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Deltafan
Inscrit le: 15 Mai 2020 Messages: 281 Localisation: Var
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Chabert
Inscrit le: 30 Aoû 2011 Messages: 1001
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Posté le: Dim Mar 26, 2023 16:57 Sujet du message: |
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En effet, arrivé à ce point matériel, je ne pense pas que les données économiques soient un enjeu.
Grosse (pour eux) production de matériel en 1944 en Allemagne et pourtant, on voyait la fin.
Donc ici, le T54 de retour......Ces derniers ont beaucoup souffert face aux abrams dans le golfe. |
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solarien
Inscrit le: 13 Mai 2014 Messages: 2676 Localisation: Picardie
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Posté le: Dim Mar 26, 2023 17:27 Sujet du message: |
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Hendrick a écrit: | L'économie allemande n'a pas "très bien tenu" jusqu'en 1918. Dès l'hiver 1916-1917, la population allemande était confrontée à la disette, des émeutes de la faim ont éclaté et des centaines de milliers de personnes sont mortes de malnutrition. L'une des raisons de l'échec des offensives allemandes du printemps 1918 était que les soldats s'arrêtaient en pleine attaque pour piller les réserves de vivres françaises et britanniques. |
Pas faux.
Mais quand je parle économie, je pense surtout à la production industrielle, la capacité a alimenter l'armée en équipement et munition.
L'Allemagne était déjà fortement dépendante de l'étranger pour son alimentation avant la guerre, et l'invasion de la Prusse par la Russie n'a pas aider, même si cela fut pour une courte durée.
Le fait de piller les réserves de vivres des alliées n'a pas que ralenti l'offensive, cela à aussi démoralisé les soldats qui voyait que les soldats de l'Entente vivait dans de meilleurs condition que eux, et que si ils étaient fait prisonnier, il pourrait avoir droit à cela.
borghese a écrit: | ”Tenir bon” à partir de quand? 1914? Parce que 1914-1918, c’est pas du ”très” long terme, c’est du moyen terme. |
Je suis d'accord avec toi, même si cela dépends du point de vue de l'interlocuteur.
Pour pas mal de gens, le long termes, c'est 1-2 ans au grand max, pour les banques, le long termes, c'est généralement entre 10 et 20 ans, dans l'exploration spatiale, on est sur du 50 ans voir plus, et pour le gouvernement chinois, cela oscille entre 25 et 100 ans voir plus.
Bon blague appart, l'économie allemande à su se montrer plus résiliente que prévus pendant les deux guerres mondiales, mais ce qu'on peux voir aussi, c'est qu'a partir du moment ou l'économie commence à faiblir, cela s'enchaine très très vite, en quelque mois, voir en quelques semaines.
La Russie peut sortir de la guerre avec l'impression que son économie à survécu et subir un effondrement économiques quelque semaine ou mois après la proclamation de la paix, quand les sanctions commenceront à être levée. |
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Archibald
Inscrit le: 04 Aoû 2007 Messages: 9443
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Posté le: Dim Mar 26, 2023 17:40 Sujet du message: |
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Je suis en train de penser a un truc... ce pourrait être une chance inouïe pour Dassault face au rouleau compresseur du F-35 qui désormais est lancé à plein régime (on en est a 900+ produits, sur les +3000 planifiés).
Les avions chinois pour le moment ne se vendent pas. Le Typhoon, pas des masses non plus. L'heure de gloire du Gripen semble passée, après ses cartons relatifs il y a une douzaine d'année.
On en a (enfin ou presque !) finit avec le F-16, dont la ligne de production délocalisée à Greenville au profit du F-35 à Fort Worth est en train de jouer contre lui (un peu).
https://www.airdatanews.com/lockheed-martin-will-resume-production-of-the-f-16-fighter-in-2023/
Le Super Hornet est à l'agonie, seul le F-15 (EX) viens de faire un retour fracassant. Et les Russes coulent, lentement mais surement.
Ça pourrait laisser un boulevard a Dassault, pour toute alternative de qualité au F-35, hors influence Américaine (y a toujours une poignée de pays comme ça).
Comme le Mirage III en son temps avait très bien profité de la niche entre le F-5A/E trop basique, le Phantom trop cher, et le F-104 cercueil volant - de manière générale: le naufrage (relatif) de la suprématie aérienne Américaine au Vietnam face a ces foutus MiGs insaisissables.
Encore faudrait il que la ligne de production du Rafale suive... parce que pour le moment, on gagne surtout les contrats exports en dépouillant l'AdA de Rafales... d'occasion ! Ça craint un peu quand même.
Citation: | https://www.opex360.com/2023/03/22/les-forces-russes-destockent-de-vieux-chars-t-54-produits-dans-les-annees-1950/ |
Quad à ça... ah ouais quand même. _________________ Sergueï Lavrov: "l'Ukraine subira le sort de l'Afghanistan" - Moi: ah ouais, comme en 1988.
...
"C'est un asile de fous; pas un asile de cons. Faudrait construire des asiles de cons mais - vous imaginez un peu la taille des bâtiments..." |
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solarien
Inscrit le: 13 Mai 2014 Messages: 2676 Localisation: Picardie
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Posté le: Lun Mar 27, 2023 00:46 Sujet du message: |
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Archibald a écrit: | Encore faudrait il que la ligne de production du Rafale suive... parce que pour le moment, on gagne surtout les contrats exports en dépouillant l'AdA de Rafales... d'occasion ! Ça craint un peu quand même. |
Cela remonte à quelque années, mais j'avais lus que la ligne de production du Rafale n'était qu'a 50% de sa capacité, si les commandes afflue en masse, l'entreprise pourrait y faire face, et si elles sont vraiment massive, genre 1500 appareils, je pense que Dassault pourrait construire une nouvelle usine ou agrandir son usine.
Après, la question à se poser vus la situation est :
-> l'AdA va elle en profiter pour commander plus de Rafale et remonter en puissance vus la situation en Ukraine et dans le monde actuellement ?
-> le Gouvernement va il accepter de renforcer notre armée et notre aviation en augmentant les effectifs ?
Quand au Gripen a comme défaut d'être trop léger et pas assez autonome, sans oublier que c'est un pure chasseur monomoteur.
Il a l'avantage d'être peu couteux, vus que c'est un monomoteur, mais plus risquer en cas de problème, et les suisses lors des essaies avait conclut qu'il faudrait 2 Gripen pour un Rafale mais que le cout de 2 Gripen était largement supérieur à celui d'un seul Rafale. |
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010 Messages: 4114 Localisation: Thailande
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Posté le: Lun Mar 27, 2023 09:01 Sujet du message: |
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L’efficacité de sanctions économiques est très variable, et plus le pays est vaste et riche, plus elles mettront du temps à devenir vraiment lourdes de conséquences. Même un pays relativement insignifiant comme la Rhodésie du Sud a survécu à des sanctions lourdes et a un embargo supposé total. Évidemment, elle a bénéficié longtemps du concours actif de ses voisins l’Afrique du Sud et le Portugal, mais a la longue, les sanctions ont fini par peser trop lourd, et le gouvernement de Ina Smith fut contraint à négocier la liquidation de son régime. L’Afrique du Sud, plus puissante et bénéficiant du soutien officieux de certains autres parias comme Israël ont de même traversé des décennies de sanctions.
Outre les sanctions qui frappent le pays tout entier, dont les effets mettront des années à se manifester, celles qui frappent les individus au pouvoir et leur clique seront plus douloureuses parce qu’impactant des personnes spécifiques en les empêchant de voyager et de disposer de leurs gains mal acquis. Ça ne sert à rien de tricher au Monopoly, parce que les billets dérobés à la banque ne peuvent pas servir à acheter des biens dans le vrai monde.
Donc, en conclusion, les sanctions sont utiles, mais forcement d’un impact limité. On ne doit pas en attendre un effondrement de la société russe, mais c’est une évidence qu’elles font mal, surtout à ceux qui méritent d’avoir mal. _________________ "L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016 Messages: 9376 Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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Posté le: Mer Mar 29, 2023 13:39 Sujet du message: |
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Qui pour mieux en parler que le principal intéressé ?
Citation: | «Les sanctions imposées à l'économie russe à moyen terme peuvent vraiment avoir un impact négatif sur celle-ci», a déclaré le président russe.
Vladimir Poutine a admis mercredi que les sanctions internationales visant Moscou pour son offensive en Ukraine «peuvent» avoir des conséquences «négatives» à «moyen terme» sur l'économie nationale, après avoir pourtant vanté ces derniers mois l'adaptation de la Russie face à cette nouvelle conjoncture.
«Les sanctions imposées à l'économie russe à moyen terme peuvent vraiment avoir un impact négatif sur celle-ci», a mis en garde le président russe lors d'une réunion avec le gouvernement retransmise à la télévision. |
_________________ Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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