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Chabert
Inscrit le: 30 Aoû 2011
Messages: 999
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 Posté le: Sam Mar 18, 2023 19:35 Sujet du message: |
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| une vidéo d'un goliath moderne en Ukraine ? |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9358
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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| Posté le: Dim Mar 19, 2023 13:52 Sujet du message: |
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| Citation: | Les Britanniques notent que les autorités de la partie russe de Zaporozhye ont publié un décret reconnaissant Melitopol occupé comme capitale de la région. Le chef de la région installé par la Russie, Yevgeny Balitsky, a déclaré que cette décision était une "mesure temporaire" jusqu'à ce que la Russie prenne le contrôle de la ville de Zaporozhye.
"La déclaration tacite d'une capitale alternative est probablement un aveu tacite qu'il est très peu probable que les forces russes capturent des cibles majeures pré-planifiées dans un avenir proche", ont ajouté les services de renseignement britanniques.
L'année dernière, Vladimir Poutine a signé des lois absorbant quatre régions ukrainiennes en Russie, finalisant l'annexion des territoires occupés malgré les protestations internationales. Cela s'est passé après le soi-disant référendums à Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, rejetés comme une fiction par l'Ukraine et l'Occident.
Les zones annexées ne sont même pas sous le contrôle total des forces russes.
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| Citation: | « Rzeczpospolita » : Peut-être certains pays occidentaux envisagent-ils que l'Ukraine cède une partie de son territoire ?
Président Pavel : Je n'encouragerais jamais l'Ukraine à abandonner une partie de son territoire, à faire des concessions. Si jamais les Ukrainiens décident de le faire, ce sera leur décision à eux seuls. Nous ne devons pousser Kiev dans aucune direction, ni faire de concessions, ni nous battre jusqu'au dernier homme. Nous pouvons soutenir les Ukrainiens autant que possible, mais nous ne pouvons pas leur donner des plans pour l'avenir. Nous ne pouvons que leur apporter notre aide.
Donc toutes sortes d'armes ?
Tout ce qui les aidera à atteindre leurs objectifs. Si le but est de libérer tout le territoire, donnons-leur tout ce dont ils ont besoin. Même s'il y a bien sûr des limites. Il y a aussi des limites de la part de l'Ukraine, parce que, par exemple, les ressources humaines ne sont pas infinies. L'aide occidentale a aussi des limites. Il faut être réaliste, accepter qu'il y ait des élections aux États-Unis l'année prochaine. Après les précédentes campagnes électorales aux États-Unis, il est clair que la société et les politiciens se concentrent davantage sur les questions internes pendant celles-ci. Même s'il y a un sujet mondial important dans la campagne à venir, il ne sera pas lié à l'Europe, mais aux relations américano-chinoises. L'intérêt des États-Unis pour l'Ukraine et le niveau de l'aide pourraient diminuer l'année prochaine. Et lorsque l'intérêt de l'Amérique déclinera, de nombreux pays européens feront de même.
La République tchèque et la Pologne sont des pays qui sont à l'avant-garde absolue en matière de soutien à l'Ukraine, a déclaré le président Andrzej Duda lors d'une conférence de presse après la rencontre avec le président tchèque. Varsovie est la deuxième capitale étrangère (après Bratislava) visitée par le général Petr Pavel après son entrée en fonction.
Vous évoquez ces restrictions du côté de l'Occident, notamment celles liées aux élections aux USA. Alors, de combien de temps disposent les Ukrainiens pour lancer une grande contre-offensive pour chasser les Russes de leur territoire ?
Cela devrait arriver d'ici quelques mois. La fenêtre d'opportunité est ouverte cette année. Après l'hiver prochain, il sera extrêmement difficile de maintenir le niveau d'aide actuel. La fatigue de guerre n'est pas seulement l'épuisement des ressources humaines et matérielles, la destruction des infrastructures en Ukraine, mais aussi la fatigue des pays qui fournissent de l'aide. De nombreux pays, de nombreux politiciens s'attendent à des progrès cette année. Je crois que l'Ukraine n'aura qu'une seule tentative pour lancer une contre-offensive majeure. Par conséquent, s'il décide de lancer une contre-offensive majeure et qu'elle échoue, il sera extrêmement difficile d'obtenir des fonds pour la suivante.
L'interview complète du président Petr Pavel sera publiée dans l'édition du lundi de "Rzeczpospolita" et sur rp.pl |
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
C’est en trichant pour le beau que l’on est artiste |
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ChtiJef
Inscrit le: 04 Mai 2014
Messages: 2371
Localisation: Agde-sur-Hérault
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 09:35 Sujet du message: |
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Pendant que VVP fait son Mario[upo]l.... | Citation: | Les forces ukrainiennes ont mené une contre-offensive dans la région de Bakhmout, selon l’ISW
Dans son compte rendu quotidien publié dimanche, l’Institute for the Study of War (ISW) estime que les forces ukrainiennes ont mené une contre-offensive réussie au sud-ouest d’Ivanivske, située à 6 kilomètres à l’ouest de Bakhmout. S’appuyant sur des images géolocalisées, l’institut américain juge que les forces russes ont été repoussées par-delà de l’autoroute-clé de la région. |
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"Les armes ne doivent pas être utilisées dans des guerres" - Alain Berset, président de la Confédération helvétique |
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4113
Localisation: Thailande
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:14 Sujet du message: |
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L’historien et commentateur Mark Felton vient de publier une analyse comparative des forces armées britanniques au sortir de la Guerre Froide et aujourd’hui. C’est évidemment un constat accablant de réduction drastique des moyens des 3 armes, conséquence d’un budget militaire divisé par 2 en 30 ans.
https://youtu.be/Y7JxykuyxBo
Mark Felton en tire la conclusion que l’armée britannique d’aujourd’hui n’est pas en mesure d’assurer sa place dans une guerre conventionnelle contre la Russie, et que les politiciens britanniques qui caressent une telle perspective devraient abandonner l’idée.
Évidemment, si on ne peut qu’accepter son constat, pour accablant qu’il soit et qui vaut peu ou prou également pour les autres armées européennes, Felton oublie un facteur essentiel : l’armée russe d’aujourd’hui n’est elle aussi que l’ombre de l’armée soviétique de 1991, et un an de guerre totale en Ukraine l’a passablement amochée, ce qui en fait un adversaire assez faible, qui devrait être a portée des forces de l’OTAN, même si beaucoup d’armées nationales ressemblent plutôt à des échantillons.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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Hendryk
Inscrit le: 19 Fév 2012
Messages: 3241
Localisation: Paris
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:20 Sujet du message: |
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Une décision de bon sens dont on s'étonne qu'elle n'ait pas été prise plus tôt:
L’Union européenne s’accorde pour accélérer la production de munitions
| Citation: |
Cette fois, la Commission européenne, le Service européen d’action extérieure et les vingt-sept ministres de la défense y sont presque. Ils devaient valider, lundi 20 mars, le dispositif pour accélérer à la fois l’envoi de munitions vers l’Ukraine, qui a désespérément besoin d’obus et de missiles pour répondre aux attaques russes, et soutenir l’industrie de défense sur le Vieux Continent afin de remplir les stocks des armées européennes. Un nouvel effort financier européen de 2 milliards d’euros.
En Ukraine, chaque jour, près de 20 000 obus sont tirés par les forces russes, quand l’armée ukrainienne est obligée d’en utiliser quatre à cinq fois moins, faute de stocks suffisants. Le 9 février, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, avait demandé aux Européens de lui fournir un million de munitions, et notamment des obus de 155 mm.
Mais voilà, les capacités annuelles de production européenne d’obus de 155 mm, et d’autres calibres – des données qui demeurent confidentielles –, restent aujourd’hui bien insuffisantes pour satisfaire la demande d’un million d’obus. « Ce n’est pas franchement une surprise, relève une source industrielle à Bruxelles. Pendant des années, les armées européennes ont commandé à dose homéopathique des munitions. Et les entreprises de la défense n’ont pu maintenir à la fois des savoir-faire et des capacités de production qu’en exportant hors d’Europe leur fabrication. Avec la guerre à haute intensité, les besoins sont énormes, mais augmenter la production prend du temps. Et les industriels sont extrêmement prudents avant d’investir. Ils veulent s’assurer qu’ils pourront conserver ces nouvelles capacités une fois la guerre terminée. Ils veulent être sûrs qu’ils ne seront pas perdants à terme. »
Des commandes en commun
Pour répondre à cette inquiétude, Kaja Kallas, la première ministre de l’Estonie, avait proposé début février à ses pairs que les Etats membres s’unissent pour commander ce million de munitions, pour un coût évalué autour de 4 milliards d’euros. « C’était l’idée originale, relève un haut fonctionnaire européen. Mais les services de Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne, y travaillaient déjà, et avec la solution proposée aux ministres de la défense, on s’approche de ces volumes à transférer en Ukraine, pour un effort européen de 2 milliards. Le reste étant assuré directement par chaque Etat. »
Le plan proposé par les équipes de Josep Borell et de Thierry Breton, le commissaire en charge notamment de l’industrie de défense, prévoit l’envoi d’un million de munitions sous douze mois et s’articule en trois volets. Dans l’immédiat, et jusqu’en mai, les Etats membres pourront transférer en Ukraine des munitions prélevées sur leurs stocks. « Ils ne nous ont pas attendus. Chaque semaine, les Etats membres en envoient déjà », rappelle néanmoins un diplomate européen.
Pour financer ces transferts, 1 milliard d’euros sera débloqué par la Facilité européenne pour la paix, un fonds abondé par les membres de l’Union, qui a vu le jour en 2021. Depuis le 24 février 2022 et le début de la guerre, il a financé pour 3,5 milliards d’euros de transfert d’équipements militaires des Etats membres à l’Ukraine. Sur cette somme, 450 millions d’euros ont déjà permis d’envoyer quelque 350 000 munitions à Kiev.
Grâce au nouveau plan, chaque munition sortie des stocks des Vingt-Sept sera compensée à son pays propriétaire, entre 50 % et 60 % de son prix. « En gros, avec 1 milliard d’euros, nous pouvons envisager le transfert d’un nombre déjà très important de munitions », précise une source européenne. Selon la sophistication des obus – il existe des dizaines de variantes d’obus de 155 mm, avec ou sans guidage, différents rayons d’action, etc. –, le nombre de pièces envoyées pourra se compter en centaine de milliers.
Augmenter les capacités de production
« Ce premier volet s’articule avec deux autres, précise un haut fonctionnaire à Bruxelles. Le deuxième est l’achat en commun de munitions, financé à hauteur de 1 milliard d’euros prélevé également sur la Facilité européenne pour la paix. Le troisième volet est un travail spécifique de la Commission pour aider la quinzaine d’entreprises productrices de munitions présentes en Europe à monter en capacité. » Selon un diplomate européen, « il faut absolument mener de concert les trois volets. Si on n’accélère pas la production, on ne pourra pas commander et donc inciter les pays à déstocker. »
Afin de lancer les appels d’offres communs, deux possibilités s’offrent aux Etats. Soit ils se réunissent derrière un pays chef de file – un Etat rompu aux achats d’armements –, soit ils pourront acheter par l’intermédiaire d’une plate-forme d’achat créée par l’Agence européenne de défense (AED). Une vingtaine de pays européens, dont la France, devraient s’engager dès lundi avec l’AED pour ces achats d’obus en commun. Les Vingt-Sept se donnent jusqu’à septembre pour signer les contrats avec des sociétés européennes et engager le milliard d’euros pour les munitions à destination de Kiev.
Afin que ces plans fonctionnent, il faut que la base industrielle de défense européenne soit capable d’augmenter sérieusement ses cadences. Mi-mars, Thierry Breton s’est engagé dans une tournée des onze pays producteurs de munitions – il sera dans ce cadre en France ce lundi 20 mars. Son objectif est d’identifier les goulets d’étranglement au niveau de chaque entreprise. « Il existe un vaste échantillon de difficultés dans les chaînes de production et de sous-traitance, résume un haut fonctionnaire européen. Les entreprises font face à de nombreux défis. Il y a des questions réglementaires, de stockage, de ressources naturelles pour la poudre, de disponibilité de certains composants, mais aussi de savoir-faire et de ressources humaines… Dans certaines entreprises, beaucoup de potentielles recrues échouent lors des tests psychologiques, par exemple. »
Un manque de poudre d’explosif
Une fois ces dizaines, voire centaines de goulets identifiés, il faudra trouver des solutions pour chacun d’entre eux, et chercher des financements. L’idée qui circule à Bruxelles serait d’utiliser les 500 millions d’euros budgétés par l’Europe dans le cadre d’un projet de loi d’achat commun d’armements, toujours en cours de discussion au Parlement. « Avec ces moyens, assure une source, il sera possible de financer par exemple l’importation et la production de poudre d’explosif, dont on manque cruellement. »
Ces mesures devraient permettre de réduire les temps de production. « Aujourd’hui, assure une source européenne, les sociétés du Vieux Continent produisent en douze à dix-huit mois ces munitions. Mais avec les futurs contrats massifs, et en réorganisant la production, il devrait être possible de ramener ces délais à six mois ou un peu moins. » |
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Anaxagore
Inscrit le: 02 Aoû 2010
Messages: 10079
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:21 Sujet du message: |
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Je pense que l'analyse de Felton est à la fois juste et fausse, et que JPWEB à la fois tort et raison de le contrer.
Mais cette réponse de Vogien devrait être un peu explicité.
Actuellement, l'armée russe n'est plus que l'ombre d'elle-même.
- Pertes humaines difficiles à combler (surtout parmi les professionnels) et donc une baisse de potentiel des unités russes.
-manque de munitions
-Moral défaillant.
Plus la liste habituelle des problèmes russes (chaîne hiérarchique trop rigide, corruption endémique, incompétence des officiers supérieurs etc...)
Mais les armées européennes ont non seulement eu leur budget et leurs effectifs divisés par deux ,mais elles ont également donné la quasi totalité de leurs stocks de munitions à l'Ukraine.
Un mois après le début de la guerre, le général en chef de l'armée allemande a répondu à des journalistes qui lui ont demandé si l'armée était prête à entrer en Ukraine pour protéger la population de l'attaque russe.
Il a répondu qu'ils n'avaient même pas assez d'essence pour aller jusqu'à la frontière!
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Ecoutez mon conseil : mariez-vous.
Si vous épousez une femme belle et douce, vous serez heureux... sinon, vous deviendrez un excellent philosophe. |
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ChtiJef
Inscrit le: 04 Mai 2014
Messages: 2371
Localisation: Agde-sur-Hérault
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:41 Sujet du message: |
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| Anaxagore a écrit: | Un mois après le début de la guerre, le général en chef de l'armée allemande a répondu à des journalistes qui lui ont demandé si l'armée était prête à entrer en Ukraine pour protéger la population de l'attaque russe.
Il a répondu qu'ils n'avaient même pas assez d'essence pour aller jusqu'à la frontière!
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Il n'avait pourtant pas besoin d'avancer cette excuse...
Suffisait de dire que cette fois-ci, ni les Polonais, ni les Tchèques ne se laisseraient faire.... 
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4113
Localisation: Thailande
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:44 Sujet du message: |
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Vraisemblablement, les armées européennes de l’OTAN ne disposent actuellement que d’une capacite réduite, en dessous de leur capacite nominale, elle-même très en dessous du niveau qu’exigerait la situation.
Difficile de se faire une opinion définitive puisque nous n’avons pas de visibilité sur le niveau des stocks de munitions. Il me semble que les munitions qui ont été livrées à l’Ukraine consistaient d’abord en munitions d’origine Pacte de Varsovie, compatibles avec le matériel en service dans l’armée ukrainienne. Évidemment, les matériels occidentaux livrés à l’Ukraine l’ont été avec leurs munitions (canons Caesar etc.), mais c’est encore relativement marginal, et surtout le fait des Etats-Unis, dont on peut supposer que les stocks de munitions étaient plus fournis que ceux des pays européens.
Donc, si ça devenait nécessaire, il devrait quand même être possible de mettre en ligne une sorte de corps expéditionnaire en déshabillant totalement une partie de chaque armée européenne au profit de quelques unités choisies parmi les mieux dotées, le temps de remettre en route la chaine logistique et de monter en puissance.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4113
Localisation: Thailande
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:51 Sujet du message: |
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| ChtiJef a écrit: |
Il n'avait pourtant pas besoin d'avancer cette excuse...
Suffisait de dire que cette fois-ci, ni les Polonais, ni les Tchèques ne se laisseraient faire.... |
La dernière fois, les Polonais ne se sont pas laissés faire.
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
Konrad Adenauer |
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JPBWEB
Inscrit le: 26 Mar 2010
Messages: 4113
Localisation: Thailande
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 10:55 Sujet du message: |
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| Anaxagore a écrit: |
Un mois après le début de la guerre, le général en chef de l'armée allemande a répondu à des journalistes qui lui ont demandé si l'armée était prête à entrer en Ukraine pour protéger la population de l'attaque russe.
Il a répondu qu'ils n'avaient même pas assez d'essence pour aller jusqu'à la frontière!
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Le général avait peut-être raison, encore qu’on puisse supposer qu’il se faisait plaisir en forçant le trait et a balancé une peau de banane sous les pieds du gouvernement allemand qui lui a refusés les crédits nécessaires.
Mais c’était il y a un an. Depuis lors, la Bundeswehr a eu le temps de compléter ses stocks de carburant, d’autant plus que c’est un article qui n’a rien de spécifiquement militaire. On ne parle pas d’obus de 155.
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Moshe
Inscrit le: 03 Juin 2020
Messages: 256
Localisation: Lille
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 11:20 Sujet du message: |
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Dans l'article cité par Hendryk, je lis qu'il y a une quinzaine d'entreprises qui fabriquent des obus de 155mm en Europe. Alors, des subventions pour aider temporairement à fabriquer davantage pour aider l'Ukraine, pourquoi pas, mais à mon avis, il faudrait surtout arriver à consolider la filière et réduire à deux fabricants maximum. Autant d'atomicité implique bien entendu de multiplier des petites chaines, donc de garder des prix élevés. Ça complique aussi la volonté d'investir de chacun, à l'évidence.
La seule difficulté, sera de faire avaler à certains pays qu'ils n'auront pas de producteur national. C'est là ou on verra si le bien commun et la volonté de travailler ensemble en Europe est bien acceptée. |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9358
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 11:25 Sujet du message: |
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En faux JPBWEB, en faux. Selon der Spiegel, à l'heure actuelle, aucun crédit promis n'a encore été versé à la Bundeswehr. Ils sont coincés dans les limbes de la bureaucratie allemande, tatillonne et distincte de l'armée (donc sensiblement hors sol ...) pour des raisons constitutionnelles donc historiques. A cet instant, la Bundeswehr n'a pas été le moins du monde améliorée depuis le 24 février 2022.
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FREGATON
Inscrit le: 06 Avr 2007
Messages: 4052
Localisation: La Baule
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 11:45 Sujet du message: |
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| Citation: | | Coutumier des propos au vitriol, l'ancien président russe Dmitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité nationale, a déclaré que la CPI pouvait être la cible d'un missile russe. «On peut très bien imaginer une frappe de haute précision avec un missile hypersonique russe Oniks depuis un navire russe en mer du Nord contre le bâtiment du tribunal à la Haye», a-t-il écrit sur Telegram, invitant les juges à «regarder attentivement le ciel». |
On ne sait pas quel "vitriol" il prend au petit déjeuner mais faut reconnaître que c'est une boisson d'homme! Il devrait arrêter avant de devenir aveugle...
 
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La guerre virtuelle est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux civils. |
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9358
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 11:52 Sujet du message: |
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Les caniches aboient fort, ca ne veut pas dire qu'on en a peur.
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demolitiondan
Inscrit le: 19 Sep 2016
Messages: 9358
Localisation: Salon-de-Provence - Grenoble - Paris
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| Posté le: Lun Mar 20, 2023 12:10 Sujet du message: |
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| Citation: |
L'incident, qui a été capturé sur des images enregistrées par le Kremlin, a eu lieu lors d'une rencontre entre Poutine et des personnes qui, selon le Kremlin, résidaient à Marioupol.
Le Kremlin a rapporté que "Poutine s'est entretenu avec les habitants de Marioupol dans le district de Nevskaya".
Au cours de la conversation, qui peut être entendue sur l'enregistrement, quelqu'un en arrière-plan a crié "Ce ne sont que des mensonges, tout est pour le spectacle".
L'exclamation de fond n'a pas été le seul incident lors de la rencontre de Poutine avec les habitants présumés de Marioupol
À ce stade, la sécurité de Poutine commence à surveiller intensément.
Cet extrait a été retweeté par de nombreuses chaînes sur Telegram. Il écrit aussi sur le portail d'information russe indépendant Meduza.
L'exclamation a été entendue lorsque Poutine a demandé aux résidents présumés s'ils aimaient Mariupol occupé par les Russes et s'ils vivaient dans le bâtiment où Poutine s'est trouvé.
Les participants à la réunion hochèrent la tête.
L'exclamation de fond n'a pas été le seul incident lors de la rencontre de Poutine avec les habitants présumés de Marioupol. L'un des participants à la réunion a déclaré qu '"il a 70 ans, comme Poutine, et qu'il n'a plus rien". À ce stade, l'un des participants à la réunion l'a interrompu et a ajouté "maintenant, nous avons tout".
La visite à Marioupol était la première visite de Poutine dans le Donbass occupé. Selon les médias russes, Poutine s'est rendu à Marioupol occupé par hélicoptère.
Les médias d'État russes ont affirmé que Poutine avait discuté de l'expansion des infrastructures de la ville. |
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