon, va être détruit par une équipe de sapeurs aguerris. Par hasard, ce pont se trouve être celui menant à leur village natal.

Au cours de la nuit, après avoir fait installer les jeunes aux alentours du pont, le sous-officier qui les dirige part chercher du café dans le village voisin. Arrivé au village, il est arrêté par une patrouille de la Feldgendarmerie qui, sur un malentendu, le prend à tort pour un déserteur. Après s'être enfui, le sergent est abattu par les gendarmes.

Pendant ce temps, livrés à eux-mêmes, les jeunes voient passer sur le pont des convois de camions de l'armée allemande, maintenant en déroute. Ils hésitent à abandonner leur poste, malgré le conseil donné par les militaires en retraite. Mais, au matin, un avion américain mitraille le pont, tuant l'un d'entre eux.

Les autres, autant par vengeance que pour, pensent-il, sauver leur village, défendent le pont quand des soldats américains, précédés par trois chars, arrivent face à eux. Les jeunes parviennent à détruire deux chars et à tuer plusieurs soldats ennemis. Au cours du combat, un soldat américain s’aperçoit de l'âge de ses adversaires et les supplie de partir : « Go home! ». Mais les jeunes gens (qui ne le comprennent pas) le tuent.

L'un après l'autre, tous les jeunes sont tués, sauf deux. Les Américains finissent par battre en retraite. Peu de temps après le combat, les sapeurs allemands — lesquels avaient prévu de laisser passer les Américains avant d'intervenir — se présentent afin de faire sauter l'ouvrage. L'un des deux enfants survivants, choqué d'apprendre qu'ils ont sacrifié leurs camarades pour rien, tire sur le chef du détachement et le tue. Les deux autres sapeurs s'enfuient, non sans lâcher une rafale de mitraillette qui tue l'un des gamins. Le dernier, traumatisé, survit et retourne au village.

Juste avant que générique de fin ne démarre, un intertitre dit sobrement : « Cet événement s'est produit le 27 avril 1945. Il était si peu important qu'il n'a jamais été mentionné dans aucun communiqué de guerre. »


Sinon pour le texte d'Anaxagore, au chapitre "10h40" :

Citation:
Ngo n'essaye pas de comprendre pourquoi les Vietnamiens montent à l'assaut.


C'est plutôt les Japonais qui montent à l'assaut pour tenter de percer ou de mourir dans une charge Banzai, non ?

@+
Alain
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Anaxagore



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Messages: 9994

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 17:19    Sujet du message: Répondre en citant

Capu Rossu a écrit:


Sinon pour le texte d'Anaxagore, au chapitre "10h40" :

Citation:
Ngo n'essaye pas de comprendre pourquoi les Vietnamiens montent à l'assaut.


C'est plutôt les Japonais qui montent à l'assaut pour tenter de percer ou de mourir dans une charge Banzai, non ?

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patzekiller



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Localisation: I'am back

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 18:29    Sujet du message: Répondre en citant

plusieurs remarques sur des points de détails lourds d'implicite Very Happy

-on voit la pince à travers les matériels déployés : mouflons, on est du coté de la 36e DI, SAV42, on est du coté Groupement Mobile de Légion Etrangère d'Extrème Orient.

-le casque adrian : de la même manière qu'on est allé chercher dans les stocks de vieux SAV 42 pour refaire une brigade de légion, on a des casques adrian qui refont leur apparition. c'est, je pense, significatif d'un certain esprit de parcimonie qui doit habiter l'armée et les ministères en cette fin de conflit

-le "peuchère, c'est ça la guerre?" visiblement il s'agit d'un bleu qui n'a pas connu le début de cobra, ni peut être même l'entrée en Italie de la division (oops spoil Embarassed )

-les cavaliers japonais doivent être joyeux de manœuvrer comme on leur a appris et ne pas voir leur machine transformée en casemate comme souvent ; ils doivent être aussi fatalistes en sachant ce qu'il y a en face. de même pour les hommes du Bn antichar (du moins ce qu'il en reste) : le fait qu'il s'agisse d'une action offensive ne leur pas spécialement le temps de se camoufler ou autre pour faire feu à moins de 200m (cf les philippines, mais là on était dans un combat défensif)

-j'ai pas encore vu dans les textes (ou j'ai mal lu) : les métropolitains de la DI, bien qu'ayant sans doute/pourtant rencontré des SS, et qui semblent choqués par l'inutilité des charges banzai, doivent l'être aussi en voyant les viet minh achever systématiquement les blessés jap (par expérience) afin de ne pas risquer le coup du blessé qui veut se suicider avec une grenade dégoupillée Question
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Hendryk



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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 18:48    Sujet du message: Répondre en citant

Anaxagore a écrit:
Les poitrines explosent, les shrapnels forment des guillotines de fumée allant et venant dans la masse de chair. Rouge, le sang asperge les feuilles de palme et les troncs.

Ça ferait une scène à la Kurosawa, ces jaillissements de sang dans le vert intense de la végétation.


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Archibald



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Messages: 9242

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Actuellement, Arte diffuse un exemple de cette connerie : le film "Le Pont" de Bernhard Wicki (1959).


En effet...
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demolitiondan



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Messages: 9250
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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 19:30    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Un mouvement en pince classique tiré du bréviaire de la blitzkrieg, exécuté dans les règles de l'art.


Euh phrase contestable, à tout du moins.

Citation:
Un type 95 Ha-Go approche alors, lent pour un char léger, peu blindé (même selon les standards japonais!) c'est un engin qui était déjà considéré comme obsolète au début de la guerre.
Il fait feu!
Le léger obus craché par le canon anti-char de 37mm ricoche contre la casemate de son rival mieux blindé.


Citation:
Le shitotsu bakurai ou "épine-tonnerre" est un simple bâton se terminant par une sorte de trident enserrant une grenade anti-char.
Le mode d'utilisation est simpliste: amorcer la grenade, courir jusqu'au tank... exploser au contact.


Citation:
On a vu le résultat en aout 1914 lors de la bataille des frontières. De manière générale, toute la première guerre mondiale est d'une futilité...


Il y aurait beaucoup à écrire sur le plan XVII et la bataille des frontières. Si la doctrine tactique de l'offensive à outrance était effectivement une romantique imbécile, en lui-même le plan n'était pas du tout stupide.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste
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Imberator



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Messages: 5424
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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le camion sembla bondir, la bâche se déchire hachée par les éclats et il se couche sur le côté avant de prendre feu.

_________________
Point ne feras de machine à l'esprit de l'homme semblable !
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John92



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Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 20:08    Sujet du message: Répondre en citant

...
(Toujours ce souci de temps : ce récit ne devrait-il pas être rédigé au passé ?)
...
Dans un rugissement mécanique, le char SAV-42 "Marne" escalade la colline, ses chenilles peinant à remonter les ornières boueuses d'une route secondaires (secondaire). Comme une dizaine d'autres blindés il avance le plus rapidement possible. Sur la carte, le mouvement de ce groupe de tanks ressemble à un crochet parti de derrière les positions tenues par l'infanterie française et se rabattant après les premières lignes japonaises.
En fait, il s'agit même de la branche nord de la contre-offensive. Car en parfait miroir de ce coup de crochet (faux ?), un mouvement similaire est parti du sud...
...
Le "Marne" vire, sa tourelle tourne et le SAV-42 éructe un nuage de fumée noire (c’est joli et spectaculaire au cinéma mais la poudre sans fumée existe depuis longtemps ). Touché de plein fouet, le Ha-Go s'arrête net, perforé, et se transforme en volcan projetant en tous sens des débris fumants. L'explosion hache l'infanterie proche.
...
Un seul des porteurs de shitotsu bakurai arrive au contact, mais c'est suffisant. La charge-creuse de 105mm (105 mm – manque un espace -) est la plus puissante grenade anti-char fabriquée au cours de la deuxième guerre mondiale.
Secoué par l'explosion, le "Marne" s'immobilise. Une fumée noire montre de son moteur, à l'arrière... juste là où la charge a détonné. Deux hommes sortent rapidement par l'écoutille de la tourelle. Il s'agit de Pascale (Pascal ???) Andreotti (le chef de char) et de Nicolas Ferry (le canonnier), les autres membres de l'équipage sont morts.
...
A la boussole, ils se dirigent approximativement vers le sud . Mais la route louvoie entre les cocoteraies et les exploitations de bois.
Malgré le bruit du moteur et les vibrations, les équipages entendent un violent affrontement devant eux... un affrontement qui gagne en violence alors que les béliers font route vers le sud .
...
Tout autour de la route passant sur la digue des obus explosent et des mitrailleuses crachent la mort en long (longs ?? ) rubans d'impacts qui créent de minuscules geysers dans la boue.
...
Depuis une quarantaine de minutes, la palmeraie résonne d'une fusillade nourrie. Les vietnamiens avancent prudemment, d'arbres (d’arbre ?) en arbre s'agenouillant ou se couchant dans la boue pour tirer quelques coups de feu en direction des ombres qui jouent au même jeu.
...
Entre les palmiers aux troncs grêlés de balles et aux branches hachés (hachées) par la mitraille, de nombreux morts et mourants gisent au sol.
...
Une petite voiture peinte en verte avec un haut radiateur et des gros phares ronds, surgit à cette (cet) instant. Elle contourne l'obstacle, descendant dans la rizière. Comme une barque à moteur, elle trace sa route en laissant derrière elle un sillage dans la boue.
" Et (Hé ??? ) bien, le conducteur a de bons réflexes. Il a manqué une carrière de pilote automobile! Qu'est-ce que tu attends? Tire"
...
Quand (Quant ) aux semi-chenillés type 1 Ho-Ha, ils n'ont que trois mitrailleuse de 7,7mm.
...
Des hommes en uniforme couleur de moutarde avec une étoile jaune sur leur casque: des Japonais .
Ngo n'essaye pas de comprendre pourquoi les Japonais (ils/ces derniers ?? ) montent à l'assaut. Son fusil type 38 claque, il réarme en tirant la culasse, clic-clac, tire, clic-clac, tire à nouveau.
Autour de lui, tous les Vietnamiens se sont spontanément abrités derrière des troncs ou d'autres obstacles quelconques et se sont mit à tirer (mis à faire feu ).
...
Presque aucun japonais (Japonais) n'est arrivé au contact, et aucun vietnamien (Vietnamien ) n'est mort dans cette dernière charge suicide.
Alors pourquoi cette folie?
...
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Mai 21, 2023 22:53    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

J'ai aperçu "Mouflon" orthographié à quelques reprises "Moufflon".

@+
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Anaxagore



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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2023 09:04    Sujet du message: Répondre en citant

John

La poudre sans fumée... n'est pas sans fumée, elle crée MOINS de fumée.

Pascale Andreotti est Corse. Son prénom se prononce 'Pascalé'

Pour ce qui est des répétition sur les directions (nor/ sud) ou les indications géographiques sur la route, dans la palmerais etc... ces répétitions sont VOLONTAIRES pareil poiur "Japonais" ou "Français" ou encore "Vietnamiens".

Il y a des troupes qui vont dans toutes les directions, si je ne reprécise pas sans cesse qui est qui, vient d'où, va où... le texte sera incompréhensible. Il y a trois armées différentes avec des Français qui vont à l'est, d'autres qui vont au sud, d'autre au nord, certains qui suivent la route, d'autres qui passent par la forêt. Vous avez des Vietnamiens au nord et au sud. Le 4ème RAC (Français) quii est aussi au sud, des français qui voyagent par route au milieu des Vietnamiens au nord des Japonais mais qui vont à l'Est, des Japonais qui vont à l'ouest, d'autres qui vont au nord.

Si je ne précise pas sans cesse la nationalité, le terrain qu'ils traversent et la direction prise par les troupes, plus perssonne ne va rien y comprendre (même pas moi).
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Anaxagore



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MessagePosté le: Dim Mai 28, 2023 11:33    Sujet du message: Répondre en citant

10h45, Base Épervier, Dien Bien Phu

Depuis une heure Charles Velbert attend assis dans le cockpit de son chasseur P-51 Mustang. Le fier étalon est en extrémité de piste. Près de son aile gauche, un autre chasseur de même type est lui aussi immobilisé.
Sur le 'parking' d'autres avions attendent, prêt au roulage.
La tension nerveuse est palpable. Depuis une dizaine de minutes les conversations se sont arrêtées remplacées par des tapotements anxieux. Certains regardent les nuages que le vent déchire, d'autres fixent la petite station météo près du hangar principal.
Charles Velbert contrôle une nouvelle fois son instrumentation. Gouvernes de profondeur Ok, ailerons Ok. Il tapote les cadrans. Mais il serait étonnant qu'il trouve quelque chose, il a fait la check-list dix fois depuis l'aube.
Charles Velbert vérifie ensuite son équipement. Sur sa combinaison de vol A-4, le pilote est ligoté à son siège par le harnachement de sécurité. Le parachute dorsal B-8 qui a remplacé récemment l'inconfortable B-7 est sanglé sur la poitrine, la poignée rouge d'ouverture est sur l'épaule gauche, juste au-dessus du holster M-3 Boyt de son arme de service, un Colt M1911A1. Sous les sangles du parachute on distingue le jaune du gilet de sauvetage Goodyear B-4 en toile caoutchouté.
Charles Velbert a aussi un ceinturon autour de la taille où est attaché un minimum d'équipement individuel: une gourde, une pochette de pansements, une pochette boussole, des chargeurs pour le pistolet.
Soudain, un grésillement se fait entendre dans les écouteurs de son serre-tête de toile.
"La nébulosité au-dessus de Hanoi est tombée en dessous de 5/8. On espère que - d'ici votre arrivée- elle sera tombée en dessous de 3/8. Vous avez l'autorisation de décoller. Je répète, vous avez l'autorisation de décoller!"
Tout en abaissant ses lunettes de vol en mica jaune, Charles pose l'autre main sur son laryngophone pour demander l'autorisation de décollage. La tour de contrôle donne son accord. Alors, Charles lance le moteur. L'hélice quadripale se met à tourner de plus en plus vite .
Charles sent le pur-sang de chez North-American s'ébrouer, dans la joie de retrouver le ciel. Lentement, d'abord, puis de plus en plus rapidement, le chasseur prend de la vitesse avant de quitter le sol comme le pilote ramène le manche à balai en douceur vers sa poitrine.
Et pendant que les deux premiers Mustangs attendent en cerclant au-dessus d'Epervier, le reste des chasseurs décolle par paires.
Les trente-six engins de l'escadron se rassemblent avant de partir vers le sud-ouest.
D'autres appareils sont déjà en l'air et d'autres les rejoignent: des Mustangs mais aussi des B-25 Mitchell.
En fait, tous les terrains d'aviations du nord Vietnam sont en proie à une activité frénétique. Les avions, prêts au départ depuis des heures, décollent à une cadence infernale.

11h00, sur la route de Hanoi

Après avoir balayé les Japonais qui cherchaient à échapper à la poche crée par l'attaque en pince du Groupement Mobile de Légion Étrangère d'Extrême Orient. Les chars SAV-42 ont repris leur avance vers l'est.
Leur mission consiste à culbuter les positions japonaises le long de la route. Et cela ne ressemble pas à une bataille. Attaqués au nord et au sud par les Vietnamiens, les Nippons cherchent à échapper à l'anéantissement en refluant vers Hanoi. Constamment accrochés par les Bo-Dois, les soldats de l'Empire du Soleil Levant se trainent alors que les "Bélier" peuvent atteindre dix à vingt kilomètre-heure dans les rizières et près de 35 kilomètre-heure sur les routes.
Le mouvement blitzkrieg des tanks fragmente l'armée du Tennō, coupant les unités les plus à l'ouest de celles qui sont le plus à l'est. Plus les tanks avancent, plus de Japonais se trouvent isolés, menacés d'encerclement et d'anéantissement.
Au cours des deux dernières heures, la situation générale des Nippons (déjà peu brillante) est devenue désespérée. La question n'est plus de savoir qui va gagner la bataille, mais de savoir si l'armée japonaise va seulement subir une défaite majeure... ou être anéantie.

11h15 sur la route de Hanoi, mais plus à l'ouest.

Une longue colonne de transports de troupes et de camions ainsi que quelques M7-F1 "Moufflon" se presse sur la route, cherchant à rattraper les "Bélier" de la Légion. Mais cela risque de prendre du temps. En effet, les fantassins s'arrêtent régulièrement pour nettoyer les positions qui ont succinctement été "traitées" par les chars. Il faut aussi laisser des troupes pour sécuriser la route et intercepter les Japonais qui continuent à arriver du nord et du sud, repoussés par les Vietnamiens.

11h45 sur la route de Hanoi, mais dans la partie encore contrôlée par les Japonais.

Dans un ciel envahi de nuages gris, le "Mustang" plongea vers le sol dans le hurlement de son moteur Packard Merlin. Pressant la détente dans le manche à balai, Charles Velbert sent le puissant cheval du ciel ruer férocement, secoué par ses six mitrailleuses Browning de 12,7 mm.
Ses lunettes de mica jaune lui permettent distinctement de voir les balles traçantes qui décrivent une trajectoire en cloche. Redressant sèchement le chasseur, Charles reprend de l'altitude et vire.
Son ailier a suivit le mouvement.
Lorsque Charles Velbert se penche il peut voir une boule de feu s'éteindre sur la piste, l'un d'entre eux a touché un véhicule bien chargé en munitions!
Deux autres "Mustang" sont déjà engagés dans un passage. Afin de ne pas prendre de risque avec la défense AA (presque inexistante), la paire de chasseurs va couper la route en diagonale, tirant de toutes ses mitrailleuses et redresser.
Ce rodéo va se poursuivre jusqu'à épuisement des munitions ou que les jauges descendent si bas qu'il leur faille retourner à Épervier pour ravitailler.
De toute manière, un groupe de B-25 cercle au-dessus de la colonne de japonais en retraite, attendant son tour pour intervenir.
Aucun des "glorieux aigles" de l'aviation nippone ne s'est encore montré, d'après les renseignements, il ne resterait plus qu'une dizaine d'appareils capable de prendre l'air.

12h20

Ouvrant l'écoutille du char, Etienne Épierras regarde autour de lui. Le tank "Arras" s'est immobilisé dans une rizière, près d'un village abandonné. L'essence et les munitions sont presque épuisées. Les autres blindés sont à l'arrêt tout autour, moteur tournant au minimum.
En attendant l'arrivée des camions de ravitaillement, les équipages ont mis le nez dehors, ils regardent le ballet gracieux des avions sortant des nuages, plongeant sur la route pour lâcher des bombes ou des rafales de mitrailleuse.
Toutes les cocardes sont bleu et blanche (version 'théâtre Pacifique' des couleurs françaises... adoptées car des Yankee a la gâchette un peu trop sensibles avaient abattus des avions hexagonaux parce qu'ils avaient vu du rouge sur les ailes).
"Alors, c'est ça que ça fait d'être dans une division panzer?"
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Dim Mai 28, 2023 11:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
Et pendant que les deux premiers Mustangs attendent en cerclant au-dessus d'Epervier, le reste des chasseurs décolle par paires.
Les trente-six chasseurs de l'escadron se rassemblent avant de partir vers le sud-ouest.


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