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Casus Frankie Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 13822 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mar 28, 2023 15:56 Sujet du message: |
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Peut-être qui si nous nous rendions en procession chez Carthage, en chemise et la corde au cou, reviendrait-il à l'écriture… _________________ Casus Frankie
"Si l'on n'était pas frivole, la plupart des gens se pendraient" (Voltaire) |
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GLUCKAUF
Inscrit le: 28 Aoû 2011 Messages: 35 Localisation: FRANCE
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 17:33 Sujet du message: |
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Bonsoir, suite et fin (provisoire)
- Reprise du trafic dans le Nord
Alors que les combats continuent dans le sud, le nord de la France retrouve peu à peu un semblant d’activité. Une population clairsemée essaie tant bien que mal de trouver logements et nourriture. Les bombardements allemands, et les destructions opérées par l’armée française lors de son repli, ont entrainé des dégâts très importants, principalement sur les réseaux de transport ; mais les infrastructures économiques majeures (mines de charbon, centrales électriques, usines sidérurgiques ....) n’ont pratiquement pas souffert. Dès la mi-juin la plupart des grandes villes du Nord (Lille, Valenciennes...) sont alimentées en courant électrique, et les houillères du Nord et du Pas-de-Calais recommencent à produire à partir de début juillet.
L’entrée des allemands à Paris le 14 juin, est suivie, moins d’une semaine plus tard de l’arrivée du colonel Göritz, responsable de la Wehrmacht Verkehrs Direktion (WVD, ou Direction des transports de l’armée allemande), chargé de la reprise du trafic dans un premier temps, puis de l’encadrement de la SNCF - la gestion de l’exploitation étant laissée aux chemins de fer français. René Barth, directeur du personnel de la SNCF, et unique dirigeant présent dans la capitale lors de l’arrivée des troupes allemandes, est convoqué par Rudolph Gercke, chef des transports du haut commandement de l’armée allemande (OKW & OKH), accompagné du colonel Göritz. Sans nouvelles de ses patrons (Robert le Besnerais et Jean Berthelot), toujours dans le sud, René Barth (qui a entendu les discours radiophoniques de Reynaud et de Mandel, quelques jours plus tôt) reste prudent : les militaires allemands expriment le désir que « la WVD aide la SNCF à reprendre rapidement une exploitation normale », ce à quoi René Barth répond que « son souhait est aussi de reprendre une exploitation normale, à travailler ensemble au bénéfice des populations ».
Dans son édition du 22 juin, le journal « Le Matin » publie une interview du directeur « par intérim » : "Le trafic ferroviaire, nous dit tout d'abord M. Barth, ne peut être rétabli très rapidement, et cela pour de multiples raisons. La plupart du personnel en service à Paris et en banlieue a été évacué ; la plus grande partie du matériel a été transportée en province. Sur les 30.000 agents des chemins de fer de Paris et des environs, seuls 500 ou 600 sont restés à ma disposition. Nous nous heurtons à d'autres difficultés : de très nombreux ponts ont été détruits ; les installations téléphoniques sont, dans la plupart des secteurs, hors d'usage ; les signalisations ne fonctionnent plus, les voies sont coupées. Sur le réseau électrifié de la banlieue Ouest, la situation n'est pas meilleure, car le courant n'a pu encore être rétabli. Le public parisien se rendra donc parfaitement compte que pour l'instant il est impossible de rétablir un service ferroviaire même réduit. Cependant, ajoute M. Barth, sur la demande insistante du préfet de la Seine, nous nous préoccupons tout d'abord en ce moment d'assurer le ravitaillement en lait de la population. Et à ce sujet, le maximum sera fait. Mais actuellement, conclut le directeur de la SNCF, il est absolument impossible de fixer, même approximativement, la date de réouverture de nos gares parisiennes".
Les allemands ont un intérêt énorme à une reprise rapide de l’activité ferroviaire : le transport des troupes et du matériel vers le sud, par voies ferrées, doit soulager la logistique de la Wehrmacht, arrivée en limite de son potentiel. Ils ont ainsi besoin des chemins de fer hexagonaux pour continuer leurs opérations, d’une part du côté de la Méditerranée, car les combats continuent dans le sud, et les français ont des velléités de poursuivre la lutte à partir de l’Afrique du Nord ; d’autre part, pour préparer l’invasion de l’Angleterre, et accessoirement, passer par l’Espagne pour attaquer Gibraltar et le Maroc. Le rétablissement de l’économie française, au service du Reich, passe évidemment par le rétablissement de tous les moyens de transport, et en premier lieu du rail. Pour cela, les autorités allemandes n’hésitent pas à employer les grands moyens :
- Mobilisation de 40.000 cheminots de la DR, des sapeurs du génie allemand et des troupes ferroviaires, affectés à la reconnaissance des lignes et des installations, aux travaux de déblaiement d’urgence et à la reprise de l’exploitation
- Libération immédiate des prisonniers de guerre français, qui sont cheminots dans le civil
- Reprise des approvisionnements en charbon venant du Nord - Pas-de-Calais, pour l’alimentation des centrales électriques et des usines à gaz
Le 15 juillet, Gercke parachève la mise en place de la structure de la WVD Paris ; plusieurs Eisenbahndirektion (EBD, direction des chemins de fer) sont créées : Châlons-sur-Marne, Paris-Nord, Paris-Sud et Rennes rattachées à la WVD Paris. Les EBD de Nancy et de Lille (du nord de la France jusqu’à la Somme) sont, elles rattachées à la WVD Bruxelles. Les découpages du réseau par les allemands correspondent plus ou moins à ceux des régions de la SNCF. Les cheminots français, qui reprennent peu à peu le travail, font connaissance avec leurs nouveaux collègues allemands, chargés de les superviser et de les surveiller ; très vite, le sobriquet de « bahnhof » leur est attribué ...
- On embarque !
Dans le sud de l’hexagone, les personnels de la SNCF devant être évacués vers Alger se retrouvent à Marseille. Le 2 juillet, une petite et discrète cérémonie est organisée dans un bâtiment annexe de la gare de Marseille Saint-Charles, réunissant les dirigeants de l’entreprise nationale restant sur place, et ceux devant prendre le large. L’entre soi est de rigueur, les cheminots sont seuls présents. Pas de petits fours ni de champagne, tout au plus un petit vin de Provence censé détendre une ambiance grave, mais non désespérée. L’atmosphère est étrange, balançant entre le chaud soleil du sud inondant la pièce, et les sifflements des locomotives, toutes proches, entonnant une sorte de chant du départ à la mode ferroviaire. Henri Lang et René Mayer sont là, ayant enfin réussi, après un périple éprouvant, à rejoindre le petit groupe. Puis c’est le moment des au-revoir, avec beaucoup de gorges serrées. Les uns vont rester sur place, dans l’enceinte d’installations SNCF ou chez des proches, mais en liaison constante avec l’autorité préfectorale ... et, hélas, dans l’attente de l’arrivée des allemands. Pour les autres, direction le port !
Du côté de la DEL, on attend l’embarquement ; une activité fébrile règne sur les quais, et Georges Chan harangue son petit monde pour rendre compte des ultimes décisions prises. Les ingénieurs et chefs de service rassemblent leurs ouailles ; les habitudes ne perdent pas leurs droits, les PLM, PO autres Nord forment des petits groupes distincts, tandis que Marc de Caso et André Chapelon échangent quelques mots rares et choisis. L’heure est grave, mais les egos restent ce qu’ils sont ! Puis la petite troupe se met en mouvement pour rejoindre le lieu d’embarquement. Surprise ! Le navire qui doit les emmener de l’autre côté de la Méditerranée n’est autre que le Canterbury, un steamer que Sa Très Gracieuse Majesté a détaché pour le grand déménagement, et qui a déjà participé aux évacuations de Dunkerque et de Cherbourg.
Un sonore « on embarque ! » vient de Georges Chan, auquel répond un plus discret « en voiture ! » d’un jeune dessinateur facétieux ... avec un mélange d’excitation, de tristesse ... et d’un pied parfois fort peu marin, l’embarquement de la fine fleur des bureaux d’études ferroviaires commence : certains ont peut-être en tête ce petit poème, « Exode », écrit lors d’un précédent déménagement (1) :
Austerlitz est loin ... et pour nous aussi
Voici la retraite.
Tels de vieux grognards, tristes et transis,
Avant la retraite,
Nous allons manier crayons et compas
Sous d’autres plafonds
Nul, parmi nous, ne sait vers quel trépas
Tous nos pas se font,
Mais peu nous importe, ailleurs ou ici,
Comment l’on nous traite.
Austerlitz est loin, et pour nous aussi,
Voici la retraite
Pour André Chapelon, la perspective de séjourner un certain temps dans une terre dévolue au PLM ne l’enchante guère ; il reste silencieux, voire morose, mais se console en regardant « son » équipe du PO embarquer sur le Canterbury. Marc de Caso, plus volubile, ne peut s’empêcher de faire remarquer que le fier vapeur transportait il y a peu (jusqu’au 4 septembre 1939 précisément, mais comme cela parait bien loin !) les passagers de la Flèche d’Or, entre Douvres et Calais : son cher réseau Nord n’est jamais très éloigné, et certains y voient un signe ! Les amarres sont larguées, et la DEL prend le large ... pour quatre longues années.
A l’écart, et quelque peu mélancolique - ce qui ne lui ressemble guère - André Chapelon médite ; ses pensées vont, pour une fois, vers sa chère et tendre, restée à Paris (2) ... mais très vite, son regard est attiré par le panache de vapeur d’une 140 du PLM (3), manœuvrant une rame vide sur les quais : « celle-là, il faudra que je m’en occupe... plus tard ! », dit-il tout bas. Et tandis que le navire s’éloigne de la France, et alors que d’autres ne rêvent que de chars et de canons « pour la revanche », André Chapelon reconstruit la locomotive dans l’atelier de son cerveau ...
(1) Ce poème a été écrit par M. Martin, de l’équipe Chapelon, lors du déménagement des « vaporistes » PO, du 41 Boulevard de la Gare vers le Boulevard Diderot, à la création de la DEL, en 1938.
(2) André Chapelon, très secret, passait aux yeux de tous comme un célibataire endurci. Seuls quelques rares privilégiés avaient pu le voir se promener aux bras de sa compagne.
(3) Cette locomotive est une des 140 A du PLM, devenues 140 J à la SNCF ; plutôt mal nées, ces machines souffrirent au fil du temps d’une déformation assez incroyable du châssis. Chapelon et son équipe y remédièrent. |
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GAULLISTE 54
Inscrit le: 18 Juin 2013 Messages: 799 Localisation: Nancy
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 18:01 Sujet du message: |
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GLUCKAUF a écrit: |
Le 15 juillet, Gercke parachève la mise en place de la structure de la WVD Paris ; plusieurs Eisenbahndirektion (EBD, direction des chemins de fer) sont créées : Châlons-sur-Marne, Paris-Nord, Paris-Sud et Rennes rattachées à la WVD Paris. Les EBD de Nancy et de Lille (du nord de la France jusqu’à la Somme) sont, elles rattachées à la WVD Bruxelles. Les découpages du réseau par les allemands correspondent plus ou moins à ceux des régions de la SNCF. . |
Petite question.
J'ai peut être mal compris mais pourquoi une direction basée à Nancy serait rattachée à Bruxelles (Lille, je le comprend fort bien) alors que Châlons-sur-Marne non surtout que Nancy est un peu éloigné de Bruxelles _________________ Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France !
Charles de Gaulle
"Qui s'y frotte, s'y pique !"
Devise des Ducs de Lorraine
"Non inultus premor"-"Nul ne me touche sans impunité"
Devise de la Ville de Nancy |
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GLUCKAUF
Inscrit le: 28 Aoû 2011 Messages: 35 Localisation: FRANCE
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 18:50 Sujet du message: |
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@Gaulliste 54 : toutes les régions et départements allant de la Manche au Jura (Nord -PdeC, Aisne, Ardennes, Meuse, Lorraine ...) sont regroupées dans d'une zone interdite, séparées du reste du territoire par une ligne de démarcation, l'Auffanglinie, et placées sous administration militaire directe - Bruxelles pour une grande partie, d'ou le rattachement de Nancy à Bruxelles (une sorte de glacis pour le Reich). Les choses vont évoluer à partir de fin 1940, avec le rattachement acté du réseau AL (Alsace Lorraine) à la DR, des réseaux ardennais et lorrains à l'EBD Nancy qui se détache de Bruxelles, et l'abandon progressif de l'Auffanglinie (sauf pour le Nord PdeC). |
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Archibald
Inscrit le: 04 Aoû 2007 Messages: 9444
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9035 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 20:52 Sujet du message: |
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Citation: | et accessoirement, passer par l’Espagne pour attaquer Gibraltar et le Maroc |
Il est peut-être prématuré d'évoquer cette question.
Citation: | - Libération immédiate des prisonniers de guerre français, qui sont cheminots dans le civil |
C'est OTL, je suppose ?
Citation: | Les cheminots français, qui reprennent peu à peu le travail, font connaissance avec leurs nouveaux collègues allemands, chargés de les superviser et de les surveiller ; très vite, le sobriquet de « bahnhof » leur est attribué ... |
On peut préciser que « Bahnhof » (oui, majuscule) signifie « gare ».
Bravo pour cette suite. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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GLUCKAUF
Inscrit le: 28 Aoû 2011 Messages: 35 Localisation: FRANCE
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 21:06 Sujet du message: |
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@Loic :
1 - les textes sont toujours extraits de l'ouvrage (FTL) de Charles Fleury, datant de 1975, donc on peut, à posteriori, mentionner ce genre de développements, non ?
2 - Libération des prisonniers, totalement OTL
3 - bahnhof s'écrit sans majuscule dans la plupart des récits, et un témoin de l'époque me l'écrivait ainsi (mais si majuscule, pas de problème)
4 - Merci ! Et pour l'anecdote, Charles Fleury était mon grand-père maternel, il n'était pas cadre mais mécanicien au dépôt de Lens ... et il apparaitra dans un coloriage ... ! |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010 Messages: 10092
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 21:09 Sujet du message: |
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En tout cas, c'est très intéressant. _________________ Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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loic Administrateur - Site Admin
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 9035 Localisation: Toulouse (à peu près)
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Posté le: Jeu Mar 30, 2023 06:57 Sujet du message: |
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Pour le 1, pas vraiment, car si le rédacteur couche sur le papier ses souvenirs d'époque, il peut difficilement affirmer que les Allemands en juin/juillet 40 pensent à un tel plan. Ou alors il faut l'écrire au conditionnel, du genre "et dans l'hypothèse de passer par l’Espagne pour attaquer Gibraltar et le Maroc" (ou plus trivialement pour rétablir les liaisons commerciales avec l'Espagne et le Portugal).
Pour le 3, à la réflexion, il n'y a en effet pas de raison de mettre une majuscule lorsqu'on l'écrit en français. _________________ On ne trébuche pas deux fois sur la même pierre (proverbe oriental)
En principe (moi) ... |
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houps
Inscrit le: 01 Mai 2017 Messages: 1855 Localisation: Dans le Sud, peuchère !
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Posté le: Jeu Mar 30, 2023 07:20 Sujet du message: |
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L'explication de la confusion du rédacteur peut s'expliquer par contamination : sachant en 1975 qu'un tel plan avait été envisagé, il l'intègre à son discours comme allant de soi, et sans vérification. Un oubli mineur qui donne du crédit au reste. _________________ Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie. |
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GAULLISTE 54
Inscrit le: 18 Juin 2013 Messages: 799 Localisation: Nancy
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Posté le: Jeu Mar 30, 2023 20:36 Sujet du message: |
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GLUCKAUF a écrit: | @Gaulliste 54 : toutes les régions et départements allant de la Manche au Jura (Nord -PdeC, Aisne, Ardennes, Meuse, Lorraine ...) sont regroupées dans d'une zone interdite, séparées du reste du territoire par une ligne de démarcation, l'Auffanglinie, et placées sous administration militaire directe - Bruxelles pour une grande partie, d'ou le rattachement de Nancy à Bruxelles (une sorte de glacis pour le Reich). Les choses vont évoluer à partir de fin 1940, avec le rattachement acté du réseau AL (Alsace Lorraine) à la DR, des réseaux ardennais et lorrains à l'EBD Nancy qui se détache de Bruxelles, et l'abandon progressif de l'Auffanglinie (sauf pour le Nord PdeC). |
Merci pour les explications qui ont éclairé ma lanterne _________________ Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France !
Charles de Gaulle
"Qui s'y frotte, s'y pique !"
Devise des Ducs de Lorraine
"Non inultus premor"-"Nul ne me touche sans impunité"
Devise de la Ville de Nancy |
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Wil the Coyote
Inscrit le: 10 Mai 2012 Messages: 1905 Localisation: Tournai (Belgique)
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Posté le: Ven Mar 31, 2023 08:17 Sujet du message: |
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excusez mon ignorance, mais que signifie PLM?
Je n'ai pas trouvé dans les textes. _________________ Horum omnium fortissimi sunt Belgae |
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GLUCKAUF
Inscrit le: 28 Aoû 2011 Messages: 35 Localisation: FRANCE
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Posté le: Ven Mar 31, 2023 08:24 Sujet du message: |
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@ Wil the Coyote : PLM signifie Paris-Lyon-Méditerranée, une des grandes compagnies ferroviaires privées françaises, nationalisée en 1938 (SNCF) |
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Bob Zoran
Inscrit le: 19 Nov 2017 Messages: 272
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Posté le: Ven Mar 31, 2023 14:52 Sujet du message: |
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Et PO : Paris - Orléans ( Compagnie du) qui comme son nom l'indique desservait Orléans et un peu plus que cela. |
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houps
Inscrit le: 01 Mai 2017 Messages: 1855 Localisation: Dans le Sud, peuchère !
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Posté le: Ven Mar 31, 2023 16:11 Sujet du message: |
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Mais PQ ne désigne pas le Paris-Quimper. _________________ Timeo danaos et dona ferentes.
Quand un PDG fait naufrage, on peut crier "La grosse légume s'échoue".
Une presbyte a mauvaise vue, pas forcément mauvaise vie. |
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